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Adieu Kosaten (Solo)

Sujet: Adieu Kosaten (Solo) 2021-11-06, 11:48
Zayro Jinn
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Adieu Kosaten

Fin de chapitre




Vivre, traquer, tuer, mourir, voyager et se laisser encore une fois coincer par les abimes Kosateniens. C'est toujours ce même shéma, des faits qui dépassent les élus, des faits qui ne font que dire aux élus qu'ils ne sont rien de plus que des pions, depuis le départ. A quoi bon ? Seul ou en alliance, les faux Dieux, les vrais Dieux, et même d'autres créatures, tout semble ainsi fait pour ne pas pouvoir détruire ce monde. Le détruire serait détruire son propre monde ? Détruire Kosaten voudrait dire : Détruire Igniz et son monde à lui ? Si c'est vrai, alors son but vient de s'écrouler, purement et simplement.

S'il y'a ne serait ce qu'une infime possibilité que cela soit vrai, alors Zayro devrait... Protéger Kosaten ? Après tout ce qu'il a fait, tout ce qu'il prévoyait ? Non, c'est inconcevable, tout simplement. Il ne se berce plus d'utopie ou d'objectifs irrealisables, c'est terminé désormais. Le colosse décide tout bonnement de quitter Kosaten. Ce continent qui l'a pendant longtemps accueillir, laissé vivre et réaliser les pires atrocités possible, tout ça pour atteindre un jour un but, qu'il ne peut désormais plus atteindre.

Et si c'était un mensonge ? Ma foi.... C'est aussi possible, mais désormais, il doit attendre d'en avoir la preuve. Et honnêtement... Le guerrier était juste fatigué de devoir faire des combats soient : perdus d'avance, soient sans interêt. Lorsque vous voyez la plupart des élus revenir à la vie, la mort se moquer de vous, les faux dieux ricaner dans leurs coins et des êtres qui ne valent normalement rien, vous dépassant ? L'absurdité doit avoir une limite. Parfois, c'en est juste trop.

Zayro n'a que peu d'affaire de toute façon... Il défait sa tenue puis la range dans un gros sac de cuir, puis la transporte avec lui. Désormais torse nu, il ère sur les routes en direction du grand Est. Cela tombe bien, c'est sa direction, Raikou, la ville pont qui permet de joindre Tenkasuru. Pourquoi là bas ? Car ce sera certainement toujours mieux qu'ici. Kosaten ne lui apporte et ne lui apportera probablement plus rien, étant donné que son but ultime n'est plus. S'il n'est plus, Zayro non plus.


Garde de la route : Halte, vous venez pourquoi faire à Raikou ?



Retraite.





Garde de la route : Retraite ? Z'êtes un rigolo vous hein ? Y'a quoi dans votre sac, ouvrez le !


Zayro Jinn posa le gros sac en cuir au sol, l'ouvrit et montra. Il y'avait des vêtements étranges et bien pliés, des lames bizarres accrochés à l'un d'eux, quelques bijoux, des gants et une bourse de yens.

Garde de la route : Hmm c'est bizarre ça. C'est quoi ces vêtements ? Vous les avez volés hein !



Faisons plus simple voulez vous. Prenez la bourse de Yens et laissez moi passer. Vous gagnerez du temps et de l'argent.




Garde de la route : Oh oh oh ! On essaie de corrompre un garde de Raikou, hum... Bon... Le garde voulu faire son malin, mais en ramassant la bourse et voyant le nombre de yens, il se ravisa.  ... Hmm ouais, tout à l'air en règle finalement. Bienvenu à Raikou, circulez.



Zayro se pencha, ferma son sac et le récupéra sur son épaule. Le garde le laissa partir, la sécurité de la grande route avait beau avoir été renforcé depuis le premier attentat dessus, certains gardes pouvaient êtres corrompus par les yens ou.. Les tens ici. Il commença à marcher vers le lointain, mais le garde se retourna et l'interpella une dernière fois, il se stoppa donc ;

Garde de la route : Hey attendez ! ...



...




Garde de la route : J'ai oublié de noter votre nom pour le registre.

Le colosse se retourna, pencha légèrement la tête sur le coté, puis après un court silence, il déclara ;



Jinn. Cela suffira n'est ce pas ?




Garde de la route : Ouais ouais... Jinn hmmm Doh, voila. Bienvenu et bonne route, m'sieur Jinn Doh.

Jinn doh, c'était ainsi qu'il était nommé sur le registre, cela lui rappela inconsciemment comment l'ont pouvait nommer les gens aux entités anonymes, "John Doe" lorsqu'on ne pouvait leurs donner une identité. Etait ce un hasard curieux ou non ? Inutile de trop y réfléchir. Le colosse se tourna pour de bon et s'engagea vers le territoire de l'empire. Adieu Kosaten.

 
Sujet: Re: Adieu Kosaten (Solo) 2021-11-06, 18:38
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Adieu Kosaten

Fin de chapitre





Les nuages passaient au dessus de sa tête, balayé par le vent d'Est en Ouest et.. Vous savez quoi ? C'était presque agréable finalement. Ne pas avoir à détruire ce monde, ne pas avoir à le sauver, ne plus être une pièce de l'échiquier. Oui, il avait l'impression d'avoir déjà vécu un truc similaire le millénaire dernier. Mais c'était différent. Avant, avant le cataclysme, c'est sa volonté qui avait été mise à rude épreuve, sa volonté par le pouvoir des faux dieux l'utilisant comme une marrionette. Il en avait eu assez et avant tenté de fuir, mais fut rattrapé par sa propre conscience ou par.. Autre chose.

