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La frayeur des dieux reçoit une sorcière (Ft Ellen)

Sujet: La frayeur des dieux reçoit une sorcière (Ft Ellen) Sam 11 Juil - 13:45
Fujin Zang
Despote
Fujin Zang
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Localisation : Zang
Age du personnage : 1980


Fujin Zang et une sorcière.















Shuzâ était tenu d'une main de fer et tyrannique par Fujin Zang, qui régnait sur toute la nation, les forêts et régions du pays. Néanmoins, la contrée faisait face à la rage de quelques opportuns, qui tentait vainement de renverser le pouvoir à chaque occasions qui se présentait. Mais tuer Zang était sans doute plus dur que lui retirer son pouvoir. Cependant, le dictateur était assez puissant et effrayant pour que ses sujets ne remettent jamais en cause son autorité. Dans la cour, l'oppression s'instaurait. Dans la ville et ses quartiers sombres, mal famés, bondés de rats et de miasmes, la populace faisait face à des gardes qui défoncaient les portes, frappaient femmes et enfants et executaient sans résistances les civils qui désobéissaient au despote. Il valait mieux être dans le rang ici.

Mais dans le palais de sa seigneurie absolue, Zang était attablé à se goinfrer des plats les plus divins, les plus chers, les plus gras. La bouche remplie, ne perdant guère de temps à discuter avec ses vassaux, conseillers ou gardes. Bien que l'un d'eux daigna l'approcher, sueur au front, tremblotant, sachant qu'il était parfois vital de laisser Fujin manger en paix.

Conseiller : Mon seigneur, un sujet désir s'entretenir avec vous, prétextant ou prétendant être une élue. C'est une femme, sans doute dérangée mentalement, nous pouvons très bien l'executer sur le champ si...

Une élue ? AHh... Répéta t'il en relevant sa tête du cuisseau de sanglier qu'il avait dans la bouche.

Il jeta le morceau de viande au sol et pris le vassal par l'épaule, comme un vieux frère. Souriant en laissant ses canines inhumaines sortir au grand jour, son regard semblait briller d'une étrange lueur, mélange de surprise, de curiosité et d'un certain contentement.

Ordonne qu'on la laisse passer. Je veux voir ça de mes propres yeux.

Conseiller : T... Très bien seigneur Zang..

Une minute !

Conseiller : O... Oui ?

Ce n'est pas à vous que je demandais ça, vous m'avez dérangé en train de finir un excellent repas. Tuez le.

Conseiller : Quoi.. Mais je .. .Bahhahaaarghh...

Le vassal se vit transpercé de plusieurs lances dans le torse par les gardes autour, tandis que les conseillers détournèrent le regard. D'un claquement de doigt, Zang ordonna aux gardes de faire ce qu'il venait de demander. Quand les autres soldats s'apprètèrent à enlever le corps du tapis rouge qui menait à la table du banquet, un simple regard du despote suffit à comprendre qu'il ne désirait pas cela.

Non, le cadavre du vassal resterait là pour accueillir la prochaine invitée. Une élue ? Cela faisait 1000 ans qu'ils avaient disparus et rare étaient ceux à s'en souvenir ou même y croire. Zang faisait partis de ceux qui savaient et connaissait bien l'histoire. Mais la plupart ici, pensait juste à une suicidaire qui venait vivre ses derniers instants dans la cour du tyran de Shuzâ. Alors l'attente se fit jusqu'à voir la porte colossale s'ouvrir. Quelle genre de surprise pouvait se cacher derrière ?

Le despote resta attablée, continuant de manger ce que le buffet et les cuisiniers continuaient d'apporter en vitesse. Zang était le genre d'homme à ne pas donner cher d'une vie, alors mieux valait ne pas faire d'erreurs avec lui.


Sujet: Re: La frayeur des dieux reçoit une sorcière (Ft Ellen) Sam 11 Juil - 18:12
Invité
Invité
Anonymous
Ellen
&
Zang
La frayeur des dieux reçoit une sorcière !
Mille ans.

Mille ans à rester éveillée, et à observer le cataclysme surgir devant mes yeux.
Un cataclysme qui avait pris les traits d'une bête immense et au corps déformé, déchirant le sol de ses griffes invisibles, et faisant trembler le monde de ses cris, qui eux-mêmes avaient pris l'apparence d'un vent qui hurlait.
Je me souviens, je me souviens à quel point ma mâchoire et mes yeux s'étaient ouverts d'horreur.

"Ne suis-je pas censée être morte ?", c'est ce que j'aurais pu me dire, si je n'étais pas si choquée vis à vis de cette apocalypse qui dévorait mon château et ma famille.

J'étais une mère. J'étais une épouse. Tout ce que je désirais depuis toujours, c'était de me faire aimer. J'étais prête à utiliser les moyens les plus cruels pour y arriver… Mais Viola m'avait changée. Viola, Natsume, Frisk, Miho, ils m'avaient changée. C'était grâce à eux que j'avais eu l'idée de prendre la voie de la rédemption. Je pensais pouvoir devenir une héroïne. Pouvoir être aimée sans avoir à menacer d'arracher la gorge de n'importe qui…

Je ne sais pas si je devais faire ça.
Je ne sais pas si c'était le bon choix.

En y repensant, c'est en prenant ce chemin que j'ai été plus sensible au regard des autres. Leur jugement à propos de mon passé, de ma malédiction… Et si nous restons raisonnables, c'était compréhensible, mais… J'avais mal. J'avais mal, et je devenais de plus en plus désespérée. J'en avais peur, je me souviens. Le désespoir était le sentiment dont je devais le plus m'éloigner. Parce que le désespoir me mènerait au suicide. Le suicide… Le néant. La fin.

Plus aucun son.
Plus aucun bruit.

Était-ce ce que je voulais ? Non.
En avais-je peur ? Oui.

Alors j'ai hésité. J'ai hésité, et je me suis demandée plusieurs fois si j'avais eu raison de les écouter. Je les aimais, je leur faisais confiance, certes… Mais ce n'était pas la vie que je pouvais mener. Du moins, c'était ce à quoi je pensais à l'époque, il y a mille ans.

Viola… Mes enfants… Mon château…

Tout était détruit, tout avait disparu. Et je l'ai vu. Je l'ai regardé. Et j'ai hurlé.
J'ai hurlé.
J'ai pleuré.

Pendant mille ans.

Pourquoi moi ? Pourquoi suis-je encore là ? C'était ce que je m'étais demandée pendant tout ce temps.
Pourquoi ? Je devais rester morte ! Je devais rester plongée dans les ténèbres !

Le Royaume des Morts était un endroit lugubre. Un endroit damné, un endroit atroce, dont on ne pouvait pas parler. À chaque fois qu'on y pensait, notre voix se bloquait.
Impossible d'en parler. On était figé de peur. Une véritable épouvante.

Maintenant, qui suis-je ?
Que suis-je ?


Lorsque je suis sortie de cette bulle, je n'ai pas hurlé. Je n'ai pas crié. Je n'ai pas pleuré.
Je n'ai rien fait. Seulement, un sourire s'était esquissé lentement sur mes lèvres.

"Tout va bien.", je me suis dite. "Ils ne voudraient pas que je continue de pleurer."

Je me suis dite que je n'étais plus une enfant. Que je ne devais pas pleurer. Que c'était indigne de la sorcière que j'étais.
Bizarrement, ça m'a aidée. Bizarrement, j'ai ri. J'ai ri, en versant des larmes. Sur moi, une robe blanche et légère, comparable à celle d'une princesse. Mon nœud rouge est mis différemment, et mon visage est éclairci par une étrange gaieté.

C'est presque comme si de l'innocence véritablement pure se dégage de ce faciès.
Quelqu'un qui ne m'a jamais connue ne douterait jamais de la personne que je fus autrefois.

Pour Viola, pour ma famille, je sourirai !, me dis-je. Tout ira bien, si j'y crois…!

