L'arrivée de Cordix (Lore - Feat Gilgamesh)

Cordix

T

Pour tous

L'arrivée de Cordix (Lore - Feat Gilgamesh) Ddjr

Allait il suivre le même chemin, est ce que la destinée des membres du Genchijin était de périr ici, à Uruk ? L'organisme avait périclité depuis la mort de son chef, Kanzêtsu. Il était l'alpha, le plus puissant, même s'il était loin d'être le plus malin du groupe, sa force servait de pilier et sa perte, suivi de celle récente d'Yssa, commença forcément à amener le groupe à se poser quelques questions. Shudô elle même, sentait que Kerenys se servait trop du Genchijin et éliminait les uns après les autres ses membres devenus peut être trop encombrants pour lui. Alors certes, il le faisait de la manière la plus fourbe possible, sans jamais avoir les mains sales. Mais Cordix n'y croyait pas, il était pour l'empire et pour la conversion de masse.

C'est donc avec sa volonté, son courage et sa foi, qu'il reparti vers l'ouest, comme il l'avait déjà fait une première fois. Face à Rhadamanthys et Heiwa, l'homme de l'Est ne s'était pas débiné ! Il avait été le premier contact entre l'empire et les élus, cela devait forcément signifier quelque chose.

Evidemment, un homme masqué ne pouvait passer inaperçus dans Uruk et il n'entrerait pas comme ça. Bien qu'il vienne en paix, c'est d'abord hors de la cité, à ses abords et près des habitants, qu'il prêcha la parole de Tenkasuru en lisant ses versets !

Cordix: "Branche 1:8, Des fruits de l'arbre monde, personne n'en manquera. Le cataclysme n'épargna nul homme, et les prêcheurs des faux tombèrent sans nourrir leurs prochains, ni de leurs foi faussé, ni de pitance. Mais les justes se relevèrent des cendres dans l'Est, pour former un empire nourrit, uni et fort. Accueillant alors ceux qui s'étaient fourvoyés en son sein, de la main de l'homme sous l'égide de la vérité. Les élus ont engendrés le chaos, les hommes l'ont arrêtés et désormais maitre du monde ou ils naquirent, doivent rester unis par la force du bras victorieux. Vaharys Kerenys Eclipse la lumière qui a aveuglé les faibles d'esprits, ses branches sont autant de mains tendus pour vous amener à la plénitude et la paix attendue, jusqu'au pied de l'arbre monde...."

et il faisait ça, envers tous les habitants, voyageurs, curieux qui s'approchaient ou passaient par là. Les gardes de la cité n'allaient évidemment pas tarder à s'en mêler, alors qu'on prévenait déjà Gilgamesh et Reïya sa sorcière. Les autorités compétentes n'allait vraiment pas mettre longtemps avant d'arriver.

Cordix: Je vous le dis en vérité, nul ne sert de s'affronter, lorsque les branches de l'arbre monde peut accueillir, porter, protéger ! Elus et natifs, couvrez vous de ses branches, bardez vous de ses feuilles et découvrez l'unité, à travers l'Empire !

Evidemment, dans le peuple d'Uruk, beaucoup venaient de Shutô tokai, beaucoup voulait aussi la paix, loin de l'empire, loin des soucis. Certains avaient choisi Gilgamesh et l'alliance des élus en protection, mais l'empire ne jouissait pas d'une bonne image en ces lieux. On va dire que les discours étaient différents d'un camp à l'autre. Cependant quelques curieux écoutaient quand même les discours et les versets apaisant. Certains se demandaient aussi à quoi pouvait ressembler cet empire au loin, derrière l'océan. Dans tous les cas, Cordix obtenait une oreille attentive et non pas des crachats pour l'instant !

Cordix: L'empire n'a jamais aspiré au chaos, à la guerre. Nous avons la croyance ferme, que des êtres prophétique comme les élus, bouleverse l'équilibre du monde des Hommes et du monde divin. Que ce bouleversement, bon ou mauvais, entraine une véritable rupture qui nous fera sombrer, au profit des élus. Est ce égoïste de penser que nous, natifs de ce monde, êtions ici avant et avons le droit de défendre nos droits ? Les élus engendre le bien et le mal, comme les hommes, mais à la différence qu'eux, peuvent avoir un impact sur le monde entier, nos vies se retrouvent entre leurs mains, à l'image de Dieux vivants sur ces terres. Notre lutte n'est pas contre les nôtres, nous voulons qu'ils nous rejoignent, qu'ils s'intègrent à ce monde par la force de l'arbre monde ! S'ils nous aiment vraiment, qu'ils le prouvent, abandonnent leurs pouvoirs et s'unifie à nous, en frères et soeurs. Je ne fais que porter la paix, porter le message et cette vérité se trouve en mon âme, dans ce livre et dans l'Empire !

Dit il alors en levant le bouquin, avant de le fermer soudainement. Des gardes venaient d'arriver, écartant un peu la foule qui s'était amassé un peu plus nombreuses que les minutes précédentes...

Garde d'Uruk : Ca suffit, écartez vous, dissipez vous !
Garde d'Uruk : Vous monsieur, suivez nous, nous allons procéder à votre fouille, venez par là.

Cordix: Je n'ai que ce livre, nulle arme m'accompagne, ma foi suffit !

On amena alors Cordix à l'écart, toujours hors Uruk par sécurité, afin de procéder à une fouille sommaire, physique d'abord, puis magiquement par quelques mages de la ville. Reiya allait rapidement venir en renfort. Pour l'heure, rien ne fut trouvé en terme d'arme. On menotta ce dernier avec des menottes anti pouvoir et on regarda sous son masque pour avoir son identité formelle. Avant de le lui remettre, car ce dernier le demandait ;

Une fois toutes ces précautions prises, il fut amené dans la ville et dans un poste de garde en attendant Reiya et Gilgamesh ou ses ordres à distance.

Cordix: Je souhaite voir votre roi.

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* Cordix arrive à Uruk (hors ville) et prêche la bonne parole de l'empire
* Des badauds se rassemble, la garde est prévenue et préviens Reiya aussi (et Gilgamesh)
* Cordix continu ses discours, attirant plus de monde, les gardes arrivent et l'arrête
* Sans resister, Cordix se laisse fouiller, mettre les menottes et amené au poste de garde
* Cordix demande à voir Gilgamesh

* Reiya est en route (avec ou pas) Gilga.

« credit halloween»

L'arrivée de Cordix

Lore

Dans le Palais d'Uruk, le Roi des Héros lisait une énième tablette porteuse de mauvaises nouvelles. Sa tête reposait dans sa main droite, supportée par son coude... cette fois, on lui annonçait une attaque sur le Clan Uchiha de la part d'Eleanor... était-ce une déclaration de guerre de la part de Zang ? Les premiers rapports feraient plus penser à un règlement de comptes, ses espions lui indiquaient beaucoup de personnes présentes, y compris Rhadamantys et Zang, mais très peu semblaient combattre.

Le Roi réfléchissait... d'un côté, Ruby demandait l'aide de l'alliance contre Osha, de l'autre, les rebelles de Shuza demandaient protection, là, Rinkyu subissait une attaque...

Il posa la tablette et tapota lentement ses doigts sur l'accoudoir du trône... Il avait voulu laisser de l'autonomie à ses rois et reines... leur union faisait leur force, mais ils étaient en train de se disperser.
Le Destin avait voulu qu'ils soient attaqués sur plusieurs fronts, Gilgamesh avait prévu cette éventualité, mais il comptait sur ses rois afin de gérer ces problèmes mineurs...

Toutefois, force était de constater que cela ne fonctionnait pas.

Du côté de Kaen, Anastasia s'était lancé dans sa propre petite opération humanitaire, chose louable, mais cela lui prenait désormais tout son temps. Armin jouait les petits soldats loyaux d'Osha et Ruby... elle s'était lancé dans la folle idée de faire de même afin de jouer les espionnes.
Oh ce qui lui était arrivé était impardonnable et avait affecté le Roi des Héros, mais c'était Ruby elle-même qui s'était lancée dans cette folie en demandant à couper les contacts afin de ne pas éveiller les soupçons, et maintenant se plaignait-elle d'être seule et brisée... Il n'était pas responsable de ce qui était arrivé à cette femme, mais, il en endossait quand même la responsabilité. Comme un père était responsable de son enfant. Quel Roi serait-il s'il abandonnait ses sujets ? Même si la faute était la leur ?

