Tôt ou tard, le passé nous rattrape (chasse)

Le bretteur n’était pas de ces paranoïaques qui se faisait des films. Quand il ressentait une ambiance hostile, elle se confirmait en général dans l’instant d’après. Et cette fois-là ne dérogea pas à la règle puisque l’hostilité prit la forme d’une drôle de femme poissonne immergeant de l’écume. Il ne s’agita pas pour autant, plaçant une main sous sa tête de façon décontractée, toujours allongé et vulnérable à la merci de la prédatrice, comme s’il regardait un spectacle. Il écouta le message que la sirène souhaitait le délivrer, le nommant étrangement par son identité avant de l’accuser d’une destruction d’île.

Ce nom ne lui parla pas sur le moment, alors il se contenta d’arquer un sourcil intrigué face à l’énergumène, bien plus étonné par le fait qu’elle connaissait son blaze que par l’accusation en elle-même.

- C’est mon nom, oui. Je ne pensais pas être une célébrité chez la poiscaille...

Commenta-t-il avec un sourire taquin, ignorant la gravité de la situation et la profonde rancœur derrière les paroles dirigistes de la femelle. Pour le moment, il n’émettait aucune résistance ou animosité à son égard, curieux de savoir son motif exact.

- L’île des quoi ?? Je n’en ai jamais entendu parler..

Exprima-t-il avec une totale honnêteté, ne possédant pas la mémoire des noms. Puis, il décida finalement de se redresser en tailleur pour mieux analyser la bestiole de la tête aux pieds.

- Où veux-tu m’emmener au juste ? Je te suivrai avec plaisir mais... Je n’ai pas de bronches pour respirer là-dessous...

Puis, il se releva totalement, s’approchant de cette espèce rare en toute amitié pour lui faire face.

- Explique-toi plus clairement. Qui es-tu ? Que me veux-tu ? Où dois-je te suivre ?

Elle attisait sa curiosité mais ce n’était pas pour cette raison qu’il la suivrait une fois quil connaîtrait la réponse.

Mais qu’avait-il bien pu commettre de si terrible pour que cette sardine géante l’assassine du regard à ce point. Il remarquait qu’elle tentait tant bien que mal de contenir une rage sous-jacente mais son corps débordait d’un sang vengeur. Il ne cernait pas le problème mais une part de lui regrettait de voir cette femelle dans cet état pour une cause dont il était vraisemblablement responsable mais qu’il ignorait.
L’autre demoiselle en retrait décida subitement de prendre le relais lorsqu’elle vit sa collègue bégayer comme une débutante devant le grand Roronoa, imperturbable. Il attendait de solides explications pour justifier cette hostilité.

Alors quand elle prit la parole pour argumenter les crimes du bretteur, ce dernier haussa les sourcils, médusé par le rafraîchissement de sa propre mémoire. La destruction d’une île aquatique mille ans plus tôt, cela lui parlait vaguement. Etait-ce la fois où il fut embarqué dans une espèce de sous-marin avec un vieux fou et deux autres élus... Heiwa et... probablement l’autre timbé d’Uchiha avant qu’il ne retourne sa veste.

Alors... Il était vrai qu’ils avaient probablement et malencontreusement explosé cette île mais... Ce n’était pas volontaire ! De plus, il se souvenait notamment d’une île déserte et donc inhabitée.. Cela dit, il n’avait pas cherché de présence vivante dans les logements non plus pour vérifier...

- Ah oui, on a peut-être fait un tour sur votre île de Nymphitte.. Mais c’était un lieu abandonné, y’avait pas un rat dans la boutique.

Se justifia-t-il en espérant secrètement qu’il n’avait pas causé de morts ce jour là. Sur le moment, il n’en était pas ressorti traumatisé parce qu’il n’avait croisé personne au fond de l’eau, dans cet endroit, mais qu’en savait-il réellement ?

- Si ce n’est qu’une question de casse matérielle, prenez cet argent..