Du doute.
Du regret.
De la nostalgie.

Tout cela se mélange désormais dans mon esprit, mais je continue de sourire. Je continue de sourire, et je marche dans ce monde différent.
J'ai compté les secondes. J'ai compté les minutes. J'ai compté les heures. J'ai compté les jours. J'ai compté les semaines. J'ai compté les mois. J'ai compté les années.
Pendant mille ans.

Il serait mentir de dire que je ne suis pas quelqu'un de détruit. Je le suis. Je suis détruite. Je suis perdue. Je me sens seule, mais je me mens. Je me mens, et je le sais. Je me dis que Viola est toujours là. Je me dis que mes enfants sont toujours là. Je me dis que Natsume est toujours là. Je me dis que Frisk est toujours là. Je me dis que Miho est toujours là.

Je me dis que je suis heureuse. Je me dis qu'ils me regardent, quelque part. Je me dis qu'ils veillent sur moi.

Je sais que c'est faux, mais je le pense. Je le pense, parce que ce n'est que comme ça que je pourrais avancer. Alors j'avance, j'avance sur les terres de ce nouveau monde. J'avance et je vois à quel point Minshu est différent. J'avance et je vois des ruines, je vois une forêt changée, je ne reconnais plus rien, ou alors que très vaguement. Je ne sais pas où je suis précisément, alors je suis mon instinct jusqu'à d'immenses murs grisâtres. Là bas, une ville ?

Tout cela ne m'étonne guère. Après tout, mille ans ont passé.
Mais alors que je tente de me changer en ombre pour traverser discrètement entre les gardes, rien ne se passe.
Rien ne se passe, et je me sens étrangement faible. Faible, comme si j'ai perdu tous mes pouvoirs. Faible, comme au début de mon histoire dans ce monde…

…Que se passe-t-il ?

Confuse, je regarde autour de moi. Mes prunelles se posent sur mes mains, qui tremblent un peu d'inquiétude. Ma magie… N'est plus là.
C'est comme si… Je suis redevenue humaine.

Mademoiselle ? Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? Que voulez-vous ?

Je relève les yeux, et j'observe ces hommes qui ne me connaissent pas. Fut un temps, tout le monde connaissait mon nom. Fut un temps, on me craignait comme on m'adorait. Maintenant… C'est comme si je n'ai jamais existé. Logiquement, je peux me dire que repartir à zéro peut m'avantager… Mais je ne peux pas m'empêcher d'être légèrement frustrée par cette fatalité.

Mon nom est Ellen. Je suis une élue. Emmenez-moi vers votre chef.

Une… Élue ?

***

Un palais.

Une ambiance pesante s'échappe de ces lieux. Comme un poids lourd dans l'air. Chacun semble méfiant envers n'importe qui. La peur et l'hypocrisie se mélangent sensuellement, alors que je déambule les corridors, guidée par quelques hommes.

Est-ce un Tekina qui gouverne ce peuple ?

Tout ceci n'a rien à voir avec mes souvenirs de Minshu. Et c'est en ouvrant les portes que je trouve l'homme au sommet de cet endroit. Un homme qui ne peut pas être un Tekina. Un homme qui dévore sa viande comme un porc, alors qu'un corps gît misérablement sur le sol. Un homme qui sourit en montrant ses belles canines, un homme qui s'amuse alors que les autres le craignent.

Un homme qui me rappelle quelqu'un.
Un homme qui me fait sourire et qui me fait plaisir.

En mille ans, Minshu a bien changé.

Mes salutations, cher dirigeant. On vous a probablement averti de ma venue… Et je suis honorée que vous ayez accepté que je vienne vous rencontrer, sans m'avoir jetée au cachot pour avoir soi-disant déclaré une chose insensée…

Je regarde l'homme sur le sol. C'était l'un des hommes qui m'avaient "accueillie" dans la ville. Un homme qui ne croyait pas en mes dires. Un homme qui avait ce qu'il méritait.

Je m'approche, évitant de marcher sur le cadavre, en gardant tout de même une distance respectable avec l'inconnu au teint particulier. Je l'analyse du regard, et ses expressions me plaisent. Comment est-ce qu'un homme tel que lui avait pu monter au pouvoir ? Comment les Tekina avaient pu sombrer ? Je n'en sais rien, mais j'ai bien envie de le savoir.
Je fais une révérence élégante en soulevant délicatement ma robe, tout en me penchant légèrement vers l'avant.

Je me nomme Ellen. Comme on vous l'a probablement dit, je suis une élue. Une élue de Minshu, bien qu'après mille ans, je ne sais pas vraiment si je peux appeler cet endroit "Minshu", avec tous ces changements.

Déclare-je avec un petit rire. Un peu d'humour ne fait pas de mal. Non, je ne suis nullement impressionnée par cette ambiance. Après tout… C'est une ambiance qui m'est familière. Une ambiance que j'ai moi-même créée, pour vivre avec pendant des centaines d'années, bien avant que j'entre en Kosaten.

Sachez donc que je suis venue vous voir pour, tout d'abord, vous prévenir de ma présence. Je ne sais pas si vous avez pu rencontrer d'autres élus, mais en voyant la façon dont on me regarde quand je prononce ce terme, je ne peux que me dire que non. Ensuite, je suis venue pour des renseignements auprès de vous, au sujet de ce qui s'est passé, pendant ces mille ans que j'ai ratés. M'aideriez-vous ? Je pourrais vous parler de mon vécu en retour.

Dis-je, alors que mon ton est plus séducteur à la fin de mes paroles.
Un supérieur aime toujours se faire flatter. Et ça, uniquement un autre supérieur peut le comprendre.
:copyright:️️ DABEILLE
Sujet: Re: La frayeur des dieux reçoit une sorcière (Ft Ellen) Dim 12 Juil - 13:02
Fujin Zang
Despote
Fujin Zang
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Fujin Zang et une sorcière.














Pas d'habits commun, pas l'allure d'une pécore, cela avait de quoi attiser la curiosité du despote qui fixait Ellen avec un sourire béa. Bien qu'il continu de manger et de faire ce qu'il faisait de mieux bien sur, tout en l'écoutant. Quand elle donna son nom, le dirigeant tenais une grosse cuisse de poulet bien gras, la portant à sa bouche et sans s'essuyer, il se releva pour approcher la demoiselle. Jetant le le morceau à peine rongé au sol, tâchant un peu plus les tapisseries du gras, il parvint à la hauteur d'Ellen.

UH...Minshu ?! Minshu ! AHAHA aaah incroyable, elle a dit Minshu vous entendez ça ! Dit t'il en la pointant du doigt, tandis que quelques gardes rirent dans l'assemblée.

hahahaha
ahahaha
hahahaha
hahaha


Puis il passa son bras autour de l'épaule de la fameuse élue, ses doigts plein de gras venant la serrer, pour la faire avancer de quelques mètres vers la table.

Asseyez vous, Ellen de Minshu, mangez, buvez.

Elle termina toutefois ses propos avant d'accepter quelconque invitation. Finissant par dire qu'elle souhaitait par sa présence, avertir le despote de sa venue, savoir s'il était au courant si d'autres élus avaient réussis à émergés d'on ne sait ou et aussi, si il pouvait la renseigner sur quelques trucs. Elle indiqua avoir raté mille ans, pile poil, mais elle avait pu lire le mot et l'histoire de Minshu dans un livre et celle des élus dans un conte, pareillement pour la date. Le dictateur la fixa avant de reprendre sa place autour du buffet.

Mille ans et vous semblez peu étonnée de voir à quel point ce monde à changé, non ? Quelle assurance... Je peux le dire, vous avez soit le cran de votre folie, soit vous étiez une élue puissante. Héhéhé... Peut être même les deux.

