Tu redeviendras poussière. [Chasse - Feat Rinkyu PNJ]

Afin de mieux visualiser et préparer les frontières de Shuzâ, tu t'étais décidée à aller dans la forêt cendrée, le commencement de Kaen, la limite entre les deux nations. Même si cette partie du monde était assez dégagée, pour alerter d'une quelconque attaque possible, il n'en restait pas moins que ça pouvait être dangereux sur plusieurs points. Ton but était donc de planifier tout ça et de préparer des contre-mesures, des défenses dans le futur. Malgré une chaleur explosive entre les volcans proches et le climat naturel du pays, tu t'efforçais de mener à bien ta mission, après tout, ce n'était pas comme si tu allais mourir de soif.

Plusieurs heures à scruter les paysages, allant de petites butes à voler dans le ciel pour te donner un aperçu plus précis, vue de la haut. Comme à ton habitude, tu cartographias la zone sur papier et réfléchis en même temps à ce que tu pourrais faire par la suite. Tu avais pas mal d'idées à ce propos, il fallait choisir celles qui avaient le moins de désavantages.

Mais en t'attardant sur ton travail, tu risquais de t'attirer des ennuis, par l'environnement ou pas les habitants un peu trop curieux.

Contextuelle utilisée:

Pendant tes recherches, tu savais que tu n'allais pas passer inaperçu. Ce fut le cas après un grand moment, quand un cri bestial te sortit de ta routine. Machinalement, tu gonflas tes veines avant de te protéger par ton bouclier. Tu avais tiré les leçons du passé, il fallait tout donner de suite plutôt que fanfaronner et jouer avec ta cible. Repoussant une première tentative, puis une deuxième, tu bloquas un autre coup avant d'user de ta vitesse pour voler en arrière, tandis que la bête retombait au sol. Reprenant forme humaine tout en lévitant dans les airs, planant avec une paire d'ailes, tu toisas la créature qui avait osé s'en prendre à toi.

-"Que crois-tu faire en m'attaquant, misérable ? Tu as beau être une race de guerrier, tu ne sais donc pas où est ta véritable place. Elle est à mes pieds, moi, la représentante de la race supérieure de toutes les bêtes des mondes. Apprends donc ton erreur et disparais de ma vue."

Créant une large zone de sang putréfié, tu l'écrasas au sol dans un bruit assourdissant. Prenant le temps de voir si ton adversaire allait survivre à ça, tu laissas la poussière et le sable s'enlevaient pour enfin clamer haut et fort.

-"Que tous les êtres ayant sacrifié leurs vies répondent à mon appel, que leurs sangs fusionnent, que leurs volontés se matérialisent à mon commandement. Par cette offrande, j'ordonne que tu franchisses les portes de l'immatériel et venir combattre sur ce plan. Viens à moi ! Iphisaris !"

Dans un tremblement de terre jaillit une colonne de magma et de sang. Cette dernière explosa en libérant cet être venu du néant ou des enfers. Elle attaqua aussitôt, jetant son dévolu sur le pauvre hère qu'était la créature. Dans le même temps, tu te jetas sur lui pour venir le frapper de ta magie éthérée directement au corps-à-corps. Inspirant profondément, tu lâchas un cri guerrier avant de cogner.

Allait-être suffisant ? Tu y avais mis de la force et de la conviction.

C'est l'heure ! Du Staté !:

Après avoir attaqué monstrueusement la créature, cette dernière se releva avec une rage guerrière. Bien... Cela n'aurait pas été amusant du tout s'il s'était couché dès le début. Réitérant ses charges à répétition, tu utilisas la même stratégie, même s'il te fallut plus de pirouette pour esquiver les assauts. Cependant, il vint à s'attaquer à Iphisaris, ton invocation lui avait fait, aussi, très mal, c'était une bonne chose d'avoir un bon soutien, mais elle même avait subi la fureur de la bête, ayant subi une salve d'attaque qui l'avait fait reculé.

Lançant, à nouveau, l'offensive, tu chargeas ta magie putride avant de tirer quelques balles de ton sniper. Pour garder l'avantage du surnombre, tu soignas ton invocation pour qu'elle puisse durer dans le temps.

-"Ne pense pas t'en tirer aussi facilement, tu n'auras pas le loisir de profiter d'une once de victoire."

Le combat était, pour le moment, à sens unique, peut-être allait-il y avoir des surprises ou peut-être allais-tu en finir aussi simplement. Seul le destin allait dire ce qu'il te prévoyait.

C'est l'heure ! Du Staté !:

Il n'en fallait pas plus pour comprendre que la créature subissait des plaies internes. Sa façon de se positionner, de se mouvoir, tout indiquait qu'elle était aux portes de la mort. Cependant, et avec un certain courage, il faut admettre, elle attaqua encore sous une hargne tenace, mais ta défense était parfaite et quand elle s'attaqua à Iphisaris, cette dernière esquiva habilement les deux attaques. On pouvait l'avoir une fois, mais pas quinze, on pouvait l'avoir deux fois, mais pas quinze, on pouvait l'av... Ok, on a compris la blague. Et puis même, deux fois était de trop de toute façon. Tout en flottant dans les airs, tu félicitas la pugnacité du monstre... Ou sa stupidité d'avoir choisi un adversaire bien plus fort que lui.

-"Tu as eu du cran de venir essayer de m'abattre. Mais comme tu le vois, je ne suis pas aussi fragile que certains puissent penser. Je vais m'améliorer, encore et encore, dépasser mes limites, devenir l'agent du chaos comme le monde n'en a jamais encore connu. Je vais leur faire regretter ce semblant de confiance aveugle qu'ils ont eu tous sur ma personne. Et toi, tu seras la première marche vers ce piédestal que m'est destinée, celui de la puissance universelle. Sois reconnaissant d'avoir vécu aussi longtemps pour mourir de ma main, pauvre âme tourmentée. Je vais t'offrir le repos éternel."

Levant une dernière fois ta main, tu jetas tes sortilèges sur le lézard tout en sachant qu'il ne pourrait pas se relever, cette fois. Un bruit écrasant d'onde de choc mêlé au doux bruit des os brisés, de la chair déchiquetée venait de signer la fin de ce duel. Un dernier regard, avant que tu ne te retournes vers d'autres horizons, laissant la carcasse de ton ennemi au soleil et à la plus grande joie des charognards. Iphisaris disparut petit à petit de la réalité, revenant à sa forme la plus pure de magie avant de se mêler à l'air ambiant. Peut-être était-ce la fin, peut-être pas, on ne savait jamais quand l'ennemi avait encore une carte à jouer.

C'est l'heure ! Du Staté !: