Deux bêtes dans une auberge (Ft. Ellen)

Deux bêtes dans une auberge

Après les informations que lui a donné Rhadamanthys, Velvet est pensive. Elle va devoir vivre dans ce monde remplit de créature puissante appelait élus qui se battrait sur cette Terre. La Therion doit faire donc preuve de prudence et ne pas ce précipité. De ses choix peuvent dépendre sa survie ou non.

Mais pour faire les bons choix, encore faut-il qu'elle sache à quoi ce monde ressemble. Après avoir visité les frontières nord de Kaen et sa forêt cendré pour y découvrir un étrange petit être. Elle prend la direction du nord-est vers Shuza. Elle a rebroussé chemin quand elle a vu le désert parce qu'elle n'a aucune envie de passer des heures à retirer le sable de ses cheveux. Shuza est un peu plus verdoyante, même si elle reste grise. Le pays est dirigé par un tyran, bloqué dans une guerre civile avec des rebelles prêts-à-tous pour faire tomber la couronne, y compris de se montrer bien plus cruel que celui qu'ils ne veulent pas comme maître. Bien que ça paresse difficile à faire au vu des rumeurs. Mais de cela, Velvet s'en fiche, elle souhaite juste voir à quoi ressemble ce royaume, pas de participer à ses conflits internes qui ne l'intéresse pas du tous.

Après avoir retraversé la forêt cendré, puis être à nouveau passé par le croisement commercial. Elle a pris la grande route en direction de la capitale Zang. L'atmosphère qui règne dans ce royaume lui rappelle étrangement son ancien monde, ces personnes qui vivent dans la crainte perpétuelle, comme si une menace comme les Daemons pouvait surgir à tous moment et détruire leur courte existence. L'odeur de la peur parvient même à titiller les pulsions de la Therion. Mais Velvet qui a toujours fait qu'un avec sa nature n'a aucun mal à les calmer. Les paysans sont des proies sans intérêt, ils ne lui apporteraient pas grand-chose, à part des ennuis. Et attiré l'attention sous une dictature n'est pas une idée qui lui semble bonne. Au bout de plusieurs jours de marches, aux alentours de midi, elle arrive dans un village étapes, à une demi-journée de marche de Zang, elle décide de s'y arrêter pour y manger. Si les paysans ne font pas partie du menu, un repas complet fera l'affaire. Elle rentre dans l'auberge des serviteurs du grand Zang. Même les auberges servent la propagande ou quoi ?
L'auberge est bien remplie, mais quelques tables sont encore vident, ce qui en fait la moins pleine du village étape. La Therion va voir le tenancier et lui demande un repas complet et un pichet de bière. 24 Yens le repas et 10 Yens le pichet de bière et bien vu les prix, c'est surement pour ça qu'elle est la moins remplit. À contre-cœur Velvet paye. C'est soit ça, soit avoir une Thérion, le ventre vide, qui se promène sur les routes.

Quand elle passe avec son pichet de bière et son assiette, elle passe à côté d'un groupe d'hommes qui ont l'air d'être des gardes en permission qui mangent à la taverne. Ils parlent fort et mange bruyamment. Ils se permettent même de claquer sur la fesse d'une jeune femme, certainement la fille de l'aubergiste et qui doit avoir à peu près le même âge que Velvet. Mais la bête aux yeux d'or s'en détourne, la jeune femme n'a que se débrouiller toute seule alors que les gardes chahute avec elle. Le seigneur de l'agonie, finit par s'asseoir seule à une table pour profiter de son repas. Pour 24 yens, le repas à l'air copieux, de la viande est au menue et la bière bien fraîche n'a pas l'air mauvaise. Elle se sert un verre avant de commencer son repas.

Codage par Libella sur Graphiorum

Deux bêtes dans une auberge (Ft. Ellen) Dqmk8y10

Deux bêtes dans une auberge (Ft. Ellen) Velvet10

Deux bêtes dans une auberge (Ft. Ellen) KP9q0

Deux bêtes dans une auberge (Ft. Ellen) Soavel11

Ellen
&
VelvetDeux bêtes dans une auberge...

Une nouvelle journée à Shuzâ... Un nouveau jour qui se lève, avec encore et toujours cette crainte que les propos que j'ai transmis à l'écrit, suite aux événements à la Prison des Exilés, ne soient pas assez convaincants pour le tyran Fujin Fara Zang. Néanmoins... J'ai retrouvé Frisk. Et je suis si heureuse de la savoir encore en vie...

En ce qui concerne la capitale... Je la connais bien maintenant. Alors je me dois d'aller voir un peu ailleurs, explorer les villages environnants... J'ai vu cette fameuse forêt aux champignons, mais je n'y ai pour l'instant pas encore vagabondé. Quelque part, je me dis que c'est la forêt qui a remplacé celle dans laquelle je vivais, il y a mille ans de cela. Alors m'en approcher me rendait si nostalgique que j'ai choisi de ne pas m'y aventurer tout de suite.