Prenant de nouveau une piece de viande, il l'a porta à sa bouche, puis une seconde, qu'il pointa en direction d'Ellen, tout en faisant des mouvements de moulinet avec sa main, comme pour ajouter quelque chose ;

Minshu *cronch cronch* N'existe plus depuis longtemps. C'est Shûza à présent ! * cronch cronch * Dit t'il en déglutissant. Puis la seconde pièce de viande qu'il avala d'un coup, avant de reprendre. J'ai tué et torturé un nombre incalculable de gens qui prétendaient êtres des élus, des prophètes ou tout un tas d'autre chose. Mais vous, je sens bien que vous êtes différente. Vous voulez savoir pourquoi ?

Il se leva alors en faisant reculer sa chaise, puis se dirigea vers une petite bibliothèque, un truc ou l'ont trouvait des ouvrages de bas étages. De la littérature niaise et des recettes de cuisine. Pourtant, au milieu, il saisit de ses doigts sales un gros bouquin, de plusieurs centaines de pages, fermement protégé par un cadenas et des sangles en cuir et en fer, ainsi qu'une protection magique autour. Il le posa lourdement sur la table, ce qui fit trembler les couverts en place et renversa un verre d'alcool. Mais il s'en fichait, il ouvrit le livre, d'abord en récitant une incantation et en passant la main dessus, puis avec une clé pour la serrure. De la poussière s'en dégagea à l'ouverture des pages.

De quand date la dernière fois que je l'ai ouvert, ahah aaa... E... Ela, Elber...Elca...Eldo...Ele...Ellen, ah voila. "Ellen était une élue de Minshu avant le cataclysme, première vague, sous Jeong et Jael blablabla.... Sorcière, pouvoir, pacte..."... Bref, il existe sur ce monde quelques rares ouvrages concernant les élus, des vestiges du chaos et du cataclysme. Seuls des personne de ma trempe en ont.

Il ferma le livre, puis remit le cadenas et l'incantation magique, avant de le ranger calmement dans la bibliothèque. Il resta debout la bas quelques secondes. Dos a Ellen, il reprit ;

J'aime beaucoup l'histoire ou vous avez fait un pacte avec un Tekina. Les Tekinas... Si vous êtes vraiment ce que vous pretendez, vous ne devriez pas vraiment les aimer. Ils n'ont pas vu ce que je vois en vous, il n'ont pas cerné ce que pouvait donner la puissance d'une élue comme vous. Mais moi, je suis différent...

Il se retourna lentement et Ellen pu sentir une aura étrange, la même qu'aurait pu lui faire ressentir Akuma, le chat de son monde. En comparaison, Zayro jinn avait l'air d'un enfant et Sul hei une petite frappe. Lui, c'était un mal pur et plus effrayant encore. Il afficha un grand sourire et s'approcha doucement d'elle.

Je serais vite fixé sur ce que vous êtes de toute façon. Mais votre venue est peut être le signe d'un changement que j'attendais. Voulez vous faire brûler ce monde et tout ceux qui vous ont pris pour une faible Ellen de Minshu, non, Ellen de Shûza ? Servez à mes cotés comme sorcière de ma cours, soyez digne des lignes que j'ai lu sur vous. Je suis certains que nous sommes fais pour nous entendre...


Puis la tension baissa soudainement, il reprit sa place et ont arriva pour lui resservir de l'alcool et amener de la nourriture, toujours plus de nourriture. Après quoi il termina ;

Avant de vous aider, avant quoique ce soit... Vous allez devoir comprendre que je suis le maitre incontesté de ce monde. Mais que vous pourriez être la maîtresse de ce monde aussi plus tard. Ce choix, vient avec quelques conséquences Il claqua les doigts un a sceau apparut sur l'épaule de la sorcière. Cela lui fit une sensation de brûlure intense pendant à peine deux ou trois secondes, avant de cesser. Le sceau la marquait d'un croc de serpent. Racontez moi donc votre vécus et posez moi vos questions héhéhé...

Finit t'il, tout en continuant son repas.

Sujet: Re: La frayeur des dieux reçoit une sorcière (Ft Ellen) Dim 12 Juil - 22:41
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Ellen
&
Zang
La frayeur des dieux reçoit une sorcière !
Quel être répugnant et fascinant. Regardez-le manger comme un porc, regardez-le se goinfrer en en mettant partout. Il me dégoûte, à dévorer sa viande. Je l'observe sans changer d'expression, jusqu'à-ce qu'il se lève pour s'approcher de moi. Il jette alors sa nourriture en me pointant du doigt. Il se met à rire face au terme de "Minshu". Les autres se mettent à rire avec lui, plus pour suivre l'ordre de leur chef que par sincérité. J'hausse d'un sourcil, intriguée, mais je garde le sourire, silencieuse. Qu'est-ce qu'il y a de drôle là dedans ? Que s'est-il passé pour que Minshu change autant ? Ces questions résonnent un moment dans mon esprit, quand tout à coup, je sors de mes pensées : l'homme aux larges canines et aux yeux brillants m'entoure d'un bras, me salissant la robe de ses doigts gras. Je grimace légèrement, mais je reste polie et je me laisse faire en essayant tant bien que mal de me montrer amicale.

Dégoûtant.
Répugnant.
Cesse de me toucher.
Éloigne-toi, pitoyable être sale.

Je l'écoute, il m'invite à sa table. Je le suis, alors qu'il me pousse presque à y aller. Je viens m'asseoir près de lui, et je regarde le buffet pour choisir quelque chose qui pourrait me plaire. La table est remplie, alors un large panel de choix s'offre à moi. Je prends un verre d'alcool délicatement, alors que le couronné souligne curieusement le fait que je n'ai guère l'air bien surprise de tous ces changements, après mille ans. Je bois une gorgée de mon verre et je mange un morceau de viande en la coupant avec un couteau et une fourchette, en toute délicatesse et élégance. Cela fait, je le regarde, et je souris fièrement.

Eh bien, je me considère à la fois folle et puissante, donc je dirais les deux, en effet ? Hmhm.~

Un rire étouffé, et je continue de manger à côté du dirigeant. Quand bien même fait-il naître en moi une profonde aversion, il me traite bien mieux que ce Jaël Tekina pour le moment. J'ai encore d'horribles souvenirs de cet homme, qui se montrait soi-disant comme un être bon. Y repenser me fait légèrement grimacer, mais je fais de mon mieux pour rester correcte. Je fais de mon mieux pour rester concentrée sur le moment présent.

Puis, il me pointe soudainement son morceau de viande, m'expliquant que Minshu n'existe plus, ayant laissé place à "Shuzâ". Minshu me rappelait Manshe, mais Shuzâ ? Pourquoi ce nom ? Je garde ces questions pour moi, car autre chose attire mon attention : c'est un tueur.
C'est un tueur, un dictateur qui se présente à mes côtés. Minshu n'est plus Minshu, c'est un fait désormais. Ce n'est plus ce que j'ai pu connaître. Ce n'est plus la nation dans laquelle je vivais.

Cette révélation m'a surprise, oui. Enfin, pas tant que ça.
Je l'avais déjà assez remarqué avant même d'entrer au palais.
Mais cela reste étonnant, avoué ainsi.

Hm ?

Donc… Il me trouve différente ? Très bien, mais pourquoi ? Je viens d'entrer dans son palais, sans rien, sans preuve, et il me fait déjà confiance ? Étrange dictateur. J'attends donc qu'il m'explique, et il se lève à nouveau pour aller chercher un gros livre poussiéreux qu'il jette brutalement sur la table. Huh, à quelques centimètres près, et ma robe était tachée d'alcool en plus de gras. C'est à ce moment-là que je regrette d'avoir choisi une robe blanche.

Sacrée sécurité pour un livre. Il prononce une incantation, l'ouvre avec une clef… Cela doit être important. J'observe, curieuse, et…

Mon nom. Mon nom est à l'intérieur.
Pacte. Pouvoir. Sorcière.
Des textes à mon sujet s'y trouvent, et avant que je ne dise quoi que ce soit, il le referme.

