Le gobelin vient de Shuzâ [chasse]

Le gobelin vient de Shuzâ, cette référence peut être une certitude chez certains, après tout, la créature possède toutes les caractéristiques de la nation. Vert, sournois, fourbe, voleur, tueur, comment voulez-vous ne pas concéder ce fait ? Bref, cette fois-ci, c'est bien pour un problème de ce style que tu arrivas dans un petit village pour aider les habitants. Ces derniers sont excédés par un seul gobelin, plus fort, plus rapide, plus sournois que jamais. Il vole les marchandises, tuent les animaux domestiques pour les manger, dernièrement, il a failli capturer une jeune fille avant que celle-ci ait eu le réflexe de se débattre et s'enfuir dans une maison. Pour les gens du coin, c'est trop ! Ainsi, après un à deux jours de marche, tu arrivas sur place, accueilli par le doyen, un vieux grand-père bon pied, bon oeil.

-"Bienvenu, bienvenu, je n'aurai pas pensé qu'une élue de Zang viendrait régler notre souci."

-"Vous n'êtes pas surpris plus que ça ? Et puis, je ne suis pas l'élue de Zang, je suis la nouvelle dirigeante de Kansei, et de Shuzâ, par extension."

-"Zang est parti, Jayna reste cloîtrée dans ma ville, je suis la seule, ici, à faire des choses pour les gens, pour la nation. J'ai crée Zouhan, reconstruit Kansei de A à Z, j'ai des plans pour relancer la nation entière, il me suffit juste d'un peu de temps et du plein pouvoir sur ces terres, après ça, je pourrai en faire bien plus que n'importe qui. Mais en attendant ce jour, rien ne m'empêche d'aider la population dans les tracas du quotidien."

T'accompagnant jusqu'à l'endroit, le vieillard te laissa, ensuite, te débrouiller. Tu entras dans la demeure et commenças à chercher des indices te menant au monstre.

Finalement, tu n'auras pas à attendre bien longtemps, le soi-disant maître des lieux t'attendait bien sagement, fier comme un pacha, tyrannisant la population jusqu'à aller capturer la fille du chef. Il pensait que tu étais venue pour te sacrifier, mais savait-il que tu n'étais pas un agneau égaré ? Se jetant avec violence sur toi, il tenta de t'éviscérer et avec force, tu bloquas du mieux possible le coup, mais malgré la magie et la force, une légère entaille se créa sous les rires idiots de celui qui allait sans doute se proclamer vainqueur dès le début.

Jetant un regard glacial, presque impassible à ton ennemi du jour, tu lui montras qu'il était bien tombé sur plus fort, aujourd'hui.

-"Est-ce tout ? C'était ton attaque la plus puissante ? Quelle perte de temps... Tu ne mérites pas de m'affronter, vermine hideuse."

Tu te protégeas avec ton bouclier et passas ensuite à l'attaque, avec force, détermination et rage. Peut-être avait-il une carte maîtresse, donc il fallait rester prudente. A la fin, c'est Reecon qui intervint en se jettant sur le gobelin et frappant d'un coup de bô, le crâne de ce dernier.

-"Tu oses toucher mère ? Reste à ta place, rejeton de la race inférieure."

Mère et fils ensemble, le duo vampirique était présent pour rétablir l'ordre et la sécurité.

C'est l'heure ! Du Staté !:

Alors qu'il venait de prendre beaucoup de dégâts, le gobelin fut exalté par la douleur, ou la démence, tout dépend du point de vue. Tandis que son cri perçant assomma Reecon, tu le récupéras tout en le mettant dans un coin de la pièce, le sécurisant de l'ennemi. Tu étais protégée par ton bouclier et quand la créature s'approcha de près, tu te défendis corps et âme pour le repousser.

-"Je ne te laisserai pas l'approcher, ordure... Je vais t'arracher la peau, centimètre par centimètre, jusqu'à ce que tu comprennes que la mort serait plus douce que la torture que je te réserve."

Après cet échange des plus menaçants, tu lui envoyas une décharge de sang en pleine face tout en le ruant de coups de poings éthérés. Le faire reculer, à tout prix, le faire tomber, si possible. Peu importait ses provocations, tu souris méchamment tout en l'entendant proclamer qu'il allait te faire couiner.

-"Allez ! Où est donc ta verbe de tout à l'heure ? Je croyais que tu voulais me faire couiner ! Il en faudra plus pour me faire plier le genou. Debout, créature immonde ! Je vais t'apprendre à me craindre."

Face à lui se trouver un roc, ce n'était pas un tel adversaire qui allait te faire peur, ni même te donner des sueurs froides.

C'est l'heure ! Du Staté !:

Le duel se resserrait, si le sang était le paiement pour l'un comme pour l'autre, c'était bien la créature qui perdait de sa force plus vite que prévu, et ça, tu le sentais bien. Mais un gobelin étant ce qu'il est, impossible qu'il accepte la réalité, ou du moins, pris dans son carnage, il ne vivait que pour l'instant présent, à savoir déchiqueter et tuer. Sur tes attaques, il en absorba une et esquiva habilement le reste, avant de te provoquer, encore une fois. Tu soupiras avec exaspération, car tu savais qu'il parlait dans le vide et quand il se jeta à nouveau sur toi, tu récitas l'incantation de ton esquive.

-"Ictos, superstes, clavis est ad victoriam."

Ton corps s'évapora en milliers de chauves-souris, et ainsi, tu te défendis avec une efficacité supérieure, cependant, l'autre avait frappé durement. Tu contre-attaquas comme à ton habitude, mais avec une petite surprise à la fin. Quand il fut à bonne distance, tu sortis ton sniper et récitas encore une incantation avant de sourire et laisser le bruit de la détonation faire son effet.

-"Per glandem meam cessabit calumnia."

C'est l'heure ! Du Staté !:

Tu l'avais touché et tu l'avais éliminé, la créature gisait sur le sol, après tes attaques, mais tu n'étais pas préparée à ce qui allait suivre. Une énergie le fit se relever, la douleur, la mort, la rage, la soif de sang, l'instinct de survie, peu importe, il était devenu comme fou, chargeant dans une bestialité nouvelle, plus forte qu'avant. Tu te défendis tant bien que mal avant d'esquiver avec une grande dextérité un coup de lame chirurgicale. Il était vraiment hors de contrôle et l'environnement en prit un coup également. Il fallait le stopper ici et maintenant.

Alors, rugissant de colère, tu contre-attaquas avec la même férocité, ne prenant plus le soin de faire attention. Force brute contre force brute, c'était à celui qui allait renverser l'autre. Un flot de sang inonda la pièce pour emporter tout sur son passage, espérant que cela désintègre le gobelin dans la foulée.

C'est l'heure ! Du Staté !: