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La fin de Zayro Jinn.

Sujet: La fin de Zayro Jinn. Lun 30 Mai 2022 - 11:55
Zayro Jinn
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Zayro Jinn
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La fin de Zayro Jinn

Fin d'Histoire





C'est un peu comme si mon énergie s'était vidée, comme si je n'avais plus rien à faire et plus rien à dire. Oh, bien entendu, des idées étaient venues, ici et là, par moment. J'avais ce projet de faire ma vie avec Yulia, d'élever les enfants, de faire de l'un d'eux... De l'une d'eux, celle qui saurait prendre le relais. Est ce que j'ai baissé les bras ? Est ce que j'ai perdu, parce que je voulais perdre ? Ou bien n'était-je tout simplement pas assez fort ? Ma volonté à été brisée depuis longtemps déjà, je sentais depuis  un long moment, que je glissais lentement vers une pente qu'il était toujours plus difficile à remonter.

Ce monde est un piège, un vaste piège ou y évoluer, fut une expérience, aussi frustrante qu'incroyable. Je suis arrivé en tant que machine à tuer, j'en ressors en tant qu'Homme. Ai-je regagné mon humanité ? Peut être, mais je sais bien que cela ne fait pas en sorte que je sois pardonné pour mes multiples erreurs.

J'ai blessé des gens, j'ai tué des gens, j'ai détruit des vies et des mondes. La mort n'aura jamais su me stopper, mais moi si, je suis le seul à pouvoir mettre un point final à toute cette histoire. Je suis fatigué, c'est la première fois que j'éprouve la fatigue ainsi. J'ai envie de voir mon corps s'effondrer, j'ai envie de voir les gens s'exalter de ma disparition, serait-ce masochiste de ma part ? Je n'ai jamais été prompt à éviter les coups après tout, je laissais toujours mon adversaire me frapper en premier, pour voir sa puissance, pour mesurer son impact, pour analyser le combattant et les possibilités, afin d'y répondre aussi violemment que lui...

Mais aujourd'hui, alors que j'entends les chevaux au galops, que je vois ma puissance réduite à néant par des chaines magiques qui me privent de mes atomes, je me refuse d'être le pantin de ce monde une fois de plus. Si la mort, la vraie, est une libération, mieux, si elle permet de rentrer chez sois, je dois au moins la tester. Je ne serais pas le premier élu à disparaitre, mais je serais le premier à avoir fait flancher Kosaten. J'ai atteint des sommets et des paliers qu'aucun élus n'a jamais frôlé en une décennie, en un millénaire. J'ai fais trembler les élus qui sont aujourd'hui considérés après moi, comme les plus puissants ! Je pourrais me dire que j'ai accomplis beaucoup, mais en vérité, je ne sais pas trop ce que j'ai accomplis.

Mon but premier était de défaire les Dieux, les faux dieux... Puis de détruire ce monde, sans remords, ni regrets. Mais ce but s'est voilé de jours en jours, puis est apparut comme de plus en plus impossible, jusqu'à ce qu'en sonne le glas, avec la révélation finale. Kosaten, monde de tous les mondes, centre de tout, impossible à défaire, impossible à démettre et détruire, il fallait le protéger avant tout. Oh, ce fut difficile à admettre, moi qui suis sans émotions, je ressentais en moi une profonde désolation, comme si une barrière s'était effondrée devant moi et qu'avec toute la force que je possédais, je ne pouvais pas en soulever le moindre centimètre.

Mais il n'y a pas que la frustration qui m'a fait venir à cette défaite d'aujourd'hui. Je ne saurais l'expliquer en tant que Zayro Jinn ou même Jinn Doh, mais il y'a une énergie en moi, comme un guide, qui a tout simplement baissé les bras, une sorte d'aura plus forte et plus intense que n'importe quelle divinité, que même l'âme. Cette aura en moi, a diminuée avec le temps et aujourd'hui, en voici le résultat.

Bien sur que cette flamme existe encore, persiste même et fait hésiter jusqu'à la dernière minute ! Encore heureux... Pourtant, elle n'a jamais été aussi faible qu'aujourd'hui et même si je sais qu'au fond, un coup de pouce extraordinaire pourrait la faire briller à nouveau, le monde ne se décide pas à aller en ce sens... Enfin, tout ce que je raconte semble bien inexplicable au commun des mortels et puis, à quoi servent donc ces pensées qui pourraient êtres misent sous écrit, hein ? Elles ne feront pas de récits. Les galops se sont arrêtés ?