C'est donc pour ça qu'il m'a fait confiance aussi aisément…

Je vois… Je n'ai jamais été mise au courant que des textes sur moi ont été écrits. Je suis plutôt flattée que mon nom ait traversé le temps.

Un nouveau rire.
Rire nerveux.
Je le regarde se relever et ranger le livre. Je continue de manger, de boire. Ce n'est pas mauvais, cet homme a bon goût. Il semble bête. Il semble répugnant… Mais quelque chose d'étrange se dégage de lui.
Une aura fascinante.

"Vous ne devriez pas vraiment les aimer."
"Ils n'ont pas cerné ce que pouvait donner la puissance d'une élue comme vous."
"Mais moi, je suis différent…"


Ces paroles résonnent en mon âme.
Ces paroles me font frissonner.

Une aura. Une aura puissante. Une énergie qui m'étrangle, et qui, pourtant, m'offre un plaisir immense. Quelque chose me transperce, me fait écarquiller des yeux et me fait presque transpirer.
C'est lui. C'est de lui d'où vient tout ça. Pendant un instant, j'ai cru voir…

Akuma.

Il se rapproche et me resserre de l'alcool alors qu'on reprend nos places. Je n'y fais pas attention tout de suite, bien trop perturbée par cette énergie qu'il dégage.

"Vous pourriez être la maîtresse de ce monde aussi plus tard."


Puis une douleur. Une douleur, à mon épaule. Je grimace, je serre les dents. Je passe une main dessus, et la dévoile pour regarder ce qui s'y trouve. Une marque… Non, un sceau. Un sceau qui prend les traits de crocs de serpent.

…Souvenirs.

Vous êtes… Charmant., dis-je en reprenant mon souffle, avant d'avoir un petit ricanement. Vous savez parler aux femmes, à ce que je vois. Comment refuser une telle proposition ? Oh, et puis, de toute manière, ne venez-vous pas de m'avoir déjà marquée de votre sceau ? Bien que je sois ravie de votre offre, c'est évident que je n'avais pas le choix. J'aime votre manière de faire.

Je prends enfin le verre qu'il m'a servi. Bizarrement, je me sens particulièrement flattée qu'il me serve de l'alcool et de la nourriture par lui-même maintenant.

Shuzâ… J'ai connu Minshu comme étant une République, maintenant je vois une nation dont les rênes sont tirées par un Roi, je me trompe ? C'est fascinant. En mille ans, c'est devenu si différent…

Je continue de manger.
Oui… Tout a tant changé…

C'est plutôt amusant. À l'époque, je voulais moi aussi faire de Minshu une monarchie. Je voulais gouverner cette nation, et dominer ce monde avec elle. Mais jamais je n'ai osé faire le premier pas pour faire mon coup d'Etat. Mais ce n'était pas de la lâcheté… C'était un fait. Je ne pouvais pas y arriver. Même avec mon armée…

Armée qui n'est plus avec moi… Une armée que je ne pouvais pas invoquer à nouveau, pour l'instant visiblement.
C'est presque comme si je retourne des années en arrière, à mes débuts, dans ce monde, où j'étais à peine capable de faire apparaître un miroir…

Je le regarde. Je le fixe, droit dans les yeux.
Des yeux d'or...

Comment avez-vous fait ? Que s'est-il passé ? Que sont devenus les Tekina ? Vous me fascinez… Je voudrais connaître le nom de la personne que j'ai à mes côtés. Je voudrais tout savoir sur vous. Vous me dites que je suis différente, mais je n'ai encore jamais rencontré de personne comme vous. Du moins, pas dans ce monde…

Haha.
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Sujet: Re: La frayeur des dieux reçoit une sorcière (Ft Ellen) Lun 13 Juil - 11:34
Fujin Zang
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Fujin Zang
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Fujin Zang et une sorcière.














Ellen alla dans le sens du despote, en le rejoignant à sa table tout d'abord, puis en acquiescant, quand elle lui affirma être puissante et folle à la fois. Le disctateur sourit immédiatement à ces propos. Puis fixa Ellen, calmement, lui lançant a ce moment là, un regard doux et attendris. Mais ne vous y trompez pas... Ce n'était pas vraiment ce que ça voulait dire non plus. Bien qu'il répondit sur un ton paternel ;

Certains disent la même chose de moi. Hé ! Mais, ne faut t'il pas être un peu fou, pour vivre en ce monde ?

Puis tout en continuant de bâfrer, entre écoute et propos, échange de flatterie, Ellen reste attentive et le dictateur fait de même. La grande salle du banquet est immense. C'est une pièce du palais, aux murs noirs, avec un intérieur ou sont disposé des tableaux (tous du despote) tous peints de la plus belle des façons, sur des poses victorieuses. Il y'a des statues aussi, des armures inanimés de décoration, des armes accrochées, mais ne servant à rien de plus qu'à impressionner les visiteurs. Plusieurs grands lustres éclaire le tout au plafond. Il y'a bien sur des bibliothèques dans le fond de la pièce, celle la même ou Fujin a pris le livre et l'a ouvert.

En lisant les lignes, il sait tres bien qu'il a capté la plus grande attention. Puis il le referme et le range, avant de voir sa réaction. C'était peut être un test, peut être pas, qui sait ce qui se passait dans la tête de Zang à ce moment là.

Votre nom et bien d'autres ont traversés le temps. Les dirigeants d'autrefois avaient des oracles. Ces créatures voyaient et entendaient les élus a travers leurs sceaux et comme de vilains rapporteurs au nom des Dieux, pouvaient en parler aux dirigeants. Jeong, Jael, ils ont consignés dans des documents leurs informations concernant leurs élus et voila que ce précieux document se retrouve dans mes mains, mille années plus tard ! Ajouta t'il en souriant.

La petite démonstration d'aura qui suivi, était à la fois pour la séduire et l'avertir bien entendu. Maintenant qu'elle savait sa place et ce qu'il désirait d'elle, les choses pouvaient avancer plus rapidement et pour le mieux. Les flatteries continuèrent, Ellen donnait l'impression de s'y connaitre dans les gestes de la cours, elle avait cette hypocrisie naturelle, cette politesse et l'attitude parfaite pour être à ses cotés.

Le sceau que vous avez, n'est pas comparable au sceau des Tekinas, je ne veux pas vous brider ou vous espionner comme le faisaient les oracles ou les Tekinas. Considérez plutôt cette marque, comme un accord implicite entre nous. De plus...

Il releva la manche de son poignet, pour montrer la même marque.

J'ai exactement la même, comme vous pouvez le voir. Je sais, on dirait que je ne vous laisse pas le choix, mais voyez les choses autrement. Je vous laisse le meilleur des choix !

Elle parle alors, comme par nostalgie, se souvenant que Shûza était Minshu qui maintenant n'est plus. Puis demande à quel point le changement s'est opéré, si maintenant il s'agit d'une monarchie totalitaire ou d'autre chose, en tout cas, elle ne semble pas forcément mal à l'aise avec ça. La sorcière n'hésita pas à partager son ancien rêve, de tenter un coup d'état sur la république, mais elle n'avait pu le faire, par manque de force, de moyen... Cela semblait vraiment la peiner. Avant de lui répondre sur tous ces points, il laissa cette dernière s'exprimer, lui, mangea simplement un bout en attendant, dévorant la peau et parfois les os des carcasses qu'il rongeait.

Le despote savait ou ce genre de souvenir et de questionnement interieur pouvait aller. Les interrogations d'Ellen ne tardèrent donc pas à se multiplier, sur la manière dont il avait prit le pouvoir. Elle l'avait dit, vouloir tout savoir sur lui. Le despote jeta l'os qu'il commençait à ronger dans son assiette et pris une serviette, depuis le début du repas, il n'avait jamais pris de serviette... Mais la, il s'essuya la bouche et les mains, se rinçant même ces dernière avec un verre d'eau, pour s'essuyer de nouveau ensuite et être sur de ne pas salir quoique ce soit.

