Jusqu'à ce que la mort ne vous sépare jamais ! + 18 [Pv Svenja]

Jusqu'à ce que la mort

ne vous sépare jamais !

Feat.Svenja

Combien de temps s'était-il écoulé depuis ta rencontre avec Rinkyu ? Combien de temps avais-tu dormi dans ta demeure sans être dérangée par qui que ce soit ? Ce silence, loin des drames et des péripéties de ce que les humains appellent la vie, tu l'appréciais à sa juste valeur. Plongée dans les draps de ton lit, de ta propre chambre de ta propre demeure, sur l'île Kasumi, tu avais laissé les affres du temps faire son office. Tu te sentais libre, à ta place auprès des tiens, en sécurité par ce "père" qui veillait sur son peuple, oui, définitivement, l'idée de glander pendant quelques siècles ici se faisait de plus en plus grande. Laisser derrière toi Kosaten, ses guerres, ses élus, ils n'avaient pas besoin de toi, ils n'en avaient jamais eu besoin. Sur l'île du brouillard, des ténèbres permanentes, même Tenkasuru n'osait s'aventurer sur ces terres hostiles, où comme aimer le répéter la rumeur, personne ne revient de Kasumi, et pour cause, maintenant, tu connaissais la vérité.

Plusieurs jours, voir semaines plus tard, tu te réveillas d'un long sommeil, tu te laissais bercer par la fraîcheur de cette nuit éternelle tandis que les draps dansaient sur ton corps dénudé de tout vêtement. Il y avait quand même un "hic" à cette idylle, la présence de quelqu'un à tes côtés, la seule présence pour laquelle tu pouvais tout donner, à laquelle tu aurais voulu te réveiller et t'émerveiller à chaque instant de sa présence, de son odeur, de sa beauté, l'élue de ton cœur, à n'en pas douter. Elle n'était pas là, elle ne pouvait pas être là. Elle était encore "humaine" à proprement parler, elle ne faisait pas partie de cette grande famille qu'était les vampires, les immortels. Coinçant un oreiller sous ton menton, tu boudas un instant de cette fatalité avant de chercher, dans le ciel étoilé, une réponse à tes interrogations. Pourtant, la réponse était simple et tu le savais déjà, il fallait que tu te bouges. Tu soupiras en silence avant de te lever et d'invoquer tes vêtements d'un geste de la main, puis, tu sortis afin de quérir Yumiko. Entre-temps, ton clan avait grandi, tes enfants avaient eux-mêmes œuvré dans ce sens, toujours dans les mêmes principes que tu aspirais depuis toujours. Chacun te salua en te voyant et tu renvoyas un hochement de tête avec un sourire chaleureux. Enfin, quand ta gouvernante fut dans ton champ de vision, tu lui demandas.

-"Bonjour Yumiko, tu vas bien ? S'est-il passé beaucoup de choses durant mon repos ?"

-"Je vais bien, merci de vous en inquiétez. Pas que je sache, ma dame, peut-être des affaires à propos de Shutô Tokaï, apparemment, entre l'élu Gilgamesh qui a pris le pouvoir sur la cité après des révélations sur une manipulation de la Caste noire et Tenkasuru, et l'empire lui-même. Je vous donne mon avis, mais sur la lettre de Kerenys, il dit le contraire, que c'est l'alliance des élus qui a payé la Caste, mais je ne crois pas vraiment à cette version. Il est dit aussi que Tenkasuru posséderait un vestige consacré à cette fameuse "menace" que tous les élus doivent combattre un jour. Enfin... Si j'ai bien compris ce que vous m'avez enseignée."

-"Tu n'as pas à t'en faire, tu as bien tout compris à l'histoire que je t'ai apprise. Donc... Si c'est vrai, Kerenys possède un vestige très dangereux, qui pourrait, dans certains cas, multiplier la force de cet ennemi commun. Et forcément, si Gilgamesh a fait un coup d'état, j'imagine qu'autant la Caste noire que Tenkasuru ne se laissera pas faire. En fonction des détails, cela pourrait devenir problématique pour lui, mais bon... Je n'ai pas à me mêler de ses histoires. J'ai une autre mission à te confier, envoie une lettre à Svenja et demande lui de me retrouver à la plus prestigieuse des auberges qui existent sur la route commerciale. Je l'attendrais le temps qu'il faudra."

-"Entendu, je m'en vais de ce pas écrire la lettre et l'envoyer par chauve-souris. Si vous avez décidé de partir un temps, soyez prudente, madame."

Ainsi, quittant ton domaine pour rejoindre le cœur de Kasumi, tu empruntas le portail pour te rendre dans la crypte des montagnes des territoires neutres, même si cette dernière était piégée et scellée depuis l'intérieur, tu arrivas sans peine à sortir de là par une des cavités. Volant jusqu'aux croisements commerciaux, tu arrivas après quelques heures et tu recherchas l'auberge la plus luxueuse possible des environs. Trouvant ton bonheur après une légère enquête, tu payas une suite aussi digne qu'une chambre d'un palais royal, avec tout l'espace, le confort et les objets de toilette nécessaires. Il était facile de vivre dans ce luxe quand on avait de l'argent qui coulait à flots, quand Zang était encore au pouvoir, tu avais pu te mettre une vraie fortune dans la poche. Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre ta bien-aimée, qui devrait arriver dans quelques jours, juste le temps nécessaire pour t'organiser et l'accueillir comme il se doit, en grande pompe, comme toute princesse qu'elle était à tes yeux.

Staff:

Contextuelles:

Jusqu'à ce que la mort ne vous sépare jamais !

FEAT : Eleanor

Beaucoup d’évènements s’étaient produits dernièrement, et le plus notable d’entre eux fut la chute de la capitale de Shuza, qui tomba aux mains de l’empire de Tenkasuru.
Tout d’abord incrédule, la grande inquisitrice eu l’occasion de vérifier elle-même ces rumeurs de changement de pouvoir, et quelle ne fut pas pour elle la désagréable surprise que de voir l’étendard du soleil de Tenkasuru flotter sur les hautes tours du palais de Zang.

Avec un tel revirement de situation, la chasse aux rebelles ne pouvait plus être la priorité numéro une de l’inquisition, du moins pas tant que les hommes de l’empereur occupaient le palais du véritable maître de Shuza.
Dommage, pourtant, car l’inquisitrice avait subit un cuisant échec de la part de la rébellion en la personne d’Adam, qui s’était purement et simplement jouée d’elle avant de prendre la poudre d’escampette tel le lâche qu’il était.

Le petit groupe qu’était l’inquisition avait à présent un nouvel objectif, défini non pas par le seigneur Zang, mais via l’initiative de l’inquisitrice qui ne pouvait décemment pas rester les bras croisés en attendant que tout redevienne comme avant.
C’est pour cela que, accompagnée de la dizaine de chevaliers qui composaient son groupe, elle passa de nombreuses semaines à attaquer les convois logistique de l’empire. Frappant là où ça faisait mal, elle parvint à plusieurs reprises à briser des chaînes de ravitaillement de nourriture et d’équipement tout neuf expédiés à l’attention des soldats impériaux. Cela ne représentait sans doute pas grand-chose à grande échelle, mais il suffisait parfois d’un rien pour renverser la vapeur.

Cependant, le quotidien de l’inquisition ne jouait pas en leur faveur. Sans le palais de Zang où ils pouvaient se reposer entre deux missions, les chevaliers et la grande inquisitrice commençaient à montrer des signes évidents de fatigue et de baisse de moral, sans parler de la difficulté à pouvoir prendre un bain chaud lorsque l’on vit à la belle étoile.
Ce fut dans ce contexte bien sombre que, un beau matin, une chauve-souris vint se joindre à la petite troupe qui était justement en route pour se trouver un nouvel endroit où ériger un campement temporaire.

Sous son heaume, Svenja esquissa un léger sourire en voyant l’animal s’approcher d’elle, un parchemin attaché à l’une de ses pattes.
Pourquoi souriait-elle ? Tout simplement car elle ne connaissait qu’une seule personne qui pouvait chercher à la joindre en utilisant une chauve-souris comme messager, et cette personne était des plus importantes pour elle.

Elle fut cependant un peu déçue, très légèrement, de constater que ce n’était pas sa vampire qui avait prit le soin de rédiger cette missive, mais le message étant envoyé en son nom, cela permit à l’inquisitrice de relativiser alors qu’elle prenait connaissance du corps du message.

Yumiko… Oui, il lui semblait avoir rencontré cette femme, lorsqu’elle avait eu la chance de revoir Eleanor pour la première fois depuis son réveil post-cataclysme.
Le message était on ne pouvait plus clair, Eleanor l’attendait dans une auberge, la plus luxueuse d’après ce qu’elle pouvait lire, de la route commerciale. Elle n’aurait à se soucier de rien, si ce n’était du voyage pour se rendre à ce rendez-vous.
Pliant précautionneusement la missive et la rangeant dans une petite sacoche, la grande inquisitrice appela à elle son second, afin de lui donner des directives.

"Sergent, je vais devoir m’absenter un moment pour des raisons personnelles ; j’ignore combien de temps cela me prendra mais, en attendant mon retour, voici ce que vous et les autres allez faire. Restez cachés et n’attaquez plus les convois de Tenkasuru pour le moment, essayez de trouver un endroit plus confortable pour vous reposer ainsi que vos chevaux, et profitez-en également pour soigner les éventuels blessés, me suis-je bien faite comprendre ?"