Aujourd'hui, je prends soin de discuter avec les habitants d'un petit village. Les gardes de Zang sont toujours là, à surveiller la population çà et là. Mais je ne leur accorde que trop peu d'attention. Je tente de rassurer les civils, je cherche à mieux les connaître...

Ils se méfient de mon titre de Sorcière de la Cour, parce que je suis connue comme étant proche du dictateur qui leur fait souffrir, mais en montrant que je ne leur fais et que je ne leur ferai aucun mal, ils commencent petit à petit â me faire confiance. Je ris avec eux, bien que parfois, leurs rires sont nerveux. Ils sont apeurés et stressés la plupart du temps, alors sourire est presque quelque chose de rare pour eux ces temps-ci. La plupart ont perdu des êtres chers des mains des sbires du tyran. J'écoute leur histoire, attentive et empathique.

Un jour, un jour viendra où je pourrai enfin les libérer de ce supplice.

Je laisse parfois mes oreilles se bercer sous des chants de bardes. Dans ces moments-là, il se peut que je m'assois près d'eux pour mieux profiter de leurs voix et de leurs instruments. C'est une ambiance toute particulière qu'il y a dans ces lieux. Mais j'y suis déjà habituée. En chaque cœur demeure une angoisse quotidienne qu'ils subissent cruellement. Je ne peux encore rien faire pour eux, malheureusement.

Je reste la femme en blanc, qui leur sourit et qui tend l'oreille pour eux. Ils ne peuvent pas trop se libérer et parler de leurs problèmes, en sachant qu'il y a toujours des oreilles aux murs. La vie est un calvaire sur ces terres, peut-être plus qu'à l'époque où Fuyu existait encore, Fuyu qui était sous l'emprise d'un Roi narcissique et fainéant, Sul Hei, que je n'ai jamais pu rencontrer. Je me base donc uniquement sur les dires, qui me semblent encore vrais.

Cette fois-ci à l'intérieur d'une auberge, je demande un verre de vin rouge, qu'on m'offre gratuitement par mon rang. On me verse le liquide lentement en m'observant avec inquiétude, l'air de me supplier de ne pas faire du mal. Je me contente de sourire pour désespérément rassurer, mais ce n'est pas très efficace. Je bois donc en me posant sur une table tranquille, assez attristée par la torture que subissent tous ces gens. Et avant même que je puisse réfléchir, mon regard est attrapé par l'arrivée d'une femme en tenue plutôt étrange, dans un style assez sauvage.

Elle a de longs cheveux ébènes et de larges yeux d'or. Je l'observe, étonnée et intriguée. Elle se paie visiblement un repas, avant d'aller le déguster à l'écart, en solitaire. J'en profite pour lancer quelques coups d'œil aux alentours : il y a quelques soldats de Zang qui s'amusent, qui mangent et qui boivent tout en taquinant une pauvre femme. Je soupire et je tourne la tête vers le barman. Je me lève ensuite et je lui demande un repas à moi aussi, avant de m'approcher de la table où se trouve l'inconnue marginale.

Excusez-moi, gente Dame, puis-je m'asseoir à vos côtés ?

Lui dis-je, avec un sourire se voulant charmeur, m'avançant vers la place en face, avant de m'y poser.

Mon nom est Ellen, Sorcière de la Cour de Shuzâ, enchantée de faire votre connaissance., je marque une pause pour boire un peu, Dites-moi, vous ne semblez pas venir d'ici, hm ? D'où venez-vous donc comme ça ?

Demande-je curieusement, commençant déjà à dévorer élégamment la viande qu'on m'a servie.

:copyright:️️ DABEILLE

Deux bêtes dans une auberge

La Therion déguste son repas. Enfin déguste, il faudrait encore qu'elle ait encore le sens du gout, ce qu'elle ne possède plus depuis sa transformation. Mais elle se rappelle des gouts des plats et essaye de les imaginer. Son odorat c'est lui par contre perfectionner et une magnifique odeur de parfum vient dans sa direction dépassant même l'odeur de son plat. Une jeune femme en robe blanche se rapproche de Velvet et lui demande si cela ne la gêne pas qu'elle s'assoit à la table. Velvet se dit que la jeune femme aux jolie sourire essaye surement d'échapper au garde dont l'attention se sont détournées légèrement de la Barmaid pour se tourner vers les deux jeunes femmes, Velvet sent sur elle leurs regards remplient de pensés bien impur.
L'air noble et sereine de la jeune femme, notamment son sourire charmeur dénote totalement avec l'ambiance du royaume qu'elle voit depuis quelques jours. Mais elle préfère une femme à l'allure étrangement calme et posé accompagné d'un joli sourire et d'un bon parfum que celle de quelques gardes aux mains baladeuses. La Daemon préfère éviter de frapper des gardes, ça pourrait avoir des conséquences désastreuses, surtout après ce que Rhadamantys lui a appris.

