Play Time [PV Alathea]

Cela faisait combien de temps qu’Alathea ne s’était pas ainsi posée, sans avoir de réel objectif, simplement pour se détendre et oublier les nombreux soucis passés ? Impossible, à vrai dire, de donner une durée précise à cette demande, mais bien trop, en tout cas, pour qu’elle puisse distinctement s’en souvenir. Et pourtant, le temps était une unité bien relative pour l’elfe dont l’espérance de vie était largement supérieure à la normale. Seulement, il s’était tellement passé de choses dans un laps de temps très réduit que cela avait semblé durer des mois et des mois à celle-ci, alors même que l’on pouvait tout condenser sur une paire de semaines.

Il y avait eu ses retrouvailles avec Tyr, sa visite de Kougaku et sa rencontre avec Kuri, trois événements en un dont l’issue avait été une nouvelle charge dans l’engagement de la Shintajin envers sa nation. Bien qu’elle soutienne encore Reisha, Alathea voyait davantage chez le technocréateur un moyen de se rapprocher de ses objectifs personnels. Par la suite, elle avait fait la paix et pu longuement converser avec son amie de toujours, la marchombre Lexi Hil’Feyan, ce qui avait été un véritable soulagement pour elle. Et peu de temps après était survenue toute la crise tournant autour des oracles… Alors qu’il était initialement prévu que le duo de choc d’archères se lance à la rescousse de Frisk, cette dernière avait été libérée dans des circonstances bien mystérieuses, avant de les rejoindre pour sauver Kuri.

Entre l’intervention des technos, l’entrée en scène d’un Gilgamesh quelque peu mûri depuis sa dernière rencontre avec Alathea, ainsi que celle de Tsu’to, un peu perchée, mais volontaire et sincère dans sa démarche, et puis l’histoire du sang de l’oracle pour éveiller le potentiel enfoui chez les élus… Il y avait là largement de quoi écrire un roman bien costaud. Juste après, l’ensemble des élus du continent s’était retrouvé transporté dans un autre plan dimensionnel où chacun avait pu faire connaissance avec le premier d’entre eux. Quelques péripéties et attaques en vrac plus tard, chacun était de retour au bercail, avec en prime un avertissement de l’entité sur les nombreux dangers à venir.

Alathea avait alors remis ses idées en place, échangé un peu avec Tyr et Reisha, prit congé de l’assemblée pour aller prendre des nouvelles de Kuri, puis était allée dormir comme elle ne l’avait pas fait depuis une éternité. Tout ceci avait été éprouvant, même à son niveau. À côté de ça, les aventures tranquilles vécues en compagnie d’élus d’autres nations faisaient bien pâle figure.

Et finalement, elle s’était éclipsée de Jiban pour aller prendre l’air, se poser sur l’une des nombreuses plages cristallines qui bordaient la côte ouest de Kosaten, sans chercher nécessairement à penser à la suite. De toute manière, le destin avait l’habitude de lui imposer de vivre des péripéties qu’elle n’avait pas choisies…

Tout à coup, Al’ sentit une légère touche de main sur son bras, rien de menaçant, plus quelque chose d’enfantin, pour attirer son attention. Alors qu’elle se retournait, elle entendit une voix correspondant à ce à qu’elle s’imaginait l’avoir touché précédemment, une voix lui donnant le rôle du chat. Elle put alors voir à qui elle avait affaire.

C’était une ombre, au visage enfantin, mais assez bizarre, un peu similaire à une demi-lune. Clairement pas un natif de la région. Il ne restait alors que deux options : soit il s’agissait d’une créature de ce continent, soit un élu venu d’ailleurs. Dans tous les cas, Alathea était curieuse quant à cette ombre, aussi se décida-t-elle à lui adresser un petit sourire, en se levant.