"C’était limpide, grande inquisitrice. Je vous ferai parvenir un message pour vous donner l’emplacement de notre futur campement et nous vous y attendrons. Voulez-vous néanmoins une escorte afin d’assurer votre sécurité ?"

"Cela ne sera pas nécessaire, mais merci de vous inquiéter pour ma santé sergent. Une longue route m’attends, je vais donc partir immédiatement. Le reste des hommes est à présent sous votre responsabilité, soyez à la hauteur de mes attentes."

Sans plus de cérémonie, l’inquisitrice partit au galop en direction des territoires neutres. Vu la distance qui la séparait de la grand route commerciale, il lui faudrait plusieurs jours avant d’atteindre sa destination.
Fort heureusement, le voyage se passa sans encombres, mis à part le fait que l’inquisitrice n’avait que très peu de nourriture sur elle et du donc se rationner pendant le trajet.

Les auberges et les tavernes se succédaient de part et d’autre de la route commerciale, mais aucune ne semblait spécialement plus luxueuse que les autres, ce qui de prime abord laissait à penser que trouver le bon établissement n’allait pas être chose aisée.
Une solution toute simple sauta aux yeux de Svenja qui, plutôt que de chercher éternellement, demanda simplement à un passant s’il y avait, sur cette fichue route, une auberge de renom, réservée aux gens fortunés.
La réponse ne se fit pas attendre et il lui fut indiqué un établissement se trouvant à quelques heures à cheval de là où elle se trouvait, elle touchait enfin au but.

C’est en arrivant devant la dite auberge que l’inquisitrice pu effectivement noter la différence entre ce lieu et tout les autres débits de boisson devant lesquels elle était passée ; l’endroit ressemblait à un palais miniature et dégageait une impression de luxe et d’opulence comme rarement elle en avait vu pour une auberge.

Amenant son destrier aux écuries et le laissant aux bons soins du palefrenier, l’inquisitrice fit son entrée dans l’auberge.
Encore vêtue de son armure lourde, elle attira de nombreux regards, de la part de la clientèle et du personnel, comme si sa présence était incongrue en ces lieux.
Un membre du personnel, le patron de l’établissement lui-même peut-être, vint à sa rencontre, l’air gêné plus par la présence d’une femme en armure de combat que par les commentaires soufflés à voix basses qui fusaient déjà ici et là aux diverses tables occupées.

"Hrem...Je peux vous aider ? Vous cherchez votre chemin peut-être ?"

"Une de vos clientes m’a donné rendez-vous ici, Eleanor Burns. Prévenez la que je suis arrivée."

Se raclant la gorge, l’employé de l’auberge mit quelques secondes à enregistrer l’information avant de tousser légèrement en mettant la main devant la bouche.

"Hrem… Et qui dois-je annoncer ?"

Toisant alors l’homme, l’inquisitrice fit un pas en avant, l’air légèrement menaçante. Qu’est-ce que cet homme n’avait pas comprit ? Pourquoi n’était-il déjà pas en route pour la chambre d’Eleanor afin de la prévenir de son arrivée ? Souhaitait-il mourir ?
Non, il ne fallait pas faire d’esclandre, pas maintenant, cela risquerait d’entacher les futures retrouvailles avec son aimée.
Poussant alors un léger soupir, l’inquisitrice secoua la tête de gauche à droite avant de répondre.

"Dites-lui que la louve est arrivée, elle comprendra."

"Bien, je m’en occupe tout de suite, si vous voulez bien attendre ici."

Svenja observa alors l’homme s’en aller vers les escaliers afin de se rendre à l’étage ; elle aurait très bien pu le suivre mais il semblerait que ce ne soit pas le genre de la maison, à croire que cet établissement de standing avait des règles très précises. Tout cela ne faisait que rallonger encore un peu le délai qui la séparait de sa vampire.

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"Dubhenn haern am glândeal, morc’h am fhean aiesin." - "Mon éclat transpercera les ténèbres, ma clarté dissipera l’obscurité."

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"Les rouages de l'inquisition tournent lentement, mais ils broient de manière extrêmement fine."

Jusqu'à ce que la mort

ne vous sépare jamais !

Feat.Svenja

Installée dans ta chambre luxueuse, tu organisais la venue de ta louve, et ce, de façon grandiose, les petits plats dans les grands, comme dirait le proverbe, mais rien n'était assez grand pour la femme qui avait volé ton cœur. Tu étais comme ça, très romantique, peut-être trop, une certaine faille dans ton esprit aiguisé. Tu avais acheté une nouvelle robe, assez exotique, mais qui reflétait bien ta nouvelle apparence, celle que tu dévoilais au monde. Bien sûr, jouer les riches dans un lieu comme celui-là, en tant qu'illustre inconnue des nobliaux des territoires neutres, cela faisait jaser. Tu les entendais parler tout bas, de ton physique, de ton apparence, des potentielles rumeurs qui avaient circulé au-delà des frontières, mais qu'importe, tu n'étais pas là pour faire un massacre, tu pouvais au moins les laisser piailler comme des poulets sans tête.

Après plusieurs jours, voilà enfin qu'on frappa à ta porte, ouvrant cette dernière, tu vis le tenancier.

"Madame Burns, une femme souhaite vous voir, vêtue d'une armure sombre de la tête au pied, se présentant au nom de "la louve""

-"Je vois... C'est bien la personne que j'attendais, merci de m'avoir avertie, je descends de suite."

Elle était là, enfin ! Tu refermas la porte et t'habillas de cette nouvelle robe, bien sûr, tu avais eu largement le temps de t'apprêter des soins du bain et de la peau, afin d'être présentable et irrésistible. Dernière petite touche à ce tableau envoûtant, tu te badigeonnas de quelques gouttes de parfum à la rose avant de sortir et de rejoindre l'escalier. Descendant les marches une à une, ton champ de vision s'élargit sur le rez-de-chaussée et sur la personne tant attendue, toujours vêtue de cette armure trop sombre à ton goût, dommage... Mais la suite allait être plus glamour. Souriant chaleureusement, à la vue des autres clients qui te reluquaient, certains, tu avanças jusqu'à être en face de ta bien-aimée.

-"Bonsoir, ma louve... Je suis ravie que tu sois ici, que tu es pu te dégager du temps rien que pour nous. C'est très important pour moi, tu sais. Mais avant de continuer cette discussion, viens. Tout est prêt là-haut pour te décrasser dans un bon bain chaud et t'apprêter plus... Élégamment."

Dans une douceur extrême, tu enveloppas ta main dans celle de ta sorceleuse pour l'emmener à l'étage et lui faire découvrir ce qui allait être "votre" chambre, un petit palace rien qu'à lui. Ouvrant la porte, tu lui dis.

-"Ta daaa ! Voilà notre chambre. Mets-toi à l'aise, enlève donc tout ça et repose toi, j'imagine que tu en as grand besoin après tout ce travail à courir à travers Shuzâ ?"

Ton sourire était chaleureux comme un feu qui crépitait, ton odeur corporelle de rose enivrait la pièce et ton bonheur était véritable sans en douter. C'était une nuit, un moment, qui dans une vie, n'allait pas se vivre deux fois, et ce, pour plusieurs raisons.

Jusqu'à ce que la mort ne vous sépare jamais !

FEAT : Eleanor

L’attitude de ce tenancier ne plaisait guère à l’inquisitrice, pour qui se prenait-il ? Et pour qui la prenait-elle ? Il avait bien de la chance que son établissement ne soit pas sur les terres de Shuzâ, sans quoi elle se serait permise une petite visite plus professionnelle… Non, il ne fallait pas qu’elle pense comme cela, pas en ce moment. Elle était là pour passer du temps avec Eleanor et non pour se trouver encore mille et une raison de faire couler le sang.

Attendant donc patiemment que sa douce soit prévenue de son arrivée, Svenja s’avança vers le vaste comptoir de l’auberge afin de s’installer sur l’un des nombreux tabourets ; bien entendu, les clients n’apprécièrent que très peu de voir quelqu’un en armure de combat s’immiscer dans leur monde où tout n’était que luxe et opulence. Sa présence les gênait ? Ils n’avaient qu’à prendre leur mal en patience, elle s’en irait bien vite rejoindre sa chère et tendre pour passer un moment des plus agréables.

Et en parlant de chère et tendre, voilà que la plus belle des vampires de ce monde venait d’entrer dans le champ de vision de l’inquisitrice qui, même si cela ne pouvait se voir, affichait un large sourire sur son visage.
Levant son séant du tabouret sur lequel elle s’était installée il y a quelques instants, la louve s’avança en direction de son aimée pour enfin se retrouver face à elle. Elle fut accueillie par de doux et tendres mots, remerciée même d’avoir pu se libérer de ses obligations pour venir rejoindre celle pour qui son coeur battait.

"Je me suis mise en route dès la réception de ta lettre mon ange, et je suis désolée de me présenter à toi dans cette tenue, je n’ai pas pris le temps de me changer, je ne voulais pas perdre de temps."

Eleanor était resplendissante dans cette nouvelle robe, le vêtement rendait honneur à la beauté et au charme de la vampire, si bien que Svenja en resta quelques moments rêveuse, ne s’extirpant de ses pensées que lorsque sa douce vampire lui prit délicatement la main afin de la mener vers cette chambre qui serait la leur pour les jours à venir.
Suivant alors son aimée, la louve ne pensa pas à adresser le moindre regard à quiconque dans l’auberge, elle n’avait d’yeux que pour son Eleanor, et se savoir enfin en compagnie de sa promise lui faisait oublier tout les revers essuyés ces derniers temps.

