Cela fait plusieurs semaines que Calliope et moi parcourons les terres glaciales de Reifuu à bord du Mavri Kardia. Des semaines au cours desquelles j'ai pu suivre un entraînement intensif auprès de Roronoa Zoro, sans doute le plus grand bretteur de ce monde à n'en point douter. Mais je lui doit bien plus qu'une meilleure maîtrise de mes lames ou une musculature plus fournie. Je lui dois ma renaissance en tant que spartiate de sang divin. L'esprit combatif, l'âme du guerrier que j'avais perdu...est désormais miens. Pour de bon cette fois je l'espère.
Mais il y a tout de même quelques points, quelques démons qu'il me faut encore exorciser. A commencer par Calliope, à qui je cache la vérité sur ces démons qui me hantent depuis l'arrivée d'Osha. J'ai bien senti durant ces dernières semaines qu'elle se sentait peut-être lésée. Que quelque part, je la mettait à l'écart, que je ne lui faisait pas assez confiance pour lui confier mes troubles...
Elle a oubliée d'être idiote comme on dit, elle a senti que je n'allais pas bien. Alors en persistant à lui cacher la vérité, c'est comme si je la prenais pour une pauvre petite chose fragile...Je ne sais pas, il est difficile de parvenir à mettre de mots sur ce qu'à pu ressentir ma petite puce jusqu'ici. Mais c'est à présent une faute que j'ai tenu à réparer.
Bien entendu, je ne lui parle toujours pas de l'abus sexuel dont j'ai été victime. Elle est bien trop jeune pour ça. En revanche, durant cette dernière soirée à bord, je lui ait finalement confié ce qui me hantais durant tout ce temps, mais aussi ce qui persiste à le faire aujourd'hui. Que je ne me sente plus réellement "propriétaire" de mon corps, que je ne l'ai toujours pas confronté à mon regard depuis ce jour...
Et ce qu'elle me dit alors fut...soulageant. Aucun jugement de sa part bien sûr, rien que des encouragements, mais également des compliments en pagaille. De quoi faire rougir une vieille briscard comme moi. Mais elle ne s'est pas contentée de louer ma beauté ou le charisme apportés par ces muscles ou ma tresse.
Elle pensa également à un moyen de m'aider. Puisque j'avais jusqu'alors "peur" de me confronter à mon propre regard, il me fallait me faire violence. Faire face à ce qui représente une véritable épreuve...un miroir. Enfin...ce n'est pas vraiment insurmontable de me regarder dans une glace, mais plutôt de me voir nue à nouveau.
Ce corps sali par les mains d'Osha...Dont je tente de supporter la vue une fois Calliope endormie. Possédant un miroir vertical dans mes quartiers, je commençais par m'y regarder habillée. Mais au moment de revenir devant lui après m'être dévêtue...ce fut beaucoup moins simple. Je n'osait pas me présenter devant le miroir. Mais une fois parvenue à ce point, je n'osait me regarder. Le regard fuyant, bras et mains couvrant ce que je ne saurai voir...
Il me fallu bien une dizaine de minutes avant d'enfin oser les ôter pour me retrouver face à moi même dans mon plus simple appareil. Bras ballants, je tentais alors de me redonner confiance, de penser à ce que m'avais dit Calliope pour tenter de me voir comme elle me voyait. Ce fut long, mais peu à peu, je semblait reprendre confiance.
Tentant même de...mpf...C'est sans doute ridicule à imaginer, mais je tentais de prendre différentes poses pour mettre ces formes en valeur. Après tout, la dernière fois que j'avais pu poser mes propres yeux sur ce corps dénudé, j'étais encore du genre maigrichonne. Mais aussi ridicule que cela puisse paraître, je commençais à m'amuser avec cela.