Il s'était alors relevé, il s'était de nouveau battu, il avait surmonté l'épreuve pour retourner au combat, retrouver force et puissance. Mais ici, cette fois, tout était différent. Ce n'était pas par égo brisé, pas par volonté mise plus bas que terre, non. C'était parce qu'il voyait son but de départ futile et inutile et que lui, n'était doué que pour ça. Zayro était pragmatique, trop parfois.

Mais pour une fois, il pouvait cesser de se battre et apprécier l'air lui frôlant le visage. Il ferma les yeux un instant en marchant, en ignorant les autres et leurs dédains, leurs messes basses sur sa corpulence, sa musculature, ses cheveux blancs ou son teint bronzé. Ici, il n'était rien de plus qu'un inconnu... Un fort parmi les faibles, mais qui ironiquement, n'avait pas plus de but qu'eux désormais. Les natifs vivaient pour mourir et mourraient pour vivre... Quel étrange cycle.

Il s'arrêta à mis chemin de campagne, près d'un type vendant des aliments dans un stand. Combien de type comme lui il avait rasé par le passé. Il se souvenait encore de ce vendeur itinérant massacré sans ménagement, de ces innombrables marchands qui suivirent ce même destin funeste. Mais cette fois ci, il s'approcha, créa dans sa main une pépite d'or grâce à ses atomes et la posa sur la petite table en bois.


Marchand itinérant : Hein ?



Une brochette.




Marchand itinérant : Si c'est une vraie, c'est... Bien trop monsieur.



 Dans ce cas, donnez m'en deux.




Le marchand leva les sourcils interloqué, prit la pépite et la croqua sous sa dent. Rassuré de voir que c'était de l'or véritable, il soupira légèrement, cherchant quoi faire de ses mains, puis se reprit en voyant le visage serieux de Jinn. Pour finir par demander la cuisson, la sauce et s'il voulait des condiments avec. Finalement, il prit deux brochettes avec du raifort et des cornichons. En soi, depuis bien des lustres, Jinn n'avait besoin ni de boire, ni de manger, mais ça ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas et bien qu'avant, cela ne lui procurait rien du tout... La, il prit ces deux brochettes et les fixa.

De simples petits bout de viande, coupé en dés finement, attendris pendant plusieurs longues minutes, necessitant la vie d'un animal et cuit en broche sous un feu à la fois fort et doux, pour laisser un fumet si particulier. Une chose si simple en soi. Il croqua dedans et ce fut le meilleur plat qu'il ait mangé depuis longtemps. Etait t'il ainsi, car il se voyait "libéré" de ses obligations, d'une certaine façon ? Peut être, ou peut être pas. En attendant, il voulait essayer une retraite véritable, loin de Kosaten, loin des faux dieux, loin des élus, loin de son objectif raté. Une fuite ? Pas vraiment... Le monde, CE monde le lui imposait.



Il se leva, prit la route à nouveau. La pluie n'épargnant aucun continent, le vent qui l'avait accompagné depuis tantôt en balayant les nuages, en amena d'autres plus gros, plus massif. La concentration d'atomes ne trompant pas, il savait que sa vision lui montrait l'orage à venir. Au loin, la verdure des plaines sauvage et qu'aucun élus n'avaient vraiment foulés jusqu'ici, des terres émergées nouvelles et des villes inconnues. Puis soudain, des gouttes perlant sur ses cheveux et bientôt sa mèche faisant office de tobogan vers le sol.

Le ciel était gris, mais l'orage n'était pas si violent, il grondait au loin, par delà quelques chaines montagneuses, rien d'affolant, vraiment. Cette nature qui se déchirait entre ciel bleu et ciel noir, il ne l'avait jamais vraiment regardé. Baissait t'il sa garde ? Peut être... Après tout, il n'y avait plus de combat à mener non ? Eh bien pourtant, la violence est aussi ici et ailleurs. Lorsque sur une route campagnarde au possible, ce genre de chemin entre pavés de civilisation et boue se mélange, un couple ne se dispute. Une femme en sanglot et un mari trompé jaloux ivre.


Mari ivre : SA..salOpe hips ! M'faire ça... A moé ! A.. Avec.. Mon prop' FRERE ! g..GARCE ! J'va..Ais t'...Tuer ! Put...
Femme bafouée : Arrête ! Tu es saoul ! Je suis désolé !  Arrête ARREEETE s'il te plaiiit !

* claque *

Zayro s'approcha calmement de la scene. Cela lui fit penser aux brochettes qu'il avait mangé plus tôt. Une vie en menaçant une autre, donnant des coups pour l'attendrir, alors que l'amour n'y est pas, n'y est plus, ne l'a peut être jamais été... Apres les coups, vient la mort et apres la mort. Pourtant, ce sont des constructions complexes d'atomes, de molécules armés d'une conscience, qui perdent ici un temps qui leurs est précieux, à eux, qui ne vivent pas si longtemps. Voila qu'ils raccourcirent eux même leurs espérance de vie, en se menaçant, en se frappant... Il avait vu cela des centaines de fois, la menace dans le coeur des hommes et savait très bien ce que ça donnerait d'avancer. Plusieurs choix ;

Intervenir ? Mais quelles raisons grotesques avanceraient t'il, le syndrome du héro ce n'était pas pour lui. Il n'allait pas sauver ce couple plus que ce monde. En revanche, un intervention de Zayro pouvait bien être destructeur, il tuait le mari et ainsi sauvait la femme par collatéralité. Ou alors il tuait les deux et aucun d'eux n'auraient plus jamais de problème ? Ou encore, devait t'il tuer la femme pour que le mari se sente soulagé de son poids, non, la aussi le mari aurait un truc à redire, les gens ne se satisfaisaient jamais de rien.