Ceci dit... était-il lui-même vraiment irréprochable ? Il avait choisi l'amitié avec Osha, bien qu'il n'aimait sa façon de se comporter avec les natifs. Un mal nécessaire pour le Roi des Héros, afin de se concentrer sur le véritable ennemi, celui qui causerait la perte de tous. Celui que Gilgamesh voyait, il était le seul qui n'était pas distrait par ces problèmes mineurs, car Sa Vision allait plus loin que tous, et son œil d'aigle ne visait qu'une chose : la Menace. Un mal nécessaire, qui avait un prix terrible, mais qui permettait une paix qui aurait sauvé le monde.

Ensuite, du côté de Shintan et Kougaku, c'était peut-être le seul endroit relativement calme de Kosaten, bien qu'il savait que Frisk, qui commençait à avoir des pulsions meurtrières, s'était rangée du côté de Tyr, et que le robot possédait le mage responsable des morts au tournoi.

Concernant Shuza... il avait envoyé des convois humanitaires dans les zones frontalières, la nation se reconstruisait petit à petit, mais Adam craignait pour ses enfants. Malheureusement, l'Alliance étant trop dispersée, il n'avait pu demander qu'à Rhadamantys s'il avait un de ses élus de disponible. Un certain « La Furie » s'occupait de cela. Il avait entendu parlé de ce guerrier étrange...
Quant à Zang, il n'y avait jusqu'au tournoi aucune nouvelle, mais il avait l'air de se tenir relativement à carreaux, mais Gilgamesh ne pouvait s'empêcher de croire à une mascarade.

Et enfin, Reifuu, Rhadamantys était devenu le Roi de cette nation... et c'était le seul élu, pour Gilgamesh, envers qui il pouvait avoir totalement confiance. Ruby avait prouvé ses faiblesses, Velvet, Ellen et Kiyohime étaient absentes, Rinkyu... il avait quelques doutes sur ses capacités de discernement, et il n'avait aucune confiance en Alastor...

Tous ses alliés étaient excellents, des exemples en terme d'accomplissements dans leurs mondes et dans celui-ci, Rinkyu était des dizaines de fois plus puissants que lui, pour le moment, et était le meilleur ninja du monde... mais la puissance ne faisait pas tout et Gilgamesh était très exigeant. L'excellence, c'était facile à reconnaître et à atteindre, ce que Gilgamesh cherchait, c'était au delà, c'était une chose unique, c'était la Légende. Il reconnaissait l'excellence, mais reconnaissait d'autant plus la Légende, et pour le moment, le seul qui s'était hissé dans les exigences du Roi des Héros, était Rhadamantys.

Bien sûr, il ne reprocherait pas ces défauts à ses alliés, ils restaient humains, mais il espérait qu'ils puisse travailler dessus afin de s'élever eux aussi vers la Légende.
Il avait voulu leur laisser cette occasion de voler de leurs propres ailes, mais cela avait coûté à certains, autant qu'à lui. Certains n'étaient pas prêts.

Oh bien sûr, il avait fait ses erreurs, et il les voyait clairement. Il ne serait pas le Roi Sage s'il ne savait pas ce qu'il faisait de mal.
Il s'était concentré sur la Menace, mais avait négligé ses alliés... Il était leur Exemple, leur Phare, leur Lumière, mais il les avait négligé...

Les civilisations tombaient ainsi, par la complaisance et le relâchement. C'était un destin qu'il ne souhaitait aucunement pour ce qu'il avait construit, aussi longtemps qu'il vivrait.

Il fut sorti de ses méditations par l'arrivée d'Abelia, entrant dans la Salle du Trône avec grâce, mais dans une certaine précipitation, elle se mit à genoux :

– Roi Gilgamesh, un individu a été appréhendé par les gardes, d'après eux et les témoins, il prêchait les écrits saints de Tenkasuru, et demande à vous voir. D'après nos sources et sa tenue, il y a des chances que cet homme soit Cordix du Genchijin...

Gilgamesh fronça légèrement les sourcils, mais resta à part cela de marbre :

– Il n'a pas opposé de résistance ?

– Non Majesté.

Le Roi se leva lentement :

– Va chercher Reiya, je vais avoir besoin d'elle !

Un peu plus tard Reiya vint à Gilgamesh, accompagnée de Sigi, le Chef de la Garde Royale :

– Majesté, permettez moi de vous accompagner !

– Reiya est avec moi, je ne crains rien ! Je préfères que tu protèges la Cité, Sigi.

– Mais Majesté, la Garde Royale se doit de protéger son Roi !

– Le Roi protège son peuple, la Garde Royale doit faire de même ! Souviens toi de ce qu'il s'est passé lorsque Kanzetsu a attaqué, c'est grâce à la Garde que le peuple a pu s'échapper. Attend moi ici, mais tiens toi prêt. Disperse les soldats, si jamais les choses tournent mal, quittez Uruk sans hésiter.

Sigi serra le poing, mais fini par baisser la tête :

– Comme vous voudrez, Mon Roi.

Gilgamesh et sa Magicienne s'éloignèrent en direction du poste de garde, et une fois assez loin, il s'adressa à elle :

– Cela vaut aussi pour toi, Reiya. C'est moi qu'ils vont vouloir, donc si les choses deviennent hors de contrôle, ne joue pas les héros. Cette fois il n'y a que toi et moi, alors il va falloir que l'on se couvre mutuellement. Premièrement, je veux que tu étendes tes sens magiques aussi loin que tu le puisses, si tu détectes la moindre chose suspecte, fais le moi savoir. Deuxièmement, une fois devant ce type, ne perd pas sa signature énergétique. Les gardes l'ont fouillé donc logiquement il n'est pas armé, mais ses pouvoirs sont toujours utilisables. Et troisièmement quoi qu'il arrive, reste prêt de moi, et quand je te dis de fuir, fais le. C'est clair ?

Gilgamesh prenait la menace au sérieux, et cela se voyait sur son visage, mais d'un côté, il se disait que s'il avait voulu se battre, il aurait déjà fait sauter le poste de garde. Cependant, cela voulait aussi dire qu'il pouvait lui nuire autrement que par le combat direct, un être sournois...

Ils arrivèrent au poste de garde où on les conduisit dans une pièce avec une table et des chaises en bois, un lieu très sobre éclairé par le soleil qui passait à travers la petite fenêtre bloquée par des barreaux.

L'homme masqué l'attendait, il avait l'air plutôt humble, on était loin de l'être haut en couleur qu'était Kanzetsu... qui lui aussi avait demandé à le voir... les parallèles étaient intéressants, mais cela se finirait-il comme lors de sa première entrevue avec un membre du Genchijin ?

Silencieusement, il s'assit en face de l'homme, plaça ses mains jointes devant lui, le regard du Roi Légendaire se posa dans les trous sans vie des yeux du masque de Cordix :

– Tu voulais le Roi Gilgamesh, tu l'as devant toi. J'imagine que tu n'es pas venu seulement pour répandre la bonne parole, prêcheur. Alors que me veux-tu ?

LYXIAE

Résumé:

Gilgamesh's Theme

L'arrivée de Cordix (Lore - Feat Gilgamesh) L59u

Cordix

T

Pour tous

Sigi annonça son envie d'être à coté de son roi au moment ou ce dernier se trouverait devant le danger, mais la tâche de protection personnelle fut confiée à Reiya. Elle était l'ancienne cheffe de la caste noire, une puissante sorcière, qui aurait pu se faire dépasser par Ellen si l'élue était restée plus active. Mais on entendait plus trop parler d'elle ces derniers temps, l'histoire de la magie noire et blanche demeurait un cycle.

Quoiqu'il en soit, Gilgamesh la retrouva et s'adressa à elle, en lui demandant d'user de ses techniques pour s'assurer toutes les bonnes protections. La dernière fois que le Genchijin était venu, cela avait causé d'innombrables dommages à la cité d'or.

L'arrivée de Cordix (Lore - Feat Gilgamesh) U6f7

L'arrivée de Cordix (Lore - Feat Gilgamesh) U6f7

Reïya :Je sais quoi faire, ne t'en fais pas, je te protégerais.