« Je veux bien être le chat, mais si je te touche, tu me diras qui tu es, d’accord ? »

Alathea avait accepté de jouer le jeu de l’étrange entité parce qu’elle était de bonne humeur, avait de toute façon besoin de se vider l’esprit, et qu’en plus elle était curieuse de savoir à qui ou à quoi elle avait affaire. L’apparence de son interlocuteur était bien plus qu’atypique, pouvait même avoir un aspect assez effrayant, même s’il n’émanait aucune émotion négative de lui. L’elfe savait que certaines créatures vivant sur ce continent étaient dotées de dons de métamorphose, ce qui aurait pu expliquer ce physique étrange, tout autant que certains humains possédaient des capacités similaires. Toutefois, elle ne voyait pas forcément l’utilité d’arborer ce genre de déguisement assez peu passe-partout. Une autre option était celle d’une entité du continent née ainsi et à l’existence encore inconnue pour les bestiaires continentaux. Ou alors, il s’agissait bel et bien d’un élu, dont le simple terme était incapable de définir la nature de ces êtres si spéciaux.

Le deal fut proposé, Alathea ne voyait pas franchement le gamin refuser. Et en effet, celui-ci, ne devinant pas forcément, ou n’en laissant rien paraître, les intentions de l’archère, accepta le marché, insistant sur la condition sine qua non pour qu’il livre des informations sur lui-même. Il réclama toutefois un peu d’attente de sa part, ce qu’elle accepta aussitôt en opinant de la tête sans mot dire. Déclarant simplifier le jeu, il se transforma alors en quelques secondes, sous le regard attentif de l’elfette, pour adopter une forme un peu plus classique et ressemblant à un enfant tout vêtu de mauve. Les teintes juraient un peu par rapport aux autres gamins jouant sur la plage, mais cela passait au moins beaucoup plus inaperçu. Et cela permit de confirmer à l’hybride la capacité de métamorphose chez l’autre.

N’ayant pas encore gagné le droit d’interroger le petiot, elle se contenta de garder la question à l’esprit pour le moment. Il déclara alors être prêt et entama sa course. Alathea se releva, décidant de laisser une bonne avance à l’autre, ne doutant aucunement de sa capacité à le rattraper en un rien de temps. Elle en profita également pour dissimuler toute aura magique qui aurait pu émaner d’elle, ne souhaitant pas se donner d’avantage supplémentaire que sa condition d’élue. Arc dans le dos, elle souriait au garçon dont elle ignorait même jusqu’au nom chaque fois qu’il se retournait pour vérifier son avance.

« J’y vais ! » cria-t-elle pour être certaine d’être entendue par sa cible.

Ayant suffisamment attendu, elle commença à trottiner vers le garçon, évidemment pas à fond, juste pour rattraper peu à peu son retard, sans que sa victoire ne paraisse trop écrasante. Elle ignorait si elle avait réellement affaire à un enfant, mais, si c’en était un, il n’aimerait probablement pas perdre unilatéralement. Aussi avait-elle choisi cette approche, qui bien sûr ne laissait planer aucun doute sur sa future réussite, mais serait suffisante sans doute pour contenter le petit mauve. Cela dura sans doute au total une petite dizaine de minutes, où la tireuse de précision continuait de s’adapter au rythme du poursuivi, accélérant quand il en faisait de même, ralentissant quand il fatiguait. Jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’à une cinquantaine de centimètres de lui…

« Je te tiens ! » s’exclama la jeune femme avec un grand sourire.

Elle venait soudainement de disparaître du dos du garçon pour réapparaître juste devant lui, prête à interrompre sa course dans une seconde. La victoire était sienne, tout autant que les informations sur l’identité du môme.