Ma chère, je vous comprends, à votre place j'aurais voulu faire la même chose. Mais comme vous, il y'a un temps pour tout et ce n'était pas mon heure, à l'heure ou c'était la vôtre. Mais avant de vous répondre, j'ai un cadeau pour vous.

De nouveau, le despote se leva et puis se dirigea dans le fond de la pièce. La salle de banquet, on pouvait clairement le voir, était la salle ou passait le plus de temps Zang, ce n'était pas son trône ou le reste, non, c'était bien ici. Car au fond, se cachait un coffre qu'il ouvrit. A l'intérieur, des centaines de crânes de squelette. Il farfouilla un moment, avant d'en saisir un, comme s'il les connaissait tous. Il le prenait avec une certaine délicatesse et l'amena jusqu'à la table, pour le poser devant elle ;

Alors ? Ça vous plait ?

Avant d'obtenir une réponse, il enchaina :

Vous le reconnaissez ? C'est Jael. Sourit t'il.

Le crâne était fendu au niveau de la tête, il avait prit un sacré coup, sans doute responsable de sa mort. Quand à savoir comment Zang avait obtenu un crâne vieux de plus de 900 ans, c'était une autre histoire... Maintenant, le dictateur se mis à la fenêtre, une fenêtre sale, poussiéreuse, teinté de vapeur d'huile de cuisson.

Je suis Fujin Fara Zang et je suis l'élu le plus puissant qu'ai jamais connu ce monde. Enfin... J'étais un élu, je crois que les choses ont quelque peu changées, mais est ce étonnant. Je n'étais plus censé exister après tout. Bah... Peu importe.

Il se retourna vers elle, puis s'avança vers le banquet pour prendre place à nouveau, avant de continuer ;

Après le cataclysme qui a fait disparaitre les élus, Jeong a voulu, hmm, disons qu'il a voulu les faire revenir. Mais il était vieux et malade et la methode qu'il a utilisé était risqué, elle avait été utilisée dans un autre but, bien avant, pas plusieurs personnes. Quoiqu'il en soit, il s'est loupé et m'a, disons... Libéré. Le mélange du cataclysme et de cette methode ont suffit. Quoiqu'il en soit, en arrivant à Minshu, j'ai vu à quel point ma belle citée avait changé, voyez vous, j'ai dirigé Minshu bien avant les Tekinas, bien avant Jeong, ce pays me revient de droit ! Eux et leurs saletés d'idées de démocratie, de république, ils n'ont fait que saper les forces de la nation. A mon époque, j'avais déjà envahis les territoires neutres et même une partie de Fuyu... Enfin... Les tekinas, il ne restait que Jael au pouvoir. Il avait visiblement été affaibli par le cataclysme et par l'éradication des élus de sa nation, le tuer n'a pas été difficile, c'est plutôt ses deux conseillèrent qui m'ont mené la vie dure. Jael a accepté son sort bien vite, tel un lâche. Je lui ai percé le crâne et j'ai aspiré son cerveau. Fit t'il en imitant le bruit d'un spaghetti qu'on aspirerait de la bouche.

Puis il tapa des doigts sur la table, comme embêté par quelque chose ;

Mais même si j'ai repris le pouvoir à ce moment là, sur une cité quasiment en cendre, la moitié des habitants morts et aucun élus pour défendre Minshu, cette ordure de Jael avait fait une progéniture. Je n'ai pas retrouvé sa femme et sa descendance qui avait fuit à ce moment là et ces cancrelats se multiplie depuis maintenant un millénaire, certains usent de magie puissante pour vieillir moins vite, ce genre chose et ils essaient encore parfois de me nuire. Mais ils ne peuvent plus rien, ils m'amusent simplement désormais, comme des bouffons ahahah... Eeeenfin, j'ai juste repris ce qui me revenait de droit. Et j'ai besoin d'une sorcière à ma cours, quelqu'un qui augmente la puissance de cette nation. Je veux reconquérir les territoires neutres et Reïfuu.

Il pointa le crâne de Jael et ajouta pour finir :

Gardez ce crâne et ainsi, vous n'oublierez jamais comment finisse mes ennemis. C'est mon cadeau, j'y tiens.


Sujet: Re: La frayeur des dieux reçoit une sorcière (Ft Ellen) Lun 13 Juil - 18:56
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Ellen
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Zang
La frayeur des dieux reçoit une sorcière !
Qu'il est étrange.

Son sourire, sa façon de parler, sa façon de se comporter… Tout ferait de lui quelqu'un de presque sympathique, si l'on oublie ses paroles, et qu'il est un despote. Il m'intrigue, son regard tendre et son ton agréable me perturbent. Crois-t-il vraiment que cette dictature est une bonne chose ? Il semble comme plongé et perdu dans son monde. Il pense que ce qu'il fait est plaisant, qu'il n'y a rien de mal à ça. Il me rappelle moi-même, et je ne peux qu'être empathique envers lui.

Il me fascine. Il me fascine tellement que mes yeux brillent. Il n'est visiblement pas qu'un vulgaire gros porc mégalomane qui prend plaisir à faire souffrir, non. Il est plus que ça, il est différent. J'en suis sûre. Cela se sent.
Malgré ses manières répugnantes, il m'écoute avec sincérité depuis le début. Il sait qui je suis, alors il m'offre le respect que je mérite. Il m'accueille comme il se doit. Il me sourit, et m'offre sa nourriture et sa boisson… Jaël n'était pas comme ça. Jaël avait cet orgueil de penser que sa vision des choses était la bonne. Il pensait que ce qu'il faisait était juste. Il pensait que me déshonorer de la sorte était pour le mieux. Quel imbécile.

Je comprends la folie de cet homme, et cet homme comprend la mienne. C'est évident, nous sommes faits pour s'entendre. Nous sommes similaires, comme très opposés. Malgré qu'il soit aussi dégoûtant de l'extérieur, il a un charme impossible à ignorer. Sans aucun doute, il est fait pour gouverner. Mais le fait-il de la bonne manière ? Là est la vraie question. Une question que je me suis moi-même posée, pendant ces mille ans, mille ans où j'ai compté trente et un milliards cinq-cent cinquante-sept millions six-cent mille secondes. En le regardant, j'y vois comme un reflet de moi-même du passé : un palais luxueux, un grand buffet, des tableaux glorieux… Une dictature sans pitié et destructrice.

Il me parle ensuite de ces oracles, oracles dont j'en savais déjà l'existence à l'époque. Oracles que Jaël pouvait consulter à tout moment pour savoir ce que je faisais, pour me surveiller, moi, Reine des Démons ? Je grimace légèrement à nouveau : pardonner ceci allait prendre plus de temps que prévu. Enfin, le tyran m'avoue que les Tekina ont écrit sur moi, comme sur d'autres élus, et que ces textes ont traversé les années. Peut-être qu'un jour, je lirai le contenu, qui sait ? En tout cas, cela me rend bien curieuse. Mais en sachant ma relation avec Jaël, il ne devait pas avoir écrit de belles choses à mon sujet, surtout en prenant conscience qu'un despote vienne à m'accueillir les bras ouverts rien qu'avec ça.

Je vois… J'aimerais bien lire tous ces textes, un jour. Peut-être me feriez-vous l'honneur d'être en ma compagnie ?