La sorcière leva ses mains et forma des formes spectrales magiques autour d'elles, pentagramme et autres formes géométriques de couleurs variées, qui s'étalèrent au dessus de la ville. Usant de plusieurs magies et formes arcaniques pour faire ce qui était demandé, Gilgamesh senti sur lui une sorte de bouclier magique, une aura de soin et de boost rapide pour fuir, ce qui était appliqué à tout le monde dans la zone, sauf l'invité surprise évidemment. Les armes des gardes étaient temporairement enchantés et brillaient d'une couleur liée a leurs affinités élémentaires.

Au bout du compte, le roi et elle arrivèrent devant Cordix, qui restait droit comme un i, silencieux pour le moment, menotté et se laissant faire. Il n'était clairement pas un danger dans un tel état. Le roi d'Uruk se fit comme à son habitude et il demanda ce qu'il désirait. Cordix s'inclina légèrement pour le saluer ;

Cordix: "Branche 1.3, Celui qui murmure à la branche de l'arbre est celui qui murmure sous l’éclipse. Qu'il trouve dans les deux cas, l'ombre réconfortante pour qu'il s'y épanche. Qu'il trouve paix et sérénité dans l'union de ses pensées."

Un silence eut lieux. Les gardes remuèrent leurs têtes en négation, comme s'ils n'entendaient que ce genre de chose depuis tout à l'heure. Reiya fit un commentaire ;

Reïya :Ce n'est pas un pouvoir, un rituel ou une chose du genre, juste les récits du livre de l'empire, je ne détecte rien de spécial, mais je ne peux pas lire ses pensées, il compte inlassablement jusqu'à l'infini.

Cordix: En effet, je viens et en paix. Ici, par ma présence vous le voyez, de l'Est à l'Ouest, je viens vous proposer l'union. Je viens vous proposer la paix, je viens vous proposer l'avenir. Les élus et les natifs, mains dans la mains. Vous pensez avoir réussi votre objectif, quand nos espions parlent de conflit entre vous ? Vous pensez avoir réussi, quand un élu s'attaque aux natifs de Raikou et vient nous provoquer aux portes, dans le sang et la douleur ? L'empire a t'il un jour commis des actes aussi répréhensible envers les natifs ? Certes, il voulait la fin des maux, la fin du chaos, votre mort. Moi, je suis partisan comme d'autre, de la seconde voie, celle de l'arbre monde ! Unifiez vous à lui, devenez des natifs. Montrez le chemin de la paix véritable !

Fit il alors, en levant les mains vers le ciel.

Cordix: Vous serez nôtre, comme nous serons vôtres et l'Empire, Kerenys Vaharis sama vous protégera comme ses propres enfants ! Gilgamesh, roi sage et élu, le grand destin vous attends, la paix, au bout du chemin !

Il s'arrêta la, le temps que le roi analyse les propos et y réponde. Puis Reiya ajouta ;

Reïya :Il ne ment pas, ou je ne détecte aucun mensonge, ou bien il croit fermement en ce qu'il dit.

Cordix: Y croire, oh bien sur que j'y crois. La foi m'anime. Croyez le ou non, lors de notre conflit au royaume des morts, je n'ai pas participé, je laissé ma tenue à l'un de ces gardes si féru de sang et animé par la soif de vengeance. Mon but est dans les lignes de ce livre, mon but est l'union pacifique. Je dénote de mes camarades qui se sont formés par rancune ou par soif de puissance. Le Genchijin ne tient presque plus debout, je ne souhaite pas non plus vous rejoindre, sachez le. Je crois fermement que l'avenir du monde se trouve entre les mains conjointes des élus et des natifs, ensemble. Je suis resté dans cet organisme pour accomplir cela, coûte que coûte. Alors, pourquoi vous ? Vous avez démontré avoir l'attention des élus, par l'alliance, par vos actes. Ceci n'est pas une malice, ceci... Est une vérité ! L'arbre monde vous sauvera !

Restait à voir ce qu'en dirait Gilgamesh.

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* Reiya accompagne le roi et protège les semblables
* La place proche est évacuée par les gardes (qui restent en place eux)
* Cordix réponds et est analysé par reiya

- Rp lore avec limitation de réponse : 4 jours pour répondre max (prochaine rep vendredi 2 juin)
« credit halloween»

L'arrivée de Cordix

Lore

Gilgamesh sentit sur lui une aura de renfort grâce à la magie de Reiya, il fut au moins soulagé de ne pas avoir à s'inquiéter de la Cité si la situation dégénérait. En guise de salut, il cita des passages d'un livre religieux, ce que confirmait Reiya...

Il disait venir en paix et, le Roi devait le reconnaître, il parla paix. Bien que membre du Genchijin, il se disait en faveur de l'union. Il offrait cependant une union « à la Tenkasuru », sous les ordres de Kerenys, et en renonçant à leur statut d'élu... Il semblait réellement sincère dans ce qu'il disait, mais le Roi des Héros vit rapidement qu'il s'agissait plus d'un fanatisme religieux. Il ne savait pas grand chose sur cette religion de l'Est mais l'Arbre Monde et Kerenys semblaient y jouer un rôle central.

Dans un sens, les deux voulaient la même chose : la paix entre les natifs et les élus. La façon d'obtenir cette paix changeait, et pour Gilgamesh, ainsi que tous les autres élus, se soumettre à Kerenys et l'Arbre Monde était hors de question. Cette option, il la connaissait déjà et avait déjà pris sa décision dessus il y a bien longtemps.

– Dis moi, quelle est donc cette religion dont ton livre parle ? Que vénérez-vous dedans ? Et de quoi cela parle-t-il ? De l'histoire du monde ?

Il écouta attentivement la réponse, se doutant qu'il aurait piqué l'intérêt de Cordix en lui posant des questions sur sa religion, puis continua :

– Tu sais et tu en as parlé toi-même, ton empereur ne souhaite que notre extermination ou notre disparition par l'arbre. Voilà nos deux alternatives, la soumission ou la mort. Il n'est pas idiot, il savait qu'il se heurterait à un refus. Les élus sont déjà pour la plupart des légendes dans leurs mondes, des caractères qui ne se laissent pas si facilement impressionnés. Mais cela va bien plus loin...

Gilgamesh ouvrit un portail de Gate of Babylon d'où sortit une poudre d'or qu'il manipulait à loisir, cette poudre flotta avec grâce au milieu de la pièce et forma une représentation miniature des quatre divinités des nations :

– Tu dois les connaître, ce sont les dieux des quatre nations de Kosaten.

La poudre se condensa en un seul être, un humain, ou une représentation simplifiée, comme lorsque l'on dessine un personnage en bâtons :

– Un élu est un être invoqué par la volonté de ces quatre divinités, il y a également les élus tels que moi, qui ne sont rattachés à aucune d'elle. Certains de ces élus apportent le mal en Kosaten, d'autres le bien.

À ses paroles, l'image changea, l'humanoïde était vu en train de brûler un village, puis protéger des natifs en tenant un bouclier face à un monstre. Puis l'image changea, montrant à nouveau l'humanoïde enveloppé d'une aura :

– Cependant, quel que soit l'élu, il est toujours, comme ses semblables, enveloppé de cette aura du Destin. Nous sommes des êtres de Destin, des êtres de changement. Nous avons tous une raison d'être ici. Devenir un natif serait renoncer à ce Destin, ce que nous sommes libres de faire, mais au plus profond de nous, c'est une décision que nous ne pouvons prendre, notre nature même nous l'interdit. Voilà pourquoi, au delà des dissensions et des rivalités, nous ne pouvons accepter cette option. Ce refus est ancré dans notre âme.

L'image montra un élu à genoux devant l'arbre monde, mais cette image disparut également, montrant un point d'interrogation :

– Alors que faire ? Eh bien, si l'option de se soumettre est refusée, il reste la mort...

L'image devint alors un élu combattant un natif, Cordix pouvait les différencier car Gilgamesh avait gardé l'aura autour du personnage de l'élu :

– Cela devient alors un combat pour la survie, non, pour notre existence même. Un combat pour le droit d'exister devient vite désespéré, ce qui amène inévitablement à des dérives. C'est quelque chose que j'ai tout de suite su qui arriverait.