Allant même jusqu'à saisir un drap rouge pour envelopper mes hanches, le tenant à une main, tandis que la seconde rejoignait ma nuque. Ma poitrine ,n'a évidemment pas changée, mais bon sang, il est vrai que ces muscles ne sont pas désagréables à observer. Ces biceps prononcés, ces abdominaux outranciers, ces épaules larges...Cela me donne peut-être un air plus sauvage, mais cette nuit passée à m'observer, à jouer les modèles d'art pour moi-même, fut assez amusante au final.
Je ne regrette pas non plus ces tatouages que je me suis faite faire. Cette frise grecque faisant tout le tour de mon bras gauche me renvoie à mes racines originelles, tandis que les ailes prenant tout mon dos démontrent mon lien avec la nation du phénix. Tout comme l'oiseau légendaire, je renaissait de mes cendres.
Mais même le phénix à parfois bien besoin d'un bain. Alors enhardie par cette nuit blanche de contemplation quelque peu narcissique, mais néanmoins salvatrice...Je décidait de me baigner dans la rivière située à proximité de notre lieu de halte. Calliope dormait encore, j'avais donc sûrement le temps de profiter d'une petite baignade en pleine nature aux aurores.
Ce qui fut une nouvelle fois agréable. Le contact avec la nature, l'eau fraîche réveillant le corps et l'esprit. Ce corps que je pouvait enfin toucher sans crainte ni détourner le regard pour la première fois depuis bien longtemps. Oh bien entendu, je me lavait, simplement, j’évitai à tout prix de me regarder ou de passer plus de temps que nécessaire à réaliser ma toilette.
Mais cette fois, je prenais mon temps, je pouvais enfin apprivoiser mon propre corps...seulement, je n'étais pas seule. Ce n'étais pas Calliope non, mais une dizaine de personnes...Je les sentis venir de loin, mais en comprenant de qui il s'agissait, je choisi de n'opposer aucune résistance. Après tout, j'avais exécuté dix de leurs amis et compères sous leurs yeux...l'escadron Sakyuu.
Akali, Akate, Arami, Muko, Seo, Sutsuko, Watari, Wokore, Yamari et Yowa...ils étaient tous là. Sans doute pour venger la mort de leurs compagnons. Exécutés par ma faute. Je pourrais tenter d'expliquer mon geste, mais accepteraient-ils seulement de m'écouter ? Ou bien seraient-ils aveuglés par leur rancœur légitime ? Pas question de m'en prendre à eux pour espérer leur parler après les avoir maîtrisés. Ils ne m'écouteraient pas d'avantage.
Alors...je choisi de me laisser appréhender. Je n'utilise aucun avantage que je puisse posséder contre eux. Pas de force surhumaine, de lame, de transformation, encore moins l'envoûtement qui me permettrait de les obliger à m'écouter. Je ne veux pas les soumettre, je dois parvenir à leur parler, m'expliquer auprès d'eux pour tenter d'apaiser leur colère...même si ce n'est clairement pas gagné d'avance.
Ils doivent sans doute me traquer depuis des mois à en juger par leur attaque parfaitement coordonnée pour m'immobiliser. Akali et Watari se chargent de tirer une flèche dans chacun de mes genoux, mais ils savent très bien à qui ils ont affaire. Après tout, nous avons passé du temps ensemble. Ils savent donc pertinemment que je guérit rapidement de n'importe quelle blessure ou presque.
Ces flèches n'avaient donc pas pour but de m'immobiliser pour de bon, mais simplement de gagner du temps pour que les autres puissent agir. Seo, Arami, Yowa, Sutsuko et Akate se chargent d'entailler d'autres parties sensibles, avant que Wokore ne vienne me saisir à l'aide de ses gros bras. Le temps que Muko puisse me mettre des fers, anti-élus je présume. Ils ont vraiment bien préparé leur coup, même si j'aurai très bien pu les maîtriser bien avant si telle avait été ma volonté.
Je fini donc blessée et incapable de guérir d'avantage de ces blessures, avant qu'ils ne me jettent face contre terre sur la rive, puis ne me forcent à me mettre à genoux devant eux. Les écoutant déverser toute la rancœur qu'ils ont accumulé depuis plusieurs mois par ma faute.