"- Si vous le voulez."

Toujours aussi froide que d'habitude dans son ton, Velvet tend tout de même son bras pour montrer la place vide en face d'elle. La jeune femme assez sophistiquée s'assoit, elle se présente en tant qu'Ellen, sorcière de cour de Shuzâ. Et après avoir but, elle demande à la jeune femme les raisons qui l'emmènent ici. La sorcière de cour, une membre de la noblesse. Cela explique pourquoi elle ne craint pas les gardes. Contrairement aux simples habitants, elle a bien plus de liberté. Le bon point c'est que Velvet est en partie protéger tant qu'elle ne se met pas la femme à dos. Elle a donc tout intérêt de répondre à sa question sans se montrer trop violente. La jeune femme à vraiment l'impression de passer un interrogatoire. Si elle sert un peu des poings, elle garde son visage impassible et sa voix calme.

"- Je suis Velvet Crowe, je viens des territoires neutres, je voyage à travers le continent."

Simple et concis, comme d'habitude. À part le fait d'être une élue, elle n'a rien à cacher. Elle reste tous de même méfiante. Elle n'a bien sûr rien contre la demoiselle Ellen, mais l'ambiance générale ne lui plait pas beaucoup. Surtout qu'elle sent le regard des gardes posés sur elle, elle sent jusque là où elle se trouve leur odeur putride. Dans son monde, elle les aurait certainement ignoré, sa position de force aurait été tels qu'elle les aurait vaincus facilement. Mais ici sans sa puissance, elle ne peut se contenter de les ignorer. Quand d'un regard, elle voit que l'un des gardes louche sur sa poitrine, elle met sa main gauche remplit de ses bandages pour masquer sa vu. Sur son visage, un rictus étrange apparaît pendant quelques secondes, avant de reprendre son calme et de juste tourner la tête. Elle remarque dans le même temps que les gardes se rince aussi l'oeil sur les formes arrières d'Ellen.

"- ..... Comment vous faites pour rester aussi calme alors que des gens vous regardent et salivent allègrement ?" Elle disait cela de façon parfaitement calme, mais pour une fois ses yeux trahisse un semblant de sentiment entre la gêne et le dégoût. "Je sens, rien qu'à leurs façons de faire, qu'ils ont qu'une envie, c'est nous sauter dessus."

Cependant, Velvet sent ce qui les retient. Si les soldats sont aussi..... chahuteurs, ce n'est que pour eux aussi lâcher la pression et profiter de leur position de force. Ils ont peur, elle le sent. Ce royaume est vraiment dans un étrange état, la dictature oppresse même les gardes. Et certainement qu'ils se permettent de regarder la sorcière ainsi juste parce qu'elle ne les voit pas. Comme ses pathétiques, dans son monde, ils seraient devenus des Daemon ou pire, des exorcistes et Velvet se serait fait une joie de les corriger.

Codage par Libella sur Graphiorum

Deux bêtes dans une aubergeFeat. Velvet Crowe

Deux bêtes dans une auberge (Ft. Ellen) 8kx4

La femme que j'ai devant mes yeux améthystes est, aux premiers abords du moins, quelqu'un d'assez froid, mais... Naturellement, semble-t-il. Elle n'a pas l'air bien méchante, elle m'indique même la place où je peux m'asseoir, d'un geste du bras. Elle mange, tranquillement, bien que je remarque qu'elle porte beaucoup d'attention aux soldats qui s'empiffrent aux tables non loin de nous deux. Ils boivent, ils mangent, ils rient, ils sont sales et grossiers. Ils n'ont rien à voir avec moi, Ellen, Sorcière Shuzâ, qui d'ailleurs peux les tuer si je le souhaite, quand je le veux.

Elle me dit qu'elle vient des zones neutres, et qu'elle "voyage à travers le continent". Je la vois déjà comme une sorte de mercenaire, une guerrière avec ces vêtements déchirés qui lui donnent un air sauvage et indomptable. Son accoutrement la rendrait presque fascinante. Il n'y a, selon moi, aucune vulgarité, mais plus un côté animal, primitif qui fait tout son charme. Sa longue chevelure en bataille me rappelle la fourrure d'un loup noir, ou encore la crinière d'un lion. Cette demoiselle n'a pas l'air commode, c'est sûr. Mais elle m'intrigue.

Les territoires neutres, huh ? Je vois... Qu'est-ce qui vous a poussé à voyager ? Que faites-vous donc à Shuzâ, en connaissant les dangers de ce royaume belliqueux ?

