Le Yostunbais échappé [chasse]

Installé sur une grande formation rocheuse, la créature goutait enfin à une liberté fraichement acquise après avoir passé des semaines et des semaines à observer son "dompteur" ... Eduqué pour le combat et pour viser les points faibles, la créature doté d'une intelligence certaine pour avoir survécu des années et des années en tant que gladiateur : la chose avait utilisé ce qu'elle avait apprise sur la personne qui était chargé de lui apporter sa nourriture, de le nettoyer et de refermer sa cage chaque soir afin d'en connaitre toutes les habitudes, tous les mouvements et surtout; toutes les failles qu'il laissait entrevoir afin de lui assurer un chemin vers la victoire.

Et ce fut exactement ce qu'il s'est passé pour le monstre qui a profité d'une inattention pour soulever le loquet de sa prison afin de s'y échapper ! Non sans avoir prit la totalité de son équipement ainsi que ses armes afin de ne rien laisser qui pourrait lui donner envie de revenir : bien qu'il voulait retourner à l'état sauvage, le Yostubais ne pouvait oublier son passé et tout ce qu'il avait dû faire pour survivre afin de pouvoir profiter de la liberté comme il le faisait en cet instant précis. Tirant doucement la langue afin de profiter de la chaleur du soleil sur celle-ci comme le ferait un serpent : la créature paressa une petite heure ... Peut être deux ou trois sur un endroit bien à l'écart des croisements commerciaux : un lieu à la limite du plateau rocailleux et qui n'était pas vraiment propre a une traque en bon uniforme.



Cependant et cela la chose l'avait sentit en touchant l'air de sa langue : ce n'était pas un natif qui en avait été envoyé à sa poursuite mais quelque chose ou quelqu'un de bien plus fort ... Le sentant à l'orée de ses sens, le monstre garda les yeux fermés en continuant a rentrer et sortir sa langue serpentine de sa gueule sans rien laisser paraitre : se laissant approcher par un prédateur qui pense surement avoir affaire à une proie ... Mais le monstre n'était pas une proie : il était un gladiateur.


Si ce Yotsunbai avait survécu si longtemps dans les arénes de combat contre tout adversaire qu'on lui avait opposé jusqu'a ce jour : c'était en partie par une capacité pulmonaire si énorme que son seul cri était une bombe sonique dirigé sur son adversaire en une vague successive de force qui avait la particularité de faire vriller n'importe quel système nerveux qui avait le malheur de le subir de plein fouet ... Mais cela n'était qu'une ouverture afin de lui permettre de se saisir d'une lourde masse épineuse tenu par une chaine a un manche en bois et dans une autre main : un fléau d'arme a trois boulet plus court qu'il fit tournoyer autour de la tête alors qu'il fracassa la première dans la direction de son adversaire du jour ... Du challenger qui tentait de lui prendre sa liberté !

Le premier coups de ce qui ressemblait a une énorme étoile du matin, se fracassa alors sur la position de ce qu'il sentit alors être une intruse : venant s'enfoncer lourdement dans la roche avant de se soulever pour retomber de nouveau vers sa nouvelle position, le monstre frappa de nouveau tout en venant faire tournoyer sa seconde arme qu'il projeta d'un coups sur l'élue a la maniére d'un tir de catapulte qu'il projeta avec une facilité déconcertante !

Une explosion de roche plus tard, le monstre tira sur la chaine de son fléau et poussa un nouveau hurlement assourdissant tout en venant lever les deux bras qu'il avait gardé dans le dos pour déployer alors deux immenses pavois pour se défendre d'une possible contre attaque ...

La créature était sage et prête à se battre jusqu'au bout pour sa liberté : qu'allez répondre son opposante ?

Le sort lui avait donné un adversaire des plus puissants et des plus vifs ... Evitant chacun de ses coups tout en faisant en sorte d'absorber le moins possible de dégâts de la part de ses frappes lourdes : la "guerrière" qui l'affrontait était véritablement maitre de son art; se disait la créature en la voyant voler à travers ses attaques les unes après les autres avant de finalement contre-attaquer avec des frappes si puissantes qu'elles manquèrent presque de lui arracher ses pavois des mains ! Mais que pouvait-être cette chose qui se cachait dérriere son masque, se demandait le Yonstunbais alors qu'une nouvelle frappe vint ouvrir sa garde de faire et exposer l'une de ses jambes à deux profondes entailles capable de l'handicaper lourdement ... Ou pas.