Évidemment, le suspense n’en avait pas vraiment été un, tant l’écart de vélocité entre les deux partis était immense. Il aurait été aisé pour Alathea d’achever la partie de chasse alors même qu’elle venait de débuter, et ce, d’une myriade de façons différentes. Qu’il s’agisse d’un déplacement trop rapide pour qu’un œil non-initié le perçoive, comme elle venait à l’instant de le faire, d’une téléportation spirituelle ou d’une projection supersonique à l’aide d’une de ses flèches de recul, tout aurait été bon pour rattraper le petit en un rien de temps. Dans une moindre mesure, l’elfe aurait même pu l’immobiliser quelques instants, sans aucune séquelle par la suite, afin de revenir à son niveau sans souci. Néanmoins, aucune de ces méthodes n’aurait convenu à l’esprit du jeu, pas plus qu’elle n’aurait convenu à l’enfant si particulier.

L’enjeu n’était pas énorme, mais pourtant, l’hybride tenait à le remporter. Toutefois, elle était dans une excellente humeur, notamment grâce à son repos prolongé, et appréciait de toute façon passer du temps avec les plus jeunes, tant et si bien que cela ne représenta aucune contrainte réelle pour elle de se prêter à la partie que lui proposait le mystérieux inconnu. Comprenant rapidement qu’au-delà du résultat en lui-même, ce que cherchait le garçon, c’était le plaisir et l’excitation ressentie durant la course, Alathea s’accorda pour y aller tranquillement afin de le laisser profiter du moment. Ce qui, semble-t-il, fut assez réussi.

Au bout d’un moment, et sentant que le poursuivi atteindrait prochainement ses limites, l’archère accéléra brusquement la cadence, pour dépasser le petit en un rien de temps et se positionner devant lui. Elle le provoqua un peu verbalement, avant que, fatalement, celui-ci ne vienne stopper sa course directement contre elle. La belle aux yeux d’or l’aida à s’arrêter sans broncher, toujours en conservant le sourire, lui laissant reprendre son souffle, avant de réclamer son dû de gagnante. Elle n’en eut cependant pas besoin.

De fait, après avoir reconnu la célérité de la tireuse de précision, le métamorphe affirma se nommer le Collecteur, avant de déclarer provenir d’un monde différent, tout en désignant, tant du doigt que locutivement, le ciel. Al’ leva les yeux avec curiosité, avant de les reposer sur le fameux Collecteur. Cette description semblait conforter l’idée qu’il s’agissait d’un élu, trop jeune pour comprendre le concept de mondes parallèles, mais il aurait pu tout autant s’agir d’un bonhomme venu de l’espace hors-Kosaten, bien que cette seconde hypothèse semble moins crédible.

« Collecteur, alors ? C’est un drôle de nom, ça. Que collectes-tu exactement ? Et de quel monde viens-tu ? »

Sans doute ne pourrait-elle pas avoir toutes les réponses, mais au moins espérait-elle en apprendre davantage sur son interlocuteur. Après tout, s’il s’agissait d’un élu fraîchement débarqué en ce monde, et potentiellement égaré, Alathea pourrait peut-être l’aider à s’orienter ou à mieux comprendre ce qu’il était devenu.

Le Collecteur semblait lui aussi assez curieux, tant et si bien qu’il n’hésita pas, avec sa naïveté infantile, à retourner la question à la Shintajin. Après tout, si certains elfes vivaient sur le continent, en des contrées boisées plus reculées, Alathea ne leur ressemblait pas en tous points, notamment de par son origine et son hybridité. Alors, par rapport aux habitants locaux, la différence d’apparence était encore plus flagrante.

« Je m’appelle Alathea. Pour le reste... » déclara-t-elle avec un petit sourire mystérieux.

S’interrompant dans son propos, l’élue dégaina son arc, y matérialisant une flèche lumineuse.

« Pour le reste, il va falloir que tu me trouves, si tu veux que je te le dévoile. Ne t’en fais pas, je ne serai pas très loin d’ici. »

Sur ces belles paroles, l’archère visa un point précis, environ deux-cents mètres plus loin, tirant si vite que le garçon n’aurait pas le temps de voir le trait ou la direction. Comme prévue, la flèche atterrit derrière une pile de cristaux, avant de disparaître aussitôt, instantanément remplacée par la présence de la tireuse, désormais dissimulée. De sa position, elle pouvait voir le Collecteur. Il ne restait plus qu’à savoir s’il jouerait lui aussi le jeu ou s’il se lasserait. En ce dernier cas, Al’ retrouverait son train-train habituel.