Un fin sourire s’esquissa sur les lèvres de la louve lorsque les portes de la chambre s’ouvrirent devant elle et qu’elle pu observer les lieux dans leur intégralité ; Eleanor n’avait pas fait les choses à moitié, comme à son habitude, et l’environnement qui se révélait aux yeux de Svenja était des plus agréables, le temps qu’elles allaient passer ici n’en serait que plus appréciable.

"Tu a très bien choisis la chambre mon ange, elle est magnifique, j’espère que tu ne t’es pas ruinée en la réservant."

Portant ses mains à son heaume, la louve ôta son dernier afin de dévoiler son visage. Les traits tirés par la fatigue, la peau couverte de saleté par endroits, les cheveux gras et en bataille ainsi que de jolies cernes sous les yeux, l’inquisitrice accusait physiquement un quotidien des plus éreintants.
Posant son casque sur un buffet tout proche, elle poussa un long soupir de soulagement, soulagée de pouvoir enfin se reposer, penser à totalement autre chose que Shuzâ et ses ennuis… Juste penser à elle et à Eleanor.

"Je suis complètement épuisée… La chasse aux rebelles n’était déjà pas facile avec le soutien qu’ils ont d’une partie de la population ; et maintenant que l’empire s’est emparé de la capitale, la situation s’est dégradée…"

Gantelets, plastron, jambières, Svenja ôtait une à une les différentes parties de son armure pour ensuite les entasser dans un coin de la pièce, histoire que cela ne gène par leurs déplacements futurs. La tenue qu’elle portait sous l’armure, un pantalon de lin noir et une chemise de la même couleur, était dans le même état qu’elle, fatiguée, sale, et en besoin urgent d’un bon lavement. A présent plus à son aise une fois cette carapace de métal enlevée, la louve s’approcha de sa vampire en souriant, un sourire radieux et ravi de revoir sa douce, enfin.

"Mais ne parlons pas de Shuzâ et de l’empire pour le moment, nous aurons tout le temps nécessaire pour revenir sur ce sujet plus tard... Je suis tellement heureuse de te revoir Eleanor, tu n’imagines pas à quel point tu m’a manqué."

Prenant soin de ne pas poser ses mains sales sur la jolie robe d’Eleanor afin de ne pas la tâcher, Svenja déposa un tendre baiser sur les lèvres de sa vampire tout en soupirant d’aise. Les yeux fermés, elle ne rompit ce savoureux contact que quelques longues secondes plus tard, avant de plonger ses yeux ambrés dans ceux émeraudes de son aimée.

"Et toi mon ange, comment va tu ? Qu’a tu fais ces derniers temps ? Reecon se porte t’il bien ?"

Codage @Papy Reika

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Jusqu'à ce que la mort

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Feat.Svenja

Après les premiers échanges, le duo s'en alla dans la chambre, là, la louve commença à détacher les pièces de son armure tout en soupirant de fatigue. La petite remarque sur le prix de la chambre te fit sourire, ce n'était pas quelque chose qui se demandait, c'était plus comme... Un secret. Ta louve commença à raconter ses mésaventures avec les rebelles, l'état de Shuzâ, tu la regardas avec un air légèrement déçue, détournant le regard, tu ne voulais pas entendre ça, pas ici, pas maintenant, plus jamais. Elle se rattrapa bien en se rapprochant de toi, te souriant radieusement tout en faisant l'éloge de ce manque entre vous, tu lui renvoyas son sourire avant qu'elle ne scelle un baiser dont tu répondis avec la même douceur, comme toujours, cependant, quelque chose te gênait et quand vous vous séparâtes, tu lui dis avec amusement.

-"Allons allons, ne soyez pas trop pressée, princesse. Va donc te relaxer avec un bain chaud, décrasse toi et jette moi ses haillons dégoûtants, on en rachètera d'autre plus neufs dès demain. Quant à ton armure, c'est ma propriété jusqu'à ton départ. Sinon, Reecon va bien, il est dans mon nouveau domaine, quelque part en lieu sûr, tu peux être rassurée sur ce point. Il n'est pas tout seul cela dit, le clan grandit de plus en plus grâce à mes "enfants"."

Lui mettant une petite claque au cul, tu l'envoyas se laver avec ce regard incendiaire, plus dans le style séductrice que tyrannique, mécontente, cependant, tu avais esquivé la question sur ta santé et tes dernières préoccupations. Profitant, quand même, de la croupe de ta fiancée et de son déhanché, tu la vis disparaître à la salle de bain tandis que tu examinas l'armure à proprement parler. Sale, sentant le fauve, une vraie porcherie, combien de temps avait-elle pu vivre dedans ? Tu auras du travail à faire durant les prochains jours, ma chère Eleanor. En-tout-cas, ce n'était pas le plus important, t'allongeant sur le lit, tu écoutas le moindre bruit, le son de l'eau couler dans la bassine, le mouvement du corps humain plongeant avec bonheur, le léger râle de plaisir sortir de la bouche quand on détend ses muscles, chaque moment, chaque instant se vivait comme si c'était les derniers de ta vie. Tu savais qu'il y avait beaucoup de choses à dire, à faire, et tu ne savais pas comment t'y prendre, comment l'expliquer, était-ce ta nouvelle condition psychologique "d'humaine" qui te faisait douter ? Tu étais heureuse de retrouver ta louve, pas de doute là-dessus, mais une ombre venait gâcher ce moment féerique.

Durant un grand moment, tu restas à te morfondre intérieurement, jusqu'à ce que le bruit de pas vienne te sortir de ta torpeur, Svenja avait fini de se laver. Quand elle revint à toi, tu humas l'air et lui dit avec humour.

-"Oui, l'odeur est bien mieux ainsi, ah ah. Ce sera mieux pour toi et pour moi, même si je peux ne pas respirer à ma guise, j'ai toujours un nez quand même. Il y a des vêtements, des robes dans ce tiroir, choisis ce que tu veux, ma belle."

Tu la regardas faire, choisir, tester peut-être, pour finalement s'apprêter avec ce qui lui plaisait, elle était ravissante, comme toujours. Maintenant, que tout était réglé sur ce point, il fallait poursuivre sur la suite du programme, la bouffe ! Lui prenant la taille, tu l'invitas à t'accompagner, au moins jusque dans le couloir, avant d'être plus raisonnable pour la vue de tout le monde, en bas.

-"Maintenant, j'imagine qu'un bon repas devrait te faire plaisir, n'est-ce pas ? Allons au rez-de-chaussée et restaurons-nous, nous aurons tout le loisir de discuter en même temps."

Dernière édition par Svenja de Maribor le 2022-10-09, 14:23, édité 1 fois

Jusqu'à ce que la mort ne vous sépare jamais !

FEAT : Eleanor

La sorceleuse ne manqua pas de remarquer que son évocation de l’état actuel de Shuzâ déplu à sa douce, c’est en grande partie pour cela qu’elle précisa ensuite qu’il n’était pas nécessaire du tout d’en parler pour le moment.
Le baiser à présent rompu, avec douceur, il lui fut ordonné avec gentillesse d’aller prendre un bon bain bien mérité, ainsi que de jeter de manière définitive les vêtements qu’elle portait ; ces derniers étaient, en effet, irrécupérables ; et puis, vu qu’elles allaient par la suite faire les magasins afin qu’elle s’en procure des neufs, elle n’aurait aucun regret à se débarrasser des actuels.

Le fait que son armure ne lui "appartienne" plus durant toute la durée de leur séjour dans cette auberge fit légèrement tiquer la louve, mais elle ne pouvait rien refuser à sa vampire, c’est pourquoi elle se contenta de hocher la tête à cette requête des plus étranges de la part de son aimée. Enfin, elle fut heureuse d’apprendre que Reecon se portait comme un charme, bien à l’abri dans le domaine d’Eleanor avec pour compagnie les autres membres du clan, les "enfants" d’Eleanor comme elle aimait à les appeler.

Souriante à la remarque d’Eleanor sur le fait de ne pas devoir être trop pressée, Svenja esquissa une petite moue faussement boudeuse avant de lui voler un rapide petit baiser, et de sourire à nouveau.

"Très bien, ma Dame, je m’en vais de ce pas me récurer de la tête aux pieds hihi."

Encouragée à se rendre dans la salle de bain au plus vite, via une petite claque apposée sur son fessier, la louve décocha un regard torride à sa vampire tout en se léchant la lèvre supérieure, puis elle disparu dans la pièce adjacente, non sans avoir joliment déhanché son fessier à l’attention de sa vampire.

Seule dans la salle de bain, la louve ôta ses vêtements et les jeta en boule dans un coin de la pièce, elle s’occuperait de les jeter plus tard. Nue comme un ver, elle remplit l’ample bassine avec toute l’eau chaude mise à sa disposition et, une fois le bain fin prêt à l’accueillir, elle se glissa dedans tout en laissant échapper un long soupir appréciatif.

