Où cela a t-il commencé ? ... [Feat Zayro]

Ou cela a t'il commencé

Serrant son poing pour l'envoyer avec fulgurance sur le chevalier, espérant briser son armure au passage, il l'envoya en plein dans le ventre, tournant à l'impact de ce dernier, puis le soulevant légèrement hors du sol, malgré le poids du gaillard et de son équipement de chevalier. Preparant pendant ce temps une gauche du tonnerre qui vint claquer la machoire de ce dernier, qui avec chance, aurait fait perdre quelques dents au passage ! Mais ce dernier avait frappé en même temps, en un quart de seconde, les phalanges de la wyverne vinrent s'écraser dans le nez de Zayro, qui se brisa à l'impact, laissant le sang couler de celui ci et de sa bouche. Mais tout ceci ne durait pas et aucun des deux ne faisaient le compte des blessures et des marques.

Ainsi, jinn ne fit que répondre à la contre attaque, par une nouvelle offensives, plus violente encore, frappant les côtes une fois, deux fois, tr... Non, la troisième fois son poignet fut pris pour l'attirer en avant et se recevoir un coup de genoux qui l'envoya en arrière. Il eut le temps de poser un pieds derrière pour s'éviter la chute, mais son regard vint se reposer sur son ennemi, qui en plus de cela, le provoquait encore !








De la fumée se dégagea entre les adversaires, signe que la rixe était violente, tandis que le chevalier fonça de nouveau, prenant la tête de zayro pour lui mettre un coup de boule, ce dernier força aussi dans le même sens pour limiter les dégâts et saisi rhadamanthys par les bras pour le projeter au loin et ces échangent continuèrent plusieurs minutes, jusqu'à un coup de pied de Jinn, lancé à pleine vitesse, mais stoppé par une belle parade.





Le colosse continua de bourrer de coup son adversaire, jusqu'à ce que le sol en bois se fissure, jusqu'à ce qu'il craque et jusqu'à ce que ce minable tombe ! Zayro tomba en même temps à quelques mètres, se rattrapant sur un genoux et une main au sol, avant de se relever et cracher une gerbe de sang sur le coté. Mais l'ennemi était encore vivant, encore debout et en garde en plus... Et il somma son rival du jour, de se mettre aussi en position de combat.




L'ex messager des enfers fonça alors sur son opposant, mettant à son tour un puissant coup de genoux, qui le fit traverser une sorte de vitrail. Jinn le regarda s'écraser tête la première sur la terre ferme, au dehors. Le fixant un temps du balcon, en reprenant à son tour son souffle. Dire qu'il y'a peu, il aurait pu l'écraser d'une main seulement ! C'était désopilant, mais c'était ainsi, alors il sauta de la plateforme, rejoignant Rhadamanthys dehors... La garde était alerté, les habitants paniqués. Des bagarres il y'en avait, mais rarement d'une telle ampleur. Le juge se demandait comment ils en étaient arrivés là, ce à quoi, toisant celui ci, Zayro répondit ;





Craquant les os de sa nuque, massant son poignet et sa machoire endolori... Zayro s'approcha de son adversaire dans l'intention de continuer le combat, serrant ses deux poings ensemble, levant ces derniers en direction du spectre, avant de les abaisser lourdement !

Quelques heures plus tôt ce jour même, dans la ville de Shuto Tokai ...



Zayro avait quitté les vallées montagneuses pour continuer sa marche dans les territoires neutres. Oui, il devait encore en savoir plus, les informations étaient toujours essentielles. Reïfuu serait pour plus tard, sachant que le climat geopolitique semblait encore plus instable qu'avant et que beaucoup de choses avaient changées. Il s'habilla d'une toge grises pour passer un peu plus inaperçus, il avait trouvé ça en fouillant le convois qu'il avait assassiné froidement dans les montagnes, juste après avoir quitté Eleanor. Les loups s'étaient d'ailleurs bien occupés des dépouilles et il n'y avaient eu aucun témoins. Bref, ces habits faisaient l'affaire et le gardait assez inaperçus. Son teint mât et sa chevelure blanche appelaient certains regards, notamment lorsqu'il se rapprocha d'une ville.