-C'est pas pareil quand on a le temps de s'défendre hein ! D'être trahis et prise par surprise...
-On s'est refait une beauté après avoir exécuté ses hommes ? Tu m'dégoûte.
-Tu manques vraiment pas d'culot de t'faire tatouer des ailes de phénix après c'que t'as fait. T'as plus rien d'une Kaenjin !
Certains ne manquent pas de me cracher littéralement dessus, ou encore, Sutsuko qui me lacère le dos suite à son commentaire sur mon tatouage.
-Bien...maintenant que vous vous êtes bien défoulés, est-ce que l'on peut en parler ? Je sais pourquoi vous êtes là, je comprends votre colère. Elle est légitime, je ne nierait pas ce qui est arrivé, je ne tenterai pas de me défendre contre vous si cela peut expier mes fautes...Mais laissez-moi au moins expliquer mon geste...Si cela ne vous convainc pas, alors vous pourrez me faire ce que bon vous semblera...je ne me défendrai pas.
contextuelle:
Novae infernalis (LVL 30) (3/5) (Reboot) Le Diable n'a vraiment pas lésiné sur les capacités à conférer à sa "création". En plus de son éventail déjà large, Ruby fut également dotée d'une forme de sortilège de déplacement instantané. Appelons cela téléportation, car il lui suffit de faire jaillir des flammes du sol jusqu'à envelopper complètement son corps pour que celui-ci réapparaissent de la même manière à des kilomètres de son point de départ. Ou bien plus proche selon ses besoins. Nul besoin de claquement de doigt au autre déclencheur, cela se fait instinctivement et quasi instantanément. L'envoyée du Diable étant en plus de cela capable de ressentir la présence des formes de vie aux alentours. Pratique pour traquer des derniers survivants de l'humanité. Effet : Permet a Ruby de se téléporter. 3 utilisations max par rp. Permet de détecter les êtres vivants et non vivants aux alentours.
Maledictus Ardere (Lvl 90) (4/5) Ruby dispose de capacité de guérison tout simplement hors norme grâce à son sang à demi divin, car fille de Zeus immortelle. Couplé à sa conversion en démone par le Diable, on obtiens un cocktail détonnant. Il suffit en effet qu'un seul de ses deux cœurs batte encore pour permettre a Ruby de guérir de presque toutes les blessures, empoisonnements ou intoxications, y compris la repousse de membres amputés, et tout ça sans laisser la moindre cicatrice. Hors décapitation bien sûr. Un pouvoir de guérison naturel pour elle, mais qu'elle peut utiliser sur autrui à l'aide de flammes arborant une couleur rouge des plus vives, les différenciant donc de flammes plus classiques. Ces flammes capables de guérir ont cependant un effet particulier. Puisqu'il s'agit de feu, la personne soignée ressent une brûlure, mais sans pour autant que son corps ne soit marqué par de tels effets, car ce type de flamme ne dégage en réalité aucune chaleur. Les soins apportés sont donc loin d'être indolores. Effet : Permet a Ruby de guérir totalement en quelques secondes de toutes blessures, empoisonnements ou intoxications physiques ou magiques, et d'utiliser ce pouvoir sur d'autres êtres vivants à l'aide de flammes rouge vif.
Mávri Kardiá (2/5) (Lvl 130 Ou "cœur noir" une fois traduit depuis le grec. Deux bordées de 9 canons chacune, pas de barre de gouvernail car obéis à la volonté seule de ruby et personne d'autre, spécialement enchanté pour neutraliser le mal de mer, indispensable pour ruby. Ce bâtiment peut être invoqué, mais également contrôlé intégralement par simple volonté. De l'ouverture des portes, aux canons en passant par la voilure. Effet : Permet d'invoquer un navire équipé de canons (puissance selon rang), pouvant transporter 200 personnes max, et capable de naviguer sur terrain plat et mer. NB : Niveau 3 : légère lévitation pour terrain difficile, niveau 4 vol, niveau 5 vol rapide (moins qu'un vol d'élu).