Dit-il en balançant une bourse sur le sable, aux pieds de la créature marine. Zoro n’était pas un homme cruel, malgré ses allures de grosse brute sans coeur, il respectait la vie et même s’il ne le reconnaissait pas totalement, n’aimait pas causer du tort ou du mal à qui que ce soit quand ce n’était pas mérité.

Le guerrier de Reifuu n’éprouvait aucun désir à combattre ces poiscailles martyrs. Déjà parce qu’affronter des femelles ne lui suscitaient pas un grand plaisir, même s’il ne rechignait pas spécialement à le faire s’il le devait, et surtout parce qu’il n’était pas chaud à l’idée de botter le cul à des victimes du passé. Car évidemment, si on l’attaquait, il serait obligé de répliquer par la légitime défense. Cette sirène guerrière était en situation de souffrance et lui infliger une défaite reviendrait à balancer une poignée de sel sur sa plaie déjà bien béante, entretenir la flamme de sa haine.

Elle interpréta son geste grâcieux censé dépanner les dégâts matériaux comme une humiliation ou une insolence. Ainsi donc, elle serra sa lance et lança les hostilités, sans aucun ménagement. Il sentit dans la hargne de ses coups une envie meurtière, elle cherchait à toucher ses points vitaux par-dessus tout. Il eut néanmoins le temps de bloquer partiellement sa première chevauchée, et de déclencher un bouclier afin de mieux encaisser la seconde puis esquiva le reste de ses techniques plus acharnées les unes que les autres.
Il profita d’un moment de répit pour glisser un :

- Très bien, puisque tu y tiens... Ca tombe bien, j’ai mis un nouveau truc en place, ce sera le moment de la tester.

Le jeune homme imbiba ses bras et ses katanas du haki mais à la différence que cette fois-ci, des éclairs rouges crépitaient autour de son fluide noir pétrole. Une fois de plus, il repoussait ses limites, offrant à sa force de frappe une puissance inédite. Il l’avait apprise peu de temps après sa nomination auprès de la couronne du nord, décrétant que le nouveau roi méritait que son général se surpasse pour lui. Le bretteur souhaitait démontrer à Rhadamanthys qu’il incarnait le meilleur atout du royaume, non cette baltringue d’Uchiha uniquement capable de faire de la figuration avec ces artifices et ses tours de passe passe. Il ne savait jeter que de la poudre aux yeux entre ses sharingan lumineux à deux francs cinquante et ses écrans de fumée. Zoro lui, proposait du concret.

Au même moment, il se laissa happé par des cages d’eau, non sans lui rappeler des techniques de sa propre fiancée à base de lumière. Les barreaux d’eaux lui éclatèrent en pleine tronche, de quoi l’éclabousser. C’était à se demander s’il ne s’était pas laissé volontairement surprendre par ce pouvoir, perturbé par la ressemblance avec celui de sa blonde préférée. Il en perdit sa manoeuvre pendant quelques secondes (justifiant l’action en moins) et décida de contre-attaquer.

Le fait de s’être fait légèrement blessé par les deux soeurs lui permit de déterminer le maillon faible du groupe. Et lors d’un combat à 2 contre 1, le bretteur avait appris à éliminer d’abord le plus fébrile des deux. Ainsi donc, il n’épargna pas la soeur la plus docile et pacifiste du lot, lui précisant avant de déclencher son Ashura :

- Ta  soeur souhaite régler ses comptes. Je le respecte. Mais reste en dehors de cela, veux-tu ?

Ce n’était pas contre elle. Et d’ailleurs, il avait beau utiliser son ultime directement contre elle pour l’assommer en vitesse, il la frappait avec le dos de ses katanas. Ainsi, quelque soit la violence de ses frappes, bien en mesure de causer des K.O techniques par la puissance du choc, il ne la trancherait pas.