Ignorer ? Passer son chemin, un comportement plus qu'humain, ce dont la plupart des êtres hypocrites sont fait. Voir et être témoin d'une scene ne les regardant pas et décidant de rester dans l'ombre, car ils ne sont que des spectateurs de la vie dans son ensemble. Ils ne désirent rien, ceux qui passent, ne veulent rien, à eux ou personne. Ce ne sont pas mes problèmes et mes problèmes ne sont pas les vôtres non plus. C'était une solution envisageable, après tout, il n'était pas là pour eux, pas là pour ça. Mais ils étaient sur son chemin...


Mari ivre : CAssEZ vOUS V.. Hips vous laaaa ! C'paaas vo... Hey, re..Hips REVIENT SALOPE !

Le mari le remarqua et il faisait des grands gestes, menaçant, intimidant, se trouvait t'il intimidant et menaçant ? Sans doute dans son esprit. Mais la femme courut vers Zayro, s'agrippant à son pantalon et le priant de toutes ses forces de l'aider. Intervenir ou Ignorer ? Le mari enervé s'approcha, un gringalet lâche, qui se calma légèrement en voyant la musculature du colosse de près, mais dans son hésitation, continuait ses menaces ;

Femme bafouée : Aidez moi monsieur, par pitié ! Mon mari est fou ! Il veut me tuer ! Appelez la garde ! Protegez moi !

Mari ivre : Tch'.. E.. Encore à t'foutre dan... Hips dans les cuisses d'un aut' mec.. Hein ! Un.. Hips un costaud en plus ! J'suis sur qu.. Que tu hips... Q'tu veux sa queue à cui la aussi HEIN !

Avec la pluie, les gouttes emportaient les larmes de cette femme, à tel point, qu'il était difficile de voir si elle pleurait ou non. Zayro ignora l'homme et s'agenouilla vers elle, relevant sa tête et son tout petit menton, puis il lui demanda ;



Pourquoi l'avoir épousé, l'avoir aimé, être restée et pourquoi vous voila dans cette situation désormais ?




Ce moment ubuesque, laissa la femme sans voix, ne sachant pas trop quoi dire, comme si elle était face à un fou, pourtant pas si fou. Comme si la question brisait une étrange carapace et sous une noyade de sincérité, réclamait une réponse tout aussi sincère. Elle entrouvrit la bouche, hésita et finalement, tout en secouant légèrement la tête et sa joue rosée par la claque précédente, répondit ;

Femme bafouée : Je n'arrive pas à avoir d'enfant, je suis entrain de vieillir, il boit tout le temps, tous ces problèmes... Voila pourquoi. Avant il était... Drôle, charmant et sobre. Je me fichait d'avoir une famille, je voulais vivre avec lui... Maintenant, je saute son frère quand il me laisse seule chez lui, pour aller boire avec ses piliers de bar et dilapider notre argent en bouteilles et en prostituées. Il m'a refilé toutes leurs merdes et ... et.... J'en peux plus... J'en peux tout simplement plus. Je ne l'aime plus. TU ENTENDS JE NE T AIMES PLUUUUS !!! Fit t'elle, en criant, avant d'éclater en sanglot et se relever de honte pour partir en courant.

Mari ivre : Q.. Que'ch que t'as dis a ma femme toé ! H..HEY Hips... REVIENT SA.... Pardon... PARDON REVIENT CHERIIIE ! hips ... J'b... hips J'boirais moins ! Je... JE...


Le mari courut après elle en ignorant Zayro, qui regarda la scene tragique se dérouler sous ses yeux, avec l'absolue conviction que ce genre de choses ne se finissait que rarement bien, mais que son intervention avait peut être changé un truc, infime. Il s'en retourna à l'Est profond et ne chercha pas forcément à entre en territoire hostile tout de suite, non, il irait d'abord plus bas dans Raikou et sonderait les horizons du territoires sous la domination de Kerenys. Etrange... Vraiment.... Les hommes l'étaient. Mais ce qui était étrange, c'était de ne pas avoir eu recours à la tuerie. Maintenant que ce monde devait persister d'une certaine façon, les vies dessus étaient t'elles utiles ?

Peut être.... Peut être pas.

Peut être... Un peu plus qu'avant.


 
Sujet: Re: Adieu Kosaten (Solo) 2021-11-08, 20:48
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Adieu Kosaten

Fin de chapitre





Sur les chemins de campagnes de Raikou, sous un paysage légèrement différent, de grands pins sous un soleil d'été orangé. Il vit une famille s'amuser dans un jardin, une femme pousser son fils sur une petite balancoire, sa fille jouer avec sa poupée et un père heureux. Il y'avait beau avoir le sang et la mort répandue dans le monde et ailleurs, les failles s'ouvrir, les petites gens trouvaient toujours un moment pour sourire malgré tout. Comment faisaient t'ils ? Leurs vie n'avaient presque aucun but, je veux dire, aucun véritable but. Les objectifs et idéaux des élus les dépassaient de loin, eux, n'avaient rien. Ni pouvoir, ni véritable idéal. Ils étaient des engrenages de la machine, mais dont les pièces pouvaient sauter sans la faire dérailler.