Dans sa mémoire, c'était dans ces environs que se situait Bashô tokai, cette ville fondée sur des preceptes faux, par un élu detestable qui aurait fait un bien meilleur Minshujin que Seikajin. L'aigle de Seika, qu'était t'il donc devenu ? Surement avalé par le chaos. Mais la ville n'avait plus rien en commun, ce n'était plus une petite bourgade ordinaire, mais une citée en expension. Comme quoi, le cataclysme n'avait donc pas apporté que des malheurs, mais aussi des opportunités.

Les gens baissaient les yeux en croisant son regard froid, et lui, n'y prêtait pas vraiment d'attention, bien qu'il soit sur ses gardes, puisque ses pouvoirs étaient affaiblis et que les élus rôdaient surement en ce monde, tout comme lui. Il s'arrêta à un stand qui vendait encore ce genre de cartes vu plus tôt. Il secoua la tête de gauche à droite et d'un revers de manche, détruisit le stand en balançant tout au sol.


- Marchand : HEY ! Vous allez ramasser ça et me rembourser monsieur !






L'homme vit le regard d'un assassin dans les yeux de Jinn et, ravalant sa salive, ne contesta pas plus. Il s'abaissa sur le sol et ramassa les cartes. Quelle déception, quelle humiliation d'être des effigies d'un jeu ridicule. Il continua son chemin devant quelques curieux et des gens outrés d'un tel comportement. Puis il tomba sur une sorte de stand festif, ou l'ont testait sa force, à l'image des fêtes foraines, une sorte de punching ball était disposé sur le sol, il fallait frapper ce dernier avec un maillet et atteindre la cloche situé à trois mètres au dessus.


Festivalier : Vous là, le grand avec les larges épaules, oui vous ! Venez essayer ! Un yen l'essaie, cinq yens les dix. Le maillet fait dix kilos, la cloche est à trois mètres cinquante, vous pensez faire le poids ?


S'approchant pour saisir le marteau de bois d'une main, Zayro frappa avec force et arriva à atteindre sans problème la cloche, sous quelques applaudissements du public.

Festivalier : Eh ben ! Nous avons une graine de champion ici ! Ca fera un yen m'sieur et voici votre lot. Dit t'il, en tendant une peluche à Jinn.






Mais le géant s'écarta, sans payer, sans prendre son dû, juste marchant dans les rues bondées, réfléchissant au fait que son pouvoir était actuellement en sommeil, sa force bridées mais supérieur aux humains faibles lambda. Que devait t'il donc faire pour la récupérer ? Combattre semblait être la bonne solution, mais les faibles ne lui donnerait aucune satisfaction. Restait la possibilité de suivre un entrainement intensif à nouveau... Il cherchait les options dans son esprit, lorsqu'il vit au loin quelque chose briller... Avait t'il rêvé ? On aurait dit un morceau d'armure, mais il n'y avait pas de chevalier ici et les gardes portant de l'acier ou des métaux étaient peu commun dans le coin... Alors qu'était ce ? Zayro avait un étrange pressentiment...

Ou cela a t'il commencé

Bon ce n'était peut être rien après tout, il y'avait du monde dans cette rue, c'était quoi au juste cette fête ? Zayro passait entre les gens, les bousculant d'un coup d'épaule, certains s'écartaient en s'offusquant ou en grimaçants, mais la plupart ne cherchèrent pas des noises à un tel gabarit. Le colosse arriva devant un autre stand, ce dernier vendait des sortes de gris-gris ou reliques du temps passé. Cela représentait bien l'effigie des Dieux, mais ils étaient un peu différents. Le dragon Long par exemple, n'était représenté que par un crâne de dragon squelettique et un peu de sa colonne vertebrale. Le phénix flamboyant de Seika était noircis et une poudre collé à la breloque, imitait la cendre qui le recouvrait. Quand a Manshe, c'était une mue de serpent banale, entourant une sculpture en bois... Des vestiges, rien de plus. Que dire de Tenshi qui n'était qu'un brelot d'amethyste brillant légèrement gravé. Des pièges à touristes ou à nostalgiques fanatiques, rien de plus.