Le sabreur esquivait certains coups mais se faisait rattraper par la rapidité de la guerrière de temps à autre, sur les actions les moins graves. Mieux valait économiser son énergie quitte à réceptionner quelques dégâts pour contenir son plein potentiel pour la suite. Il parvint néanmoins à parer l'une de ses attaques vindicatives en invoquant le célèbre Shishi sonson, la parade du samouraî.

La guerrière approuva la demande du bretteur concernant la cadette mais cette dernière n'en démordait pas et il le respectait. Lui non plus ne laisserait pas un membre de sa famille derrière lui, en principe, à moins de posséder une confiance aveugle en sa victoire comme il pouvait le ressentir auprès d'un Luffy. Cependant, cette poissone allait se faire découper en rondelles pour finir sur le barbecue si elle continuait alors il comprenait que la benjamine ne l'abandonne pas à son triste sort.

Avec le haki qui recouvrait certaines zones de son corps, il recevait quelques entailles sans trop de souffrance pour le moment bien que ce n'était jamais agréable. Elle détenait assez de force pour percer ses bras durs comme l'acier, il n'avait pas affaire à la péquenaude du coin.

- Qu'il en soit ainsi...

Il ne la ménagea pas, dégainant tempête de sabre à destination de son corps, mais aussi de sa soeur et en l'assaillant d'autres attaques personnelles. Il souhaitait la terminer le plus vite possible pour s'attaquer au gros morceau, même si encore une fois, il ne tapait pas du côté tranchant de ses lames. Au pire, il lui fêlait des côtes et des os sous l'impact, mais il évitait les points vitaux et les blessures fatales.

- T'aurais mieux fait d'écouter ta soeur...

Cette saleté de poiscaille résistait mieux que prévu et parer sa tempête de lames volatiles avec plus de facilité que Ashura. Ah très bien, madame n'appréciait pas de voir le sabreur se dédoubler, eh bien elle allait s'en remanger un petit tour. Pour le moment, il s'acharnait sur la plus jeune et innocente parce qu'il souhaitait l'écarter du combat à tout prix et comme cette abrutie ne comprenait pas le langage verbal, il utilisait celui des poings : assez univers semblait-il. Il la frapperait jusqu'à l'assommer et la mettre hors jeu afin d'affronter en toute tranquillité la plus casse-couille des deux.

Mais pendant qu'il se concentrait sur la benjamine, son dos était à disposition de la guerrière et cette dernière ne se priva pas de se servir allègrement, entaillant le jeune homme à divers endroits du corps. Chaque attaque prise isolément ne lui causait pas tant de douleur que cela mais mise bout à bout, cela commençait à piquer sévèrement. Plusieurs parties de son corps dégoulinaient de plus en plus, dont ses angles morts et l'arrière. Cette pétasse en écaille avait même réussi à toucher sa mâchoire. Le haki de l'armement encaissait comme il pouvait mais la guerrière ne le ménageait pas, tentant de l'empaler comme une saucisse de strasbourg à maintes reprises.

- Pourquoi tu ne t'arrêtes pas guerrière de la mer ? Ne ressens-tu aucune honte à voir ta soeur se couvrir de sang à cause de ta folie ?

La questionna-t-il alors qu'il attaquait sévèrement sa soeur. Ne comprenait-il pas que sa petite Amisti chérie risquait de sombrer d'un moment à l'autre juste parce que son abrutie d'aînée refusait les moyens diplomates ? Il avait beau secrètement la ménager en évitant ses points vitaux et en frappant du côté sympathique de ses lames, celle-ci n'échapperait pas aux séquelles qui la coucheraient au lit durant quelques semaines.

- Il est encore temps de t'arrêter...

Murmura-t-il à l'égard de l'aînée alors qu'il se retourna plus frontalement vers elle, maintenant que la petite commençait à méchamment vaciller. Allait-elle encore tenir le choc?

A force de s’acharner comme une bête contre la pauvre sirène magicienne qui ne fut non sans lui rappeler sa petite Lux, de part ses techniques mais aussi sa personnalité clémente, elle s’écroula, lésée. Bien entendu, l’autre furie vrilla totalement et ne cessa pas davantage sa chevauchée vers le sabreur qui continuait à riposter encore plus ou moins gentiment. Elle lui reprocha sa leçon de morale et il s’en branlait totalement.