L'image continua de changer pour illustrer les paroles de Gilgamesh, comme une bande dessinée animée que l'on lirait au rythme du narrateur :

– Cela et le fait que les élus, ces êtres de Destin, étaient perdus. Est-ce la disparation des dieux, la renaissance de ce monde suite au cataclysme ? Je ne sais pas, mais quelque chose est arrivé et les élus se sont perdus. Au lieu d'êtres de Destin j'avais en face de moi des bébés surpuissants dont les conflits pouvaient détruire ce monde. Ils avaient besoin d'être guidés, d'être remis sur le droit chemin, ou le désastre arriverait. C'est peut-être ce qu'avait remarqué Kerenys également quand j'y réfléchis.
Toutefois, il n'était pas question d'en faire des natifs, alors que faire ?

Gilgamesh eut un petit sourire en coin, aucunement narquois, mais compatissant :

– Comme toi, je crois en la paix entre natifs et élus. Cependant, les voies que tu as annoncé n'étaient pas les bonnes, la première voie menait à l'extermination, la deuxième voie menait à la mort du Destin. Je suis le Premier Héros, j'ai fondé la Civilisation, j'ai les moyens d'accomplir mes objectifs, de construire moi-même ce que je voulais, ce qui était le mieux pour ce monde, et ce que je voulais ne correspondait pas à ces options. J'ai donc choisi la troisième voie. Ainsi, j'ai créé l'Alliance. Elle avait pour but de rappeler aux élus qu'ils sont des êtres exceptionnels, et doivent donc avoir un comportement exceptionnel.

– Je n'ai jamais eu la prétention de pouvoir sauver tout le monde, d'ailleurs, je n'ai forcé personne à me rejoindre. Tous ici, élus comme natifs, sont volontaires. Je n'ai retenu personne contre leur gré, même lors de la petite crise à Shuto Tokai, certains Tokaiens ont même rejoint l'Empire, je ne les ai pas retenus. Comme toi ces gens ont la foi, la foi envers ce que je construis.

Il haussa ensuite les épaules :

– Alors certes les conflits entre élus existent toujours, mais pour la première fois depuis au moins mille ans, peut-être la première fois depuis la Création même, des élus de toutes nations se sont réunis et ont transcendé leurs rivalités, celles de leurs nations, et celles de leur dieu, et ont fait cause commune. Tout le monde ne nous a pas rejoint, d'où les conflits restants. Quant à Osha, il a préféré écouter ses poings que son esprit, cela lui a coûté cher. Sache que j'étais contre, mais je ne pleurerai pas quelque chose qui vous pendait au nez depuis des années. À force de provoquer les élus, de jouer avec des pouvoirs interdits comme celui du Royaume des Morts, d'envahir Kosaten... le poids de votre hybris a fini par vous retomber dessus. Si ça n'avait pas été par Osha, ça aurait été par autre chose.

Il marqua une pause et s'adossa à la chaise :

– Cordix, les élus, les natifs, les dieux, le monde... tout cela fait parti de la même... Existence. Nous tirerons notre force qu'avec notre union, sans changer notre nature. Car nous ne sommes pas ennemis, mais complémentaires. Un natif peut devenir aussi fort, voire plus fort qu'un élu, il peut devenir aussi légendaire, la seule différence, au fond, réside dans notre capacité à revenir d'entre les morts. Je suis d'accord que certains élus doivent être punis pour leurs crimes, c'est ce à quoi j'aspire également. Cependant, ce conflit idéologique nous détourne du vrai danger : la Menace.

Il n'en dit pas plus, il voulait voir la réaction de Cordix avant de faire une proposition.

LYXIAE

Résumé:

Gilgamesh's Theme

L'arrivée de Cordix (Lore - Feat Gilgamesh) L59u

Cordix

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Pour tous

Cordix ne tarda pas à voir arriver le roi d’Uruk, quelques gardes, mais pas tant que ça et surtout sa sorcière. Une ancienne native venue l’attaquer au même moment que Kanzêtsu et qui, par le coup du sort, c’était peu dire, était devenue finalement son allié. Comment avait il fait cela ? Oui, comment, cela triturait l’esprit insondable de l’homme masqué. Pour l’heure, il écouta ce qu’avait à dire celui qui se disait le roi héro. Il utilisa peut être la meilleure arme possible, le dialogue et la curiosité, s’intéressant à la religion pratiqué par le membre du Genchijin.

Cordix: Dommage que Kanzêtsu n’ait pas eu droit au même accueil, vos élus étaient là pour le faire faillir. Je dois admettre que l’union de force dont vous avez fait preuve, est admirable et comme je souhaiterais voir les natifs aussi unis contre les élus qui le méritent, c’est en réfléchissant bien, ce qu’était le Genchijin au départ… Mais très de digression.  

Cordix s’arrêta de parler un instant, puis prit son livre, l’ouvrant à nouveau sur quelques pages. C’était rassurant de l’avoir, ces lettres, ces mots, ces phrases, elles parachevaient ses pensées, elles complétaient son essence même. Il répondit alors aux curiosités du roi ;

Cordix: L’empire ne prie aucun des antiques divins, même si nous ne renions pas leurs existences. Nous croyons en une force guide, une force qui n’est pas une entité propre, mais plutôt une sorte de sentiment puissant, moteur de nos âmes. Chaque Tenkasurien peut croire ainsi en sa propre force intérieure, certains y verront là, un culte au roi de l’au-delà, d’autre au grand créateur des Dieux eux-mêmes, là est la beauté, il n’y a pas de nom sur ce en quoi nous croyons, car nous ne pouvons nommer un être parfait.  

Il n’avait pas fini de répondre complètement, il sentait qu’il pouvait se laisser porter par son interêt, au-delà de ses espérances, il fallait garder du contrôle, ne pas laisser ce roi avoir l’ascendant sur la discussion non plus. Cordix reprit calmement, toujours sous le regard de quelques gardes et de Reiya, prudente ;

Cordix: La religion est une religion universelle, elle n’a aucun nom, mais un symbole, l’éclipse solaire à huit branches, dont les branches rejoignent celle de l’arbre monde. Ciel et terre liés. C’est un livre de paix, qui parle de l’importance de l’union, de l’empire et des peuples, mais aussi de son roi empereur, sauveur, qui a su unifier et faire grandir, réussir et donner. Kerenys Vaharis a su développer au-delà du potentiel, donner aux gens une raison d’être et de vivre, il est un prophète de la religion, mais il n’est pas l’entité que nous prions, même si nous lui vouons aussi, le respect et le culte qu’il mérite. Elle parle bien sûr aussi de l’histoire de la création de l’empire, après le cataclysme, la fondation des racines de l’arbre monde par la magie pure, il est lui-même le symbole vivant d’une entité forte à nos coté. Cet arbre est là depuis toujours, bien avant notre ère, il a choisi cet endroit où naquit l’empire pour vivre. Mais je serais ravi de vous en donner un exemplaire, pour que vous puissiez le lire vous-même, Elu Gilgamesh.  

Fit il alors, en clapant de nouveau son livre pour le fermer. Il venait cette fois ci de répondre un peu plus précisément à ses questions, mais l’interrogatoire ne faisait que commencer. Cordix était venu parler, c’est bien là ce qu’ils feraient. Tout ne pouvait, ni ne devait se solder dans la violence et le sang. Le mot « extermination » était alors bien triste à entendre ;

Cordix: Exterminer, le mot est fort. Notre roi empereur est comme vous, il sait que vous refuserez l’union, il y préfère une méthode plus drastique, que je ne cautionne pas forcément. Certains pensent que les élus sont non pas un équilibre, mais un déséquilibre des forces dans ce monde et que de tels pouvoirs, attirent à eux des menaces toujours plus grandes, toujours plus terrifiantes. 1000 années de paix, se sont vu désormais ouvertes sur conflits et guerre, d’une autre ampleur, bien loin des chamailleries ordinaires des hommes et de quelques félons magiciens.  

Puis Gilgamesh fit son long exemple avec la poudre d’or, un exemple long que Cordix suivit, en relevant légèrement sa tête masqué, son masque légèrement éclairé par les teintes dorés qui luisait pour montrer chacune des scènes.

Dans son premier sujet, parlant des dieux des quatres nations, annonçant que certains élus n’étaient rattachés à aucun d’eux, il oublie que cela était surement dû au fait que les Dieux n’étaient plus présents en ce monde… Ou du moins, ne se montraient pas.

Les élus bons, les élus mauvais, il prétendait que renoncer à être un élu, serait renoncer à son destin. Mais de quel destin parlait-il ?