Je lui souris, tendrement, comme il me l'a fait. C'est presque à croire que toute la souffrance qui nous entoure n'existe pas. Ce dirigeant est dans son paradis, et il me tire le bras pour me le montrer. Fascinant. Il est fascinant.
Et puis vient le sujet du sceau. Il m'explique que celui-ci est différent de celui des Tekina, et ses arguments ont le don de me faire sourire de satisfaction. Ainsi donc, il ne désire point me surveiller ? Ainsi donc ne commet-il point la même erreur que cet imbécile ? Ce porc est bien plus dans mon estime que ce mortel ingrat…

Oh ? Vous portez la même marque ? Eh bien eh bien, avec tout ce que vous m'en dites, je ne peux que vous faire confiance de ce côté-là : c'est probablement le meilleur choix.

Un petit rire. Ahh… Oui, fascinant.
Après qu'il se soit nettoyé à sa manière, sous mes yeux intrigués, les choses intéressantes viennent enfin. Après avoir exprimé son empathie vis à vis du rêve que je n'ai jamais pu réaliser, il m'avoue avoir un cadeau à m'offrir, et se lève pour se diriger vers un large coffre, au fond de la pièce. Je l'observe, toujours assise près du buffet, et je vois au loin des squelettes qu'il fouille. Je ne suis toujours pas étonnée. Il revient vers moi, et me montre un crâne fendu en le posant sous mes yeux.

"Vous le reconnaissez ?"



"C'est Jaël."

Mon cœur rata un battement.

Jaël… Je n'aurais jamais cru que vous finirez ainsi. Je n'ai jamais voulu que vous terminiez ainsi. Quand bien même je vous en veux encore… Vous voir ainsi…

Ugh…

Je souris.

Jaël ? Je vois… Il est… Magnifique.

Je prends le crâne, je l'observe, je le caresse. Quelle tristesse. J'ai souvenir d'un homme jeune. D'un homme qui a essayé de reprendre le pouvoir après père qui était malade… J'ai souvenir d'un homme beau, qui souhaitait naïvement le bien de son peuple. Quelle tristesse.
Je donne l'impression d'être émerveillée. Je donne l'impression d'apprécier ce cadeau. Je donne l'impression d'aimer cette fin qu'il a subie. Mais c'est faux. Tout est faux. Mais une reine se doit de recevoir le présent d'un autre roi avec le sourire. Rester la plus crédible possible. C'est tout un art.

Le couronné s'éloigne vers une fenêtre sale, et me donne son nom. "Fujin Fara Zang".
Et il est "l'élu le plus puissant qu'ait jamais connu ce monde".
Un… Élu ?
J'écarquille les yeux vers sa direction. Cet homme… Est un élu ? Non… Il me dit qu'il est un ancien élu. Qu'il n'est normalement plus censé exister.
Je ne comprends pas. Je suis perdue dans ma réflexion, et les révélations s'enchaînent.

Un ancien élu… N'étant plus censé exister… Hm…

En effet, il revient s'asseoir près de moi, pour continuer ses explications. Il me raconte que Jeong voulait retrouver les élus, après le cataclysme, mais qu'il a, en faisant cela, malencontreusement "libéré" ce dénommé Zang. Ce que je garde en tête, c'est cette histoire de méthode utilisée par plusieurs personnes, qui me rappellent cette vision que j'ai reçue de Reisha et de ces autres…

Anciens élus.

Tout commence à se dessiner clairement dans mon esprit. Zang avait autrefois envahi les territoires neutres et une partie de Fuyu. Il avait dirigé Minshu bien avant les Tekina, c'est ce qu'il me dit. Tout se mélangent dans mon esprit. Est-il… Lié aux histoires avec Reisha ?
…Je me mets à réfléchir pendant qu'il continue de parler. Fujin Fara… Fujin Fara… Un Tyran… Reisha… République…

…Tout est clair à présent.
Zang… Est le tyran de la vision. Le tyran Fujin Fara que Reisha, Grimm, Jeong et Aeternam ont tué !
Quand il me dit qu'il n'était normalement plus censé exister, c'est vrai ! Reisha et les autres ont fait en sorte qu'il ne puisse plus exister dans cette ligne temporelle ! Il y a aussi cette histoire de sceau de Minshu, d'ordre de Fujin Fara… Je dois savoir plus. Mais pas tout de suite.

J'ai évidemment bien gardé en tête ce qu'il m'a dit. Les conseillères de Minshu… Je ne les ai jamais rencontrées en personne. D'après mes souvenirs, elles étaient deux. Mais leurs noms ne me reviennent pas… Pas pour l'instant. Le fait qu'il me dise que Jaël a été plus facile à vaincre que ses conseillères me surprend. Mais en sachant qu'elles ont probablement succombé face à Zang, Jaël a sûrement tant désespéré qu'il a abandonné.

Un lâche, comme Zang le dit.

Un lâche dont il avait absorbé le cerveau…? Particulier. Le bruit qu'il fait me répugne, mais m'amuse aussi un peu, je l'avoue. Non, je ne suis pas heureuse de la fin que Jaël a reçue, mais la façon dont Zang en parle a le don de me faire rire. Je suis encore quelque peu perturbée, presque choquée de toutes ces révélations, mais je garde mon sang froid malgré tout. Je me concentre et j'écoute ce qu'il me dit dans le silence, bien attentive, mes yeux le toisant avec intérêt.

Il me raconte donc que Jaël a trouvé une façon d'avoir une descendance, qui elle-même en a fait une autre, et ainsi de suite. Comme Zang le dit, ils se multiplient. Les Tekina existent toujours, quelque part. Zang dit qu'ils l'amusent, mais moi, je me demande ce qu'ils cachent. Je me demande comment ils sont désormais. Je me demande si ils vont réussir à mettre fin à cette dictature. Où sont-ils ? Que sont-ils devenus ? Je me le demande.
Mais Zang continue encore, il me dit qu'il veut reconquérir les territoires neutres et… Reïfuu ? Cela doit être le nouveau nom de Fuyu… Un nouveau dirigeant s'y cacherait donc. Le monde… A vraiment changé.

Les Tekina existent toujours donc… Que sont-ils devenus, maintenant ? Vous savez où ils se trouvent ? Ce qu'ils font ? J'accepte de devenir Sorcière à votre cour, et de vous aider dans votre objectif de reconquête, mais j'ai encore tant de questions à vous poser, Zang… Certaines que je préfère vous faire savoir en privé, si vous me l'autorisez.

Dis-je, avec un sourire, mon menton posée sur une main, coude sur la table. Je le regarde, il me fascine.
Il me fascine.

Il me pointe le crâne de Jaël du doigt, je repose mes yeux dessus. Il me l'offre, et il me dit qu'ainsi, je me souviendrai toujours de comment finissent ses ennemis.
Je ris.
Charmant.

Haha ! Vous me plaisez, cher Zang ! Puis-je vous appeler ainsi d'ailleurs ? Je garderai précieusement ce cadeau, haha ! Je n'en ai jamais reçu de plus beau dans ma vie !

Je prends le crâne, et je le regarde avec un sourire sournois.
Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour avoir l'air crédible.

Vous me redevrez ça, Jaël Tekina.

Je repose mes yeux sur Zang, plus calme.

Vous me dîtes que je serai Sorcière à votre cour, que j'augmenterai la puissance de votre nation… Mais sachez que je crois avoir perdu mes pouvoirs, comme si je suis revenue à mes débuts dans ce monde. Si c'est bien cela, mes pouvoirs mettront probablement un certain temps avant que je ne les retrouve complètement. Ils reviendront, c'est certain, mais je préfère m'assurer une certaine sécurité, vous comprenez ? Puis-je vous faire confiance pour cela ? Je tâcherai de vous aider comme je le pourrai. Néanmoins, sachez aussi que je ne suis pas quelqu'un de fait pour être à l'arrière. Je me bats. Et j'écrase comme je dévore ceux sur mon passage.

Je ricane.

Haha ! Vous devez me comprendre, n'est-ce pas ? Nous sommes bien plus similaires qu'on le pense.
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Sujet: Re: La frayeur des dieux reçoit une sorcière (Ft Ellen) Lun 13 Juil - 22:03
Fujin Zang
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Fujin Zang
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Fujin Zang et une sorcière.