Je suis curieuse, alors je commence déjà à lui poser quelques questions, sans trop attendre. Je mange en la fixant, mon regard n'occultant en rien mon intérêt pour elle. Il serait mentir de dire qu'elle est plutôt charmante, en effet, mais ce n'est pas ce qui me maintient à ma place. Une étrangère à Shuzâ, c'est quelque chose de plutôt rare, de ce que j'ai compris de ces quelques semaines en ces lieux. En même temps, cet endroit est sous les rênes d'un despote. Ces terres n'ont donc rien de bien accueillant.

En tout cas, ce que je retiens également, c'est son nom. "Velvet Crowe". Comme pour Adam, un homme-renard que j'ai rencontré dans un autre village il y a quelques temps, avant même que j'aille interroger la petite Kuri, il y a une connotation anglophone qui me fait tilter. Velvet... "Velours", hm ? Étrangement, un nom pareil lui donne des airs presque sensuels. "Sexy" est un bon adjectif que je pourrais lui donner, mais il est presque trop osé. Je souris, reprenant une gorgée de mon vin rouge. Je fais bouger le liquide dans le verre, tout en décidant de lui poser une autre question.

Mais dites-moi, "Velvet Crowe", vous ne venez pas de ce monde, n'est-ce pas ? Votre nom ne semble pas venir de ces terres.

Lui dis-je, impatiente de savoir sa réponse.
Mais quelque chose vient nous déranger. En effet, la demoiselle en rouge et noir me fait savoir le comportement outrant des soldats que j'ai vus tout à l'heure, après avoir caché sa poitrine quand l'un d'eux s'est mis à trop la regarder. Fronçant des sourcils et grimaçant suite à ces propos, je me relève brusquement en frappant ma fourchette sur la table. Mon visage devenant sombre, ma voix prit un ton puissant et strict.

SORTEZ D'ICI ! Comment osez-vous nous regarder de la sorte, bande de porcs ?! Hors de ma vue, avant que je commence à vouloir vous arracher le ventre et danser avec vos entrailles.

Ces mots entendus, les gardes ont tous un mouvement de recul brutal, apeurés. La milice de ces lieux me craint, surtout suite aux événements dans la prison. Ils savent qu'ils ne faut pas me mettre en colère, au risque de pousser mille et uns cris de terreur sous mes griffes.
Ils obéissent donc, sortant en se précipitant presque dehors, en se retournant plusieurs fois par peur de se faire suivre. Je les observe quelques temps, avant de soupirer, et m'asseoir à nouveau, un peu énervée, une main posée sur ma tête.

Excusez-moi pour ce désagrément qu'ils ont pu vous causer, gente Dame. Ils ne reviendront certainement pas nous importuner.

Avoue-je en reprenant un morceau de viande en la regardant dans les yeux. Ses yeux d'or m'hypnotisent presque. Ils me rappellent... Ceux... Ceux d'Akuma...
En tout cas, mon hurlement de tout à l'heure a rendu silencieuse toute l'auberge. Personne n'ose faire de bruit, et on détourne le regard quand je pose mes prunelles sur quelqu'un. Hmf... Me faire craindre n'est pas non plus quelque chose que j'apprécie... Du moins, plus après mille ans...

« halloween »

Deux bêtes dans une auberge

La sorcière pose mille questions, elle veut en savoir plus sur les raisons de sa venue et lui demande si son nom étrange ne vient pas d'un autre monde ? La sorcière fait preuve de perspicacité, mais le regard pénétrant des gardes qui gênent la Daemon l'empêche de s'ouvrir à elle.
Après que la Therion fit part de sa gêne à la sorcière, Ellen perd les traits de douceur qui habitait son visage jusqu'à maintenant. Elle se lève et d'une voix dure et forte menace les gardes. Les hommes se mirent alors à fuir devant la femme. L'image était assez ironique, la jolie demoiselle tout de blanc vêtue un sourire aux lèvres qui se met à menacer des hommes grossier de leur ouvrir le ventre pour danser dans leurs entrailles. La différente qu'il y a entre l'enrobage de douceur qu'Ellen semble couverte doit être proportionnelle à sa puissance. Finalement, la sorcière semble fascinante, dans un royaume où la peur règne de voir une personne qui remet honnêtement les gens à leur place sans crainte. S'en est presque effrayant. Comme quoi des roses, les plus belles sont toujours les plus dangereuses. Car la Therion doit le reconnaître, Ellen est une belle femme. Un peu comme les sorcières de légendes, de belles créatures envoûtantes, mais terriblement dangereuse.

Ellen soupire ensuite comme pour relâcher le monstre qui est un instant apparut, puis elle se rassoit, pose une main sur sa tête et se met s'excuser du comportement des gardes. Velvet se met alors à lâcher un petit sourire en coin, léger, mais une pointe espiègle. La sorcière lui plait. Il faut dire que les Daemons ont toujours respecté la force.