Il y'avait bien une hierarchie de vie entre les élus et les natifs. Mais aussi entre certains natifs et pouvoir et eux, ces civils qui s'amusaient dans leur jardin. Ils  étaient heureux du moment présent, mais comment faisaient t'ils, sincèrement ? En un clin d'oeil,  leurs vies et celles de leurs enfants pouvaient s'arrêter et ils rejoindraient alors les ombres. Un battement de cil, un simple souffle, Zayro pouvait lever le bras vers eux et terminer leurs vies ainsi. Sans même qu'ils ne s'en doute, tel un éclair frappant au hasard.

Il fixa la famille en s'arrêtant au loin sur le chemin, n'étant qu'à une vingtaine ou trentaine de mètre tout au plus. Il leva effectivement le bras vers eux, ouvrit la paume dans leurs direction et chargea ses atomes. La chaleur du soleil allait de paire avec sa curieuse luminosité chaude de cette fin d'apres midi en Raikou. Au loin, le père appercus ce qui était un inconnu lui faire un signe de la main. Il répondit de loin en le saluant. Un inconnu, saluant un autre inconnu. Quel étrange comportement, comme si ce père et cette famille n'avait peur de rien, dans la quiétude absolue.

Il ferma les doigts sur sa paume et baissa le bras lentement. Non, il n'allait pas les tuer, il devait leurs demander. S'approchant alors lentement, Jinn arriva aux abords d'une petite cloture de bois délimitant le jardin du proprietaire. Jinn s'arrêta et le patriarche de famille s'amena vers lui doucement, la main en visièe pour éviter de s'aveugler avec le soleil passant par dessus l'épaule du géant de Reifuu.


Pere de famille : Hey, oh, je pensais qu'on se connaissait. Y'a un soucis, je peux vous aider, vous êtes perdu peut être ?



J'aurais une question, en effet.




Pere de famille : Ok, je vous écoute ?

Jinn regarda le père et la famille derrière lui. Ce petit jardin, cette petite maison, cette petite vie. Tout ceci paraissait si paisible, presque étrange et trop beau.



 Quel but donnez vous à votre vie, en sachant qu'elle ne durera pas si longtemps.





Pere de famille : Vous êtes vraiment bizarre vous  ! Mais j'ai jamais trouvé bon de juger mon prochain, je vis simplement. Ma vie sera courte, comme les autres, mais je la rempli en ayant fondé ma famille, en aimant mes enfant et ma femme, en travaillant pour eux, en sachant qu'ils seront là le soir pour moi et moi pour eux. Je vis avec mes principes et ma simplicité, j'ai peut être pas le quotidien le plus fou qui soit, mais je suis heureux ainsi. Alors, mon but, si je devais vous répondre en un mot ? C'est d'être heureux. Heureux de faire ce qu'on veut faire et pas ce qu'on doit faire. Ca vous va mon gars ?



 Je vois...





La réponse fut satisfaisante, du moins, parce qu'elle répondait clairement à la question et donc les critères de Zayro. Vivre heureux, faire ce que l'ont voulait et non devait. Avec un but réduit à néant, cette optique rentrait désormais en ligne de compte, mais se trouver un but futile n'était peut être pas aussi simple, pour l'homme dont la vie ne l'avait jamais été. Il quitta la barrière et le petit jardin pour reprendre la route. Que croiserait t'il à l'horizon du prochain jour ?

 
Sujet: Re: Adieu Kosaten (Solo) 2021-11-13, 22:07
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Adieu Kosaten

Fin de chapitre





Continuant une route aux couleurs de sable chaud, il termina sa course dans le sud de Raikou, dont le nom des villages rimes entre un asie et un occident romain fabuleux. Ou le paysage est aussi poétique qu'un tableau de maitre, qui aurait peint sous un soleil rougeoyant, en se perdant dans les couleurs de ses pinceaux, mélangeant des nuages de nuit, au crépuscule naissant. Laissant entrevoir des étoiles dans un filtre lointain, imperceptible et impalpable, comme si il n'arrivait jamais à effacer le jour ne lâchant rien. Mais vous le savez, Zayro n'a jamais été l'homme poetique au doux regard, celui qui pose ses pupilles sur les futilités que les amoureux transit et les artistes recherchent desespérément. Non, il est un assassin froid, dans un paysage chaleureux, rien de plus.

En s'avançant, la route qu'il suit ne mène plus à nulle part. Il est arrivé au bout de la ligne et ce bout est le commencement d'un champ de blé immense, s'étendant à perte de vu, vers la nuit noire et ses étoiles. Nul doute qu'en journée, les épis reflètent ce que la nature lumineuse leurs donnent. Mais ici, balayé par une légère brise du soir, ils dansent ensemble dans une hola curieusement endiablée et dont le passage du colosse fait s'écarter les tiges si souples, mais si raides à la fois. Qu'y a t'il au bout du chemin qui n'en est plus un ?

Le plus logique, serait une colline laissant place à la mer, ou bien un lopin de terre agricole ou se trouverait une ferme. Il le sait déjà au fond, car de ses yeux, aucune surprise ne s'évoquent plus. La consistance même de son pouvoir lui interdit tout suspens et cette vision atomique se déploie sur de larges kilomètres, pour lui indiquer ce qui s'y trouve et si vie il y'a. Effectivement, il y'a bien un peu des deux...

Après un énorme champ, aux dimensions plus qu'exagérés, se trouve une maison de deux étages, assez grandes mais vétuste, probablement familiale et générationnelle, construite là il y'a des siècles et entretenu par les descendants d'aujourd'hui. Derrière la maison, des plaines d'herbes suivies de corps rocheux amenant à une falaise dont le bruit des vagues laisser deviner une chute mortelle, mais si belle. L'océan du sud vient frapper à toute heure de la journée et c'est ce qui donne à cette brise du soir, cet air marin, si frais et si revigorant, avec l'odeur de l'écume et du sel.