Je reconnais dehors les bruits de la ville, des festivités, le cri des enfants et la hargne des gardes. On m'escorte sous haute tension et haute sécurité, par tout le Genchijin, les gardes royaux, bref, tout ce que Tenkasuru fait de mieux en somme. Je sais que je me dirige vers un point de non retour, mais en descendant les marches de la carioles, mon cœur est léger.

Je n'ai pas dit un mot de tous le voyage et les insultes qui me sont adressées me passèrent au dessus, j'ai entendu tant de choses similaires, que j'ai l'impression d'une répétition comique. Je me souviens pourtant très bien des élus qui ont crachés avec véhémences sur moi, prétendant  qu'un jour ils me tueraient ! Pour cela, ils avaient torts, car j'étais bien le seul qui avait décidé de perdre. En revanche, il fallait souligner que ceux qui m'avaient dit qu'un jour je paierais... Eux, avaient visiblement raisons.

Je ne pouvait m'empêcher de penser en marchant vers l'échafaud préparé le jour même et sans attente, à quelques uns de mes anciens ennemis, rivaux. Je ne vais pas me répéter leurs noms dans ma tête, mais ils m'ont accompagnés durant ces années, car Zayro, n'oublie rien. C'est étrange, pour quelqu'un qui ne ressentait rien, ne garder de coté les souvenirs, la mémoire de tout ça. Au départ, c'était à des fins purement stratégique, utiliser les informations contre eux si un jour ils venaient ou revenaient, puis c'est simplement devenu un souvenir lointain, mais rangé là, prenant la poussière, ressortant par moment, comme une étrange nostalgie.

On dirait que tout le comité est là. Kerenys en personne m'attend sur l'estrade qui fait face à une foule en colère, au centre ville de Tenkasuru. Je sais déjà ce qu'il va se passer, un discours en grande pompe sur le fait d'avoir réussi à avoir l'élu le plus puissant de Kosaten et cracher une fois de plus sur tous les autres élus. Je réfléchissais encore à savoir si je devais partir dans le mutisme le plus total ou bien, si je devais ouvrir ma bouche une ultime fois. Je ne provoquerait rien, mais je ne risquais pas grand chose à dire ce que j'avais à dire, une dernière fois non plus... Alors c'était décidé, avant que la lame n'effleure mon cou, je parlerais.

En attendant, la sécurité était incroyable, c'était un paysage de gardes tous plus puissants les uns que les autres, si bien que voir la foule était difficile. Mais ils m'offraient la paix, sans le savoir, car de ces chaines briseuses de pouvoir, résultait une profonde simplicité. Je ne voyais plus rien sous forme d'atome, je n'avais plus ce poids et cette pression en moi, grandissant et envoutant. Mes pouvoirs étaient nullifiés et ce n'était pas pour me déplaire cette fois ci. Ils retiraient l'hésitation de l'équation.

Je montais alors les premières marches, pour apercevoir la crinière de Kerenys. Le roi empereur ne me quitta pas du regard, je sentais une certaine  méfiance, comme si même lui, n'avait pas anticipé cela. Je lui retournais un regard assuré, jusqu'à ce qu'on m'invite à me mettre à genoux devant lui.

Kerenys : En envoyant le Genchijin vers vous, j'ai pris un risque, d'autant plus que je ne pensais pas que votre capture réussisse. Je voulais vous détruire autrement, mais les choses ont visiblement pris une autre tournure. Je ne vous sous estimerais pas comme d'autres ont pu le faire. J'ai mis tous les moyens en œuvre pour m'assurer que votre capture était véridique et pas l'ombre d'un plan concocté de votre part ou de la part d'autres... Etonnant de découvrir que vous êtes bien ici, que vous avez bien perdu et qu'aujourd'hui signe la fin, de l'élu le plus fort de Kosaten. Assurément le début de ma grande victoire sur ce monde.



...





