Le mariage en Kosaten
Les fiançailles
En Kosaten, on se fiance non pas en offrant une bague de fiançailles, mais en offrant à la femme une chaîne à porter au poignet tandis que l'homme porte une clé autour du cou. La chaîne symbolise que la femme n'as plus la liberté de faire ce qu'elle veut (nous sommes toujours dans un monde très patriarcal) tandis que la clé démontre que c'est l'homme qui peut, s'il le souhaite, rompre à tout moment cette période de probation. Bien sûr, de nombreux groupuscules ont voulut rompre cette tradition jugée rabaissante et avilissante, et quelques « fiançailles parallèles » ont émergées. Quelques couples ont arboré les signes inverses, comme pour effectuer un pied de nez à la société, d'autres ont choisis chacun de porter une clé et d'autres encore aucun symbole. L'étape des fiançailles n'étant ni nécessaire, ni officielle, cela ne pose aucun problème et chacun peut faire ce qu'il veut.
Le mariage
Kaen/Reïfuu/Shuzâ/ShintanLe mariage est officié par des prêtres de la nation concernée, dans un temple de la nation concernée. La femme porte traditionnellement une longue robe et l'homme une tunique, noire ou blanche, avec quelques rappels de la couleur de la nation, mais là encore, les vêtements ne sont que des traditions, et non pas des obligations. Le reste de la cérémonie en revanche, est officielle, et il est impossible d'y déroger. L'entourage restreint de chaque partenaire est amené dans le temple, et les deux amants sont placés à une distance d'environ 20 pas l'un de l'autre. Le prêtre ou la prêtresse qui officie la cérémonie doit alors poser une série de question rituelle. A chaque réponse, les deux mariés font un pas en avant. Une réponse négative (Non ou Je refuse par exemple) ou un pas en arrière, sont des manières de rompre définitivement le lien avant même qu'il ne soit créé.
Jurez vous de vous aimer, chaque jour qui vous seras offert ?
Réponse attendue : Nous le jurons.Jurez vous d'être fidèles l'un à l'autre, quelles que soient les tentations?
Réponse attendue : Nous le jurons.Jurez vous de vous protéger l'un et l'autre, contre tous les dangers que vous aurez à affronter ?
Réponse attendue : Nous le jurons.Jurez vous d'être là lorsque la peine ou le chagrin vous assailliront ?
Réponse attendue : Nous le jurons.Jurez vous d'être toujours attentif au besoin de l'autre ?
Réponse attendue : Nous le jurons.Jurez vous de ne jamais chercher sciemment à décevoir l'autre ?
Réponse attendue : Nous le jurons.Jurez vous de fonder une famille qui saura être la représentation publique de votre amour ?
Réponse attendue : Nous le jurons.Jurez vous de n'aimer que vous, ou les enfants que vous aurez ?
Réponse attendue : Nous le jurons.Jurez vous de toujours vénérer[nom du dieu] ensemble ?
Réponse attendue : Nous le jurons.Pour combien de temps, tiendrez vous ces promesses ?
Réponse attendue : Pour toujours.Suite à quoi, chacun recouvre l'autre d'une cape aux couleurs de sa nation et portant le symbole de leur dieu, symbole de protection. Ces deux capes sont le bien le plus précieux d'un foyer. Les perdre, les abîmer sont considérés comme de graves sacrilèges envers sa moitié, et il faut alors la remplacer pour un prix exorbitant. Refuser de le faire reviens à rompre le mariage. C'est bien sûr un moyen comme un autre qui sert à renflouer les caisses de la religion. Le changement de nom pour la femme est quasiment obligatoire, et il est assez mal vus de ne pas le faire.
Territoires neutres / Union entre deux nationalités différentesSi les deux amants décident de ne pas célébrer le mariage selon un dieu particulier, la cape qu'ils s'échangeront à la fin sera blanche, et la question « Jurez vous de toujours révérer [nom du dieu] ensemble ? » est remplacée par « Jurez vous d'être toujours droit dans vos convictions ?». Au lieu d'un prêtre, le châtelain de la future ville d'habitation des deux époux est sollicité, et l'endroit est au choix des mariés.