Zayro continua son chemin, la ville semblait en plein essor, même aujourd'hui, on voyait bien qu'il s'agissait d'un centre économique qui avait de l'avenir. Jinn n'était pas passé vraiment sur Bashô tokai pour en voir l'ampleur précédente, il était donc difficile de faire la comparaison, mais il était certain que cela n'avait rien en commun entre le passé et maintenant. Cependant, aucun monument à la gloire de l'aigle de Seika. Juste des statues au centre ville, on l'ont ne reconnaissait absolument rien. Brisées et érodées, il était dur d'y voir un quelconque élu dessus... Mais la forme de la tête de la seule encore debout, pouvait éventuellement représenter la coupe de cheveux singulière de l'élu rouge...

M'enfin, il fallait avoir une bonne dose d'imagination. Revenant dans les rues plus animés, Zayro cherchait d'avantage à voir des stands d'armements, peut être que cela aurait bougé, évolué ? Etaient t'ils passés à la poudre ? Mille ans ne semblaient pas suffisant pour cela... Puis la magie avait une grande part de responsabilité dans l'équilibre des forces.

Un stand attira son attention, alors que derrière, d'autres jouaient à des jeux ridicules, même s'il avait participé à l'un d'eux.



Marchand : Epées d'acier, épées d'argent et même des épées de décoration ou d'entrainement pour vos petits monsieur ! J'ai aussi des haches, des fléaux, lances et une belle panoplies d'armes plus chères derrière.





Le marchand était un peu vexé, mais que dire à un tel type ? Surtout que le colosse retira un peu sa toge, montrant forcément son armure au look particulier et inconnu pour bien des gens. Puis il leva une partie de son sarong, sa robe de combat munie de plusieurs lames affûtés, avant d'en poser une sur la table, sous le regard effaré du marchand.

Marchand : Par ma barbe que.. Qu'est ce donc ? Vous vendez ? Je.. Dites moi son prix !




Le type se prenait déjà l'entiereté du visage dans les mains, quand soudainement, un bruit fusa dans l'air, Zayro ne se retourna pas, mais leva sa main droite pour attraper un objet volant à toute allure dans sa direction. Toujours de dos, il regarda ce qu'il venait de prendre, et il s'agissait ni plus ni moins que d'une pièce de yen. Quelqu'un la lui avait lancée ? Relevant la tête avant de se retourner, il dévisagea la foule alentour, avant de finir par croiser le regard d'un homme.

Un blond, au regard froid.
Une allure, reconnaissable entre mille.
Une stature, qui ne faisait aucun doute possible.
C'était lui... Rhadamanthys.

Tenant encore la pièce dans ses mains, Zayro l'approcha, poussant les gens au milieu, sur le passage, jusqu'à arriver à se frayer un chemin vers l'ancien élu de Fuyu. Dix mètres les séparaient au départ, mais bientôt, seulement deux ou trois le furent. Jinn le fixait, le toisait, oui c'était bien lui. Pourtant il avait disparu depuis longtemps, même avant le cataclysme... Le monde l'avait avalé et pourtant, il se dressait là, devant lui, aujourd'hui.

Lui qui avait fuit les combats, toujours été dans la provocation, a moins que... Etait ce un nouveau Rhadamanthys ? Kosaten apprenait souvent des surprises, il n'y avait pas eu qu'un seul Natsu par exemple, il s'en souvenait encore. Le colosse devait en avoir le coeur net. Il prit la pièce entre son pouce et son index, la levant devant son nez.




Avant de l'envoyer à la wyverne, en la jetant à l'aide de son pouce, comme on lancerait un pile ou face, mais en pleine direction du visage de ce dernier. Peut être l'avait t'il oublié avec le temps, peut être était ce un nouvel élu, ou alors un ancien rival... Qui sait. En tout cas, une chose est sure, il ne s'échapperait plus cette fois.

Ou cela a t'il commencé

Il montrait son dos, quel couard, ce type ne changeait pas, la fuite toujours la fuite, le dos, toujours le dos. Il se souvint alors de ses rixes dans la salle du banquet de Fuyu, avec Saber au milieu. Sa fuite en volant, lorsqu'il voulut attaquer le petit dragon noir qui lui avait donné son amie. Les deux adversaires ne l'avaient étés que par les mots bien souvent, mais jamais vraiment en combat. Le chevalier de la wyverne annonça avoir été le prisonnier de Long. Alors comme ça, lui aussi était dans la bulle temporelle ? Mais ça n'avait aucun sens, ou avait t'il disparut pendant si longtemps ? Lui, comme d'autres, Zayro les pensaient morts depuis des lustres. A croire que les spectres étaient difficile à tuer, un peu comme le colosse...