"Hmmm…"

Depuis combien de jours rêvait-elle de prendre un bain ? Depuis combien de jours ne s’était-elle même pas rafraîchit ne serait-ce que le visage ? Elle n’avait plus tenu le décompte depuis l’annonce de la prise de la capitale par l’empire, et tout ces événements lui semblaient à présent bien lointaine, maintenant qu’elle pouvait enfin se relaxer.
Immergée entièrement, à l’exception de sa tête, la louve prit quelques minutes pour profiter de la chaleur et du bienfait de l’eau sur son corps avant de commencer à sérieusement se laver, et cela prit plusieurs longues minutes pour qu’elle parvienne à un résultat plus que satisfaisant, allant jusqu’à se plonger la tête sous l’eau pour être certaine de sortir de la bassine propre comme un sou neuf.

Après ce récurage en règle, et vu que l’eau était toujours des plus agréables, Svenja se permit d’y rester encore un moment, juste pour se détendre au maximum avant de devoir quitter le doux cocon liquide qui l’entourait.
C’est après une bonne vingtaine de minutes, et presque à contrecoeur, que la louve se décida à quitter la bassine pour se sécher à l’aide d’une des nombreuses serviettes à disposition.

C’est ainsi que, toujours nue, Svenja quitta la salle de bain pour retourner dans la chambre et adresser un joli sourire charmeur à Eleanor qui, ravie de vois sa louve enfin propre, le lui fit savoir sur une petite note humoristique à laquelle la louve ne pu s’empêcher de répondre de manière à la fois amusante et tentante.

"Tu es sûre ? Tu devrai peut-être venir sentir de plus près tu ne crois pas ?"

Il lui fut ensuite proposé de se choisir une tenue plus adéquate en fouillant dans le tiroir qui contenait de nombreux vêtements, dont une majorité de robes.
Avisant les divers vêtements du regard, la louve porta son dévolu sur une robe assez simple de couleur vert foncé et noire, qui malgré tout laissait voir quelques-unes de ses cicatrices, surtout au niveau de ses épaules ; elle n’était guère friande de pareille tenue, mais elle savait que sa douce préférait la voir en robe plutôt qu’en chemise et pantalon.
Finalement vêtue, Svenja tourna un peu sur elle-même avant de faire face à Eleanor, souriante.

Jusqu'à ce que la mort ne vous sépare jamais ! + 18 [Pv Svenja] EQ73wIV

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"Est-ce que j’ai bien choisis ma tenue ?"

Un frisson la parcouru lorsque sa vampire lui passa un bras autour de la taille, et la louve se laissa emmener dans le couloir sans discuter tout en écoutant ce que sa belle lui proposait pour la suite, et la proposition était des plus alléchantes puisqu’il ne s’agissait de rien de moins que d’aller se restaurer ! La louve était aux anges, propre, et bientôt son ventre serait bien remplit.

"C’est une excellente idée, j’ai tellement faim que je pourrai manger un bœuf entier en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire !"

Avant d’emprunter l’escalier qui les mènerait au rez-de-chaussée, la louve coinça gentiment sa vampire contre un des murs du couloir et lui lança un regard des plus ardents, avant de l’embrasser avec passion tout en laissant ses mains vagabonder sur les formes généreuses de sa douce.
Reprenant son souffle tout en reculant son visage, Svenja frotta le bout de son nez contre celui d’Eleanor, un sourire torride aux lèvres.

"Et je sais déjà ce que je prendrai en dessert…"

Descendant alors toutes les deux dans la salle principale de l’auberge, les deux femmes attirèrent l’attention de presque toutes les personnes présentes ; certaines se demandant si la femme en robe verte était celle qui s’était présentée plus tôt en armure, et d’autres estomaqués par le charme de ces deux dames qui semblaient être proches, très proches.
De nombreuses tables étaient inoccupées et donc disponible pour le petit couple qui, sous l’initiative de Svenja, se rendit vers un emplacement légèrement à l’écart du reste de la salle, afin de ne pas devoir supporter les regards incessants des autres clients, mais aussi pour pouvoir profiter d’un minimum d’intimité pour discuter sereinement.

Prenant place en face de sa rouquine, la louve la dévorait du regard avec un sourire rêveur aux lèvres ; les quelques fois où les deux femmes s’étaient retrouvées dans ce genre d’endroit et de situation s’étaient toujours très bien passés, et la sorceleuse en gardait de très agréables souvenirs que rien n’aurait pu lui faire oublier, jamais.
Posant une de ses mains sur une de celles d’Eleanor, la louve sourit à nouveau, caressant du pouce les doigts de sa vampire.

"J’aime ces petits moments où nous nous retrouvons dans ce genre d’endroit, c’est à chaque fois tellement romantique, je ne m’en lasserai jamais mon ange."

Codage @Papy Reika

"Dubhenn haern am glândeal, morc’h am fhean aiesin." - "Mon éclat transpercera les ténèbres, ma clarté dissipera l’obscurité."

"Les rouages de l'inquisition tournent lentement, mais ils broient de manière extrêmement fine."

Jusqu'à ce que la mort

ne vous sépare jamais !

Feat.Svenja

Ta future femme avait bien exécuté tes ordres et quand elle revint, elle te proposa une petite suggestion alléchante, cependant, tu voulais attendre le bon moment pour lui sauter dessus, il était plus excitant de savourer le moment où tu allais la déshabiller, la découvrir encore sous son meilleur aspect, là, il n'y avait pas de gloire à croquer dans une gazelle "sans défense". Choisissant une tenue adéquate pour la soirée, tu lui souris quand elle te demanda si ça lui allait, tu plongeas ta main pour l'empoigner par la taille et l'emmener à l'extérieur. Elle était ravie de la suite de la soirée quand tu lui expliquas le reste, un bon repas en perspective devrait lui permettre de reprendre des forces tout en se reposant convenablement, même si la nuit n'allait pas aider à totalement "se reposer", enfin... Déjà, elle t'attaquait sur tous les fronts en te collant au mur du couloir pour t'embrasser fougueusement, chose que tu répondis par la même intensité tout en soulignant sa remarque à la fin avec amusement.

-"Je suis ton dessert, c'est ça ? Es-tu sûre que c'est réellement de la faim ou serait-ce plutôt de la gourmandise, vilaine sorceleuse ?"

Descendant l'escalier, sous les yeux perturbés de la populace, ta louve t'emmena dans un coin tranquille pour pouvoir échanger dans les meilleures conditions. Elle posa sa main sur la tienne et la caressa tout en venant profiter de ce moment, un parmi tant d'autres qui suivront peu après. Toi aussi, tu aimais ce genre de rendez-vous, ne penser à rien, ne rien faire, juste profiter, vivre pour elle et elle pour toi, dans ces moments-là, tu avais le droit d'abandonner le combat quotidien. Souriant chaleureusement, tu répondis.

-"Moi aussi, j'aime me remémorer notre première rencontre, j'aime retrouver ces moments où nous ne faisons plus qu'un, aujourd'hui plus qu'hier, plus que demain. Et aujourd'hui, plus que jamais, je veux retrouver l'essence de notre rencontre, notre complicité, nos délires, mais plus important encore, notre tendresse l'une envers l'autre. Cette nuit, je n'ai pas envie d'y aller comme la dernière fois à Zang, je veux redécouvrir la femme qu'est Svenja de Maribor, redémarrer à 0, prendre le temps, jouer sur la sensualité plutôt que la bestialité, la compassion plutôt que la soumission. Je veux t'aimer plus que nécessaire, au-delà de toute espérance et de toute rédemption, ce soir, est un soir très important pour moi, pour nous, je l'espère..."

C'est à ce moment précis que le tenancier arriva pour prendre votre commande, il énuméra ce qu'il avait en place.

-"Rebonsoir mes dames, pour votre dîner, nous avons plusieurs mets, des plats en sauce, des viandes et poissons grillés, des volailles rôties, de quoi accompagner tout ça, bien entendu. Nous avons également de la charcuterie fumée, des fromages et des pâtisseries maisons pour la fin. En cave, nous avons nombre de vins et de bières brassées pour satisfaire tous les goûts."

-"Parfait, je me permets de choisir pour ma... Partenaire. Je connais ses goûts par cœur. Mettez-nous un plateau de plusieurs charcuteries, une volaille entière rôtie avec les légumes qui l'accompagne, un poisson grillé et un autre plateau avec du fromage, pain et desserts. Nous accompagnerons ça avec 2 bouteilles de vin rouge, pas trop riche en tannins, je vous prie."

"Bien sûr, madame, je vous apporte tout ça très vite."

Une fois parti en cuisine, tu regardas Svenja tout en élargissant ton sourire, tu savais qu'elle aimait bien manger et en quantité, même si tu allais piquer dans chaque plat pour goûter, mais c'était elle qui devait se rassasier ce soir. Aussi, tu lui dis avec un ton séducteur.

-"Ne t'inquiète pas, je gère. Et n'aie pas peur de te laisser aller, je veux dire... Je n'ai jamais fait l'amour avec quelqu'un d'ivre, je me disais que ça pourrait être "amusant" si c'était toi, mais je ne t'oblige à rien, non plus. Peut-être pas ivre, mais... Pompette ?"

À voir ce que répondrait ta moitié à ça, mais cela allait promettre de belles choses. Tu la bouffas des yeux pendant un long moment, c'est qu'elle était belle la bougresse, dans un silence qui faisait sens à la situation romantique du moment. Cassant, à un moment donné, le silence, tu demandas.

-"Tu veux parler de quelque chose en particulier ?"

Jusqu'à ce que la mort ne vous sépare jamais !