Pour sur, le livre et ses pages attisait la curiosité. Ellen ne tarda pas à montrer d'ailleurs ce reflet de sa personnalité et il aurait été presque vexant qu'elle ne le fasse point. Le despote tout en regardant le livre d'un air satisfait, se tourna vers elle en lui disant ;

Le passé ne compte guère ma chère. Vous voulez savoir ce qu'il y'a d'écrit sur vous ? Vous y êtes décris comme un danger incontrôlable, une menace à surveiller et possiblement éradiquer, pour le bien des autres. Il est écrit que vos titres sont mensongers, votre réputation usurpée, que personne parmi la cours de Jael et Jeong ne vous faisait confiance et qu'ils vous utilisaient parce qu'ils n'avaient pas d'autres choix. C'est ce que vous voulez lire ? Croyez moi, le passé, l'histoire, ce n'est bon que pour les enfants. Si j'ai ce livre, c'est d'avantage pour m'informer que pour vraiment le lire.

S'amusant quelque peu de ses reflexions, il attrapa une carafe de sake, sans en verser dans un verre, buvant au goulot. Zang donnait vraiment cette impression d'être un ventre sans fin. En tout cas, il était heureux de l'avoir rassuré sur un point, la fameuse marque qu'elle portait et qu'il avait aussi. L'insigne de Fujin, ancrée dans la chair.

Evidemment.

Puis vint le tour de montrer le crâne de Jael, et là, il était sympathique de noter le comportement de la sorcière. Elle ne paraissait ni choquée, ni vraiment contente, mais faisait fit de la situation pour se montrer honorée, du moins, en quelque sorte ? Elle termina en ajoutant que le crâne était magnifique, il n'aurait pu trouver meilleur mot. Passant dans le dos de la sorcière, il lui tint les épaules quelques secondes pour lui répondre à ce propos ;

Je n'aurais pas dit mieux.

Il expliqua ensuite être un ancien élu, le plus puissant qui ait foulé cette terre, du moins, dans un autre temps. Ellen se faisait ses propres reflexions et théories à ce propos, Fujin n'en espérait pas moins, même s'il n'avait aucune idée qu'elle avait déjà vu la vision par exemple. Quoiqu'il en soit, il avait expliqué grosso modo comment s'était déroulé la fin des Tekinas de l'ère Kosatenienne, Jeong déjà malade et en péril, tentant une manoeuvre risquée pour faire revenir les élus... Si elle savait l'entière vérité. Jeong n'avait pas été seul dans cette aventure.

Déjà complètement rongé par la maladie et la folie, ce dernier avait fait appel à un allié de poids pour tenter de ramener les élus, mais il avait voulu épargner son fils Jael, il avait voulu faire les choses de lui même... Mais à trop vouloir faire les choses sois même, on se perd et il avait finir par trahir un précieux allié... Tout cela mena à la libération de Zang, mais pour l'instant, Ellen n'avait pas besoin de connaitre tous ces détails.

Elle ria, et son rire surprit le dictateur. Quelle plaisante compagnie que cette femme ! Elle en vint même à se demander ou se trouvaient désormais les Tekinas. Zang reprit une cuisse de poulet et la porta à sa bouche, tout en parlant.

Oh, ils se cachent, ils se terrent comme des rats. J'en ai quand même eu certains, j'ai brûlé trois bébés Tekina la semaine dernière, ils veulent à tout prix que cette lignée persiste. Il existe un village rebelle à l'ouest, j'ai déjà envoyé des assassins, des mages, mais ils ne sont jamais revenus. J'ai fini par comprendre que certains d'entres eux m'avaient trahis... Ou ont étés tués. Jedah doit être la bas, ce vieux bouc a bien lutté et même quand j'ai dévoré sa femme devant ses yeux, il n'a pas bronché... Son fils Jirô mène la lutte contre moi, enfin lutte, comme je l'ai dis, je les trouvent amusants maintenant ! Ils ont commis tellement d'attentats que même le peuple de Shûza les détestent ! ahahah tu parles d'un sauveur ! Ricana t'il

Il y'avait aussi des points dont Ellen désirait discuter en privé, le dictateur acquiesça sans vraiment la regarder, trop occupé a engloutir la cuisse de poulet. Mais après cela, s'essuyant grossièrement, il reprit en lui répondant.

Bien sur, bien sur et oui, appelez moi Zang. Je suis ravis que vous gardiez Jaël, je suis certains que vous avez plein de choses à vous dire, mais je vous préviens, il n'est pas très loquace ahahahaaah...

Bien sur, la sorcière s’inquiétait de sa puissance actuelle, prévenant le despote qu'il lui faudrait du temps pour être utile, mais que si elle devait l'être, ce ne serait pas à jouer de sa robe à la cours. C'était un soldat du front, une combattante. Zang termina finalement son repas, se leva et se dirigea une nouvelle fois vers elle.

Vous récupérerez bien vite vos pouvoirs, je ne m'en inquiète pas. Et je sais très bien que vous n'êtes pas faites pour rester ici au château. Je compte bien sur vous comme une première main. Je veux que vous vous fassiez de nouveau un nom. Je veux que vous brûliez ceux qui manquent de respect à mon nom, ma nation ou au vôtre. Je veux que vous soyez utile Ellen... Je vous l'ai dis, je suis de ceux qui voient le potentiel ou il se trouve, car j'ai connu une route similaire.

Puis il commença a marcher vers l'entrée de la salle, ce qui mettait ainsi fin à cette réunion.

Mes hommes vous laisserons aller et venir comme bon vous semble à la capitale. Sachez une chose ma chère, vous pouvez tuer qui vous voulez sur mes terres ou ailleurs... Parce que le peuple est fait pour cela. J'ai une prison non loin de la capitale et un tas de prisonnier à votre disposition, si vous voulez y affûter vos talents... D'ailleurs, j'ai une mission pour vous. Vous trouverez la missive dans les mains d'un garde en partant du château. Puis il claqua la porte

Ellen pouvait avoir le temps de digérer, visiter le château, se balader ou partir et commencer sa mission. Une chose était sûre, un garde attendait son passage pour remettre une missive en main propre.

Garde : Tenez. Dit t'il, au moment ou il l'a verrait.


Missive personnelle : (faisable à partir du lvl 5)

Spoiler:

Sujet: Re: La frayeur des dieux reçoit une sorcière (Ft Ellen) Mer 15 Juil - 20:08
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Ellen
&
Zang
La frayeur des dieux reçoit une sorcière !
"Une menace à surveiller et possiblement à éradiquer, pour le bien des autres."

"Titres mensongers."

"Réputation usurpée."

Haha. Amusant. Vraiment amusant. Ainsi donc, on m'aurait menti ? Ainsi donc, on m'aurait caché des choses, pour m'utiliser, par peur que je me retourne contre eux ? Par peur que je mette le chaos ? Ainsi donc, c'était ce qu'il y avait d'écrit, dans ce livre, à mon sujet ? Je souris. Oh oui, je souris. Je souris, et je ricane. Je sais qu'il y a quelques années, je me serais énervée. J'aurais agi autrement, je me serais levée, et j'aurais choisi de partir à la chasse aux Tekina. Mais aujourd'hui, je me le demande, tout cela en vaut-il la peine ? Dois-je me laisser submerger par des émotions sombres et chaotiques telles que la colère ou le désespoir vis à vis de ces propos dont je ne connais point la véracité ? Que ce soit vrai ou non, cela n'a plus d'importance désormais. Pourquoi dois-je les en vouloir ? En prenant du recul, oui, j'étais une personne dangereuse. Une menace. Un être corrompu, agissant par le biais de ses sentiments. Une imprévisibilité sans égale. Que cela soit vrai ou non, cela ne me touche guère. Plus maintenant.

Je vois, je vois... Que de belles révélations que vous m'offrez là...