"- Ne vous en excuser pas, ce n'est pas de votre faute, espérons qu'il retienne la leçon, à force de s'attaquer à la première demoiselle qui passe, un jour, ils tomberont sur celle qui leur arrachera le ventre pour danser dans les entrailles, comme vous le dites."

La Therion marque une pause pour boire sa choppe de bière. Elle n'a pour elle aucun gout, mais elle se l'imagine. Elle est un monstre fait pour dévorer, pas pour déguster et elle fait tous pour se comporter normalement comme pour s'accrocher au peu d'humanité qui lui reste. Elle décide de jouer carte sur table avec la magicienne, lui mentir ne semble pas une bonne idée, mais dans le même temps lui révélait ses informations est dangereux, surtout dans un tel royaume. Elle restera donc évasive sur la plupart des points, surtout ses pouvoirs.

"- En effet mon nom n'est pas courant, je viens de loin, d'un autre monde. Et pourquoi venir à Shuza ? Le royaume de Kaen est bien trop sablonneux pour moi, je n'ai pas envie de finir avec des grains de sable plein les cheveux et de passer des heures à réparer les dégâts."

Elle prend une pause pour boire, prenant le temps de "savourer" sa bière.

"- On m'a dit que de tous les royaumes, Shuza est le pire. J'ai tendance à ne pas croire quand on me dit qu'une chose est la pire. Dans mon monde, il y avait des menaces à tous les coins de rue, un monstre pouvait se tapir dans le moindre bosquet, mais aussi dans le moindre humain. Alors, dans ce monde, j'ai du mal à croire quand on me dit qu'une chose est la pire, je suis donc venue le voir de mes yeux."

Elle reprend une autre gorgée de sa boisson.

"- Je pense que l'altercation de tout à l'heure vous montre que parfois les rumeurs se confirment. Mais je souhaite aussi voir se continent pour savoir dans quel environnement j'évolue."

La Thérion reprend alors une gorgée de sa choppe, la dernière. Son verre est vide et vue le prix, elle ne va certainement pas en reprendre une nouvelle avant longtemps. Elle ferme les yeux pour mieux s'imaginer le gout de la boisson. Elle finie par ouvrir les yeux et poser ses yeux dorés dans les yeux violets d'Ellen.

"- Et maintenant, à mon tour pour les questions. J'ai cru avoir vu votre nom sur une carte de gwent. Vous devez donc être une élue d'un ancien temps et je vois mal ce royaume prendre une charlatan, surtout que vous semblez être craint, les gardes sentaient la peur rien qu'à vous regarder. Alors, pourquoi vous intéressez-vous à moi ?
Qui est donc Ellen, sorcière de la cour de Shuza ?"

Velvet disait cela calmement, sans aucune agressivité et dans une posture largement ouverte, voir même décontracté.

Codage par Libella sur Graphiorum

Deux bêtes dans une aubergeFeat. Velvet Crowe

À cause de ces maudits pégus, la dénommée Velvet avait les lèvres scellées. Bien heureusement, je n'avais pas longtemps attendu pour leur hurler dessus, et leur donner l'ordre de s'en aller, au risque de très mal finir. D'ailleurs, face à ce spectacle, la jeune femme a souri. Légèrement, mais j'ai pu le voir. C'est plutôt joli sur son visage, je dois l'avouer. Enfin... Sourire nous rend toujours plus beau, c'est ce que Natsume m'a appris, il y a déjà plus d'un millier d'années... Néanmoins, je reste quelque peu surprise face à ce petit air... Malicieux ? Agréablement surprise en tout cas... Elle vient même reprendre mes propos plutôt "violents" pour faire une petite remarque après que les soldats ont fui. Je cligne des yeux, avant d'avoir un petit rire étouffé.

Même dans la façon dont elle boit, la jeune demoiselle, semblant guerrière, semble... Vide. Stoïque. Impassible. C'est presque comme si le liquide qu'elle verse entre ses lèvres... N'a pas de goût. J'analyse ses faits et gestes avec grand intérêt, alors qu'elle m'avoue venir de "loin". "D'un autre monde".
C'est donc bien une élue, sans grande surprise. Elle en profite pour m'expliquer qu'elle est venue à Shuzâ parce que... Les sables de Kaën lui causeraient quelques problèmes. Kaën ? Hm... Je ne connais qu'une seule nation qui possédait des terres sablonneuses... C'est Seika. Enfin, maintenant qu'elle parle de Kaën, je dois supposer que c'est le nouveau nom du pays de l'Empereur Karui, qui ne doit d'ailleurs plus être après toutes ces siècles de passés.