Dans un premier temps, Jinn ne répondit rien, laissant un silence lourd planer sur la scène, les gens continuaient de passer entre eux deux, faire leurs courses et vivres leurs vies, sans savoir que deux menaces ayant eu un jour le pouvoir de détruire l'entiereté de ce village, se fixeraient dans quelques secondes les yeux dans les yeux. Récupérant sa bourse auprès du marchand, Rhadamanthys finit par se retourner enfin, avec comme à son habitude, une provocation.







Après tout, les gens changeaient rarement, mais passer des siècles, non, un millénaire en prison, cela pouvait vous faire basculer. Zayro avait rajeunit, bien que ça ne fasse pas de différence pour Rhadamanthys, qui, paradoxalement, l'avait déjà connu ainsi. Exit le Jinn barbu et plus humain, que le spectre de la Caina n'avait juste pas connu en disparaissant de la carte. Ce dernier ne pouvant s'empêcher une pique supplémentaire, indiqua vouloir comprendre pourquoi c'était lui qu'il rencontrait, et pas d'autres. Dévoilant en même temps des noms sortis tout droit du passé... Saber, Piccolo, Asura... Oh ce dernier, jamais Jinn ne l'oublierait. Asura l'avait après tout vaincu, tandis qu'il se croyait supérieur et la défaite fût amer pendant très longtemps, trop longtemps !





Zayro en disant cela, fixa quelques instants le ciel. Les fantômes du passé revenaient t'ils pour le hanter ? Etait ce un nouveau tremplin ou une leçon que lui inculquerait le destin ? Schneiden et Geleerde étaient t'ils de nouveau ici ? Ses vieux adversaires, Jason et Emiya ? Tout était possible, la méfiance devait être absolue. Son regard se pencha à nouveau sur son rival du jour, qui partageait son envie de boire. Sans mots, sans hochement de tête, Jinn emboita le pas et suivit le spectre.

Cela les amena à une taverne, le chevalier d'Hadès entra le premier et commanda rapidement deux boissons. Le chef du Nest arriva quelques secondes après seulement, se mettant près du bar à son tour, debout. L'alcool bon marché qui était servit n'interressa guère le colosse qui écarta la choppe d'un revers de la main sur le coté. Rhadamanthys lui posa alors une question... Étonnant venant de lui.




Dit t'il, comme s'il répondait, alors que Zayro était sur tout autre chose..




Comme à son habitude, Jinn tenait le vouvoiement et le respect en haute estime et ce chevalier de pacotille n'en avait que faire, à l'image des agitateurs comme Zoro, pourtant, si Zoro était fort, certes, il n'avait aucun style ! Rhadamanthys avait de la prestance, un rang, il était noble, alors il se devait d'user de ces manières... A moins que ce dernier n'ait considéré Zayro comme quelqu'un de familier avec toutes ces années, mais ce n'était pas réciproque. La distance était voulue et nécessaire. Mais enfin... Il était temps de revenir à la question, Jinn avait prévenu, restait à voir si le spectre préférait l'irrespect et les coups ou le respect et les mots.







Mais il est vrai, que malgré sa rivalité et les choses les séparant, le colosse voulait également savoir des choses à propos de Rhadamanthys, choses qu'ils n'avaient parfois pas pu se dire aussi calmement et posément.




L'aubergiste arriva en plein milieu de la conversation, coupant Zayro et le tutoyant, demandant de finir sa boissons ;

Tavernier : Hey mon grand, TA boisson là, il faut la conso'..




Tout en rétorquant cela, Zayro avait attrapé l'aubergiste par le sommet de la tête, en le cognant contre la surface solide la plus proche, l’assommant en lui brisant au passage quelques os du visage... On ne coupait pas les gens en pleine conversation, c'était malpoli.

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Rhadamanthys expliqua n'avoir jamais vouvoyé que les personnes qui étaient ses plus proches et ceux qu'il tenait en très haute estime. Mais au moins, durant cette réponse, il ne s'adressa pas, ni en tutoiement, ni en vouvoiement à Zayro, si le chevalier de la wyverne se contentait donc de cela, Jinn était prêt à trouver suffisant ce genre de dialogue. La vapeur d'alcool laissa un trait de fumée et une odeur incommodante dans l'air, prouvant que ce dernier avait ses pouvoirs, mais que comme lui, ces derniers devaient êtres au plus bas. Puis il fissura le verre, consciemment ou non, celui ci devait être en train de se perdre dans quelques pensées.

Difficile de sonder le maitre de la Caina tout de suite, mais le colosse lui, ne pouvait s'empêcher de penser à quelque chose à son tour. Si tous les élus étaient sortis de ce sommeil et que même de vieux spectres comme lui revenaient à la vie, alors tous paraient sur une sorte de pied d'égalité en comparaison à jadis. Par exemple, dans la première vague d'élus, Zayro, Rhadamanthys, Piccolo et Asura étaient arrivés en même temps, mais des élus étaient ensuite aussi arrivés massivement, certains comblant l'écart de force déja creusé avec le temps, d'autres non.

Si ceux d'antan, étant arrivés aux secondes et troisieme ou quatrième vagues étaient arrivés maintenant, tous en même temps, alors Jinn avait fort à faire et à craindre, sachant le potentiel de certains anciens adversaires. Il devait vraiment y penser et mettre les bouchées double pour reconquérir son pouvoir perdu, le transcender à nouveau et se dépasser. A cette pensée, il ferma le poing sur la table du bar et a son tour, fissura le bois d'une simple pression.

Ce fut la prochaine réponse du serviteur d'Hadès en personne, qui l'interrompit, même s'il était toujours resté assez attentif à ce qui l’entoure et donc aux propos. Zayro n'était pas le genre de personne à rester dans la lune ou divaguer, il ne se répétait pas et n'aimait donc pas faire répéter non plus. Ainsi, Rhadamanthys partagea son avis sur les Dieux, prétendant que ceux ci avaient déclinés et qu'une force était toujours au pouvoir pour les avoir ramenés. La encore, analysant la situation, Jinn pensa à deux choses ; Le Genchijin dont il avait entendu parlé, mais aussi Reisha et sa vision. Les deux avaient visiblement eu un impact puissant sur les élus, chacun en son temps.  

Il annonça par ailleurs avoir rencontré deux élus, un ninja et un samurai. Oh... Ils étaient donc ici aussi.







Le ninja était très certainement Heiwa Jigoku, il ne s'inquietait pas trop de la présence du manipulateur de l'ombre, sachant qu'une vieille alliance avait été tenue et qui ma foi, vu les circonstances, n'avaient probablement pas pour interêt de changer. En revanche, le samurai, c'était probablement le bretteur aux trois sabres, Zoro roronoa, un élu puissant arrivée à la seconde ou troisieme vagues d'élus. Le genre d'élus rivaux qui pouvaient creuser un écart rapidement et si tel était le cas, donner des difficultés au sous chef du Nest. Apprendre la présence d'une telle menace était une information cruciale.

Il nota également que Rhadamanthys continuait dans son effort appréciable de ne pas directement parler à Jinn et donc éviter le tutoiement. Se disant qu'enfin, le chevalier apprenait le respect par le changement. Bien qu'il ne montre aucun signe de remerciement à ce propos, il se contenta d'écouter la suite.  





Alors qu'entre temps, la salle s'était vidée et un garde était entrée par la porte. Les deux élus le savaient, mais faisaient potentiellement exprès de n'y prêter aucune attention, surtout que le spectre déploya ses ailes, en continuant son discours. Oui, ils ne seraient probablement jamais d'accord, mais tous les efforts de la wyverne, allaient êtres vains dans quelques secondes et lui qui disait ne pas vouloir commettre les erreurs du passé, allait en commettre une immédiatement..









Mais le chevalier le savait, il s'y était préparé, ce n'était pas pour rien qu'il avait déployé son armure et enfilé son casque. Ce tutoiement, cette ultime forme d'irrespect, bafouant ses propres principes et paroles précédentes... Il ne voulait plus dialoguer ? Ainsi soit t'il. Zayro se retourna vers lui, pour lui faire face et front, déclenchant aussi le peu d'aura perceptible. Si Rhadamanthys pouvait déployer 5% de son cosmos, alors Zayro s'efforcerait à en déployer 5.1% de son energie atomique. Le sol craquela sous ses bottes, mais tous les deux étaient loin de pouvoir faire trembler la terre et le village...





