Le Chasseur et la Bête [Ft. Zoro]

Le chasseur et la bête

3km à pieds, ça use, ça use peut-être mais 50 km à pieds, ça déglingue. Et c'était pas le jeune bretteur à bout de souffles qui vous convaincrait du contraire.   Il fut un temps où il errait des jours et des jours sans se fatiguer mais cette époque était révolue. Tout comme la sorcière qu'il s'apprêtait à croiser pour son plus grand plaisir, Zoro se retrouvait démuni de puissance. Maintenant; il ne tenait pas plus de 3-4  heures avant de s'accorder une pause pipi. Il explorait ces terres inexplicables depuis quelques jours, celles qu'il reconnaissait sans reconnaître. Alors déjà que la mémorisation les noms de patelins, de dirigeants et des terres de l'ancien monde n'avaient jamais été totalement acquis pour cette tête sélective, tout recommencer s'apparentait à une tâche insurmontable. Entre Fuyu qui se transformait en Reicul ou Minshu qui se faisait appeler Shurizo, c'était un coup à choper une insolation de la cervelle. Zoro s'emmêlait les jambons avec tous ces changements, déjà que ce n'était pas un vétéran du parcours d'orientation.

Quoi qu'il en soit, il traînait des pieds comme un esclave depuis maintenant une trentaine de minutes, mobilisant ses dernières forces pour mener sa carcasse vers le prochain plan d'eau, poussant son corps au bout de ses limites. L'aubaine se présenta à lui aux alentours d'une capitale, petite cascade isolée dans laquelle il se dépoussièrerait les miches.
Il retira son attirail, se débarrassa de son kimono jeté contre un rocher et immergea son cul d'athlète dans l'eau fraîche.  Grelottant du zboub, ce dernier rétrécit de quelques centimètres, avant que son propriétaire ne daigne se surélever sur un rocher afin de profiter de la cascade. Petite douche naturelle improvisée, à la fraîche, rien de mieux pour se remettre d'un long voyage. Surtout pour un mec qui ne se lavait pas plus de deux fois par mois à tout casser.

" Roronoa Zoro ! "

- Hein ???!!! ... Qu'est-ce qu'... ??

Se surprit-il à répondre instinctivement, mêlant stupeur et nonchalance, ne s'attendant pas à être interrompu en si bon bain. D'autant plus que la voix... Cette satanée voix rauque et taquine qui prenait sa source derrière son dos, et à qui il était entrain de montrer son cul.. Par réflexe, il se retourna pour faire face à son interlocutrice avant de se rendre compte de sa connerie. Il était à poil. Mais il vit Ellen... Oula... Surcharge du cerveau... Il avait trop d'informations à traiter : manifester son incompréhension face à la sorcière et son désir de plonger pour se planquer dans la flotte. Mais ces deux réactions étaient si fortes à niveau égal qu'au final, il demeura figé comme un piquet sur son rocher, à fixer Ellen avec un regard de carpe, tout ce cirsque pendant au moins 5 secondes avant de se décider enfin à plonger dans un gros plouf.

Quand il revint à la surface, il découvrit bel et bien Ellen, en chair et en personne. Qu'est-ce que c'était que cette connerie ? Mais au moins, il confirmait une théorie : bien que les lieux ne correspondaient plus tout à fait comme à son souvenir, il était toujours sur Kosaten.

- Qu'est-ce que tu fous là sale tordue ??.... T'as pas cramé avec ton foutu château ?

Méfiance. Ellen était une puissante sorcière et l'une des seule élue capable de lui tenir tête. Enfin, ça c'était avant. Maintenant, sa vulnérabilité égalait celle d'une crevette, et le fait d'être nu comme un ver n'arrangeait que dalle. Cependant, il ignorait totalement qu'Ellen partageait sa condition de faiblard. Jusqu'ici, elle n'osait pas l'attaquer ou s'en prendre à lui parce qu'elle savait qu'il ne se laisserait pas faire... Mais aujourd'hui, elle pourrait profiter de sa position de dominante pour assouvir sa rancœur, il ne fallait surtout pas qu'il laisse échapper un seul indice sur sa perte de force. Ellen était surpuissante, elle ne ferait qu'une bouchée de lui dans sa condition.