FEAT : Eleanor

Juste avant d’arriver dans la salle principale de l’auberge, et à la question d’Eleanor, Svenja répondit sur un ton à la fois léger et taquin, tout en passant ses doigts dans la chevelure de feu de sa douce.

"Quand il s’agit de toi, je peux être très gourmande ma belle."

A présent toutes deux installées à une table légèrement à l’écart du reste de la vaste salle, ce qui allait leur permettre de discuter en toute quiétude sans craindre d’oreilles indiscrètes, Svenja fit part de sa joie de se retrouver en ce lieux avec sa douce, que cela lui remémorait ces mêmes instants partagés dans des lieux similaires.
Ce à quoi la vampire lui répondit qu’elle voulait revivre ces moments, non plus comme dernièrement au palais de Shuzâ, mais que cette fois, la sensualité et la passion prennent le dessus sur la bestialité et la fougue de leurs derniers ébats. Une initiative qui fit sourire la sorceleuse, heureuse elle aussi de pouvoir connaître à nouveau des instants de pure douceur en compagnie de son Eleanor.

"Hmm, l’idée est des plus alléchantes mon ange, nous replonger dans la tendresse des premiers instants, comme si nous nous découvrions pour la première fois… Cela me plaît, énormément même ! J’ai grand hâte de te redécouvrir, d’à nouveau faire glisser mes doigts sur ta peau douce et parfaite…"

Tout en prononçant ces quelques mots, le regard de la louve se fit rêveur, amoureux, et malheureusement la magie de cet instant de rêverie fut brisé par l’arrivée du tenancier des lieux qui, sobrement et professionnellement, énonça le détail de ce que proposait la carte de son établissement. Eleanor se chargea alors de passer la commande, en précisant qu’elle connaissait les goûts de sa partenaire, et la sorceleuse se contenta d’hocher la tête en entendant sa rouquine détailler le contenu de la dite commande. Elle la connaissait en effet très bien, et pour cause.
Le tenancier à présent repartit en cuisine, et ayant promit d’amener les mets avec célérité, les deux femmes se retrouvaient à nouveau seules en tête à tête.

Eleanor lança soudainement une proposition plutôt inattendue, en suggérant que la louve ne se prive guère d’abuser un peu plus de vin rouge que d’ordinaire, afin d’agrémenter quelque peu, et de manière "amusante" , la suite de la soirée.
La louve fit mine de réfléchir et esquissa à son tour un petit sourire, passant une main dans ses cheveux blancs pour remettre une mèche rebelle à sa place.

"Dans ce cas, il faudra peut-être commander une troisième bouteille, ou quelque chose de plus fort pour la fin du repas, rappelles-toi que je tiens plutôt bien l’alcool. Mais oui, l’idée est plaisante, et je pense que je n’aurai aucun mal à être pompette pour la nuit, si cela te fait plaisir."

Avant, dans son monde d’origine, il était souvent arrivé que la louve soit complètement beurrée avant de passer à l’acte avec ses amants d’un soir, mais jamais légèrement éméchée comme venait de lui proposer Eleanor, cette idée lui semblait amusante et, dans cet état, elle pourrait sans doute ressentir les choses différemment et de manière fort agréable, à tester donc.

Un léger silence s’installa entre les deux femmes, qui se dévoraient mutuellement du regard. La louve n’avait d’yeux que pour sa compagne, à laquelle elle ne parvenait à trouver le moindre défaut, elle était juste parfaite en toutes circonstances, et ce soir en était un exemple frappant.
Eleanor reprit alors la parole, en demandant le plus simplement du monde si la sorceleuse désirait parler d’un sujet en particulier, et justement, cette dernière avait en effet quelques petites idées de conversation.

"Oui, j’ai quelques petites choses à te demander, en rapport avec Reecon. Est-ce que tu pourrai me dire où se trouve le domaine où il réside pour le moment ? J’ignorais que tu avais fait les démarches nécessaires pour obtenir une demeure bien à toi, et je dois t’avouer que j’ai très envie d’en apprendre plus à ce sujet car, et arrête moi si je me trompe, j’imagine que ce fameux domaine sera celui où nous vivrons par la suite, n’est-ce pas ?"

Il y a mille ans de cela, les deux femmes avaient évoqués ensemble le fait de se trouver un endroit tranquille où vivre, un petit coin de paradis, est-ce que Eleanor avait déjà trouvé ce lieu idyllique où elle pourraient couler des jours heureux en compagnie de leur fils adoptif ? Cette pensée ravit la louve, mais il y avait une autre question qui lui brûlait les lèvres, une question à laquelle Eleanor n’avait pas encore répondu.

"Et aussi, tu ne m’a toujours pas dis comment toi tu allais… Est-ce que tu a connu des événements dont tu ne veux pas me parler ? Je ne souhaite pas te harceler de questions à ce sujet, dis-moi juste si tout s’est bien passé pour toi ces derniers temps et, si tu ne veux pas entrer dans les détails, je n’insisterai pas, je te le promets."

Prenant délicatement les mains de sa douce dans les siennes, Svenja plongea son regard dans celui d’Eleanor en attendant une réponse de la part de cette dernière. Elle s’inquiétait de ce qui avait pu arriver à sa vampire et, même si Eleanor ne voulait entrer dans les détails, la louve voulait en avoir le coeur net, même s’il s’agissait d’un résumé très bref.

Codage @Papy Reika

"Dubhenn haern am glândeal, morc’h am fhean aiesin." - "Mon éclat transpercera les ténèbres, ma clarté dissipera l’obscurité."

"Les rouages de l'inquisition tournent lentement, mais ils broient de manière extrêmement fine."

Jusqu'à ce que la mort

ne vous sépare jamais !

Feat.Svenja

Que ce soit de l'escalier jusqu'à la table, ta louve ne démordait pas à l'idée de te faire voyager aussi, plus ou moins dans des sous-entendus bien entendu, mais tu étais autant joueuse que ta bien-aimée, ça valait bien ce petit jeu. La troisième bouteille d'alcool en passant par la sensualité des ébats à venir, tout était orchestré pour rendre la soirée délicieuse, complice et inoubliable, même si les autres fois l'étaient déjà. Cependant, quand Svenja prit la parole pour lancer une autre discussion, elle te demanda des nouvelles de Reecon et du lieu où il était actuellement, ce fameux domaine que vous aviez parlé, il y a plus de mille ans, et qui était enfin là, quelque part, prêt à accueillir ta moitié, après quelques formalités "administratives". Pourtant, tu perdis légèrement ton sourire et tu répondis très sérieusement, sans pour autant être méchante ou piquante.

-"Je ne peux pas te le dire, sache juste que notre fils est en sécurité, c'est tout ce qui importe. Même si je ne peux te le dire maintenant, tu pourras peut-être voir notre maison, très rapidement, de tes propres yeux, cela dépendra de toi. Mais oui, j'ai assez galéré et eu assez de mésaventures pour avoir enfin le résultat d'un travail acharné. Et si tu pourras voir notre demeure de visu, tu sauras que c'est bien ici que nous vivrons ensemble, pour toujours."

Il y avait là, bien plus de sous-entendu qu'il n'y paraissait et Svenja devait les deviner par elle-même, mais tu étais confiante, ta sorceleuse était intelligente. Encore une fois, revenant sur sa dernière question, elle la reposa, peut-être avec plus de détails tout en restant avenant pour ne pas te froisser, mais bon, faire remonter les mauvais souvenirs n'était pas une bonne chose. Sentant une main chaleureuse se poser sur la tienne, tu fis de même avec ta main libre pour recouvrir celle de ta louve, tout en exerçant une légère pression de mal-être. Tu baissas ton regard tout en cherchant tes mots et avec une certaine lassitude, une voix fatiguée comme celle qui annonce avoir vécu pas mal de chose, tu lui dis.

-"On s'est promis de tout se dire, n'est-ce pas ? De se confier l'une à l'autre sur les bonnes choses de la vie comme des mauvaises. Svenja... Te rappelles-tu notre première rencontre, de nos discussions sur nos vies ? Je m'en rappelle très bien, toi, venant d'un monde où les sorceleurs sont des parias aux yeux de ceux qui se disent "normaux", où chaque instant de votre vie n'est que combats, misère et survie. Je viens... Non... Je venais d'un monde aussi cruel et aussi dur que le tien, où j'ai dû survivre dans ma nouvelle condition et dans ce monde, j'ai eu ma revanche, celle d'avoir eu un nom qui faisait trembler des royaumes, la puissance nécessaire pour le prouver. Depuis que je suis arrivée sur Kosaten, tout m'a été enlevé et toutes ces années, à retravailler dur pour redevenir quelqu'un n'ont servi à rien. Je sais avec certitude que tu penses comme moi, qu'il t'est arrivé dans ta vie, avant notre rencontre, de vouloir vivre en dehors des conflits, d'avoir une chaumière pour reposer ton corps et ton esprit blessé, brisé, j'en suis à ce point-là, aujourd'hui...

Ce monde-là... Ces élus, ces dirigeants, personne n'a été capable de me comprendre, de me faire confiance et si je n'avais pas croisé ta route, je pense que j'en aurais fini avec ma vie, tellement ce monde m'insupporte, m’écœure au plus profond de mon être. Tu es ma lumière quand l'obscurité m'envahit, quand rien ne m'apporte de bonheur, il n'y a qu'avec toi, que je veux être en permanence à tes côtés, te serrer auprès de moi, mais nos affaires nous en éloigne, toujours.