L'éducation en Kosaten
Territoires neutres
Dans les territoires neutres, les écoles sont financés par les villages s'ils en ont les moyens, sinon les enfants se voient contraints de voyager jusqu'à un village proche pour suivre une éducation correcte. Beaucoup de jeunes sont donc dépourvus d'apprentissage de la lecture ou du calcul, car leurs parents étaient dans l'incapacité de les scolariser. Pour les villes et villages chanceux, l'école est donc gratuite, mais on y apprends que des choses basiques.
Reïfuu
Il existe deux types d'écoles dans le royaume de Reïfuu. Les écoles militaires, et les autres écoles. Les premières sont gratuites, financées par l'état, et apprennent, en plus des bases fondamentales, à devenir de parfaits militaires au service de l'état. Ces écoles sont strictes, dures, partiales, mais elles permettent à n'importe qui de recevoir une éducation contre une contrepartie exorbitante : cinq ans au service de l'armée nationale à la sortie de l'apprentissage. Les deuxième sont payantes (souvent affreusement onéreuses) et on y trouve que des enfants de nobles. Tout le monde peut y aller à condition d'y mettre le prix, et l'éducation y est dépourvue de toute doctrine militaire. L'éducation de rue est interdite. De nombreuses campagnes sont régulièrement organisés pour pousser les parents refusant de mettre leurs enfants à l'école militaire à le faire.
Shuzâ
Là bas, l'heure est à l'éducation populaire. Il existe quelques bâtiments considérés comme des écoles, mais rares sont les enseignants de professions (bien qu'ils existent). Chacun viens transmettre son savoir en échange de contrepartie (un repas de midi, l'aide des enfants au champ …) On y apprends pas de choses très pointues comme l'algèbre ou l'histoire avancée, mais de nombreuses choses utiles : comment allumer un feu, comment négocier de la marchandise, comment surveiller ses brebis, comment dessiner une carte … Malgré tout, les disciplines les plus appréciées et les plus enseignées sont celles tournant autour de la psychologie et de la philosophie. Quelques politiciens passent de temps en temps pour enseigner aux plus jeunes qu'eux comment réfléchir correctement, déjouer les pièges de la manipulation et dominer les autres par l'esprit.
Kaen
Kaen n'est pas l'empire de la connaissance pour rien. L'éducation y est mise en avant, c'est un des objectifs prioritaires du gouvernement. De nombreuses écoles, publiques et gratuites, sont ouvertes un peu partout. On y disperse de grands érudits, mais aussi des prêtres, qui enseignent la lecture, l'écriture, le calcul, la géographie et l'histoire ainsi que la philosophie et la religion avec une grande maîtrise. Il existe des parcours facilités pour les enfants désirant effectuer des études supérieures, et quelques académies gratuites sont disponibles dans la grande ville de Feng. On peut y rentrer si on as un parcours scolaire brillant, et on en ressort haut homme d'état, médecin agrégé ou même érudit.
Shintan
Exactement comme son homologue Kaen, Shintan dispose d'un système d'éducation à la pointe du continent. Les académies sont nombreuses et les écoles fleurissantes grâce aux philosophes et aux technomages qui enseignent là-bas. De plus, le savoir technomagique est au centre des études supérieures pour celles et ceux qui y arrivent. Savoir théorique et pratique sont souvent de pairs et rares sont ceux qui ne suivent pas une voie scientifique. Il en existe encore, mais ces habitants se dirigent alors vers la sécurité, le service militaire ou encore le commerce.
Les enfants d'élus
Le statut d'élu se "dilue" à travers la procréation, suivant le statut des parents.
Elu + élue = enfant d'élu pur (gène à 100%) grosse capacité évolutive/puissance, possibilité d'immortalité si pouvoir lié
Elu + native = enfant d'élu hybride (gène à 50%) capacité évolutive/puissance, mortalité native
natif + natif = natif, mortalité native, capacité évolutive/puissance aléatoire selon entrainement, apprentissage etc...
Enfant d'élu + élu = enfant d'élu quasi pur (gène à 80%) grosse capacité évolutive/puissance, possibilité d'immortalité si pouvoir lié
Enfant d'élu + enfant d'élu = enfant d'élu normal (gène à 60%) grosse capacité évolutive/puissance, mortalité native
Pour pouvoir sortir du Royaume des morts comme certains élus, on considère qu'il faut que le gène soit présent à minimum de 80%.
Après ça ne veut pas dire qu'il sort automatiquement du RdM, comme certains élus y sont restés sans revenir.