- Ose foutre un doigt de pied dans ce bassin et j'te tranche en rondelles sorcière.

Fiche (c) Espe

Le chasseur et la bête

" Gneugneu j'me promène c'est tout ". Elle avait tout l'air sauf d'une fille innocente en promenade. Elle préparait sans l'ombre d'un doute un plan machiavélique, comme à son habitude.

- Tss... Tu vas me faire croire que t'apprécies les plaisirs de la nature maintenant ?

Cette grosse betterave magique ne sortait jamais un poil de son manoir autrefois, et là elle pensait lui faire gober qu'elle se pavanait tranquillement ? Foutaises. Cela dit, son manoir avait terminé en barbecue géant donc... Qu'elle soit clodo à la limite, ça pouvait se concevoir. Quoi qu'il en soit, cette abrutie perturbait le bain du grand ronin des forêts, et en plus elle se foutait de sa gueule lorsqu'il la menaça de la trancher comme un concombre. Quelle sale effrontée. Elle ne perdait rien pour attendre.
Conséquence de la psychologie inversée : elle fit exactement ce qu'on lui dit de ne pas faire, à savoir entrer dans l'eau. Il ferma son oeil sévère, calmement, et haussa d'une épaule, comme résigné face à sa décision :

- Comme tu veux, je t'aurais prévenu...

Cette saloperie des ténèbres continuait à gagner du terrain dans la baignoire naturelle, galopant vers le jeune homme, p'tit à p'tit. A tout moment, elle était susceptible de le transformer en crapaud des marais, et il n'avait aucun moyen de riposter.
Il fit dépasser ses épaules hors de l'eau, afin de pouvoir s'accroupir et se déplacer en crabe pendant que l'autre persistait dans sa connerie. Il préconisa de canaliser ses sentiments négatifs afin de ne pas s'exciter comme un débilos et joua la carte de la sérénité, de l'assurance en ses forces. Il ne pouvait pas se permettre de laisser ses émotions prendre le contrôle de son corps, Ellen était une redoutable adversaire et une perte de maîtrise de soi lui coûterait la peau du cul, et le cul entier avec. La dame se nourrissait de la colère des autres pour asséner les coups les plus perfides en toute facilité :

- Tu sais Ellen... Un accident est vite arrivé...


Vu que le bassin était limité et que Zoro s'apprêtait à percuter une bordure de terre, il entreprit une légère rotation, ce qui donna lieu à un spectacle assez farfelu où deux êtres se mouvaient lentement et prudemment en ronde dans les eaux clairs, comme deux lionnes prêtent à se déchirer la jugulaire, en maintenant le regard de l'autre avec la résolution de deux cow-boy en plein duel. Le premier qui lâchait, il perdait sa tête.
A sa dernière réplique, Ellen semblait avoir accéléré le pas et elle se trouva dangereusement proche du bretteur, un peu trop proche, à tel point qu'il eut immédiatement pour réflexe d'attraper la demoiselle à la gorge. Sa main avait surgi hors des eaux comme une mâchoire de crocodile agrippant sa proie, subitement et férocement. Puissance ou pas, le sabreur n'avait perdu ni en intrépidité, ni en réflexes de survie. Elle venait de franchir son périmètre de sécurité. Il serra du mieux qu'il put, avant d'expliquer la situation :

- Si cramer ne t'a pas suffi, on peut passer à la noyade... Et je peux t'assurer que je n'hésiterai pas. Alors reste à ta place vieille folle.

Sur cette phrase d'une tonalité sombre et autoritaire, il relâcha le cou de l'obscure créature sur lequel apparaissait quelques rougeurs nuageuses, en contraste avec la blancheur immaculée de sa peau.