Zayro sort finalement du champ de blé, se retourne pour voir que la nuit lui est passé au dessus, à moins qu'il ne soit venu à elle plus vite que prévu ? Qui sait ...  En tout cas, il n'est pas fatigué, il n'a pas spécialement faim, mais il continu cette exutoire en marche qu'il fait depuis ces derniers jours. Raikou est un nouveau territoire, mais ce qu'il voit n'a rien de si nouveau. Pourtant, la sensation est particulière quand même, il ne se l'explique guère, mais s'en va jusqu'à l'entrée de la demeure. Un étranger frappant la porte d'une maisonnée loin de la civilisation, en pleine nuit ? Comment réagirait les propriétaires ?



** Toc Toc **

Un silence, un long silence après avoir toqué, lorsqu'il entendit quelqu'un descendre l'étage et ses escalier grinçants. Un bruit de verrou qui se débloque et qui n'a pas été graissé depuis trop longtemps. Puis la lourde porte de bois s'ouvre enfin. C'est une femme d'un certain âge à l'intérieur, mais qui à su conserver un certain charme, elle n'est pas seulement vieille, fripée et esseulée, mais dans une force de la vieillesse et gardienne d'une élégance passée, qui ne charme plus personne d'autres. Elle vit ici seule, car Zayro ne detecte personne d'autres si ce n'est un vieux chien, cataracté et ne faisant que figure pour effrayer les intrus, plus qu'autre chose...



Bonsoir.




Adieu Kosaten (Solo) 910m
Yulia : C'est une heure pour frapper chez les gens jeune homme ?

Elle est sans crainte, son rythme cardiaque ne ment pas. Malgré le fait d'être tardivement dérangée, elle ne s'inquiète pas de voir cet homme torse nu au teint bronzé toquer chez elle. Elle pourrait bluffer dans les prochaines minutes, dire que son mari dort, que ses fils vont s'amener, que son chien est méchant, qu'elle est une grande magicienne ou bien armée... Ou bien.

Yulia : Vous allez rester planté là ? Entrez donc, maintenant que vous êtes ici...

Etonnante perspective et conclusion. La plupart des gens en Kosaten avaient peur, se méfiaient, les gens de Raikou sont étonnamment moins méfiants, plus chaleureux, plus naïfs d'une certaines façon ? Ou alors, ont t'ils compris un sens de cette vie, qui échappe aux élus comme lui ? La question ne trouvera surement pas de réponses de la bouche d'une vieille femme, mais Zayro accepte l'invitation sans dire un mot, il entre dans la baraque et comme prévu, le chien ne le mord même pas, au contraire, il lui lèche même un peu la main, du bout de la langue, sur le bout des doigts. Jinn ignore ce geste canin baveux et continu vers la table, pendant que la grand mère orpheline s'en va vers son four en fonte et ses petites tasses à thé, qu'elle dispose en couvert pour l'invité surprise.

Yulia : C'est bien, vous parlez pas pour rien dire vous. J'aime cet esprit. Alors je vais choisir le thé pour vous dans ce cas et si vous n'aimez pas le thé, tant pis.


L'intonation de sa voix est ferme, mais cache une grande douceur. Cette femme à peut être 70, ou 75 ans, elle a dû vivre beaucoup de chose et si sa vie s'approche de la fin, elle ne semble pas le vivre avec regret ou amertume. Le caractère qui s'en dégage, l'assurance, la rend d'une certaine manière plus apte à avoir cette conversation en vie, avec le colosse. Il attends patiemment, tandis que la téière siffle. La mamie prend cette dernière et verse un thé aux saveurs de gingembre et de miel dans la tasse. Une cuillière, pas de sucre, elle glisse une viennoiserie soigneusement préparé de la veille, un peu sèche, mais qui s'accompagne très bien avec la boisson chaude.



 Je pourrais vous tuer, vous voler, vous violer. Pourquoi laisser un inconnu entrer avec autant de sérénité ? Votre naïveté vous a t'elle maintenue en vie jusqu'à maintenant, ou bien est ce la chance ?





Va t'elle s'emporte face à de tels propos ? Il ne prend pas de gants et pose une question légitime, pragmatique et par la force des choses, Zayro s'attend à une remarque, une remontrance, une personne choquée. Il en a vu tellement, les gens se ressemblent toujours un peu au fond et.... Elle prend sa tasse, boit une lampée et le fixe avant de répondre d'un calme olympien.

Yulia : Ben voyons. C'est plutôt mon instinct qui m'a fait vivre aussi longtemps. Vous croyez que je ne sais pas que vous sentez le sang à plein nez ? Si mon heure devait arriver, qu'elle arrive, je ne crains pas la mort. Si vous aviez dû me faire tout ce que vous avez dit, vous n'auriez pas attendu le thé. Franchement, dites moi plutôt, pourquoi votre chemin vous a mené ici ?


L'assurance... L'assurance fait tout et donne un certain charisme à une personne. Elle n'a pas flanché, son rythme cardiaque ne change pas, elle pense ce qu'elle dit et dit ce qu'elle pense, mais avec déférence et respect, sachant sa place sans lorgner, mais ne se laissant pas faire pour autant. Il a l'impression qu'elle est le genre de personne à pouvoir lui répondre du tac au tac, en ayant l'argumentation qu'il faut, ou il faut, quand il faut, pour lui tenir tête verbalement, sans jamais s'écarter de ses principes tueurs. Elle n'est pas comme les autres et pourtant, elle EST comme les autres... Quel paradoxe etonnant.