- Je vois que discuter ne sert à rien.. Voyons si tu comprends mieux le langage des poings...

Maintenant que la petite soeur était hors d’atteinte, Zoro pouvait pleinement se concentrer sur la proie la plus dangereuse. Il esquiva l’une de ses attaques mais fut touché à plusieurs reprises par une ruée de coups animés par la rage. Elle lui écorcha violemment l’épaule notamment, une giclée de sang arrosa le sable au sol pendant qu’il se la tint quelques secondes, observant les dégâts dans une courte pause. Pas mal..

Haletante et fatiguée, il décida de foncer à son tour vers elle tel un bélier médiéval, usant des mêmes tactiques que tantôt. Pour le moment, il ne perçut pas la nécessité de passer au cran supérieur, sans compter qu’il désirait encore l’épargner à ce stade.

La sirène se défendait avec la férocité d’une lionne protégeant ses petits, sauf que le petit était déjà étalé comme une anchois contre le sable. Toutefois, cet acte de guerre plongeait la femelle dans tous ses états, enchaînant les attaques de plus en plus rapidement. Heureusement, le jeune homme, bien que confiant, constatait les litres de sang versés l’air de rien depuis le début du combat et il commençait à avoir quelques vertiges. Ce n’était pas aussi simple qu’il ne le laissait croire. Certes, elle ne le blessait pas terriblement mais mis de bout en bout, ses offenses commençaient doucement à lui tourner la tronche.

Des plaies ensanglantées parsemaient son corps tandis que des ecchymoses fleurissaient sur son corps et elle ne baissait pas les armes. Et puis, de nulle part, elle chargea comme un buffle vers le jeune homme qui bloqua comme il put tandis que la lance parvint à percer sa défense pour venir s’enfoncer dans sa blessure à l’épaule, juste à la base du cou. Ses katanas retenaient l’arme de la sirène, faisant en sorte que la pointe ne s’enterre pas plus loin mais elle entra suffisamment dans sa plaie pour le faire gémir. Il réussit néanmoins à se dégager et assomma la demoiselle d’un regard noir. Elle voulait jouer ? Ils allaient jouer.

Il ne souhaitait pas que cette histoire finisse dans une mer de sang mais puisqu’elle ne voulait rien entendre, il tourna ses katanas du côté tranchant.

Cette sotte jouait avec le feu et se dirigeait droit vers une brûlure inéluctable.

L’aura du sabreur changea du tout au tout tandis que ses lames noires arborèrent une nouvelle couleur inédite, entre le mauve et le bleu cimetière. Et puis, un déchaînement à peu près similaire en terme d’impact déferla sur la sirène, riposte d’égal à égal. Mais il ne s’arrêta pas là, ce n’était qu’une version améliorée de son ashura qu’il balançait depuis le début mais rien ne l’empêchait de continuer sur la même lancée pour en finir.

Il ne savait même plus actuellement s’il essayait de la tuer ou non, bondissant sur plusieurs de ses angles dans l’idée de les lui trancher.

Cette fois-ci, la guerrière des mers plia sous le déchaînement du guerrier des terres, il fallait dire qu’il ne la ménageait plus vraiment. Il observa son visage se déformer sous la souffrance tandis qu’il remarqua son étourdissement dans ses gestes de moins en moins précis.

Comme elle le promit, elle ne s’arrêta pas de si tôt alors que le combat était perdu d’avance. Elle voyait déjà sûrement des petites étoiles lui tournaient autour de la tête, un pied dans la tombe. Mais elle n’abandonnait pas, dressée comme le poing, et comptait visiblement chuter uniquement à sa mort. Sa persévérance était admirable et ce fut la raison pour laquelle il la laissa l’atteindre, volontairement. Il se contenta de résister à sa première attaque puis écouta ses paroles auquel il répondit :

- Admirable !