Fiche (c) Espe

Le chasseur et la bête

Suite à la poigne de sa main sur son petit cou fragile, elle toussota comme un chaton entrain de s'étouffer avec sa compote. Désormais, il s'attendait à toute reaction vengeresse de sa part, il connaissait la fierté de la bête et sa soif de domination, elle ne laisserait pas cet acte passer ni vu ni connu. En fait, elle préparait déjà son petit tour perfide avec son rire machiavélique. Mais le pire fût quand elle se mit à plisser ses yeux et... Oh non, pas le regard de la vieille détraquée. Le pirate ne connaissait que trop bien cette manière de dévisager l'autre, sournoisement. Elle le fixait comme une araignée s'apprêtant à se délecter du moucheron piégé dans son filet.

En position de faiblesse ? Elle était au courant pour sa perte de puissance ? Que signifiait cette sorcellerie ? A moins qu'elle fasse allusion au contexte actuel : nu comme un ver, elle le savait emprisonné dans la flotte et limiter dans ses mouvements. Alors, de quelle faiblesse faisait-elle mention ? Premiere ou deuxième théorie ?
Quoi qu'il en soit, il envisagea de prendre les devants en se faufilant lentement mais sûrement vers le rocher en bord de cascade, où s'entreposaient fringues mais surtout katanas, car à le narguer ainsi, il n'éprouvait qu'un désir à l'heure actuelle : celui de l'embrocher comme une merguez. En position de faiblesse ou pas, il ne baisserait jamais les yeux devant elle. Question de dignité.

Il gagnait du terrain vers ses sabres, l'air de rien, avant que son projet ne tombe littéralement à l'eau puisque la chatte déglinguée vint à subitement lui bondir dessus, le projetant sur la rive, non loin de ses lames. Evidemment, elle veilla à plaquer ses bras au sol tandis que le bretteur ne comprenait pas ce qu'il se passait. C'était vraiment entrain de se produire ? La sorcière posée sur son corps dénudé, le zboub en friction contre le tissu de sa robe ?
Assez dérouté par les événements, aucun mot ne lui vint à l'esprit. A la place, il mobilisa toutes ses forces pour tendre son bras vers ses lames, à seulement quelques centimètres de lui. Mais elle le tenait.

Pendant ce temps la, elle lui baragouina son flanflan habituel de grande perverse olympique. Elle le cherchait, elle le provoquait, elle jouait avec ses nerfs, avec sa pudeur, avec sa fierté. Cet acte odieux ne resterait pas impuni. Cette sale idiote n'avait pas la moindre idée du grave déshonneur qu'elle lui infligeait.

- Je serai toujours plus fort que toi... Pauvre folle.

Rétorqua-t'il avec la rage d'un loup en danger. Les mains prises au piège, il lui restait ses jambes. Il profita de la liberté de ces dernières pour les enrouler autour de la taille de la demoiselle, entrant en contact avec sa robe trempée. Il ignorait si sa vaine tentative porterait ses fruits mais dans un élan sauvage, il se propulsa à sa droite pour déstabiliser la femelle et prendre le dessus. A sa plus grande surprise, Ellen n'émit pas grande résistance. Souffrait-elle d'une remise à zéro également ? Il préférait demeurer sur ses gardes, cette femme était si imprévisible.
Rapidement il se retrouva au dessus d'elle, les mains libérées. Maintenant, il reprenait le pouvoir, le visage de la maudite créature en dessous de lui. Quelques gouttes de ses cheveux verts ruisselaient sur les joues rosées de la jeune fille, avec son air implacable de déjantée collée au faciès.

- Tu tiens vraiment à mourir imbécile?

La questionna-t-il autoritairement, essoufflé par son effort d'exploit. Il décida de ne pas maintenir ses poignets contre le sol, lui laissant une chance conciliante de ne pas en venir aux mains. Dailleurs, si ça ne tenait qu'à lui, il se redresserait mais.... elle risquait de tout voir.. alors il restait la, a califourchon sur elle, ses boules contre sa robe, profondément mal à l'aise.

- Maintenant, tu vas fermer les yeux et je vais me lever pour me rhabiller. Si t'ouvres un seul œil, je te l'arrache. Compris ?

Il attendit qu'elle ferme les yeux avant d'agir.