Elle rajoute que les rumeurs lui disaient que Shuzâ était "le pire royaume", mais qu'elle n'en a pas accordé grande attention, venant elle-même d'un monde visiblement chaotique, avec tout ce qu'elle me décrit. Mes yeux brillent de curiosité. Elle vivait vraiment dans ce genre d'endroit ? Étrangement, je n'en suis pas si surprise que ça. Son accoutrement m'avait déjà donné la puce à l'oreille. Cependant, elle m'avoue que les dires au sujet des terres du Serpent semblent se confirmer, avec les événements de tout à l'heure, mais qu'elle souhaite tout de même savoir dans quel "environnement elle évolue". Un véritable instinct de voyageur au sang froid, fascinant...

Mais contre toute attente, elle se met alors à me poser des questions à son tour. Elle me dit avoir déjà "vu mon nom sur une carte de Kwent". Confuse, j'hausse un sourcil. Qu'est-ce que c'est que ça ? Je ne dis pour le moment rien, préférant laisser miss Crowe poursuivre ce qu'elle a à me dire. C'est visiblement par ces étranges cartes qu'elle sait que je suis une "ancienne" élue, hm... Elle me dit que j'ai l'air "crainte", et que les "gardes sentaient la peur rien qu'à me regarder". Et avec tout ça, elle me demande pourquoi je m'intéresse à elle, et qui est "Ellen, Sorcière de la Cour de Shuzâ". Abasourdie par ces paroles, je ne réponds pas tout de suite, tournant les yeux vers un groupe d'hommes qui, visiblement, jouent au "Kwent".

C'est une sorte de jeu, où deux personnes peuvent se faire un duel... Avec des... Illustrations d'élus ? Je reconnais certaines personnes... Il y a Zayro Jinn, Zoro Roronoa... Et... Un homme qui m'a l'air familier... Oh, n'est-ce pas celui que j'ai croisé lors de mon combat contre l'homme-ours, à Seika ? Comment s'appelait-il déjà...? Ah ! Oui ! Nagato Uzumaki ! Et... Heiwa Jigoku ? Hm... D'où est-ce que tout cela peut provenir ? Qui a pu donc confectionner ce jeu ?... Ugh... Ce n'est pas le moment pour y penser. Je me retourne vers Velvet, me frottant la joue avec mon index, pensive.

Eh bien... Vous m'apprenez une chose... Je n'avais jamais entendu parler de "cartes de Kwent" auparavant... Mais, eh bien, vous n'avez pas tort, je suis bien une "ancienne" élue. Je suis sur ce monde depuis déjà plus d'un millier d'années. Bien avant le cataclysme causé par le Genchijin, dont vous avez déjà dû entendre parler.

Je marque une pause pour remettre une mèche derrière mon oreille.

Si je me suis intéressée à vous, c'est tout d'abord par votre... Habit. En vous voyant, je vous ai tout de suite prise pour une sorte de mercenaire, qui ne venait clairement pas d'ici. Et... Je n'ai pas eu tort, semblerait-il.~

Je ris un peu.

Mais plus sérieusement... Shuzâ n'est... Pas vraiment touristique, vous l'aurez remarqué. Les étrangers ne viennent que très rarement ici. Je dirais que ce n'est presque jamais le cas. Alors je n'ai pas pu m'empêcher de venir vers vous, car en plus de ça, vous êtes une femme guerrière, ou du moins, vous semblez l'être. La plupart du temps, je croise des villageoises, des servantes... Alors rencontrer une autre "force féminine" change un peu du quotidien plutôt ennuyant. Mais maintenant, je m'intéresse encore plus à vous. Vous êtes une élue, une voyageuse. Êtes-vous ici depuis longtemps ? Avez-vous une carte du monde sur vous ? Avez-vous déjà joué au "Kwent" dont vous m'avez parlé ? Comment était votre monde ? Qui étiez-vous dans ce monde ? Je suis toute ouïe.

Soudainement, je toussotte en me rendant compte que je lui pose déjà énormément de questions, sans m'être réellement présentée moi-même.

Hm... Excusez-moi. Si je dois parler un peu plus de moi, je dirais... Qu'avant le cataclysme... J'étais connue comme étant la "Reine des Démons". J'avais un palais, dans ce que fut la forêt luxuriante, maintenant appelée "forêt aux champignons". J'avais une armée de démons guerriers, et une magie que tout le monde craignait, même les dirigeants et les plus grands des élus. J'étais... Quelqu'un de plutôt imprévisible... Et bien que respectée, je regrette maintenant d'avoir surtout attiré la peur chez autrui. Depuis mon retour, après le cataclysme, tout le monde m'a oubliée. Il n'y a que Zang, parmi ceux que j'ai rencontrés, qui sache plusieurs choses à mon sujet, par le biais de quelques archives des anciens dirigeants...