Salua-t-il de façon neutre alors qu’il relâcha ses bras pour ne pas bloquer ses prochains assauts. La lance de la sirène le blessa légèrement au flanc, il sourit. Il lui devait bien ça, lui qui avait détruit son peuple, il devait lui offrir ce réconfort avant de la bousculer une dernière fois parce qu’il retourna à la charge juste après.

Il saluait cette persévérance hors pair au nom de son peuple, n’éprouvant aucune hostilité à son égard malgré sa hargne débordante.

Si les coups de Zoro parvinrent à venir à bout de la sirène, ce dernier fit attention de ne pas toucher des points vitaux, bien que l’hémorragie risquait d’être importante.

Elle avait beau bondir comme une puce dans tous les sens, cela ne faisait que retarder l'inéluctable. Cette poiscaille se trouvait aux portes de la mort mais continuait à gigoter en dépit des forces qui la quittaient telle une marionnette sans vie. Elle s'accrochait, tant que cet homme ne rejoignait pas le sol et il la saluait profondément pour cette performance déterminée. Malheureusement, elle était épuisée car le guerrier la dominait très largement, s'autorisant même à encaisser certaines attaques quand il pouvait très nettement les esquiver. Au fond de lui, il abaissait inconsciemment son niveau pour rendre le combat plus compliqué.

Il ne daigna par exemple guère esquiver, bloquer ou se protéger du prochain assaut de la femelle océanique. Pourtant, il la vit venir à 3 kilomètres à la ronde tant elle avait perdu en vitesse. Mais il ne bougea pas, ouvrant même ses bras comme le Jésus rédempteur de Rio, afin de savourer cette dernière offensive de plein fouet, l'oeil cloué.

Il apprécia toute la magnifique douleur que l'entaille de la demoiselle lui asséna au torse, ressentant pleinement la lance se planter dans sa chair tandis qu'il retint un gémissement. Ce fut si bon. Un goût de dernière fois l'envahit car il était bien conscient qu'il assistait à l'ultime assaut de la guerrière vengeresse. Telle fut la raison pour laquelle il lui offrit son torse à planter pour son dernier coup, en signe de salut pour sa prestation.

Et puis, il l'enchaîna, avec des attaques gentillettes mais qu'il lui savait fatales.. Ou presque. Parce qu'il ne souhaitait pas l'achever.

Quand elle rejoignit le sol, suintante de sang par tous les pores, il se plaça au-dessus de son visage meurtri qui ne ressemblait à pas grand chose. Encore consciente ou non, il lui attribua ces paroles  :

- Tu as bien combattu, guerrière des mers. Sois fière d'avoir défendu l'honneur des tiens. Tu ne mourras pas aujourd'hui. Entraîne-toi jusqu'à me surpasser et obtenir vengeance, je t'attendrai.

Il adressa un regard à sa soeur couchée plus loin qui ne tarderait pas à se réveiller pour aider sa soeur.

Sur ces mots, il s'éloigna du champ de bataille, laissant les deux corps amochés sur la plage à la vue des rapaces volantes.

Mais ce fut en longeant la mer, à quelques pas d'ici, qu'il entendit en premier lieu un boxon pas possible à l'horizon. Sur une île légèrement lointaine, mais suffisamment près pour discerner les formes qui se dessinaient, du moins pour l'oeil aguerri du guerrier, le jeune homme comprit qu'il n'était pas le seul combattant de ces lieux.

Une baston s'était lancée entre une bonne femme et trois bestioles, juste en face de lui, séparé par une mer. Ca avait l'air de chauffer mais elle semblait maîtriser et ne pas avoir besoin de son aide..

Et à mieux observer, en plissant son iris grisonnante, le cheveux vert s'étonna de reconnaître une prestance familière. Une élue ? Ici ?

- Lexi ?!

Se questionna-t-il tout seul, éberlué par la probabilité de la croiser ici.

- Mais qu'est-ce qu'elle fout ici celle-là ?