S’étant prêtée au jeu proposé par l’enfant violacé, Alathea donna libre cours à sa curiosité légendaire à propos de celui-ci, cherchant à creuser davantage dans les quelques informations qu’il avait déjà révélées. D’une part, l’elfe voulait comprendre s’il s’agissait effectivement d’un élu, comme elle le croyait de plus en plus, ou bien si elle avait fait fausse route depuis le départ. De simples questions qu’elle répondait du tac au tac, mais qui auraient une signification bien précise à ses yeux, si tant était que le Collecteur acceptait de collaborer et d’y répondre.

Interrogatoire concluant puisque, malgré des propos toujours plus évasifs et imprécis, sans doute dus à la jeunesse de son interlocuteur, Al’ put confirmer que le Collecteur était un élu de bas âge provenant d’un monde, ou plutôt d’îles qualifiées de bouillantes, apparemment installées sur les restes de ce qu’il appelait un titan. Sans explication supplémentaire sur le sujet, l’archère imaginait là un archipel greffé sur une partie à peu près stable du cadavre d’un immense géant. L’idée était sûrement farfelue pour un natif de Shintan, mais lorsque l’on prenait en compte la diversité des élus de Kosaten, cette même idée gagnait énormément en crédibilité.

« Oh, je vois ! »

Ayant décidé d’accorder un peu de son temps au jeune élu, afin de gagner sa confiance et, pourquoi pas, de l’orienter vers une structure à même de l’aider à se faire une place en ce monde, Alathea lui proposa un nouveau jeu, dont l’enjeu serait, ce coup-ci, des informations à son sujet, puisque le Collecteur en avait également réclamé, bien qu’il ne s’agisse sans doute là que de curiosité infantile. Les règles rapidement énoncées par la belle aux yeux d’or, celle-ci ne tarda pas à user de ses dons pour disparaître aux yeux du chenapan, pour se dissimuler un peu plus loin, derrière un tas de cristaux.

Si la plage en elle-même était assez vaste, le relief y était quasiment absent et les cachettes en étaient drastiquement réduites. Autant dire que cela ne serait pas si dur pour le Collecteur de trouver Alathea, ce qui était bien le but de la manœuvre. Après tout, si elle avait voulu réellement se cacher, sa cape était en mesure de la rendre invisible si elle s’accroupissait, mais le jeu aurait perdu toute sa saveur. En attendant, la tireuse de précision surveillait attentivement le petit garnement, qui n’avait pas tardé à se lancer à sa recherche.

Après un moment, alors que le petiot semblait approcher de sa position, il finit par abandonner la piste pour en entamer une nouvelle, plus éloignée. Si Alathea crut un instant qu’il avait réellement omis de fouiller intégralement la zone, pas si grande, où elle était actuellement, elle comprit assez vite qu’il n’en était rien. De fait, le Collecteur avait en effet bifurqué pour tenter de la prendre à revers, ayant sûrement compris que c’était la seule cachette possible pour l’octogénaire, souhaitant sûrement la surprendre. Ce qui était bien fâcheux lorsque l’on connaissait l’efficacité des yeux et des oreilles de celle-ci.

Le Collecteur finit par pointer le bout de son nez non loin d’elle, et, la voyant, se mit à s’approcher, avant de tenter de sauter sur l’archère. Al’, ayant prévu le coup, ricana un peu avec malice, tout en repoussant gentiment l’enfant turbulent, jusqu’à ce que celui-ci ne finisse par se calmer. Naturellement, il réclama son dû, à savoir davantage de précisions sur ce qu’elle était.