Je la regarde droit dans les yeux, comme elle me regarde droit dans les yeux. Nos regards se tranchent, se battent, créant une sorte d'intensité mutuelle plutôt... Séduisante je dois l'avouer. Assez pour esquisser un sourire enjôleur sur mes lèvres.

« halloween »

Deux bêtes dans une auberge

En premier lieu, Ellen étouffe un rire quand la Therion exprime son point de vue sur les gardes. La Daemon ne comprend pas vraiment ce qu'elle a put dire de drôle, mais elle préfère laisser passer et continue ses révélations. Une fois que Velvet a terminé et que ses questions sont posées, la sorcière semblent chercher quelque chose. Après avoir haussé les sourcil, elle se tourne vers des joueurs et prend le temps de les observer. Puis, elle se frotte la joue avec son index, l'air pensive. La jeune fille est très maniéré, Velvet se demande si c'est fait exprès ou si elle ne s'en rend pas compte. La sorcière de cour, lui avoue ensuite qu'elle ne connaissait pas le Kwent, mais qu'elle est bien une élue d'il y a mille ans. Elle est plutôt bien conservée d'ailleurs. Puis la sorcière lui parle du cataclysme et des Genchijin. La Daemon en avait brièvement entendu parler, mais pas dans les détails. La jeune fille marque une pause pour remettre sa mèche derrière son oreille, Velvet se demande combien d'hommes ont été conquis par ce genre de manière.

Elle explique ensuite qu'elle s'intéressait à elle pour ses habits. Un instant Velvet couvre de ses bras son décolleté. Mais en comprenant qu'on parlait de ses habits en général qui la fait passer pour une mercenaire, elle se détend. Ellen se met à rire et recommence à poser mille questions avant de se raviser et de se présenter. En effet, comme le supposer Velvet, Ellen était à l'époque une élue puissante, surement parmi ce que Rhada conseillait de se méfier. Mais c'était il y a mille ans. Si Ellen souhaite devenir autre chose, la bête de Titania ne peut rien dire.

Cependant, entre elle commence un duel de regard, elle s'observe droit dans les yeux, cependant au moment où Ellen sortit un sourire enjôleur, Velvet se mit à baisser les yeux. Elle a vraiment du mal avec ce genre de choses. Elle a certainement du mal interpréter se sourire. De manière générale, Velvet et l'amour n'ont jamais fait bon ménage. Quand elle était humaine, son frère était la seule chose qui comptait et elle était très mal à l'aise quand on lui parlait de cela. Malgré la transformation et les années de prison, un regard trop appuyé ou un sourire trop prononcé a tendance à la gêner.

"- Je m'y connais suffisamment en monstre pour savoir que certains peuvent changer, ce n'est pas simple, mais ça reste possible, il suffit juste de prendre son destin en mains et de garder espoir." Velvet se stoppe un instant, cela ressemble beaucoup aux phrases qu'aurait dit Arthorius. Cet homme avait définitivement eut une grande influence sur elle. Mais ce serait grâce à son enseignement qu'elle survivrait. "Cela étant dit, je ne suis pas sûr que Zang soit le mieux placer pour cet objectif, mais si vous tentez de réduire la casse, c'est totalement noble."

Après son instant Arthorius, Velvet s'affale un peu sur la chaise et croise les bras. Il y a un gouffre de manière entre Ellen qui est bien droite et assise, avec ses habits blancs et son sourire magnifique et Velvet qui se tient avachit, majoritairement couverte de noir et de rouge et son visage impassible dominé de ses yeux d'or.

"- Pour répondre à vos questions, je ne suis ici que depuis deux mois. Non, je n'ai pas de carte du monde, j'en ai juste vu une, un jour et je me base sur mes souvenirs. Je n'ai jamais joué au Kwent, j'ai juste vue des joueurs y jouer. Mon monde ressemblait à celui-ci sauf que les humains, s'il faisait des mauvaises actions où se laissait dominer par des mauvais sentiments devenaient des Daemon. Des sortes de monstre très puissants. Et les simples humains sont normalement protégés par l'abbaye des exorciste, un groupe de combattant puissant, mais qui en réalité oeuvre uniquement dans le but de dominer le monde en profitant de la crise. Et moi, je ne suis personne dans tout cela, juste Velvet Crowe, qui tente de survivre."

La Therion à omit beaucoup de détails à Ellen, mais elle préfère ne pas étaler ses histoires de famille à une inconnue. Alice cela passait, car il était relativement inoffensif. Ellen est au service de Zang et même si la sorcière lui est sympathique, elle n'aime pas beaucoup savoir que son patron sera au courant de sa vie passée.

"- Vous avez d'autres questions ?"

Velvet garde sa voix impassible, mais évite les yeux d'Ellen ou ses lèvres, se concentrant sur son nez. Elle tend sa main gauche, couverte de bandage devant elle, comme pour inviter Ellen à parler.