Serrant son poing dans son gant, faisant crisser le cuir et les sangles de métaux posés sur son armure, Jinn fonça sur le blond en armure, fendant l'air de sa force et sa forme, pour tenter d'exploser l’abdomen du chevalier, espérant bien lui laisser lune marque ! Pour appuyer le coup, il tourna ce dernier au moment du contact avec la matière solide, donnant une pulsation violente ce de dernier. Etait-ce suffisant ? Sans doute assez pour le faire décoller du sol, d'au moins quelques centimètres, assez pour lancer une seconde offensive en direct dans la machoire. Il lui briserait les os, les dents, la peau s'il le fallait, mais inculquerait à ce fou, le mot respect, par le sang ! Et ainsi débuta, le combat dans la taverne.

Des échanges de coups interminables, des tables brisées, des portes fracassées, des fenêtres explosées... Le duel s'intensifia à chaque secondes, jusqu'à ce que les deux compatriote se fassent face à nouveau, dans la rue et dans la boue, dans le sang et dans la sueur, dans la hargne et la haine.

Voici comment tout avait commencé ! !

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Dommage, le chevalier ne réagit pas à la question de Zayro sur la vision, celle ci resterait donc en suspens. De toute manière, ce dernier était sur la défensive depuis un bon moment et n'avait cherché qu'un pretexte pour jouer des poings, mais ce n'était pas grave, pas du tout même, ça convenait très bien à Jinn, qui attendait depuis un bon moment de refaire le portrait de l'ancien compatriote qui se trouvait face à lui aujourd'hui. Sans leurs pouvoirs, sans leurs armes, juste avec une faible aura qu'ils essayaient vainement de faire dépasser l'un et l'autre, les deux adversaires s'attaquèrent vivement. Coup de poings et de genoux, coup de tête et anicroches, attaque en l'air et projection... Tout le mobilier y passa, les portes et les fenêtres, les tables et les chaises.

Le combat se poursuivit dans la rue, avec le sang sur le visage de Jinn et de Rhadamanthys, les os quelques peu brisés, mais la vigueur encore fermement en place ! Le serviteur d'Hadès en profitait pour continuer à être aussi vif en mots qu'en coup, n'hésitant pas à lancer ses piques. Mais Jinn ne relevait même plus ces discours ridicules et futiles, se concentrant bien plus sur les tentatives de bloquer, parer et se défendre ses offensives, pour mesurer une meilleure contre-attaque.

Aussi, lorsque le maitre de la Caina déploya ses ailes, Jinn frappa de son pied au sol pour l'enfoncer fermement et s'octroyer une accroche pour alourdir sa résistance. La pluie de mitraille de phalanges arriva comme prévu, Jinn serra les dents et encaissa sans broncher, même si du sang coulait en même temps de sa bouche. Lorsque le coup de pied arriva, il se contenta cette fois de mettre ses bras en croix pour bloquer la force de l'attaque, ce qui marcha, non sans le faire tout de même décoller du sol à son tour et perdre l'accroche qu'il avait créé au sol.







Lorsque le bras du chevalier d’ébène s'embrasa, Zayro su qu'il ne devait pas être touché par cela, alors a son tour il contracta ses muscles et le peu d'atomes corrompus contenant son pouvoir dans son corps, pour s'éviter la lourde blessure visant son plexus et armer son poing contre celui de son opposant et rival du jour ! L'impact créa une petite onde de choc, loin des anciennes à l'époque ou les deux auraient étés au sommet de leurs gloire et de leurs puissances... Mais assez pour remuer la poussière et la boue autour. Quand au second coup qui arriva vers son menton, il n'eut à peine le temps de l'esquiver en mettant sa tête en arrière. Il tournoya en même temps pour balancer une coup de pied dans la tête de la wyverne, suivit d'un second, dans un mouvement de cape, ses lames cognant de peu, probablement, l'armure du serviteur d'Hadès ! Puis ce dernier fit son dernier speech. "Pas un élu de fuyu" "plier devant personne" "blablabla"....





Mais si le juge des enfers et le messager des enfers ne se laissaient pas marcher sur les pieds, et ne pliaient pas, peut être que c'étaient d'autres personnes qui s'en occuperaient. A ce moment là du duel et de la discussion, des gardes avaient cernés la rue ou la rixe s'était poursuivit. Ils avaient bouclés le quartier en voyant de tels individus combattre. Deux gardes s'écartèrent pour couper la parole de Rhadamanthys et Zayro, répondant aussi accessoirement à ces derniers.