Il s'est passé tellement de choses, j'ai subi tellement d'affronts, d'humiliation, de désillusions, depuis notre dernière rencontre, que je suis fatigué de cette vie, je n'aspire qu'à me reposer à tes côtés, durant une longue période. Ma condition de vampire fait peur à personne, j'ai été humilié à l'assemblée de Gilgamesh, j'ai... Tué Elvina de mes propres mains, par deux fois... J'ai dû faire des choix qui m'ont déchiré la poitrine et la reconnaissance n'est pas là. Je suis devenue un parasite pour ce monde, une paria que personne ne veut approcher par peur de ce qu'ils appellent "une mentalité d'enfant". Peut-être que, le dernier en date, celui qui m'a aidé à retrouver ma véritable personnalité, peut-être pourrai-je tenter de montrer un nouveau visage, plus bienveillant, pour prouver que j'ai changé.

Svenja... Elvina a définitivement disparu de ma vie, je suis redevenue moi-même. Je m'appelle Eleanor Burns, enchantée de te re rencontrer."

En relevant la tête, une légère brume avait envahi tes yeux, tu étais sous l'émotion et tu cherchais du réconfort, tu savais que tu n'étais pas seule ce soir, tu voulais que cela dure pour toujours.

Jusqu'à ce que la mort ne vous sépare jamais !

FEAT : Eleanor

Le ton utilisé par Eleanor pour répondre à cette première question concernant Reecon et l’endroit où il se trouvait surprit quelque peu Svenja ; la vampire n’était pas sèche ni agressive dans ses paroles, mais la louve sentait bien qu’il s’agissait là d’un sujet qu’il ne fallait pas prendre à la légère.
Et elle se retrouva donc presque au point de départ. Elle ignorait où se trouvait Reecon, bien qu’elle fut assurée qu’il était en totale sécurité, et elle ne pourrait pas voir ce fameux domaine pour le moment, bien que cela ne dépende que d’elle selon les propres mots de la rouquine.

Cependant, et bien que ces explications auraient pu paraître plus qu’évasives, voire nébuleuses pour certains, quelques-uns des mots employés par Eleanor mirent Svenja sur la piste, à savoir « cela dépendra de toi » et « pour toujours ». Un choix, donc, que la sorceleuse aurait à faire et qui lui permettrait non seulement de voir cette fameuse demeure, mais également d’y résider pour l’éternité avec sa douce. Il était dés lors, pour la louve, facile de deviner quelle serait cette décision à prendre sur laquelle tout, ou en grande partie, reposait.

Cette question avait déjà été évoquée, il y a mille ans de cela, et en un millénaire, Svenja avait eu tout le temps de réflexion nécessaire pour prendre sa décision, d’ailleurs n’avait-elle pas déjà donné sa réponse à Eleanor ? Elle ne s’en souvenait plus, mais cela ne ferait sans doute pas de mal de faire une petite piqûre de rappel à ce sujet, n’est-ce pas ?

"Si la décision que je dois prendre est bien celle à laquelle je pense, et je suis presque persuadée de ne pas me tromper à ce sujet, j’accepte."

Les hésitations passées de Svenja s’étaient envolées ; elle était certes encore une sorceleuse au plus profond d’elle-même, mais il n’y avait pas d’école du Loup par ici, ni même n’importe quelle autre école d’ailleurs, donc sa décision ne ferait de mal à personne.

La seconde question, par contre, fut sans doute la plus douloureuse à laquelle Eleanor du répondre depuis un moment déjà, vu le ton qu’elle prit pour expliquer à la louve tout ce qui s’était passé, en bien et surtout en mal, dans la vie de la vampire, que ce soit avant ou après être arrivée à Kosaten.

Le récit des évènements vécus par Eleanor fut difficile à supporter, mais certainement moins que pour elle qui avait du vivre toutes ces situations.
Intérieurement, la louve sentait la colère monter en elle, colère dirigée contre ceux et celles qui n’avaient pas eu la moindre once de gentillesse et de compassion à l’égard de sa vampire, et pire encore, qui avaient osés se moquer d’elle.
Aussitôt, le visage d’Adam apparut dans l’esprit de la sorceleuse. Ce renard, ce rebelle, qui se prétendait son ami et qui, sans la moindre hésitation, avait eu l’audace d’insulter Eleanor en face de Svenja ; c’était tout bonnement impardonnable, surtout après tout ce qu’elle avait pour lui, l’ingrat.

Le trouble intérieur de la louve pu être ressentit par Eleanor, car bien malgré elle et son envie de ne rien laisser transparaître, les doigts de Svenja se crispèrent un instant autour des mains de la vampire, laissant filtrer une indication de son état mental en cet instant.
Mais ce qui fit le plus mal à la louve, ce fut d’entendre Eleanor se considérer elle-même comme un parasite, un paria de cette société dirigée par des natifs et des élus qui ne méritaient, à ce moment précis, la clémence de la sorceleuse.

Enfin, et alors que leurs regards se croisaient à nouveau, Eleanor avoua avoir mit fin à l’existence d’Elvina, une bonne fois pour toute. Enfin totalement elle-même, la rouquine fit à nouveau ses présentations à Svenja, les yeux embués de larmes.

Silencieuse et le visage fermé pendant un court instant, la louve porta une main au visage de sa vampire pour lui caresser la joue, tout en lui souriant de manière chaleureuse et réconfortante.

"Moi je te comprends et je te fais confiance, et tu le sais, je te l’ai déjà dis. Mais je le répéterai encore et encore, tant que cela sera nécessaire. Si ces élus te considèrent comme une paria, et bien j’en serais une avec toi ; s’ils prennent plaisir à t’humilier, je prendrais plaisir à leur arracher la langue. Ne te soucies pas de tout ces gens qui ne parviennent pas à voir ta vraie valeur ; tu sais ce que tu vaux, qui tu es et je le sais également. J’ai récemment été déçue, moi aussi, du comportement de certaines personnes que j’estimais… Mais le temps du pardon et des concessions est révolu, je ne permettrai à personne de parler en mal de toi, qu’il s’agisse d’un simple paysan ou d’un roi ; nul ne salira le nom de la femme que j’aime."

Attirant alors doucement la main d’Eleanor jusqu’à son visage, Svenja y déposa un baiser, tendre, amoureux, avant de replonger son regard dans celui de la vampire, en souriant toujours.

"Je suis ravie de faire ta connaissance, Eleanor Burns. Je l’ai sans doute déjà dis par le passé, mais je t’aime, et je compte bien passer le reste de mes jours avec toi, ou mieux, l’éternité en ta compagnie."

Déposant alors la main d’Eleanor sur sa joue, Svenja se frotta doucement contre la peau douce de son aimée, les yeux fermés à moitié mais toujours rivés sur sa belle, comme si ce contact était vital pour elle.

"Qu’ils s’entre-tuent donc, ces élus et ces dirigeants ; qu’ils perdent espoir si ça leur chante, tant qu’ils nous laisse tranquilles, qu’ils ne viennent pas nous chercher misère. Le monde pourrait brûler, tant que je serai à tes côtés, je m’en moquerai."

Codage @Papy Reika

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Jusqu'à ce que la mort

ne vous sépare jamais !

Feat.Svenja

L'honnêteté avait parlé, tu avais ouvert ton cœur à ta louve. Déjà, tu étais rassurée et ravie qu'elle te réitère son approbation pour son futur, à tes côtés, à côté de sa nouvelle famille. Cependant, réagissant à tes malheurs, tu sentis les doigts de ta sorceleuse devenir plus crispés, il y avait de quoi, après tout, personne ne devait s'en prendre à toi et inversement. Du mieux qu'elle put, elle te rassura avec un sourire et avec ses paroles, te rendit un peu du tien, de sourire. Il fallait bien comprendre que de vivre en tant que vampire exigeait des sacrifices, mais pas des plus embêtants, quoique...

-"Merci ma louve... Si telle est ta volonté, nous marcherons ensemble sur cette voie, mais tu dois comprendre que si tu empruntes ce chemin, il y aura des choix à faire, notamment pour Zang. Aller jusqu'au bout de la démarche signifie qu'il ne sera plus notre dirigeant, même si sa menace sera présente par son sceau, nous ne le servirons plus aussi intensément qu'avant, c'est ce que je fais en ce moment, depuis la chute de la capitale, nous avons perdu... La "famille" passera avant tout."

Même si Svenja était une guerrière, la douceur de sa main, de ses lèvres était aussi merveilleuse que le plus doux des breuvages, si on t'en avait laissé le temps, tu te serais noyée dans cette tendresse, cependant, voilà que le patron arriva avec des gens pour apporter la commande. Tout un régiment de plats plus savoureux les uns que les autres, sans oublier le vin, qui n'attendait plus que les affamées pour les vider. Au final, tu commandas une autre bouteille de vin, et deux bouteilles d'alcool fort, que tu réservas pour après le repas. Maintenant seule à seule, tu repris un peu de gaieté.

-"Bon... Allons allons, mangeons avant que ça ne refroidisse, enfin, je parle pour toi, mon amour."

Jusqu'à ce que la mort ne vous sépare jamais !