-Attends Yamari...je serai bien curieuse de voir jusqu'où elle peut s'abaisser pour se justifier.
-Merci Seo...Pour commencer, vous n'auriez pas dû être présent ce jour-là, je voulais affronter ces épreuves seule...Ce qui fut une grossière erreur, mais j'y reviendrai.
Lorsqu'Osha m'a ordonné d'exécuter la moitié de l'escadron, j'ai été confrontée à un choix. Obéir, prendre dix vies pour en sauver dix autres. Ou ne rien faire.
Mais a ce moment-là, Osha n'aurai pas hésité à tous vous massacrer jusqu'au dernier pour l'exemple. Ce n'est sûrement pas ce que vous voulez entendre, mais c'était le moindre mal, je n'ai pas eu d'autre choix.
Fuir ou me faire tuer aurait eu les même conséquences. Je suis sincèrement désolée pour ce que j'ai fait, je peux vous le jurer sur ce que j'ai de plus cher.
-Ben voyons...tss..tu dis ça mais pendant que nous on a dû voir nos amis crever sous nos yeux, toi t'as eu la belle vie avec Osha !
-Détrompez vous. Il m'a violée et battue pendant plus d'une heure après ça.
J'ai pensé que je pouvais subir n'importe quoi, que je serai assez forte pour endosser le rôle de la méchante en attendant le jour où je pourrais être assez proche, avoir suffisamment gagné la confiance d'Osha pour le poignarder dans le dos...
Mais au lieu de ça, j'ai sombré, j'ai songé plus d'une fois à me livrer à l'empire pour en finir...Je n'ai jamais voulu vous faire de mal, je voulais être seule à subir les sévices d'Osha pour en préserver les autres autant que possible...mais je me suis lourdement surestimée.
Mais bien sûr, la vérité ne semble pas les convaincre. La tension a peut-être légèrement baissé, mais c'est loin d'être suffisant. Muko, Watari et Arami semblent commencer à éprouver quelques doutes, leurs certitudes devenant chancelantes. Mais pour les autres, ils ne décolèrent pas, et persistent à vouloir me faire payer le sort que j'ai infligé à nos frères d'arme. Car ce n'étaient pas seulement les leurs, mais également les miens. Ils étaient sous ma responsabilité.
-Dans ce cas qu'allez-vous faire de moi ? Me tuer ? Je reviendrai. Me torturer ? Osha s'est déjà chargée de me réduire en miette...Me livrer à l'empire ? J'ai déjà songé plus d'une fois à le faire moi-même.
Je ne ressent presque aucune douleur physique, je guérit très rapidement. Ce qui fait que je pourrais très bien m'arracher les mains pour me libérer avant de les faire repousser...Alors à quoi tout cela rime ? Qu'est-ce que vous recherchez réellement ?
Bien entendu, les humains n'aiment pas être mis face à l'absurdité ou la vacuité de leurs actes. C'est pourquoi je récolte un coup de hache de la part de Yowa, venant m'entailler tout le côté droit du visage, ainsi qu'un puissant coup de poing de Wokore dans l'estomac. Mais nous avons visiblement droit à un nouveau retournement dans cette affaire.
Une surprise dont je me serai bien passée, puisque Calliope se met en grand danger en venant attaquer le mollet de Muko avec son épée de bois. Évidemment, ça ne lui plaît pas, et la pousse à l'attraper par l'arrière du col en plus de raviver les tensions.
Je m'efforce de ne pas proférer de menaces, car bien que je tienne plus à Calliope qu'à ma propre vie, ce serait contre-productif. Je dois donc faire de mon mieux pour la protéger, même sans pouvoirs. Peut-être que l'entraînement de Zoro me servira plus tôt que je ne l'imaginais finalement.