Cordix: Et savez-vous quel est le destin d’un élu. Peut être n’êtes-vous pas au courant de tout. Mais à l’époque, bien avant notre ère et même la vôtre, élu Gilgamesh. Lorsque les élus étaient encore des rattachés, leurs buts étaient de faire renaitre leurs Dieux, car ces derniers selon la légende, étaient en conflit. Le premier Dieux naissant aurait détruit régné sur le monde, détruisant sa fraterie et faisant de ce monde, un monde sous le joug des élus. Qu’ils sont dans le camp du bien ou non, les sceaux étaient ce qui forçait vers cet objectif. Nous avons la crainte du retour des dieux primaires et de leurs sceaux. Ils vous obligeraient à répondre à votre fameux « destin » et c’est en cela, que vous unir, sauverait ce monde. Ils n’y a pas à vous forcer à un destin extraordinaire, vous le dites vous-mêmes, un natif peut être fort, soyez des natifs forts, fiers d’être en ce monde et loin des funestes possibilités qu’offre votre destin, pas si bienfaisant en vérité. Evidemment, je ne suis pas témoin de ces âges ancestraux, mais je suis sûr que vos pairs élus, vous confirmerons mes propos.  

Pour Gilgamesh, malgré tout, ces choix n’étaient divisés qu’entre soumission et mort. Mais peut être que la réponse de Cordix précédente, allait le faire réfléchir à l’idée ? Car en effet, bien avant tout ça, les sceaux forçaient parfois les élus. Les exemples de lumières s’enchainèrent, montrant les dérives, les combats entre élus et natifs. De plus, en continuant, Gilgamesh lui-même se rendait compte que les élus étaient perdu et là encore Cordix le coupa ;

Cordix: C’est normal que certains se perdent, ils n’ont plus le chaperon divin au-dessus d’eux, vous êtes devenus vos propres maitres et nous, vos tourmentés. Selon la direction de vos propres destins, ce monde peut à tout moment courir à sa perte. La solution de l’union est la meilleure, la plus pacifique et réfléchis. Mais au fond, pouvez-vous en vouloir tant que ça, à notre roi empereur, de vouloir vous exterminer comme vous dites ? Si demain, la force divine revient et vous force à dominer ce monde, vous y serez soustrait comme dans l’ancien temps. Pourriez-vous m’assurer du contraire ? Aussi extraordinaires que vous puissiez êtres, aussi gentils que vous pensez l’être, tout cela repose sur un peut-être. Ma religion, vous offre la certitude.  

Puisqu’il disait avoir fondé la civilisation, dans son monde peut être, probablement, il devait savoir ce qu’était le rôle d’un protecteur du monde, de ne pas vouloir le voir vaciller, s’effondrer. Mais comme il le disait, il choisissait ses propres désirs, ses propres objectifs au bien (potentiel) commun. Oui, oui, il avait créé l’alliance, mais le disait lui-même, elle était frêle. Il était plus humble qu’on le disait, puisqu’il ne se prétendait pas sauveur, contrairement à Kerenys pour le coup !

Cordix: Un grand pouvoir, implique de grandes responsabilités...  

Le theme Osha fut abordé, ce fou qui avait osé affronter seul l’empire et mine de rien, fait jeu de conquête avec Tenkasuru sur quelques journées tout de même, avant d’être repoussé par Eklips.

Cordix: Et il a été repoussé, le poids de son orgueil et sa vantardise l’on fait tomber également. Nous non plus, ne pleurerons pas les élus tombés. Vous ne comprenez pas, que jouer avec les pouvoirs dont vous parlez, pour des natifs, sont les seuls moyens de rivaliser avec vous autres élus. Pouvez-vous en vouloir à ceux qui cherchent à survivre à tout prix ?  

Il regarda le roi, fièrement s’installer sur sa chaise contre laquelle il s’adossait. Le discours continuait, mais il y’avait fort à parier que chacun ait des arguments valables et montre à quel point la situation entre élus et natifs de l’empire était retord. Cette fois, Gilgamesh tenta de faire comprendre à Cordix que les élus et les natifs faisaient partis d’un tout, mais ça, c’était la finalité de l’objectif du masqué ;

Cordix: La menace est un danger, mais il n’écarte pas le danger que vous représentez en tant qu’élus. Peut-être même qu’en natif, la Menace n’agirait pas… Prouvez-moi que vous êtes un tout, en vous unifiant à nous, à l’empire. Soyez le premier d’une grande lignée d’élus qui ont choisi la paix par l’union.  

Mais il sentait bien qu’il parlait dans le vide, que cette union n’aurait pas lieu. Derrière son masque, il soupira légèrement, restant tout de même calme ;

Cordix: Quelle tristesse, lorsque les hommes de savoir, n’ont pas le pouvoir de faire bouger les choses. Nous resterons sur un statut quo, je l’imagine. Toutefois, je maintiendrais ma proposition aussi longtemps que possible. J’attendrais au pied de l’arbre monde. Avez-vous une autre solution à proposer ?  

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« credit halloween»

L'arrivée de Cordix

Lore

Que faire lorsque l'on s'adressait à un fanatique religieux ? Tenter de le rallier à sa cause ? Non. Inutile, cet hommes croyaient dur comme fer en leur doctrine, et ce qu'il gagnerait ne valait pas le mal que cela lui demanderait. Débattre avec lui ? Peut-être, cela pouvait mener à des conversations passionnantes, mais cela ne lui ferait pas changer d'opinion. Seul un événement particulièrement traumatisant à sa foi la ferait chavirer et ce n'était même pas garanti. En d'autres termes, Gilgamesh n'arriverait à rien actuellement.

Enfin, autant essayer de tirer le maximum de cette conversation, il mentionna l'accueil de Kanzetsu...

– Kanzetsu... il voulait m'emmener de gré ou de force, et cela ne serait pas arrivé de gré. J'aurais aimé que cela se déroule autrement, mais il était un guerrier, et un très puissant guerrier.

Ensuite, Cordix expliqua un peu plus les préceptes de sa religion, Gilgamesh écouta attentivement, Kerenys était un prophète. Les gens de Tenkasuru avaient leurs croyances représentées par l'arbre monde, mais au fond, il détermina la cible exacte de leur foi par la description qu'en faisait Cordix.

– Vous croyez en votre force intérieure, la force intérieure des hommes, celle qui nous pousse à l'héroïsme et aux actes exceptionnels. Ce en quoi vous croyez, est la foi elle-même. C'est probablement plus complexe que cela, mais je prendrai certes un exemplaire de votre livre de foi afin de le lire.

Il remarquait des similitudes incroyables entre le message qu'il essayait de faire passer aux élus, et celui expliquer dans la foi de Cordix. Gilgamesh poussait tout le monde à croire en eux-mêmes, afin qu'ils commettent des actes héroïques, pas forcément dans le sens sauver la veuve et l'orphelin, dans le sens d'entrer dans la légende. Gilgamesh poussait les gens à croire en eux, et certains, beaucoup même, croyaient en eux à travers lui, il servait d'inspiration à beaucoup, comme Kerenys servait d'inspiration à Cordix...

Lui-même et le roi empereur n'étaient-ils finalement que les deux faces d'une même pièce ? Tous deux souhaitaient la paix, à leur façon, tous deux inspiraient, à leur façon, tous deux rassemblaient, à leur façon...

Mais il y avait bien des différences... là où Kerenys manipulait, Gilgamesh n'avait jamais menti... enfin si, il avait menti une fois, à cette pauvre Reiya, mais il comptait changer la situation. L'on ne pouvait pas avoir la confiance des gens dans un mensonge, et Gilgamesh ne serait pas le Roi Menteur.

Cependant, Gilgamesh resta surpris intérieurement des similitudes entre sa doctrine et celle de l'entièreté de Tenkasuru... Était-ce cela la Prophétie finalement ? Deux êtres exceptionnels qui s'affronteraient sur leur propre interprétation d'une même doctrine ? L'ironie de la situation n'échappait pas au Roi des Héros.

Il écouta le reste des paroles de Cordix, sans l'interrompre, il avait beaucoup de choses à dire... mais décida de se lever :

– Suis-moi.

Si Cordix le voulait, il suivrait Gilgamesh qui lui ferait une visite guidée d'Uruk, Reiya les accompagnait également. Cordix pouvait voir les gens d'Uruk vivre leur vie paisible, et Gilgamesh qui marchait en regardant droit devant lui, d'un air mélancolique. Le trio arriva devant la statue d'Alathea, le Roi se stoppa devant, mains dans le dos :

– Cette élue s'appelle Alathea, elle est morte pour protéger Uruk. Kanzetsu l'a décapitée. Depuis, je ne l'ai pas revue. Nos premiers rapports n'étaient pas des plus courtois, mais je lui avait reparlée peu avant l'attaque de ton camarade...