FEAT : Eleanor

Les implications tacites concernant le fait de rejoindre la « famille » vampirique d’Eleanor furent bien vite mises au grand jour. Le cas échéant, il ne serait plus possible, selon la rouquine, de servir le tyran de Shuza avec autant de zèle qu’actuellement, la famille devant passer avant toute chose. Cela, la louve le comprenait bien, mais le soucis étant qu’elle était encore, en ce moment-même, marquée du sceau de Zang, ce qui offrait la possibilité au tyran déchu d’interagir d’une manière ou d’une autre avec elle.
Désignant alors le sceau de Zang présent sur son front, la louve poussa un léger soupir.

"Tant que j’aurai ce sceau, tu sais aussi bien que moi que je ne pourrai pas refuser un ordre de Zang, ou du moins pas facilement. En plus de cela, je sens que ce sceau m’a changée, je ne suis plus exactement la même… En me l’ôtant, je redeviendrai celle que j’étais avant et je ne sais pas si ce serait une bonne idée… J’arrive à me regarder dans un miroir et à dormir paisiblement malgré ce que j’ai fais pour Zang et son règne, je ne suis pas certaine de pouvoir supporter le poids de ces actions si je venais à redevenir totalement moi-même."

Svenja se rendait bien compte que tout ce qu’elle avait fait depuis l’apposition du sceau sur elle était horrible, cela allait du meurtre gratuit de natif opposé à Zang jusqu’à la torture d’enfants. Mais, en l’état actuel des choses, cela ne lui faisait ni chaud ni froid, car ces atrocités furent des actions qu’il fallait prendre pour chasser les rebelles, des actions qui la laissaient de marbre en tant qu’inquisitrice de Zang, il n’était pas certain que Svenja la sorceleuse réagisse de la même manière à ces exactions.

"Mais je suis persuadée que je pourrai concilier les deux, sans que mon rôle d’inquisitrice n’empiète sur notre vie de famille, et vice-versa."

Le sujet allait cependant devoir être mit de côté, car voilà que le gérant des lieux, accompagnés de toute une ribambelle d’employés, virent déposer les plats commandés par Eleanor sur la table, laissant la louve face à une montagne de victuailles toutes plus appétissantes les unes que les autres, un véritable festin l’attendait.
Sans parler des bouteilles de vin et d’alcool fort qui étaient là pour accompagner le repas.

Codage @Papy Reika

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Jusqu'à ce que la mort ne vous sépare jamais !

FEAT : Eleanor

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FEAT : Eleanor

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Jusqu'à ce que la mort ne vous sépare jamais!

FEAT : Eleanor

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Jusqu'à ce que la mort ne vous sépare jamais !

FEAT : Eleanor

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"Les rouages de l'inquisition tournent lentement, mais ils broient de manière extrêmement fine."

Dernière édition par Svenja de Maribor le 2023-02-21, 15:34, édité 1 fois

Jusqu'à ce que la mort ne vous sépare jamais !

FEAT : Eleanor

Plus tard dans la journée, l’heure était encore incertaine, la louve ouvrit doucement les yeux après s’être correctement reposée et remise de cette nuit.
Eleanor se trouvait encore dans ses bras, la tête de la vampire était posée sur la poitrine de la sorceleuse et cette dernière ne pu s’empêcher de faire glisser une de ses mains dans le dos de sa douce, juste pour le plaisir de ressentir sa peau de pêche sous ses doigts.
Elle resta ainsi, de nombreuses et longues minutes, à admirer sa belle qui était encore en compagnie de Morphée ; elle hésitait à la réveiller, car elle était si belle dans cet état.

Après encore quelques instants, Svenja se décida à tirer Eleanor de son sommeil, et caressa la joue de la vampire pour se faire, délicatement, jusqu’à ce que les jolis yeux émeraudes s’ouvrent enfin.
Relevant doucement le menton de la rouquine, la louve lui offrit un tendre baiser en guise de bonjour tout en glissant ses doigts dans la chevelure de feu en bataille de la belle.

"Bonjour toi, bien reposée ?"

Laissant le temps à Eleanor d’émerger tranquillement, la louve l’observa s’éveiller petit à petit, s’étirer en baillant joliment ; chaque geste de la vampire était un ravissement pour les yeux de la sorceleuse.
Pensive, la louve resta silencieuse pendant quelques instants, se contentant de promener son regard d’ambre sur Eleanor, son corps et ses courbes, avant de prendre la parole. Il était temps, à présent, d’avancer encore un peu plus dans leur relation, leur vie en commun.

"Eleanor… J’ai bien réfléchis et... J’aimerai que tu fasses de moi une vampire, ici, maintenant."

Codage @Papy Reika

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Jusqu'à ce que la mort

ne vous sépare jamais !

Feat.Svenja

Après cette nuit mémorable, le sommeil avait gagné les deux camps, tu étais lovée contre ta sorceleuse et seul le bien-être était ton ressenti. Peu importait combien de temps, vous aviez passé par dormir, l'important était que tu étais réveillée par ta merveille, tendrement. Une main chaude te caressait la joue tandis que ton menton fut relevé pour recevoir un baiser mielleux. Des réveils comme ça, tu en voulais tout le temps. Svenja te demanda si tu allais bien et tu répondis avec un sourire et un marmonnement d'approbation. C'était quand même difficile d'émerger après ce qu'il s'était passé plus tôt. Étirant tes jambes, ton corps pour te relaxer, le drap s'arrêta à la base des reins, à l'entrée du postérieur, soulignant magnifiquement tes courbes. Pendant que ta louve t'observa en silence, elle prit la parole un moment donné et en entendant ce qu'elle avait à dire, tu restas figée pendant quelques secondes. Avais-tu bien entendu ? Était-ce réel ? Même si tu en avais parlé hier soir, la décision n'était pas simple, Zang, la gestion politique, la nouvelle famille, etc etc. Ce n'était pas rien comme changement. Mais oui, tu avais bien entendu et prise par l'émotion, tes yeux s'illuminèrent de larmes, reflétées par les rayons du soleil extérieur. Tu te jetas dans les bras de Svenja et sanglotas en silence.

-"Je suis si heureuse... Je sais que ce n'est pas une décision à prendre à la légère, que cela engendre des changements, des sacrifices. Svenja, tu ne sais pas à quel point ça me rend heureuse. Je serais toujours là pour toi, toujours."

T'écartant, tu l'embrassas passionnément tout en lui caressant la joue de la main. Après cet échange, ton regard fixa celui de ta sorceleuse, tu voulais tellement lui dire certaines choses, mais le moment était magique, il aurait été idiot de casser ce silence qui voulait tout dire. Cependant, une légère peur envahit ton esprit, même s'il y avait du positif, il y avait aussi du négatif, dans la démarche que tu t'apprêtais à faire. Ainsi, avec le plus grand amour, le plus grand sérieux, tu dis à Svenja.

-"Je suis désolé du mauvais moment que tu vas traverser, je vais tout faire pour que ce soit le moins pénible possible. N'oublie jamais que je serais avec toi, je ne te quitterai jamais des yeux. Bien... J'y vais."

Embrassant une nouvelle fois ta louve, tes mains glissèrent sensuellement sur ses épaules jusqu'à atteindre ses omoplates avant qu'une de tes mains ne vienne rapprocher le corps de Svenja par le bas du dos. Un dernier regard scintillant et voilà que tu plantas tes crocs dans la veine du cou de ta femme, loin de l'agréable moment où tu te délectais de son sang via son épaule, dans tes jeux torrides. Là, c'était moins agréable, pas douloureux, mais elle pouvait sentir que sa vie disparaissait petit à petit, c'était une sensation inexplicable bien que déroutante. Pour toi, boire le sang de celle que tu aimais était à la fois un crève-cœur qu'un enchantement indescriptible, c'était le sang de l'unique femme, au monde, pour lequel tu étais prête à soulever une montagne.

Sentant le corps de ta bien-aimée se refroidir, se raidir à certains endroit que de se ramollir à d'autres, elle n'exprima plus de communication, plus de souffle, plus de gémissements, juste un regard fixe et inanimé. Bien sûr, tu t'arrêtas à temps pour ne pas la tuer, mais c'était à la limite et bien que c'était nécessaire, la vision d'horreur qui se présentait devant toi, remua en toi tous les doutes possibles et inimaginables. L'avais-tu tué ? Allait-elle se transformer ? Est-ce que tout était bien fait ? Tu étais obnubilée par cette torture mentale et la seule chose que tu fis, était de plaquer ton front sur la poitrine de ta belle en pleurant. Il ne restait que l'espoir, maintenant.

Pendant un long moment, tu serras ce corps inanimé comme s'il allait s'échapper, versant des torrents de larmes à n'en plus finir. La culpabilité d'avoir fait quelque chose de mal, d'avoir volontairement mis un terme à la vie de celle que tu aimais, c'était une douleur insupportable. Il fallait prier que tout se passe comme tu l'avais prévu, mais déjà, si elle ne s'était pas dispersée en particules de lumières, c'était le signe qu'en tant qu'élue, Svenja n'était pas encore réellement morte, elle était en transition entre les deux mondes, c'était à elle et au vampirisme de choisir quelle voie emprunter.

Contextuelle utilisée:

Jusqu'à ce que la mort ne vous sépare jamais !

FEAT : Eleanor

Comme supposé, l’annonce de la décision prise par la louve toucha en plein coeur la vampire qui, sous le coup de l’émotion, se jeta dans les bras de sa sorceleuse afin de lui communiquer son bonheur, sa joie d’une telle nouvelle.
Cela allait effectivement impliquer des changements plutôt drastiques et quelques sacrifices, mais rien de tout cela n’avait d’importance car la finalité de cette entreprise était de pouvoir vivre éternellement aux côtés d’Eleanor.