-Non ne lui faites pas de mal ! Ça ne regarde que nous, elle n'a rien à voir dans cette histoire...S'il vous plaît...laissez moi au moins me couvrir devant la petite...Je ferai ce que vous voudrez mais laissez la tranquille...
Mais sa présence semble sérieusement perturber les plans de l'escouade. Le doute se répand soudain comme une traînée de poudre. Ils sont certes en colère, mais ce sont avant tout des natifs de Kaen. L'idée de m'abattre ou de me cogner jusqu'à me laisser pour morte était sans doute une douce mélodie à leurs oreilles.
Mais me battre devant une enfant les suppliant aux larmes de ne pas faire de mal à sa mère semble beaucoup moins les ravir. Un flot de questions ininterrompu peut aisément se lire sur leur visage. Jusqu'à ce que finalement, Watari ne fasse un signe de la tête à Seo, pour que celle-ci m'ôte mes fers, et recouvre mon corps dénudé de sa cape écarlate.
Muko relâche également ma fille, qui ne manque pas de se délester de son épée pour se jeter encore plus rapidement dans mes bras. En pleurs bien entendu...Ils ont osé faire pleurer mon petit cœur...Heureusement pour eux que la culpabilité transparaît sur leurs visages et que ma fille soit présente, autrement, je n'aurai pas retenu mes coups. Surtout maintenant que j'ai retrouvé ma force et que mes blessures se referment.
-Shh...ça va aller ma puce, je suis là, je vais bien...
-J'comprends plus rien là...c'est qui cette gamine ? Pourquoi elle dit que t'es sa mère ?
-Parce que je l'ai adoptée. Ses parents ont disparus lors d'un naufrage, elle fut l'une des rares survivantes...Mais bien que nous ne soyons pas liées par le sang, nous sommes bien mère et fille...
Et je donnerai ma vie pour la protéger...Je pourrais vous le faire payer de la mettre dans un tel état...mais j'imagine qu'après ce que j'ai fait à nos frères d'arme, ce n'est pas si cher payé...
Mais mon petit ange risque d'attraper froid en étant sortie pieds nus et en pyjamas par ce temps. J'invite donc tout le monde à me suivre, jusqu'à mon navire où je porte Calliope contre moi, la tenant au chaud grâce à ma température. Bien sûr, trouver un navire tenant parfaitement debout sur la terre ferme ne manque pas de surprendre le groupe.
Mais après quelques réticences, ils finirent par se décider à me suivre à bord. Où je pu me rhabiller, Arami ayant pensé à emporter les vêtements que j'avais laissé au bord de la rivière, ainsi que l'épée en bois de ma fille. Calliope qui ne quitta plus mes bras de toute la journée. La majorité du groupe lui présenta ses excuses pour s'en être pris à moi sous ses yeux, mais le mal était fait.
Elle refusait de leur parler, de les regarder. Ils comprirent rapidement qu'il lui faudrait du temps, ainsi que des efforts et de la patience de leur part avant qu'elle ne leur pardonne leur geste. Finalement, les tensions s'apaisaient peu à peu, à mesure que nous discutions des événements des derniers mois, de cette sombre période que nous avons tous traversée à notre manière.
Mais le soleil n'allait pas rester éternellement au zénith. Je leur offrit donc à manger, ainsi que des lits pour pouvoir se reposer de leur longue traque vengeresse. Callope trouva la force de manger, mais refusait toujours de s'éloigner de moi. Les jours qui suivirent furent difficiles, mais elle fini par s'en remettre après quelques nuits passées en ma compagnie.
La confiance allait mettre du temps à s'installer à nouveau entre nous, c'est certain, mais nous pouvions au moins reprendre les entraînements tous ensemble. Et former ainsi l'équipage du Mavri Kardia, dont j'étais fatalement la capitaine...Une nouvelle étape sur le long chemin de la renaissance du phénix.
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