Lorsqu'il s'approcha, on pouvait voir des habitants aux fenêtres avec un air satisfait, des gens dans la rue crier "Hogosha Sama !" "allez y Hogosha sama" ce genre de chose...


Hogosha : ... Et se plier devant la loi ? Qui que vous soyez voyous, vous faites face à HOGOSHA SAMA ! PROTECTEUR ET GARDIEN de Shûto tokai ! Cessez donc tout cela ou vous goûterez a ma toute puissance. Je vous laisse une chance de vous excusez.






Termina Zayro, ne prenant pas du tout la menace au serieux de ce "Hogosha" sorti de nulle part et parlant de façon aussi héroïque et théâtrale que son rival et ancien compatriote.


Hogosha : Hmm, je vois, je vois... Un homme qui se croit au dessus des autres parce que son physique et sa force dépasse quelques personnes. Mais on ne s'entête pas devant HOGOSHA ! Prends ça ! KOUGEKI SLICING SPIRIT CONTROL TAIYOUKOUHATSUDEN OMEGA BUSTER CHAIN !





Mais Zayro se retrouva rapidement prisonnier de chaine aux éclats blancs et brûlant, l'empêchant de se mouvoir, il tomba sur les genoux, avant qu'un cercle de lumière n'apparaisse autour de lui et que plusieurs épées indestructibles ne forment une cage au dessus de lui. Impossible pour le colosse de s'en défaire, malgré sa force et ses efforts. Ce Hogosha, bien qu'ayant des attaques ridicules et à rallonge, avait une véritable puissance, un écart entre eux encore insondable à l'heure actuelle. Suite à quoi, le héro en armure se tourna vers le chevalier d'Hadès.


Hogosha : Oya oya ? Votre ami semble avoir plié rapidement et je dirais que vous êtes du même niveau. Vous pouvez encore changer d'avis et vous excuser rapidement envers la cité et ses habitants. Ou bien... SENTIR MON COURROUX ! Termina t'il en levant l'épée en l'air. Attendant le choix que ferait la wyverne !

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Rhadamanthys ne connaissait donc pas cet homme et Zayro avait eut tort de le sous estimer, première erreur faite dans ce monde, en raison sans doute de l'adrénaline du combat et d'une concentration poussée envers son rival plus qu'autre chose. Cependant, il en avait fait les frais, par le biais de cette spectaculaire technique, qui fit aussi bien ployer son genoux puissant, que celui du spectre et maitre de la Caina. Les deux bagarreurs élus, étaient à présents prisonnier du Buster chain d'Hogosha et le héro réfléchissait déjà à quoi faire d'eux. De son coté, la wyverne enrageait plus exterieurement qu'intérieurement, aux antipodes de Jinn donc. Même si les deux hommes savaient se ressembler par moment, même si l'un était le reflet de l'autre, Zayro n'avait pour Rhadamanthys, qu'un respect de sa force... Même s'il est vrai que beaucoup plus de points communs les rapprochaient.

L'un était le serviteur d'un Dieu, l'autre d'un homme ayant auto proclamé Dieu. Chacun des deux étaient un guerrier, faisant le ménage pour ce dernier, ils étaient des exterminateurs pour le désir de plus grand. Enfin, tous les deux utilisaient l'energie qui avait été et était encore la clé de la construction de l'univers tout entier : l'atome ou le cosmos. En bref, oui, ils se ressemblaient, mais jamais Zayro n'irait le penser ou y songer. Le spectre enrageait oui, mais sa rage semblait bien plus viser Zayro qu'Hogosha l'ayant mit dans cette situation.






Hogosha : SILENCE ! Je ne veux pas entendre autre chose que des excuses, vermines ! Cette auberge détruite et la peur des habitants de Shûto tokai, autant de biens détruits ou mis en danger. Moi Hogosha sama, ne le permettra PAS ! Fit le héro en pointant son épée vers eux dans un geste dramatique.