Essuyant délicatement les larmes de sa belle tout en l’écoutant, Svenja esquissa un léger sourire, sûre et certaine que tout irait pour le mieux. Prolongeant le baiser offert par sa vampire, elle l’écouta ensuite lui donner quelques petites mises en garde sur ce qui allait suivre.
Ainsi donc, le processus serait un mauvais moment à passer ? Peu importait à la louve, qui n’avait qu’un seul objectif en tête, l’immortalité auprès de sa belle.
Avant qu’Eleanor ne se mette à l’oeuvre, Svenja lui posa une main sur la joue tout en lui souriant chaleureusement, sans la moindre once de crainte ou de doute dans les yeux.

"Je suis prête à endurer toutes les épreuves qu’il faudra pour pouvoir vivre à jamais à tes côtés Eleanor. Peu importe la douleur, la crainte ou encore le doute, rien ne me détournera de ce choix."

Répondant au dernier baiser de la vampire, Svenja se laissa manipuler par cette dernière. Fermant les yeux, la louve poussa un léger soupir en sentant les crocs de sa belle se planter dans la chair de son cou. Cette sensation, elle la connaissait, pour avoir à plusieurs reprises permis à sa belle de lui subtiliser quelques gorgées de sang ; mais cette fois, il était question de bien plus.
Désagréable. Pas douloureux, ni même insurmontable, juste désagréable, voilà le sentiment que provoquait cette énorme ponction de sang à la sorceleuse qui, petit à petit, se sentait faiblir dans les bras de sa douce.

Peu à peu, sa vue commençait à se brouiller, les sons qui lui parvenaient devenaient plus sourds, plus lointains, et un étrange froid se mit à s’emparer de son corps.
Il lui était à présent impossible de mouvoir le moindre de ses membres, pas même le petit doigt, et il était hors de question de parvenir à prononcer le moindre mot. La vie de la louve s’en allait progressivement, à mesure qu’Eleanor buvait son sang gorgée par gorgée.

Un dernier souffle, un dernier battement de coeur, et puis plus rien, rien hormis le voile froid et sombre de la mort qui venait de recouvrir les yeux encore ouverts de Svenja. Inerte dans ce lit, dans les bras de sa douce, la louve ne donnait plus l’impression que d’être un corps sans vie, un cadavre, une coquille totalement vide.
Cependant, et contrairement à ce qu’il aurait du advenir au vu de son statut d’élue, le corps de la sorceleuse ne disparut pas dans un nuage de particules lumineuses, mais resta bel et bien à sa place dans le lit de cette chambre d’auberge dans laquelle résonnaient à présent les sanglots d’Eleanor.

Impuissante face à son destin, et totalement inconsciente de ce qu’il se produisait, le sort de Svenja ne tenait plus à présent qu’à la bonne suite des évènements ; que la transformation en vampire s’opère comme prévu, et que son organisme de sorceleuse ne rejette pas ce changement.
Cela prit de longues, d’interminables minutes, minutes durant lesquelles Eleanor doutait du bien fondé de ce choix, pour que lentement la louve ne reprenne conscience.

Cela se fit progressivement. Ce fut tout d’abord l’ouïe qui lui revint, et elle pu entendre les lamentations de sa belle. Tentant de bouger, ne serait-ce qu’un petit peu, Svenja parvint finalement, au prix d’un effort conséquent, à lever mollement une main et la poser maladroitement sur la nuque d’Eleanor.

"E… Elea…"

Articulant difficilement, la louve tenta de redresser son visage afin de pouvoir poser son regard sur sa douce, mais l’effort était trop important et sa tête retomba lourdement sur l’oreiller.
L’engourdissement qui avait gagné son corps se dissipait peu à peu, mais pas assez vite à son goût cependant ; il ne lui était encore pas possible de parler correctement, ni même de se mouvoir avec aisance. Pour l’heure, Svenja avait toute l’attitude d’un nouveau-né qui apprenait à bouger correctement et à prendre conscience des choses qui l’entouraient.

Elle inspira doucement, cherchant à remplir ses poumons d’un air qui ne lui serait jamais plus d’aucune utilité ; cherchant à se redresser, elle ne parvint qu’à légèrement remuer dans le lit en poussant quelques petits grognement désapprobateurs de se sentir aussi faible.

"Elea...nor…"

Codage @Papy Reika

"Dubhenn haern am glândeal, morc’h am fhean aiesin." - "Mon éclat transpercera les ténèbres, ma clarté dissipera l’obscurité."

"Les rouages de l'inquisition tournent lentement, mais ils broient de manière extrêmement fine."

Jusqu'à ce que la mort

ne vous sépare jamais !

Feat.Svenja

Dans le doute et la douleur la plus absolue, tu attendais, seule, serrant ce corps inanimé, froid, presque sans vie. Cependant, il ne l'était pas complètement, la transformation se faisait à son rythme, comme le cours d'eau d'une rivière, imperturbable. Dans le silence de ta chambre, cassés par tes sanglots, une frêle voix se fit entendre, elle t'appelait, comme une enfant à sa mère. Svenja se réveillait et en relevant la tête, tu la vis reprendre conscience, difficilement. D'un état de culpabilité, tu passas à une joie immense, une résurrection mentale qui te fit sourire tout en serrant, contre ton corps, celui de ta bien-aimée.

-"Svenja, oh Svenja, chuuuuuuuuttttt, doucement, ne parle pas, je suis là, je suis là ma belle, c'est fini."

Cherchant une fiole de sang dans ton sac, tu retournas auprès de ta louve pour lui faire boire le contenu.

-"Bois, ma puce, ça te redonnera des forces, j'en ai suffisamment si tu en veux encore."

Jouant, quelque part avec ironie, plaisir et amusement, le rôle de mère nourrissant son bébé, tu t'occupas de Svenja comme la plus précieuse des pierres précieuses. Lentement, doucement, au rythme des gorgées de ta sorceleuse, tu la regardais amoureusement, un regard à la fois tendre et bienveillant. Quelque chose avait changé dans ta façon de la regarder, elle n'était plus Svenja de Maribor, la chasseuse de monstre surhumaine, ton amante, fiancée et future femme, mais bien une nouvelle personne, toujours ton amante, fiancée et future femme, mais également une membre de cette grande famille qu'était les vampires et qui plus est celui de ton clan. Il y aurait, cependant, cette hiérarchie naturelle entre la matriarche et son "enfant", celle que tu as mordu, où le respect de par le rang social serait inscrit dans les gênes, mais Svenja était d'ors et déjà catapultée au rang de seconde cheffe du clan, de par son statut de fiancée.

Pour le moment, il fallait qu'elle apprenne sa nouvelle vie et tu serais là pour l'aider, des bases jusqu'aux petits détails insignifiants, petit à petit, après tout, vous aviez maintenant toute l'éternité pour ça. Caressant, du pouce, la joue de Svenja, tu la relevas gentiment avant de constater que la transformation lui avait doté d'un corps plus entreprenant, toujours aussi svelte, avec ses cicatrices, ses muscles sculptés, mais avec une poitrine plus développée, tiens donc ! Tu levas un sourcil avec gourmandise et surprise, mais cela n'était pas pour te déplaire, au contraire, tu pourras encore mieux jouer avec. Reprenant contact avec le regard de ta moitié, tu te laissas aller à une émotion particulière, gênée et à la fois envieuse, amoureuse et à la fois sérieuse, d'un ton ému, tu dis.

-"Svenja, bienvenue dans notre famille. Puissions-nous passer l'éternité ensemble, main dans la main, jusqu'à ce que nos corps tombent en cendres. Je t'aime de chaque parcelle de mon corps. J'aimerai... Je veux... Officialisons notre union, ici et maintenant, à la méthode de nos anciens, celle de notre race, deviens ma femme aux yeux de nos frères et sœurs, auprès de notre père universel. Viens... ! Mords-moi, bois mon sang, partageons nos crocs dans nos chairs et marquons-nous d'un ultime sceau, celui de notre amour, de notre fusion. Tu sais, c'est un honneur sacré pour un "enfant" de boire le sang de sa "mère" ou "père". Je sais que tu seras digne de ce présent, je te fais confiance mon amour."

Guidant la tête de ta louve vers ton épaule, tu l'invitas à planter ses crocs dans ta chair et quand cela fut fait, une réaction en chaîne se fit, faisant exploser tes sens, pour la deuxième fois de ta vie vampirique, le premier ayant été Markov, ton premier amour vampirique. Tes hormones en alerte, tu sentais une jouissance extrême te parcourir le corps, encore plus que lors de tes ébats avec ta sorceleuse, c'était... Tellement différent, tellement plus fort. Gloussant de plaisir, gémissant à n'en plus finir, tu te décidas à faire pareil, tu plantas tes crocs dans l'épaule de Svenja et bu son sang à petite gorgée, scellant ainsi votre union dans la pure tradition de la race. Maintenant, tout le monde saurait qu'elle était tienne et que tu étais sienne. Svenja, aussi, devait ressentir cette explosion de plaisir intense, à n'en plus finir, quitte à continuer l'acte jusqu'à boire sans soif, ce n'était pas grave, tu ne voulais en aucun cas rompre ce pacte si important, si alléchant, si jouissif...