 J'ai appris que ce monde, Kosaten, devait être protégé à tout prix. Mais mon but, était de le détruire, avec ses fausses idoles. Je suis un élu, je suis Zayro Jinn, ou plutôt, Jinn Doh ici. Etrangement, je me fiche que vous le sachiez, car je pourrais toujours en finir avec vous à tout moment.




Yulia : Jamais entendu parlé de vous, moi c'est Yulia. Mais, si vous ne pouvez plus détruire ce monde, et que votre but était de le détruire, ça ne veut pas dire que vous ne pouvez pas construire un autre but par dessus. Quand je m'occupe de mon champ, je détruit ce que j'ai semé, ce qui a poussé, mais je l'utilise et je reconstruit ce que je détruirais à nouveau.

Un débat philosophique s'engage, elle a des arguments, elle est calme, le débat est ouvert et son esprit aussi. Elle se présente sous le nom de Yulia et explique que la fin d'un but n'est pas une fin en sois, que reconstruire par dessus ce qui a été détruit ou effacé est possible. Cyclique sont les idéaux et il serait faux de dire que Jinn n'y a pas pensé, mais quel but ? Protéger Kosaten ? Hors de question de devenir ce qu'il à pu combattre avant, ces faux héros et leurs pseudo syndrome de sauveurs. Quelle hypocrisie honteuse ! D'un autre coté, que trouver d'autres ici bas ? La nuit promet d'être longue.

Yulia : J'aurais eu envie de tuer les Dieux et détruire ce monde moi aussi, si j'étais née pour ça, ou qu'on m'avait arraché aux miens. Les gens que vous avez tués l'ont surement mérités, si je suis en vie, ça prouve bien que vous n'êtes pas une brute sans cervelle qui tue pour rien.



 En effet, la plupart du temps, c'est de la légitime défense. Les gens ont également du mal à connaitre leurs places. Les faibles meurent, les forts survivent, certains n'arrivent pas à concevoir ce simple fait. Les autres, ne sont que des dommages collatéraux.



La froideur de Zayro persiste malgré tout, l'assassin est encore là, tapis dans la noirceur profonde. Mais la grand mère n'a aucunement peur, encore une fois, elle ne fléchit pas, comprends ou cherche à comprendre, mais sans psychanalyser, sans faire la plus forte et la plus intelligente et c'est peut être bien ce qui lui sauve la vie ici et fait durer cette nuit de dialogue.

Yulia : A mon âge, je n'ai pas grand chose à faire. Alors, si je dois mourir ce soir pour avoir demandé ça, ce n'est pas très grave au fond. Mais j'aimerais bien connaitre quand même votre parcours, à vous l'élu Zayro Jinn. Votre arrivée en ce monde, votre monde et ce qui vous a finalement mené jusqu'à une vieille femme comme moi.... Oh attendez, je vais nous refaire du thé.


C'était comme se confier à une proie, qui savait qu'elle n'allait pas passer la nuit. Zayro regarda le plafond boisé de la maison en étage, ses yeux divaguant dans la pièce, avant de se poser sur la table, pour finalement ouvrir la bouche et commencer son histoire... Sa très longue histoire.



 C'était il y'a plus de mille ans dans votre monde.... Mon arrivée en Kosaten s'est faite en rencontrant une élue de Minshu du nom d'Asuka........





Et ainsi il raconta ses rencontres, les contrées du passées, les anciens rivaux et ennemis, les Schneiden, Geleerde, Néo et autre Emiya. Les déboires avec Ellen, sa transformation en démon, ses combats contre Asura, ses défaites et ses innombrables victoires. Ses meurtres les plus sombres, en ne laissant aucun détails. Elle voulait savoir, elle saurait. Le sang avait coulé, souvent avec une violence que beaucoup avaient condamnés. Des visages collés sur des abdomens, des bébés tués, des villages rasés, des gens écorchés et enterrés vivants, des décapitations et embrochages à n'en plus savoir quoi en faire, mais jamais de sadisme et toujours dans une certaines mesures de contre attaque.

Il raconta avoir été père, avoir été mort dans le royaume des morts, avoir été zombiefiés et même amnésique. Il avait traversé les équivalents de plusieurs vies de plusieurs centaines d'années en moins de vingt... Un millénaire et un cataclysme plus tard, il était toujours debout, quand il comptait à quel point les trois quart des élus avaient disparus... Elle écouta, silencieusement, sans jugement, sans faiblir. A croire que rien ne l'étonnait plus et pourtant, elle montra quelques signes de dégout parfois, de surprise, mais elle tentait toujours par son regard, de comprendre sans juger. Honnêtement, elle était probablement l'une des pécores sans importances les plus intelligente qu'il lui ait été donné de rencontrer. Finalement, il termina son récit après avoir parlé pendant au moins deux heures, n'oubliant rien ou presque rien de ce qu'il se souvenait. D'Aeternam en enfant, pris en bouclier humain et le trompant, jusqu'à son viol par une sorcière sans son consentement, en passant par la traque de la fille adoptive de Schneiden tué par un Bashô anéanti et son exutoire finale l'amenant dans une maison lointaine en Raikou....

Elle savait tout.

Tout.





.... Et j'ai toqué à votre porte... Voila. C'est à peu près tout.




Yulia : Eh bien, vous avez eu une vie que certains qualifieraient d'incroyables. Je comprends que vous ayez eu une certaine réputation. Mais au final, pour certains élus, c'est bien une guerre qu'être en ce monde et la guerre est violente. Raikou n'a pas toujours été sous l'égide de l'empire de Kerenys, nous connaissons la violence, je n'y suis pas forcément habitué, mais je la comprends, je sais qu'elle est necessaire plus souvent que l'ont ne le pense. Mais je ne suis pas votre juge et j'ai l'impression que vous avez livré un récit que vous n'aviez jamais livré auparavant, je me trompe ?



Non, vous avez raison. Vous avez les mots et votre age vous a apporté une sagesse. Je comprends pourquoi vous êtes encore en vie à présent. Je comptais vous tuer après tout ça, mais...




Yulia : Mais, vous vous rendez compte que vous ne tomberez peut être pas aussi souvent que ça sur quelqu'un d'aussi ouvert d'esprit ? Et les tueries recommencerons, avec le même shéma et le même constat. Là, vous voudriez changer la donne, juste une fois ? Je serais vous, je ne me laisserais pas en vie, je connais votre identité et vous me l'avez confié avec votre histoire, vous ne faites confiance en personne, même si vous m'avez dit avoir fait alliance avec ce... Rhadamanthys. J'en sais bien trop maintenant, non ? Je n'ai pas peur de la fin, je vous l'ai dis et vous n'avez pas de culpabilité, alors, ce sera simple. Néanmoins, j'aimerais au moins finir de parler avec vous durant ce soir, si c'est mon dernier.


Comment pouvait t'elle être aussi calme, en sachant sa fin venir ? Zayro pouvait t'il changer cela ? Elle en savait pourtant trop, comme elle le disait, a sa place, elle l'aurait tué, mais elle n'était pas à sa place et encore une fois, elle avait les mots juste. Ce ne serait qu'un même shéma, pour un même constat. Comment changer l'inévitable ? Sans se renier ?



Très bien, parlons. Après tout, si je dois vous tuer, ce sera en partant d'ici.




Alors Zayro... Resta. Une nuit, un jour, deux nuits, six jours, une semaine.... Il resta. Ses pouvoirs furent mis à contribution aux champs, c'était pratique de contrôler les atomes. Il faisait pousser les récoltes d'un coup et les rasait aussitôt. La facilité déconcertante en un clin d'oeil.

Yulia : Si j'avais su faire ça, je me serais évité des maux de dos. Fit t'elle en se tenant le bassin.



 Hmphf.






Yulia s'assit sur une chaise au bord de sa petite terrasse, elle fatiguait. Sa vie n'avait pas besoin d'être menacée par Zayro lui même, la mort planait déjà autour depuis quelques temps, ce qu'on appelle la vieillesse, la fin. Jinn s'approcha d'elle et l'observa.

Yulia : Hmm..? Vous allez me dire que je suis entrain de passer l'arme à gauche et que c'est pour ça que vous ne me tuiez pas finalement, Zayro ?



 .... Je ne pensais pas a ça.  




Zayro s'avança vers elle, puis lui prit la main.

Yulia : Que faites vous ?



Je reconstruis... Ce qui a été détruit.



Soudainement, les pores de la peau, si écaillés par le temps, se resserrèrent, se lissèrent. Les veines apparentes le devinrent de moins en moins. Les surplus de peaux et les rides se remettaient d'aplombs, comme si le temps revenait en arrière tout doucement. Le rauque de la voix, devenait tout à coup plus doux et la couleur blanche des cheveux se transformait peu à peu en blond. Le rêche, laissait place à des mèches soyeuses et lumineuses, rappelant les fameux champ de blés. Les yeux d'un bleu grisonnant, reprirent leurs azurs nouveau.

Son mal de dos, de bassin, son arthrite disparaissait à vu d'œil et même le chien remua la queue en la voyant, tandis qu'un vent se levait comme pour souffler les mauvaises ondes et les mauvaises brises. Son regard s'écarquilla en même temps que ses lèvres, losqu'enfin il lâcha sa main pour se relever et l'observer de toute sa hauteur. Tandis qu'elle tomba à genoux, complétement surprise, pour une fois, elle montra un certain etonnement.

Il était temps.


Adieu Kosaten (Solo) 4ne8

 
Sujet: Re: Adieu Kosaten (Solo) 2021-11-18, 20:45
Zayro Jinn
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Adieu Kosaten

Fin de chapitre





Choquée, elle se tient le visage en se relevant, elle a d'abord vu ses mains et c'est une sensation unique, qu'il n'est pas donné à tous de traverser. Imaginez vous, perdre autant de vos années, sans voir votre experience faner. Il n'avait pas retiré son esprit de vieille femme, ou plutôt, de femme mature, ayant vécue l'expérience d'une vie, après tout, Zayro aurait pu lui retirer les souvenirs, en choisissant finement, mais quel interêt ? Il remerciait ici, la femme qui était face à lui. La changer à ce point, aurait été changer cette femme tout court. Le colosse l'observa, cette petite chose timide, cherchant son reflet dans le coin d'un verre, d'une vitre de sa maison, ou d'une porcelaine bien lustrée.

Ne voyant d'abord que son ombre, comme un sombre présage, mais qui s'illumina sous ses yeux d'un azur retrouvés. Elle toucha alors sa grande tresse, qui avait retrouvé couleur et souplesse. Puis elle sourit et constata que ses rides n'atteignirent plus aussi largement son visage, que les pliures que lui avait infligé le temps, avaient bien disparus. Quel étrange miracle. Elle observa son visage en finesse, en prenant le temps de passer ses doigts et ses ongles d'un blanc nacré sur ses lèvres désormais pulpeuses et vivantes. Caressant une peau qui ne marquait plus et ne se bossait plus des anfractuosités qui la parsemait.