L'adoption en Kosaten
Généralités
L'adoption reste une procédure très marginale en Kosaten, pour la simple raison que, comme dans le moyen âge que nous connaissons, les liens du sang priment. Un enfant adopté est souvent considéré comme une copie imparfaite de ce qu'aurait été un enfant naturel, créé biologiquement et naturellement, ce qui n'empêche pas certaines familles de chérir leur non progéniture autant que si c'était leur fils ou fille de sang.
Les enfants officieux
La majorité du temps, les enfants abandonnés sont recueillis par une famille sans passer par la case paperasse. Le lien est alors uniquement affectif, c'est la pratique la plus courante car elle permet de garder ses dignes héritiers comme seuls légitimes et également d'exploiter l'enfant à foison. Dans les campagnes, les petits villages paysans comportent un grand nombre d'enfants adoptés officieusement qui aident leur « famille » au champ contre nourriture et logement. Une fois majeur, ils continuent à aider la majorité du temps, mais se retrouvent souvent à la rue si les parents décèdent, car l'héritage reviens alors aux vrais enfants ou au village.
Les enfants officiels
Certaines familles désirent malgré tout adopter un enfant en bonne et due forme. Souvent, ce sont un homme et une femme incapables d'avoir des enfants par eux même et possédant un haut patrimoine, qui souhaitent donc le léguer à quelqu'un qu'ils auraient élevés eux même. La procédure est, en ce cas, beaucoup plus complexe cependant. Il s'agit de passer par un des rares orphelinats de Kosaten. La famille choisit alors « son » enfant et doit justifier d'un grand nombre d'actes qui prouvent qu'elle est capable de prendre en charge la pitance et le logement. Il y as également des papiers à signer pour stipuler que l'enfant deviens bien un héritier légitime de la famille. Il n'y as cependant aucun contrôle quant à la bien-traitance du gosse ainsi laissé aux mains de personnes lambda, et la société sera toujours plus tolérante quant à la maltraitance d'un gamin adopté que d'un fils ou d'une fille de sang.
Les alternatives pour les enfants abandonnés
Les enfants que leur famille as abandonnés peuvent se retrouver confrontés à des destins bien pires (ou bien meilleurs) que l'adoption..
TemplesCertains sont envoyés servir dans les temples de leur nation, ils apprennent alors toute leur vie à devenir prêtre ou prêtresse, et sont élevés dans la bonté des dieux. Ils remboursent alors la nourriture et le logement par leur vie entière dédiée aux temples. Parfois ils ne sont qu'astreins à l'entretien, parfois ils peuvent gagner les plus hautes sphères, lorsqu'on juge que leur abandon était déterminé par les dieux.
ApprentisUn grand nombre d'entre eux sont envoyés en apprentissage, pour bien des métiers différents. Leur propriétaire signe un contrat stipulant que l'enfant deviens sa possession jusqu'à la fin de l'enseignement, qu'il soit de forgeron, couturier ou chevalier. C'est un destin honorable que les enfants abandonnés envie tous, car il permet à terme d'exercer un vrai métier et de se réintégrer dans la société comme si ils étaient ''normaux''.
Autres destinsIl peut arriver que de pires destins arrivent aux enfants abandonnés : utilisés pour les progrès de la médecine par expérimentation, recrutés dans des guildes de voleurs ou d'assassins, ou encore (pour les jeunes filles) envoyées dans des maisons de passes, la chance ne sourit que très rarement aux orphelins qui n'ont pas eu le loisir d'être adoptés ou engagés en tant qu'apprentis.
Exception des élus
Adopter un enfant ou prendre un apprenti en tant qu'éluUn élu peut bien évidemment adopter un enfant officiellement, et le seul justificatif demandé sera alors son tatouage. L'enfant deviendra son héritier légitime et se verra apposer un petit tatouage spécial, très discret et sans aucune incidence, le reconnaissant comme fils ou fille d'élu(e)s. Pour l'apprentissage, la procédure est la même que pour les natifs.
Adopter un élu ou le prendre en apprentissageChoisir un enfant élu en tant qu'héritier légitime ou en tant qu'apprenti n'est bien sûr possible que lorsque l'on est soit même élu. La procédure est alors normalisée et les parents comme le futur enfant se voient enregistrés dans des lexiques spécifiques.