Sifflant à travers son casque de métal, le monstre contracta les muscles de sa cuisse pour refermer l'une des deux entailles et palier au manque de mobilité que cela aurait dû créer : se révélant fort en toute occasion alors que sous ses pavois presque plié en deux; ses bras étaient couvert de bleu et de sang sous les veines qui avaient éclaté sous les attaques de son assaillante ... Sa liberté ne durerait pas, pensât alors l'évadé en venant faire preuve d'une vitesse assez conséquente pour esquiver la lame de sa chasseresse à trois reprise avant de répliquer d'un coup de fléau qui fonça vers son challenger comme un boulet de canon !

Filant à travers l'air, la masse de métal repartit une fois en arrière pour revenir tout aussi vite vers l'élue qui l'avait prit en chasse alors qu'au dessus d'elle se formait un véritable tourbillon d'acier et de fureur causé par rien de moins que la seconde arme du monstre qui s'écrasa sur elle en une pluie de coups de fléau aussi brutaux que sonore avant que la chose ne vienne la pousser dans un apre corps à corps où il allait l'assaillir de tout ses bras comme de toute ses armes.

Elle était un obstacle à sa liberté : elle devait payer !

Cet adversaire était beaucoup trop vif pour lui et frappait dans les failles de ses défenses a chaque fois qu'il avait le malheur de bouger les bras : profitant de chaque occasion pour venir faire en sorte d'entailler ses écailles et de faire couler un peu plus son sang au point que la créature se mit à comprendre quelque chose au sujet de cet agresseur ! Ce n'était pas un guerrier ni même un combattant d'arêne : il s'agissait d'un assassin ! Et par cela : il ne cherchait pas le spectacle ni à faire durer le combat ou même lutter pour sa "survie" ; il était là pour le tuer !

Armée de cette nouvelle pensée : le monstre leva ses boucliers pour se soustraire à l'assaut de son assaillante dont le coup était beaucoup moins lourd qu'auparavant mais toujours aussi douloureux malgré qu'il ai dressé non pas un ni deux mais trois bouclier différents en venant user ses multiples bras pour qu'a peine la lame de celle qui l'attaquait venant tracer un nouveau chemin sanglant entre ses écailles : il l'accueillit d'un coups de sa masse, puis d'un autre avant de soulever le poids à pointe et le faire tourner autour de lui.


Puis, levant une patte vers l'avant : il l'écrasa dans le sol en jetant le boulet de sa masse comme une balle de bowling pointu avec lequel on ferait du base-ball tout en profitant de sa chaine pour contrôler sa course et être sur qu'il l'aura ! Puis, n'attendant même pas qu'elle ai fini de bloquer son attaque : il revint sur elle pour la déchirer de ses multiples bras, de ses crocs et de son désir de liberté qui s'amincissait d'instant en instant sous tout le sang qu'il avait déjà perdu ...

Lorsque la fureur des coups de la marchombre se stoppa : la créature se tenait droit devant elle en tenant ses deux immenses pavois devant lui ainsi que son lourd bouclier d'airain servant à sa protection ... Droit, puissant et inébranlable : la chose se tenait de devant elle sans montrer la moindre trace de faiblesse ! Mais, il était déjà trop tard pour lui ... Aux pieds du monstre se tenait une véritable mare de sang qui coulaient depuis des dizaines et des dizaines d'entailles sur les membres de la chose qui malgré tout : tenait ses armes devant elle tout en restant prêt à se battre.

Mais il n'était déjà plus là : sa conscience s'était éteinte dés le premier coups de la guerrière qui contre ses boucliers qui n'étaient à présent plu que des blocs de métal plié vers l'intérieur ... Porté par une créature qui n'était déjà plus "là" ... Pas encore mort mais complétement vaincu : le yotsunbai n'attendait plus qu'a être cueilli ou achevé, le choix appartenait au vainqueur et la fin; au vaincu.