Fiche (c) Espe

Le chasseur et la bête

Espérer qu'Ellen ferme les yeux sur ce spectacle était équivalent à espérer qu'un charlatan ne vous escroque pas. Dans d'autres circonstances, le Roronoa ne lui aurait pas laissé l'embarras du choix mais son insuffisance physique l'empêchait d'agir à sa guise. Quoique, il demeurait sûrement naturellement plus fort que la plupart des élus à son niveau, point de vue force physique pure puisque son corps était entraîné en ce sens. S'il avait perdu sa force surhumaine, il ne perdait rien de sa force humaine, ses muscles saillants ne se transformèrent guerre en mousse. Il était en capacité de foutre des torgnoles à cette immonde perverse des faubourgs mais cette chipie usa d'un plan plus sordide au lieu d'accéder à la requête du cheveux vert. Il imaginait le pire scénario possible venant d'elle et pourtant, ce ne fut rien en comparaison avec ce qu'il se produisit réellement.

En un battement de cils, la robe humide de la femelle se dissipa en cendres volatiles et si jusqu'ici, le tissu faisait office de rempart, ils se retrouvaient désormais peau contre peau, à se regarder bêtement comme des glands. Et en parlant de gland, lui non plus n'échappait pas à la chair de cette face de lavande, écrasé contre sa cuisse, proche de ses sous-vêtements d'un blanc faussement saint. Elle se faisait passer pour une vierge effarouchée en optant pour la couleur de la pureté alors qu'elle possédait l'intégralité du dictionnaire des MST dans sa cavité baveuse. Elle encercla son cou de ses bras, son bassin de ses jambes et susurra une pénible provocation à son oreille comme on chuchotait à l'oreille d'un cheval. A quoi jouait-elle ? Le bretteur détestait cette situation par-dessus tout, il préférait crever qu'être là et il priait la faucheuse de venir le chercher.

- Ag... Gu-gu-gu....

Se crispa-t-il avec ses onomatopées de Néandertal, la mâchoire serrée, s'empourprant d'un rouge tomate. Il transpirait comme une vache sur le point d'entrer à l'abattoir. Les gouttes qui lui ruisselaient le long des joues ne constituaient plus l'eau de la cascade mais bel et bien des perles de sueur. Tremblotant comme une feuille, à la fois de frustration, de honte et de colère, ce cocktail d'émotions néfaste s'avérait bien trop intense pour lui. Et la gueuse persévéra dans son petit show en reprenant la place de la dominatrice, profitant de la vulnérabilité totale du sabreur. Si déstabilisé qu'il ne tenta pas la moindre résistance à son regard, contractant ses muscles davantage lorsqu'elle escalada son torse avec sa main telle une araignée. Quelle horreur. Il serrait sa mâchoire si violemment qu'il s'apprêtait à se briser les dents à tout moment. Elle le força à l'affronter du regard, maintenant son visage de chien enragé, avant de lui taquiner le nez. Non. C'était beaucoup trop humiliant pour le cheveux vert, il se devait d'agir dés à présent ou le suicide l'attendait. Il ne pouvait en tolérer davantage.

La face de la demoiselle valsa vivement sur le côté, après un phénoménal bruit de claque sur sa joue. Oui, le sabreur venait de la gifler. Durement. Violemment. Une claque de forain comme on en voyait qu'à la fête foraine. La trace de ses cinq doigts se dessinait tout doucement sur la joue délicate de la sorcière, et un long moment de silence suivit cette scène accompagnée d'un furtif coup de vent. Zoro, quant à lui, recouvra un visage ferme et autoritaire, fixant sa victime d'un regard insoumis, intransigeant, sec, aussi véhément que sa baffe. Avec la sévérité et la fermeté d'un père envers sa gamine. Il n'y avait pas mis le poing. En fait, c'était la première fois qu'il giflait quelqu'un. Contrairement à un bon crochet gauche, la gifle était un symbole de frustration ultime, et si elle ne blessait pas autant qu'un bon poing dans la gueule, elle se montrait excessivement humiliante. Instinctivement, il répondit à son humiliation en l'humiliant à son tour. Il eut le temps de la balancer sur le côté comme une vieille couverture et se redressa, n'en ayant que faire désormais qu'elle le voit à poil, il s'était comme enfermé dans une citadelle spirituelle l'histoire de quelques secondes tant sa honte avait dépassé le plafond du supportable. La fierté souillée. Elle lui avait fait atteindre le point de non retour. Il était entrer en état de roche, réflexe défensif de survie. Il se reculotta, dans le calme et la discipline, sans se presser, tournant dos à la fille et l'ignorant totalement, comme si elle n'était pas là. Il était effrayant quand il agissait ainsi, sans le moindre mot, stoïque. Un silence de mort, avec seulement l'eau de la cascade en guise d'animation sonore.
Il ne fallait jamais jouer avec l'honneur d'un brave guerrier. Ellen commit sa plus grande erreur.