Kerenys : Et bien, pas de paroles de votre part ? Oh oui, j'oubliais... Pas de paroles de TA part élu ? Je n'aime pas tutoyer d'ordinaire, mais m'adresser à un déchet de ton espèce mérite bien quelques écart de conduite.




Je n'aurais pas imaginé qu'un prétendu roi empereur s'abaisse à insulter des prisonniers enchainés. Je suppose qu'on ne m'en libérera pas pour en discuter. Alors peu importe les paroles, votre monde commence ou le mien s'arrête, j'ai perdu, c'est un fait, finissons en.





Kerenys : Hmm... Je ne vous pensais pas aussi sage finalement. Bien, évitons la provocation inutile, j'ai une foule a satisfaire et vous êtes le clou du spectacle.

Je regarde cet homme, cette énergumène vivre son rêve. Chez lui, l'étincelle doit être une flamme auréolé d'une grandeur infinie. Rien ne semble pouvoir l'entamer. Une partie de moi crie, pour se relever, se battre, quitte à se tordre de douleur et échouer encore et encore, mais une autre a juste acceptée son sort. Mon sort d'aujourd'hui, est mérité et au delà de ça, souhaité. Je prend une grande inspiration tandis qu'on me remet debout pour m'avancer vers l'empereur qui prend place et évidemment, prépare un discours... Je peux vous en faire les grandes lignes.

Blablabla... Le plus fort des élus capturé... Blablabla... Désormais à nos pieds...Blablabla... Les élus doivent nous craindre...Blablabla.... Aujourd'hui est une victoire pour Tenkasuru. Basiquement, Kerenys ne se secouait pas trop le cocotier pour ce coup, il savait ses speech rôdés et sa populace prête à les accueillir en toute circonstance. Tandis qu'il me mettait en position pour abattre sa sentence, il était peut être temps pour moi de parler, une dernière fois. Ce fut gentiment proposé par le roi empereur lui même, je n'aurais osé le penser.

Kerenys : Une dernière parole, Zayro Jinn, Messager des enfers, élus de Fuyu et Reïfuu, destructeur et plaie de ce monde ?


Je relevais le regard pour observer Tenkasuru, tiens, c'était dommage, je n'avais pas visité cette partie du continent, du moins, pas de moi même. Mais je voyais les étendus aux allures gréco-romaines s'étaler vers l'horizon, de vastes mers calmes briller au sud et une foule plus nombreuse que ne l'aurait imaginer, assister à mon trépas final. Je cru voir une silhouette reconnaissable dans la foule, oh, oui, il y'avait des têtes venues assister à ma mort.

Entre deux paysans, je vis Rinkyu, nul besoin de vision atomique, ma vision d'assassin était déjà bien assez efficace pour reconnaitre un élu vu et revu tant de fois, mais qui me faisait signe, ce qui m'interpella. Il n'y avait pas que lui, je vis aussi Schneiden, Geleerde, Nashar, Néo, Emiya... Non.... Non.... Eux n'étaient pas là, mais je cru quand même les voir dans l'assemblée de gens acclamant ma mort. Un sourire vint se dessiner sur mon visage et je pris la parole ;



... Pas pour vous.






Kerenys me jetait un regard, je tournais la tête dans sa direction. Si je devais y passer, autant fixer mon bourreau droit dans les yeux. Si je n'eut finalement aucun mot à dire, car je ne voulais pas en dire devant lui, mes pensées fusaient elles, pour aller à l'encontre des miens, ma femme, mes enfants, mais aussi et étrangement, les élus. Oui... A eux, je voulais dire ceci ;

Surpassez moi, continuez à vibrer et cultiver cette étincelle qui à moi, m'a fait défaut. Continuez dans ce monde, réussissez là ou tant d'entre nous avons échoués. Je les comprends à présent, mais... Je ne les comprends pas complètement non plus. Je suis moi même maintenant comme eux, mais vous, ne le soyez pas.

Puis Kerenys fit tomber la lame invisible de son pouvoir sans nom et....

....Et c'était la fin.  La tête de Jinn roula sur le sol, pour tomber entre les mains de la foule, avant que sa lumière ne soit aspirée par Kerenys, sans aller au rdm, elle était éteinte comme une bougie. C'était terminé.




Zayro Jinn, était mort.




 

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