« Chose promise, chose due. Je te l’ai dit, je m’appelle Alathea. Tout comme toi, je ne suis pas née en ce monde, mais dans un autre nommé Erdrigoth. Je suis à moitié elfe et à moitié humaine pour info. Tout comme toi, je suis ce que Kosaten a coutume de nommer une élue. »

La jeune femme marqua une pause, n’hésitant pas à répondre si son interlocuteur posait d’autres questions.

« Depuis quand es-tu arrivé ici, petit Collecteur ? N’est-ce pas trop difficile pour toi de vivre ici ? As-tu de quoi te loger et te nourrir ? Quoique, au vu de tes étranges facultés de transformation, peut-être n’as-tu même pas besoin de cela ? »

Le Collecteur était véritablement un singulier personnage dont l’unique besoin vital était la compagnie d’autrui, pour s’adonner à différents jeux. Ce n’était donc pas un problème pour lui d’être si peu âgé en un territoire parfaitement inconnu. Alathea conciliait avec ses questions son envie de satisfaire sa curiosité et l’attention qu’elle portait à la bonne santé de son interlocuteur, qui, peu avare en commentaires, eut tôt fait de révéler tout ce qu’il y avait à savoir sur lui. C’était quelqu’un de gentil et simpliste, peut-être un peu trop naïf pour se confronter à tous les dangers dont regorgeait Kosaten, mais, dans tous les cas, c’était un jeune élu qui n’avait jamais été guidé par qui que ce soit, depuis son arrivée ici.

Il était tout de même parvenu à comprendre bon nombre d’éléments qui l’entouraient et l’elfette, afin d’éviter toute redite qui aurait pu perturber son esprit guilleret et enfantin, attendait patiemment qu’il les énumère tous un par un, ou presque. Peu après, comme elle l’avait fait maintes et maintes fois par le passé, avec tant de noms qui s’étaient évanouis au gré du vent, Alathea fit de son mieux pour combler les lacunes de l’autre, sans harasser sa mémoire sélective, lui expliquant notamment toutes les possibilités d’aide qu’il pourrait par exemple trouver à Jiban, capitale de la nation, et jusqu’où l’itinéraire n’était pas si périlleux que cela. Elle proposa d’ailleurs d’y escorter directement le gamin violacé, mais ce dernier refusa net, sans réellement donner une justification plausible. Avait-il peur, préférait-il le climat océanique des plages ou ne voulait-il simplement pas embarrasser la tireuse de précision, nul ne le savait hormis lui…

Alathea prenait réellement du plaisir et du bon temps dans cet échange très simple et très futile avec cet enfant, oubliant l’espace de quelques heures, les responsabilités qui pesaient sur ses épaules et les multiples tâches qui l’attendaient. Malgré sa très longue espérance de vie, elle avait bien souvent l’impression de manquer de temps devant elle pour accomplir tous ses projets… Le duo multiplia les divers loisirs de jeunesse proposés par le Collecteur, celui-ci étant parfois contraint d’expliquer les règles à la native d’Erdrigoth pour qui l’enfance avait été bercée par les conflits et les persécutions, le tout sous les regards amusés, parfois étonnés, des passants locaux. Il fallait bien admettre que, malgré tous les mystères connus de ce monde, Al’ et son nouvel ami ne passaient pas franchement inaperçus…

Il fut néanmoins temps de mettre un terme à cette journée de réjouissances, le Collecteur se lassant un peu d’Alathea, sans doute, car elle n’avait plus rien à lui apprendre, tandis que celle-ci se souvenait qu’elle était venue dans les environs pour éliminer une créature malfaisante. Après s’être assurée une ultime fois que l’enfant saurait se rendre à Jiban, ou au moins demander à quelqu’un de l’y aider, s’il avait besoin d’aide, l’octogénaire accepta à contrecœur de le laisser en ces lieux, se promettant tout de même d’informer Reisha ou toute autre autorité shintajin liée aux élus dès qu’elle en aurait l’opportunité.