Codage par Libella sur Graphiorum

Deux bêtes dans une aubergeFeat. Velvet Crowe

Les paroles de la dénommée Velvet au sujet de mon envie de changement... Me touchent au cœur. Malgré son air impassible et distante, elle... Elle parle d'une manière qui sait m'inspirer. C'est ce genre de mots dont j'ai besoin pour continuer. C'est simple, mais puissant. Suffisant pour me motiver assez pour aller de l'avant, malgré le chaos environnant. Malgré la mélancolie d'avoir perdu ma famille à tout jamais... Il me reste Frisk, en effet, mais... Viola, Natsume, mes enfants... Ils me manquent beaucoup.

La jeune étrangère me dit que Zang ne semble pas vraiment approprié pour mon objectif, ce qui est vrai... Mais lorsqu'elle me dit que "si je tente de réduire la casse, c'es totalement noble", je détourne le regard, et je ne dis rien. Je ne dis rien, mon visage assombri. Je sais que je prends une voie dangereuse et minée, mais il le faut. Il le faut, pour ma rédemption, pour honorer ma famille, mais aussi... Pour tous ces gens qui souffrent du sadisme d'un dirigeant avide de sang et de pouvoir. Maîtresse de ce monde, hein ? Un tyran sournois... Qui sait comment jouer de mes points faibles.

La femme aux cheveux d'ébène répond alors à mes questions, me disant qu'elle n'est là que depuis deux mois. Deux mois ? Rien que ça ? A-t-elle connu la sphère temporelle ? Ça n'aurait aucun sens... Pour ce qui est de la carte, Velvet me dévoile qu'elle n'en a pas, mais qu'elle se base sur les souvenirs d'une carte qu'elle aurait déjà vue. Huh, eh bien, quelle bonne mémoire elle a !

Elle me fait aussi savoir qu'elle n'a jamais joué au "Kwent", mais qu'elle a observé des gens le faire. Hm... Le Kwent, huh ? Comment se fait-il que ce genre de choses existe ? Comment se fait-il que- oh. Je comprends mieux pourquoi ils prennent les élus pour des légendes... Cela provient de ces cartes ! Mais qui donc en est le créateur ? Il faut que je le sache un jour. Alors, je le garde en tête. Quelqu'un... Quelqu'un nous a tous vus. Quelqu'un nous connait tous, et... Non, il sait beaucoup trop de choses. Il faut que je trouve un moyen de faire mon enquête tôt ou tard.

Mais là n'est pas le sujet. En effet, la belle demoiselle en habit sauvage me parle de son monde. Elle me dit que son monde ressemble à celui-ci, donc Kosaten, mais que les humains se changent en "Daemon" lorsqu'ils sont envahis par des mauvais sentiments... Dans mon monde, ce genre de fonctionnement me rappelle les yokais, dans les légendes japonaises.

Elle me fait savoir que ceux qui ne sont pas des monstres sont protégés par des "abbayes d'exorcistes", qui, en réalité, ne font que "profiter de la crise". Aaah, les exorcistes... Ils ont tous été inutiles face à moi, dans mon monde. Aucun religieux n'a réussi à me faire disparaître. Leurs pouvoirs n'étaient rien. Dieu... Dieu se fichait bien des humains.

Je ferme les yeux, restant silencieuse. Velvet a des bandages sur le bras, et ses vêtements rappellent la sauvagerie d'une bête. Dans la façon dont elle me parle des exorcistes... Il semble presque évident qu'elle soit une sorte... De Daemon, n'est-ce pas ? Je soupire... Et je reprends mon sourire. Un sourire plus chaleureux néanmoins.

J'ai d'autres questions, en effet. Mais que dîtes-vous de m'accompagner jusqu'à la capitale pour continuer d'en parler ? J'ai une chambre au palais de Zang, personne ne viendra nous déranger, et j'ai des choses que je préfère vous dire en privé. Et n'ayez crainte, plusieurs personnes sont venues me rejoindre là bas, sans subir quoi que ce soit.

J'ai soudainement une idée.

Oh ! Nous pourrons en profiter pour passer chez un tatoueur, si cela ne vous dérange pas ? Vous savez, je trouve que la marque de Zang n'est pas très... Élégante, vous comprenez ? La modifier un peu ne ferait pas de mal !

Et, à ma grande joie... Velvet accepta. Nous nous levons donc toutes les deux, et nous quittons l'auberge. Je demande à des gardes de nous apporter un carrosse pour rejoindre la capitale, et nous y montons. Cela prendra moins de temps pour y aller !

« halloween »

Post pour voir.

Deux bêtes dans une auberge (Ft. Ellen) Stzn

FP | FT | Correction | MàJ | Chronologie