Mais dos au mur, même le serviteur d'Hadès en personne aurait pu pleurer des larmes de sang s'il avait pu le faire ! Hogosha les tenais et avait une avance de puissance suffisante pour le faire. A une certaine époque, c'aurait pu être Zayro dans l'autre position, tenant de petits élus ayant osés lui tenir tête ou se croyant assez forts pour cela, ou bien même Rhadamanthys, rossant quelques têtes... Mais là, tous les deux étaient impuissants, de minables petits vers de terre à la merci d'un homme qu'ils auraient écrasés hier ! Le lendemain ne semblait plus aussi radieux, mais Zayro ne fit qu'avoir l'idée fixe de redevenir puissant. Cela renforça simplement ses objectifs. Et pendant que chevalier d’ébène trouvait une raison valable à ses yeux de s'excuser, comme celle de ne pas avoir accepté les duels après provocations de jadis, il proposait simplement de remettre cela à plus tard.

Jinn tourna alors un oeil, sans bouger sa tête, en direction de son précédent opposant. Aucun sourire, aucun mot au départ, juste un simple regard qui en disait long. Sur les dernieres paroles du maitre de la caina, ils s'étaient compris. Il se permit de l'ajouter en paroles, pour lui faire pleinement comprendre ;





Oui, un jour Hogosha paierait et se retrouverait face à deux des plus puissants élus de Fuyu enfin, Reïfuu maintenant. Ce jour ne serait pas tout de suite, mais il y'avait la certitude qu'il arriverait. Enfin, laissant brûler sa colère une dernière fois, le spectre de la wyverne laissa éclater cette dernière dans une phrase inspirante, tout en se présentant de nouveau malgré la douleur, malgré la prison de lumière et les restrictions, en disant que jamais il ne s'excuserait. Zayro n'avait aucune raison de ne pas faire de même. Le colosse vit bien le résultat sur son rival, mais ce n'était pas grave, Hogosha avait interêt à retenir leurs nom, juste pour qu'il sache qu'un jour, ils viendraient pour lui...






Hogosha : Rhadamanthys, Zayro... Très bien vermisseaux, vous l'aurez voulu...

La chaine sur le cou de Zayro se ressera et attira son visage au sol, le forçant à s'incliner en excuse, à l'image de son opposant précédent, ce fut son tour de baigner dans son sang. Mais alors que le héro se préparait a lancer son châtiment, c'est sa désignée et disciple proche Coryphée, qui fit son apparition. Saluée par la foule, elle indiqua a son maitre s'interresser au chevalier d'ébène. Voulant ainsi s'occuper de son cas.

Hogosha : Oooh, Coryphée, cet homme t'interresse à ce point ? Je ne décèle pas la force de mes ennemis lorsqu'elle est aussi faiblarde. Mais ils sont plutôt tenaces, il est vrai.

Coryphée fit alors apparaitre les sans visages, troupe d'élite à sa solde, s'occupant de la sécurité de la ville, tandis qu'Hogosha vint relever le colosse à une main en le prenant par les cheveux. Ayant au préalable rangé son épée, car le combat était terminé ici. La disciple se tourna une nouvelle fois vers le héro pour lui demander permission.

Hogosha : Fait comme bon te semble Coryphée, je te laisse le soin de châtier ce voyou. Moi, je vais m'occuper de celui ci.

Le chevalier étincelant et sauveur de la cité, tourna donc le dos à sa disciple après un hochement de tête respectueux. Puis traina Zayro inconscient par les cheveux sur la route, avant de le lancer contre un mur (sans le détruire). Puis le héro croisa les bras.

Hogosha : Bien, et maintenant que vais je faire de toi misérable ? Hmm... Je ne me salirait pas les mains, je vais laisser la nature décider de ton sort ! Sortant son épée, il traca un cercle dans la terre autour de Jinn, la rangea à nouveau et joignit ses mains, doigts croisés maintenus GOÛTE A LA PUISSANCE D'HOGOSHA ! Et ne met plus un seul pied dans ma citée ! GUUZEN IHHOUTSUUKOU HANRYOKU TENKAN  !!!

Et un portail s'ouvrit alors, blanc immaculée, pour aspirer Jinn avant de se refermer aussitôt. Envoyant Zayro quelque part ailleurs, dans la nature ! Laissant ainsi le hasard décider de son sort. Hogosha avait ainsi terminé son service, reprenant son chemin dans les rues, salué, adulé par la populace. Coryphée aussi devrait s'occuper de son prisonnier... Pauvre de lui !



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Terminé pour moi, tu peux le mettre en coco (indique que j'ai la boucle de richesse lorsque tu le fera, merci)