Dis-je d'un ton sarcastique. Oh, Jaël, sentez-vous heureux et rassuré que je ne suis plus l'Ellen que j'étais. Sentez-vous heureux que la colère s'est échappée de mon corps. Sentez-vous heureux qu'elle s'est diluée pendant ces mille ans où j'ai été seule, seule et déchirée par la solitude. Au bord du désespoir le plus pur. Oh, Jaël, soyez-en rassuré, je vous aiderai. Je vous aiderai, jusqu'au bout. Non pas pour vous, mais pour la cause que vous m'avez montrée, il y a de cela mille ans. Je me souviens encore de votre regard. De vos yeux brillants et passionnés, lorsque vous parliez de votre peuple. De votre envie de le protéger. Vous étiez quelqu'un d'honorable. Vous vouliez aider votre père, en qui vous teniez réellement. Dans votre regard, j'ai reconnu cette lueur d'espoir. C'était la même que Viola avait, avant que je ne lui éclate les yeux, dans mon monde. Cette lueur m'intrigue, Jaël. Cette lueur, je veux l'avoir aussi. Cette lueur me fascine.

Le comportement de Zang est encore une fois très particulier. Ses manières, sa façon dont il pose ses mains sur mes épaules, son regard... Tout a l'air si doux et sincère. Venant d'un minshujin - non, d'un "shuzâjin" -, il y a de quoi s'en méfier, mais en tant que reine des manipulatrices, je peux voir dans ses traits, dans ses expressions faciales... Dans sa gestuelle... Une sincérité toute marginale qui me plait. Ce tyran n'est pas comme les autres. Il est différent, il m'attire. Derrière son corps de gros porc répugnant, il a un esprit dont je ne saurais donner les mots pour le qualifier. Il y a chez lui... Une beauté. Une beauté spéciale, réconfortante. Bien que je suis mitigée à propos de cette façon de régner, je ne peux que me sentir empathique envers cet homme si mystérieux.

Il me répond donc au sujet des Tekina, une cuisse de poulet à la bouche. Avec une "élégance" tout à fait admirable comme depuis le début de notre rencontre, il me raconte qu'ils se cachent, ce qui est évident. Il me dit qu'il a tué des enfants Tekina, trois pour être précis, ce qui me fait arquer un sourcil. Eh bien, eh bien... Dans ma cruauté, il n'y va pas de main morte ! Enfin, j'ai fait bien pire par le passé, alors comment puis-je juger ?
Il me dit qu'il y a un village rebelle, à l'ouest. Il m'avoue avoir envoyé des hommes là bas, mais qu'ils n'étaient jamais revenus, ces derniers ayant probablement trahi leur chef, ou alors succombé aux rebelles. Il me parle d'un homme, "Jedah", dont il avait tué- non, dévoré la femme devant lui. Il me dit qu'il doit sûrement s'y trouver avec son fils, "Jirô Tekina". Et il finit sur eux en me disant qu'ils ont fait tant d'attentats que le peuple en a perdu confiance en eux- jusqu'à les haïr.

Eh bien. Ce n'est pas vraiment la joie par ici. En mille ans, le monde est véritablement devenu apocalyptique.

Oh. Je vois.

C'est tout ce que j'ai à dire à tout ça. Que puis-je dire ? Je ne connais pas ces hommes dont il me parle. Je ne sais pas si ils ont la même lueur que Jaël, rien. Néanmoins, je garde en tête certaines choses : les Tekinas souhaitent préserver leur lignée. Pour quelles raisons ? Je n'en sais rien, mais ils se multiplient comme des bêtes. Tout cela ressemble à un élevage, avec ce que m'en dit Zang. C'en est presque triste. Enfin, ce qui m'intéresse surtout, c'est l'existence de ce village rebelle, à l'ouest. Avec ce sceau que je possède maintenant, venir les voir promet d'être bien difficile, mais je me dois de les rencontrer. Je me dois de leur parler, et de savoir leur histoire. De comprendre leur comportement. Des attentats ? Pourquoi ? J'ai tant de questions, et je viens à peine de sortir de ces mille ans seule et désespérée. Il y a tant de choses que je dois faire.

En ce qui concerne ma demande de discuter en privé pour certains sujets, le souverain me répond d'un hochement de la tête bref. Je souris, satisfaite.

Il me dit ensuite qu'il est d'accord pour le fait que je l'appelle Zang. C'est mieux de l'appeler ainsi. Fujin Fara Zang c'est quand même plutôt long et compliqué à prononcer... Enfin ! Il me fait vite savoir qu'il est heureux que je "garde Jaël", et que nous - en parlant de Jaël et moi - avions sûrement plein de choses à nous dire, tout en profitant pour dire que Jaël... N'est pas très "loquace". Quel humour ce despote a ! J'en ris de bon cœur, il a le don pour au moins calmer l'ambiance.

Il se lève ensuite, après que je lui ai demandé une certaine protection, en lui faisant savoir que je n'ai plus mes pouvoirs d'antan. Il me parle et il sait le faire d'une main de maître. Il sait comment m'intéresser, il sait comment m'intriguer, me flatter...
Le fait qu'il me dise avoir eu une route similaire me fait frissonner. Haha... Ce n'est pas étonnant.
Je ne lui dis rien, lui offrant seulement un joli sourire en plissant des yeux. Il s'éloigne vers les portes, et ce qu'il me dit ensuite me fait écarquiller les yeux.

Je peux tuer.
Je peux tuer n'importe qui.
Autant que j'en ai envie.
Sur ses terres, ou ailleurs.

Je peux utiliser les prisonniers... Comme j'en ai envie.
J'avale nerveusement ma salive. Non... Je ne peux pas me permettre de replonger là dedans. Je ne peux pas me permettre de sombrer à nouveau. Ma famille croit en moi.

Ugh...

Il me confie donc une mission, son énoncé placé entre les mains d'un garde, qui attend. Le tyran vient de quitter la pièce, et je continue de manger et de boire... En réfléchissant. Je réfléchis, j'organise toutes les informations dans mon esprit. Je digère en restant dans le silence, observant la salle en admirant les peintures du dictateur. L'odeur de palais sentait la viande. Cet homme est un gourmand, et ne prend pas soin de son château... Et dire que j'étais, fut un temps, une grande maniaque envers mon propre domaine. J'ordonnais à mes sbires de nettoyer pour ne laisser aucune trace. Et là je vois un palais sale et puant, de la nourriture jonchant le sol, partout. Quelle tristesse.

Je me lève ensuite après un certain temps, et je prends la missive que le tyran souhaitait que je prenne. Je la lis attentivement. Huh, les choses commencent bien. Voilà que je me retrouve à devoir faire un interrogatoire. Il est dit que je peux lui faire subir ce que je désire, tant que je ne lui ôte point la vie. Eh bien, la rédemption ne va pas venir avant un moment ! Je fronce des sourcils en grimaçant légèrement, avant de cligner des yeux. Cette mission... Elle était là depuis le début, n'est-ce pas ? Ce roi que je viens de rencontrer, je ne l'ai pas vu une seule fois écrire sous mes yeux. Il attendait donc une sorcière ? Prévoyait-il ma venue ? Je soupire, et je viens chercher Jaël - ou du moins, son crâne. Je le regarde un instant, avant de le caresser, et de partir demander une chambre à l'un des gardes, qui m'y emmène poliment. Mais c'est avec horreur que je trouve une chambre sale.

Ugh.

Je passe donc le ménage. Quelle pitoyable reine je fais.
Cela fait avec une joie ineffable, bien entendu, je me pose sur le lit, soulevant Jaël devant mes yeux.

Vous me remercierez plus tard...

Qu'est-ce que je dois pas faire pour vous...
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Sujet: Re: La frayeur des dieux reçoit une sorcière (Ft Ellen) Jeu 10 Juin - 4:37
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