Il tourna le regard vers Cordix :

– Et maintenant je ne lui parlerai peut-être plus jamais. Vous nous enviez notre immortalité, mais elle n'est pas garantie, elle n'est pas donnée, elle dépend de notre volonté, tout comme notre Destin... qui n'est pas d'être tenu en laisse par des dieux dont l'Âge d'Or est passé depuis des lustres. Le Destin, c'est de pouvoir changer le monde, le marquer, laisser quelque chose pour les générations futures.

Il se tourna à nouveau vers la statue de la belle archère :

– Dans un sens, Alathea a accompli son Destin... Vous pensez cela facile, vous tous, mais être un élu n'est pas chose aisé. Être un élu, c'est accepté ce grand pouvoir, et ces grandes responsabilités. Être un élu, c'est aussi accepter le poids de ses décisions, car elles ont le pouvoir d'influer sur le monde. C'est accepter l'humiliation et la gloire, la victoire et la défaite, l'amour et la haine des autres. Et être un élu de l'Alliance, c'est accepter de porter tout cela. Être un élu de l'Alliance, c'est assumer de l'être. Et par dessus tout, être le Roi qui a posé les fondations de cela, c'est accepter de porter le fardeau de ses sujets. Rendre magnifique leur gloire, et supporter leur humiliation, mais sans oublier de montrer l'exemple, de guider le prochain grand héros de la nouvelle génération.

Il continua sa promenade dans Uruk et continua son discours :

– L'immortalité que vous nous enviez tant, je l'ai chassée toute ma vie, dans mon monde, et je l'ai obtenue... non pas en main propre, mais à travers mon histoire qui s'est propagée à travers les civilisations et les âges.

Il s'arrêta un instant et regarda Cordix droit dans les yeux :

– Ce qui te rend immortel, Cordix, c'est ce que tu laisses derrière toi.

Il passèrent par le centre-ville où se trouvait ma statue qui relatait les événements de la Crise des Failles par des bas-reliefs, Gilgamesh fit également un stop à cet endroit :

– J'ai failli devenir l'être terrible que le paysan de Tenkasuru croit que je suis. Pendant un temps, j'ai pensé à devenir le bourreau de ce monde, car j'étais très insatisfait de ce que j'y voyais, mais ce sont des hommes, de banales soldats aux côtés de qui j'ai combattu, qui par leur valeur et leur bravoure, m'ont fait voir la lumière que je cherchais en ce monde. Sans eux, rien de tout cela ne serait arrivé...

Il resta silencieux un moment, puis se tourna encore une fois vers Cordix :

– Tu veux ma proposition ? La voilà. Kuzuma, le Premier Élu, nous a informé que le combat final serait contre la Menace, pas contre Tenkasuru, et que ce combat viendrait après la guerre. Mais il y a un moyen de la vaincre, cependant, le monde a besoin de plus que la paix entre les élus et Tenkasuru, il a besoin de notre coopération à tous. Retourne voir Kerenys, et dis lui que je suis prêt à le rencontrer.

LYXIAE

Gilgamesh's Theme

L'arrivée de Cordix (Lore - Feat Gilgamesh) L59u

Cordix

T

Pour tous

Kanzêtsu, oui, il était un grand guerrier Senshin et si sa rage pour les élus et pour défendre sa famille ne l'avait pas fait basculé, peut être même que le Genchijin n'aurait jamais été. Quoiqu'il en soit, sont sort avait été scellé et mine de rien, cela eu plus qu'un grand impact sur le groupuscule.

Cordix: Sa défaite a plongé notre groupe sur son déclin. Je n'y admet aucune réelle défaite, je ne parle pas au nom des autres, mais il est indéniable qu'en l'ayant vaincu, vous avez eu une grande victoire.  

Ce n'était pas chose à dire à ses ennemis, mais Cordix voulait la paix, alors il ne fonctionnait pas forcément comme les autres membres. Puis comme il l'avait dit, le Genchijin avait été fortement touché, périclitait. Shudo le lui avait dit, au pied de l'arbre monde, les jours du groupuscule étaient comptés...

Lorsque le sujet sur la force intérieur revint, Gilgamesh donna son avis dessus et comble du comble, demanda même à avoir un des exemplaires du livre de Cordix. L'homme masqué lui tendit le sien. Il n'y avait pas un livre à soi, ce savoir, cette bible, elle était universelle ! Il y trouverait le réconfort et effectivement, des paroles sensés, proches de ce qu'il aurait pu penser, mais pour les natifs, pour le monde Kosatenien avant tout.

Cordix: Que sa lecture vous apporte la paix et n'hesitez pas à le partager à vos ouailles. Elus et natifs d'Uruk bien entendu.  

Eh, avec un peu de bol, c'était une propagande gratuite qu'il s'offrait là, des mains du roi élu. Ce n'était pas rien après tout. Une bonne carte de joué, même si Gilgamesh n'était pas dupe, mais seulement intrigué. Si intrigué, peut être, qu'il invita Cordix à le suivre pour finalement faire une petite visite de la ville d'or. L'emissaire Genchijinien suivit, en gardant les mains dans le dos et son air calme du départ. Ils arrivèrent devant la statue d'une élue ayant périe face à Kanzêtsu. Alathea, il en avait entendu parler. Cette dernière n'était pas revenue de l'au delà, malgré les pouvoirs de ces êtres prophétiques capables de revenir d'entre les morts.

Revenir était une question de volonté, c'était sans doute vrai. Beaucoup d'élu dans de nombreux rapports, forts et moins forts, connus et moins connus, avaient parfois disparus sans croiser le courroux de Tenkasuru, sans revenir de la mort. C'était un fait étrange, inexplicable. Il ne brisa pas le silence de ce deuil, encore frais et continua sa marche aux cotés du Roi, dans la sérénité.

Une partie de Cordix comprenait Natifs et élus, c'était dû à son pouvoir. Aussi, lorsque le roi doré lui annonça qu'il avait obtenue l'immortalité après l'avoir chassée, mais d'une façon plus héroique. Marquant l'histoire par ses hauts faits, plus que par un pouvoir quelconque.

Cordix: Eh bien, Tenkasuru a déjà marqué l'histoire. Quant à moi, je ne serais pas dans les livres, ou dans les mémoires, mais je contribuerais à ma cause comme je le peux et je ne peux que comprendre les élus, quand moi aussi je possède un pouvoir qui ne me permet de mourir facilement. Peut être est ce lié aussi, à ma volonté ?  

Cordix ne montra pas ses capacités à Gilgamesh, mais comprendrait qui pourrait. Ils passèrent finalement devant la statue du roi, un peu égocentrique, mais c'était là le lot des grands hommes. Il termina sur ces mots, Kuzuma, le premier des élus, annonçant la Menace et enfin, l'ultime proposition de rencontrer Kerenys. Cordix accepta la proposition.

Cordix: C'est entendu. Je transmettrais votre proposition à mon roi empereur. Quant à la mienne, elle demeurera viable jusqu'à ce que l'eternelle ne nous recouvre. Au revoir, roi d'Uruk. 

Cordix avait parlé, avait suivit, il enregistrait la proposition et repartait en pelerinage jusqu'à ses terres. Reiya trouva que ça s'était bien passé, trop bien peut être ?

L'arrivée de Cordix (Lore - Feat Gilgamesh) U6f7

Reïya :Alors ? Que comptes tu faire ? Tu vas vraiment te rendre là bas ? C'est signer ton arrêt de mort, tu le sais non ? Kerenys t'exposera comme un trophée de victoire, tu deviendrais peut être un martyr, mais sans toi, combien de temps mettrons les élus avant de s'entre déchirer de nouveau, que le chaos ne les fasses chavirer pour de bon. Je devrais au moins t'accompagner pour la forme.