C'était comme se retrouver devant une personne, à la fois nouvelle, mais que l'ont avait toujours connu. Son soi du passé, ici retrouvé. Zayro croisa les bras, le regard de Yulia passa sur lui une seconde, mais elle se retrouva bien vite à nouveau sur elle même. Finalement, fermant et réouvrant les yeux, comme pour en être certaine, elle regarda son corps et sa silhouette en forme. Tout était en place et même mieux qu'auparavant, pour sur. Ses douleurs aux genoux, au dos avaient disparus et sa forme était étincelante. Après avoir de nouveau secoué la tête en souriant, laissant échapper un rire expiré, qui soutenait sans peine, sa surprise du moment, elle fixa Jinn en se retournant vers lui.  


Adieu Kosaten (Solo) 4ne8
Yulia : Alors c'est ça, le pouvoir de l'élu le plus terrifiant du monde ? Rajeunir les vieilles dames ? Je dois avouer... Je ne m'y attendais pas. Je me sens comme, il y'a bien longtemps. Je suppose que je vais pouvoir couper mon blé toute seule maintenant hein !



Vous ne réagissez vraiment jamais comme d'autres.




Yulia : Vous.... Tu pourrais rester ici, m'aider. J'ai encore beaucoup de choses à raconter et à apprendre aussi.

Elle avait entendu son histoire, elle savait pour le "vous" et le "tu" chez Zayro. Sachant que le "tu" tue et que le vous fait prospérer, avait t'elle signé son arrêt de mort en une phrase ? Le colosse la regarda, d'un air neutre et froid. Pourquoi changerait t'il ce trait là chez lui ? Mais la tuer, signifierait détruire ce qu'il venait de reconstruire et puis... Il n'avait plus la tête à tuer cette femme depuis plusieurs jours déjà. Cette envie, même pas, ce "besoin" plutôt, s'était tarie et était devenu juste inutile à ce moment là.

Yulia : Ce silence est t'il positif ou négatif, Zayro Jinn Doh ?



Je réfléchissais. Nous en avons déjà parlés... Toi et moi. Hmm... Peut être que je peux changer mon but, peut être que je peux changer au moins une chose.


Si son but ultime n'était plus, il ne cessa alors de repenser à ces petites vies futiles croisés en chemin. Ces êtres se donnant un but, celui de fonder, de protéger, prêt à tuer pour ceux qu'ils chérissaient en quelque sorte. Ce sentiment n'était pas forcément "inconnu" à Zayro, puisqu'il avait été loyal au Nest, loyal envers Igniz. Mais les années avaient passés depuis, son chef ne viendrait jamais le chercher ici, n'apparaitrait jamais, il en était certain désormais. Il ne pouvait plus détruire Kosaten sans détruire son monde et ce monde était sa prison. Les Divinités, qu'elles soient fausses ou non, ne laisseraient jamais repartir les élus... Ne se laisseraient jamais vaincre. Alliance ou non, les élus ne pouvaient rien contre certains êtres secret.

Il avait comprit le "petit jeu" de ce foutu monde... Kosaten... Vie de prison. Changer de but, protéger autre chose que le Nest et Igniz, donner sa loyauté à ce qu'il avait choisi lui même. C'était peut être le mieux à faire désormais. Il s'approcha de Yulia, lui prit les mains. Chez les Hommes, n'était ce pas un geste chaleureux, amical et rassurant ? Etre en dehors des codes, avoir été un assassin froid et distant, ne voulait pas dire "ne pas savoir" utiliser ces codes. Pour diverses missions, Zayro était prêt à tout pour réussir.

Ici, ce n'était peut être pas une mission, mais il réussirait cette fois ci.


Yulia : Huh ?



 J'accepte. Je vais rester ici.  





Elle ferma les yeux en souriant, puis lui indiqua qu'il y'avait encore du boulot à faire, mais nul doute qu'avec lui à ses cotés, tous les boulots seraient désormais facile. Ici, loin de Kosaten, dans une ferme perdu au fin fond du sud de Raikou, Zayro Jinn avait refait sa vie. L'élu si craint du monde pendant des millénaires, était désormais retraité, dans le sens reposé du terme. Le guerrier avait déposé les armes. D'ailleurs, sa tenue commença à prendre la poussière dans une vieille armoire et les jours passèrent.... Passèrent... Passèrent... Avec eux les semaines, puis les mois... La ferme devint très rentable et exportait blé et céréales aux quatre coin de Raikou. Même une très bonne bière et Zayro fit "pousser" (enfin... Créa atomiquement de zéro) un vignoble, voulant absolument faire un bon vin.

Zayro le colosse du Nest

Zayro, l'élu sombre

Zayro, le messager des enfers

Rappelez vous de son nom, qu'il reste dans l'histoire. Mais ne sois jamais plus cité pour créer la terreur. Zayro n'était plus. Mais dans chaque verre de vin rouge exporté du Sud de Raikou, il y'aurait un peu de son labeur, de son invention. Un vin rouge, légèrement pétillant, enrichi dans un soleil nourrit et généreux, aux effluves de blé et de céréale. Son vin, le "Vin Doh", eu un succès concret dans l'ile de l'empire ! Mais le plus amusant, fut que personne ne su jamais, que cela provint de celui qui fit couler le plus de ce nectar rouge sur ce monde, proche du vin qu'il vendait désormais.

Fièrement, Zayro sorti de la ferme ce jour là, déposant une bouteille de son vin sur la table. Comme s'il l'a montrait au monde entier. A moins que cela ne soit qu'aux lecteur de cette vie, désormais bien paisible.


Adieu Kosaten (Solo) Xh6q

 
Sujet: Re: Adieu Kosaten (Solo)
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