Fiche (c) Espe

Le chasseur et la bête

Il remit ses miches dans son froc, s'apprêtant à prendre la poudre d'escampette, tournant le dos dangereusement à Ellen. Il s'attendait à recevoir son poids à tout moment contre son dos, mais elle ne fit rien. Il la connaissait assez pour deviner qu'elle bouillonnait au fond d'elle. Cette demoiselle était victime d'un vieux complexe perfide, elle ne supportait pas l'idée qu'on puisse la recaler, la repousser, la mépriser. Elle vivait pour l'amour de ses amis, mais aussi de ses ennemis. Malheureusement, le bretteur ne pouvait pas lui offrir cet amour, déjà qu'il en avait peu à distribuer, du moins de son plein gré. Oui car Ellen, en dépit de tous ses vœux de rédemption et de paix, demeurait cet être maléfique et perfide qui l'obligeait à tricher malgré elle. A chaque fois qu'elle commettait une connerie, elle le regrettait aussitôt mais elle ne pouvait pas s'en empêcher, c'était dans sa nature.

Au lieu de bondir contre son corps comme un animal en furie, les fringues du sabreur se firent la malle, à la manière de la robe tout à l'heure. Le pirate soupira, blasé, l'oeil momentanément fermé afin de garder en sérénité. Il s'était préparé aux représailles, et il assumait les conséquences de ses actes sans une once de regret, bien que ce n'était pas celles imaginées. En fait, il trouvait ça presque "gentil" venant d'ellen. Y'avait une couille dans le potage. Il se dirigea vers des fougères et les arracha tant qu'il put.
Mais comme prémédité, Ellen ne se contenta pas d'une vengeance nudiste et coupa le jeune homme dans son élan en le retournant afin de le galocher comme jamais il fut galoché. En fait, il ne comprit même pas ce qu'il lui arriva. Etait-elle réellement entrain de l'agresser sexuellement ? Cette grande timbrée des enfers Ses bras tentèrent de la dégager frénétiquement mais une substance étrange les tenait agripper l'un à l'autre, une substance qu'il sentit couler le long de sa gorge et non, ce n'était pas une sucette à l'anis. Il opta pour passer outre la description de cette abominable sensation. Il haïssait cette femme si fort, qu'est-ce qui tournait pas rond dans sa fichue tête ? Un jour, il la découperait pour de bon, l'enverrait six pieds sur terre et piétinerait son corps jusqu'à la dernière pièce de sang et d'os et...

- Hein ?!

Le pirate se réveilla brusquement, à côté de la cascade, complètement à poil avec ses seuls katanas pour habits. Il se souvenait s'être baigné et ? Plus rien. Le trou noir Il avait perdu connaissance ? Et que signifiait ce goût immonde dans sa bouche toute pâteuse ? Il se sentait tout agité, comme s'il venait de s'extirper d'un mauvais rêve...
Il finit par s'en remettre après quelques minutes et improvisa une tenue d'Adam avec des fougères, le plus important étant de camoufler ses parties intimes jusqu'à la prochaine boutique de fringues sur son chemin.

Note : Zoro sera le démon Oni, le démon guerrier/samouraï, capable de décupler sa force et sa résistance encore plus qu'autrefois et devient invulnérable aux poisons.

Fiche (c) Espe