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« credit halloween»

L'arrivée de Cordix

Lore

Gilgamesh obtint le livre saint Tenkasurien, celui de Cordix qui plus est... Il ne manquerait pas de l'ajouter à sa collection de trésor, tout en faisant écrire une copie pour la bibliothèque du palais. Cet ouvrage servirait à satisfaire sa curiosité, mais également à comprendre un peu plus le système de croyance Tenkasurien, ce qui lui permettrait de mieux connaître son ennemi. Il comptait lire chaque page dès que tout cela serait terminé, en attendant, une fois Cordix parti, il rangea le livre dans Gate of Babylon.

S'attendait-il à ce que sa proposition aboutisse ? Reiya ne manqua pas de le mettre en garde face à un danger dont il avait déjà conscience...
C'était un risque à prendre. Un risque qui pouvait sauver ce monde, et un risque calculé qui plus est. Gilgamesh répondit à Reiya en regardant à l'horizon :

– S'il y a bien une qualité que je reconnais à Kerenys, c'est son intelligence, et il est trop intelligent pour me tuer. Actuellement, je suis peut-être son plus grand rival, mais il sait que je suis également le seul qui peut empêcher les élus d'entrer en guerre totale contre lui. Osha a agit seul, et il a fait des dégâts considérables à son empire, une attaque de l'Alliance serait autrement plus dévastatrice, surtout si la vengeance de ma mort habite leur cœur.

Il se tourna ensuite vers la magicienne :

– De façon logique, la Menace voudrait cette guerre, et attaquerait de ses cendres, lorsque le monde sera le plus affaibli. L'Empire serait vaincu et incapable de s'opposer à elle, quant aux élus, ils seraient trop affaiblis et occupés par le conflit pour s'organiser à temps. C'est le plan parfait pour la Menace. Mais Kuzuma nous a prévenu, et je vois les destins de tous converger vers ce point critique. Ce jour là, les oracles de chaque nations devaient se sacrifier pour augmenter la puissance des élus, mais ce jour là, comme l'a dit Kuzuma, nous avons choisi la vie. Il ne sait pas si cela était le bon choix de notre part mais... je sais pourquoi. Cela ne sera le bon choix que si l'on est fidèle à celui-ci, si l'on choisi la vie également à cet instant.

Il invita ensuite Reiya à le suivre, le soleil commençait à se coucher et les deux se retrouvèrent sur les remparts de la Cité, Gilgamesh regarda l'horizon et resta ainsi longtemps, sans rien dire... contemplant ce qu'il s'apprêtait à faire...

– Reiya, quel genre de Roi crois-tu que je sois ?

LYXIAE

Gilgamesh's Theme

L'arrivée de Cordix (Lore - Feat Gilgamesh) L59u

Cordix

T

Pour tous

Nul ne pouvait vraiment prétendre être dans la tête de Kerenys et même si Gilgamesh, confiait, confiant, que son rival natif ne le tuerait certainement pas, il y'avait un grand risque à s'exposer ainsi. Malgré tout l'amour qu'elle portait à son roi, elle gardait depuis longtemps une douleur dans sa poitrine, elle se confia à nouveau.

L'arrivée de Cordix (Lore - Feat Gilgamesh) U6f7

Reïya :Je me fiche d'Osha, de l'Alliance, du reste... C'est toi mon roi, qui m'importe. Depuis que tu m'as libéré de Tenkasuru, tu m'as demandé ce que je déciderais. Je t'ai dis que tu pouvais compter sur moi. Je garde une douleur étrange dans mon coeur depuis ce jour, elle n'est jamais partie... Tu sais... Alors si je devais te perdre toi, je ne sais pas ce que je deviendrais. J'ai peur Gilgamesh, peur de ce que je pourrais devenir... Pour ce monde.

Elle l'avait écouté bien sur, sur son envie d'aller voir le roi empereur, sur le fait que l'alliance puisse faire frémir l'empire tout puissant. Mais lorsqu'il clotura son monologue par une question, sur quel genre de roi il était. Elle resta muée dans un silence court, ses yeux cherchant à le fixer, difficilement, avant d'y arriver pour de bon. La sorciere se reprit ;

Reïya :Le genre qui doit rendre tout ça beau et paisible, celui qui fera ressortir le meilleur de nous, celui qui essaye d'apporter à ce monde ce qu'il manque et moi Gilgamesh, je suis ton trésors, ta famille, tu te souviens de ce que tu m'as dis ? La famille, ça t'était inconnu, tu te demandais si ça perdait de la valeur, mais pourtant tu as été là pour moi et je serais là pour toi !

Elle s'approcha de lui et lui tint la main en baissant légèrement la tête et en s'agenouillant.

Reïya :Je t'accompagne, c'est non négociable.

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« credit halloween»

Libérer Reiya

Lore

Sa question était un test... Gilgamesh voulait savoir si les sentiments de Reiya étaient bien réels, pour savoir s'il pouvait être totalement honnête avec elle. Sa réponse l'avait touché, il ne pouvait pas le nier, mais ce qui était au départ une punition pour Reiya s'était transformé en quelque chose de bien plus puissant. Gilgamesh et Reiya étaient devenu une famille, et la pauvre croyait qu'elle n'avait personne d'autre...

Il pensait, avant de faire ce qu'il s'apprêtait à faire, lui demander d'enchanter les défenses d'Uruk de façon permanente, mais comme il l'avait dit, il ne forçait personne à le suivre, et ne forcerait pas Reiya à lui rendre ce service. Si elle devait le faire, cela viendrait d'un sentiment honnête. La magicienne s'était agenouillée devant lui en lui tenant la main, Gilgamesh eut un faible sourire :

– Lève toi Reiya, j'ai quelque chose à te dire et j'ai besoin que tu sois debout, droite, et digne pour l'entendre.

C'était ironique qu'elle avait dit que Gilgamesh faisait sortir le meilleur des gens, ce qui avait été le cas pendant son séjour à Uruk, mais désormais, il était temps de la laisser partir... Il parla d'un ton mélancolique et posa une main sur son épaule :

– J'ai pu voir ton passé, Reiya, dans ton esprit, et ton séjour à mes côtés a servi à plusieurs choses : je voulais connaître un peu de ce trésor que tu appelles la famille, mettre fin à un conflit, et par dessus tout, je voulais te connaître en tant que personne, te côtoyer, afin de savoir quel genre de personne tu es. Et Le Verdict du Roi, le voici : tu es une bonne personne, Reiya, qui n'a pas eu de chance. Voilà pourquoi tu mérites de connaître toute la vérité et de ne plus souffrir. La racine de ton mal-être, c'est parce qu'il te manque une partie de toi.

Il invoqua un trésor de son coffre, une clé que lui avait donné Goichi :

– Tu as une famille autre que moi, Reiya, et l'un de ses membres m'a donné cette clé à te remettre. Cette clé contient ta mémoire. Cependant, ce n'est pas TOUTE ta mémoire, il manque un morceau, on m'a conseillé de te dire un mensonge facile pour te rassurer une fois ta mémoire revenue, mais je ne suis pas le Roi qui ment, tu mérites de tout savoir, aussi, je tiens à te dire tout AVANT de te donner la clé. Je te préviens, tu ressentiras de la trahison et beaucoup de colère, mais le rôle d'un membre d'une famille n'est-il pas d'aider un autre membre ? Je ne peux pas te laisser comme cela, aussi cette souffrance sera nécessaire afin que tu sois enfin complète. Tu vas m'en vouloir, je le sais, mais je préfère te perdre et te savoir grandie et entière, que de garder un fragment d'une personne à mes côtés. Sache que je n'ai et n'aurai aucune haine envers toi, et que j'ai confiance en toi.

Il soupira, ferma les yeux une demie seconde, mais les rouvrit pour parler à Reiya en toute honnêteté :

– Nous étions ennemis, Reiya. Enfin, tu me considérai comme ton ennemi. Lors d'un malheureux incident, tu as perdu un membre de ta famille et tu m'as considéré comme responsable. Que cela soit le cas ou non n'est pas la question. Cette femme s'appelait Dreya, et elle était aussi importante pour toi que tout le reste de la Caste Noire, ta famille. Lors de ce jour à Uruk, tu étais venu me faire payer sa perte. J'ai réussi à contrer l'un de tes sorts, ce qui t'as fait perdre la mémoire. Tenkasuru n'a pas contrôlé ton esprit, je t'avais dit cela afin de te punir d'avoir blessé les habitants d'Uruk, et... pour quelque chose de plus... Comme je te l'avais dit, j'ai vu ta mémoire, au moment où j'ai contré ton sort. Tu venais de tout perdre et j'ai eu pitié... à ce moment là je n'avais pas encore la clé de ta mémoire et plutôt que de te laisser errer sans but, je t'ai recueillie... Ce qui était parti d'une volonté de punition s'est ensuite transformé... je t'ai vu parler de famille et je me suis rappelé que tu avais oublié la tienne... Je voulais t'en donner une autre, je voulais te donner une autre chance. Ensuite... Goichi, un membre de ta famille, m'a donné cette clé, alors qu'il aurait pu me tuer et te faire revenir, il m'a laissé prendre cette décision...

Gilgamesh baissa la tête :

– Je savais que te faire revenir immédiatement endommagerait probablement ta psyché après ce que je venais de te dire lorsque tu as perdu ta mémoire, et... je voulais savoir quel type de personne tu étais lorsque tu étais sans haine envers moi, j'ai donc attendu un peu... mais comme tu le sais, je ne force personne à me suivre, et j'assume toujours mes actes.

Il tendit la clé à Reiya et la regarda d'un air plus déterminé, elle garderait probablement ses souvenirs à Uruk, mais sa Caste était sa vraie famille, il était temps pour elle de prendre une décision :

– Alors prend cette clé, redeviens celle que tu étais et prend ta décision. Ça a toujours été l'Esprit de l'Alliance, laisser les mortels faire leurs choix. Sache que je suis prêt à affronter toute ta haine, mais tu n'en auras aucune de ma part. Au contraire... tu es une personne que j'aime.

Quelle ironie, elle qui voulait lui prendre ses souvenirs d'Enkidu était devenue une personne envers qui Gilgamesh éprouvait des sentiments d'amour, pas l'amour romantique, l'amour familiale, l'amour d'un proche envers qui l'on souhaitait toujours le meilleur. Oh il avait toujours son seul ami qu'était Enkidu, mais la famille... c'était un autre lien. Tout aussi précieux ? Il ne savait pas encore.

LYXIAE

Gilgamesh's Theme

L'arrivée de Cordix (Lore - Feat Gilgamesh) L59u

Cordix

T

Pour tous

Il avait quelque chose de plus à lui dire ? Oh, Reiya se releva, en rougissant un peu. Etait ce le moment ? Le grand moment ? Il allait lui demander sa main et c'était imminent. La belle se posa les mains sur les joues en contenant sa joie.

L'arrivée de Cordix (Lore - Feat Gilgamesh) U6f7

Reïya :La, ici, maintenant ? Je ne sais pas si... Je ne me suis même pas maquillé et...

Peut être que le roi voulait passer un cap avec elle. Oh pour sur, c'est bien ce qu'il allait faire, mais pas comme l'entendait Reiya. Non, ce que Gilgamesh souhaitait lui dire, était serieux, très serieux. Elle senti son regard changer, alors elle se dit qu'il ne s'agissait probablement de ce à quoi elle s'attendait. Laissant un petit sourire frôler ses joues, elle reprit son air normal ;

Reïya :Bien... Dans ce cas, je t'écoute mon roi.

Il allait lui dire la vérité ? Quelle vérité, de quoi parlait il ? Reiya ne comprit pas trop au départ, mais laissa le monologue du roi s'installer pour mieux cerner la situation. Elle avait une famille, une famille qu'elle avait oubliée et cette clé était l'un des atouts pour retrouver sa mémoire. Il l'a prévint, si elle devait retrouver ses souvenirs, elle aurait de la rancoeur, de l'amertume, le gout de la trahison dans la bouche. Car ce n'était pas Tenkasuru, mais bien lui ou plutôt, elle par un sort, qui parvint à modifier et altérer sa mémoire à long terme. Ce n'était donc pas l'empire et il lui avait menti.

Le regard de la sorcière se fit plus sombre, elle baissa lentement la tête après chaque prise de paroles du maitre d'Uruk. C'était dur à avaler tout ça, eux deux, ennemis ? Elle ressentait pourtant une certaine forme d'amour pour lui, d'amitié au pire, mais pas de haine. Cependant, le nom de Dreya et Goichi lui fit porter sa main sur la poitrine, elle senti comme, un effet de manque.

Reïya :Dreya... Goichi...

Il avait voulu la punir, mais s'était entiché d'elle, d'une certaine façon, il lui avait pardonné comme il espérait peut être qu'elle lui pardonne. Le roi était prêt à assumer toutes les conséquences. Reiya saisit alors la clé, comment cela marchait ? Elle devait probablement l'insérer en elle, dans son coeur, elle le sentait, c'est comme ça que ça marchait, avec un sort qui fusionnait la clé en elle, pour récupérer ce qui était scellé à l'intérieur. Mais elle ne le fit pas, pas tout de suite du moins. Elle releva lentement la tête.

Reïya :Gilgamesh... Celle dont tu parles, ce n'est pas moi. Enfin, pour être précise, c'était un autre moi. Ces temps passés à tes cotés, ont créés une nouvelle forme de Reiya. Si je devais récupérer mes souvenirs passés, si je devais avoir rancoeur et haine, si je devais me fatiguer à oublier l'inoubliable, je ne sais pas si je serais capable de te pardonner, de passer à autre chose comme tu dis. Cela tuerait celle que je suis aujourd'hui. Non.... Cette clé, n'est pas la solution, du moins, pas entièrement la solution.

Elle inspira, puis dit alors ;

Reïya :Ce qui est fait est fait. Je veux tout de même retrouver ma famille, mais ils me raconteront comment je les ais rencontrés, ils me diront tout et je garderais ma psyché actuelle. J'ai payé le prix de ma vengeance en voulant aussi te dérober tes souvenirs. Je ne vais pas revivre ça une seconde fois, ni te le faire de nouveau subir. Je reste la même ! C'est ma décision !

Fit alors Reiya, en détruisant la clé sous les yeux de Gilgamesh. Mettant ainsi fin à la quête de souvenirs et son mal être ! Elle allait reprendre ce qui lui appartenait, mais en étant elle même, elle d'aujourd'hui, sans haine et sans ennemis. Peut être que tout ça, l'avait sauvée en quelque sorte.

Reïya :J'aimerais avoir la permission de retrouver les miens, mon roi ! Et je reviendrais lorsque tu en aura besoin. Mais ne va pas à Tenkasuru seul, ou assure bien tes arrières, je n'ai aucune confiance en Kerenys.

Termina t'elle
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« credit halloween»

L'arrivée de Cordix

Lore

Reiya semblait s'attendre à quelque chose d'autre car sa première réaction fut de penser à son maquillage, elle comprit cependant rapidement que c'était quelque chose de sérieux, la nouvelle semblait à la fois l'attrister, à juste titre, et aussi lui donner une certaine détermination... Il avait observé la clé et elle prit une décision drastique : détruire la clé.

Les yeux du Roi des Héros s'écarquillèrent, ce fut l'une des rares fois où Gilgamesh ne sut quoi dire, il resta bouche-bée... Reiya venait de prendre la décision de tuer définitivement celle qu'elle était dans le passé...

Puis cet étonnement se changea en une forme de fierté... Après tout, Gilgamesh ne pouvait qu'être fier de ce que venait d'accomplir Reiya, peu auraient agis de façon si mature. Elle avait le courage de laisser le passé derrière elle et d'aller de l'avant. C'était ce que prêchait le Roi des Héros : le courage de prendre les décisions, et Reiya venait de prouver qu'elle était digne d'entrer dans la Légende.

Gilgamesh posa les deux mains sur les épaules de Reiya :

– Bien sûr, va retrouver ta famille et ne t'en fais pas pour moi, j'ai dit que Kerenys était intelligent, mais moi je ne suis pas bête, je ne compte pas aller le voir sans assurance !

Il pensait demander aux maîtres de la discrétion parmi ses alliés, de le suivre dans les ombres... S'ils n'étaient pas disponibles il allait devoir trouver autre chose... Il prit alors Reiya dans ses bras pour lui faire un câlin d'adieu pendant quelques secondes, puis se retira, souriant :

– Le choix que tu as fait n'était pas facile, tu peux être fière de ta force. Fais attention à toi et... au revoir Reiya, jusqu'à notre prochaine rencontre...

Il s'était attaché à elle oui... mais il fallait la laisser partir, c'était ce qu'il y avait de mieux pour elle...

LYXIAE

Gilgamesh's Theme

L'arrivée de Cordix (Lore - Feat Gilgamesh) L59u