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La faces cachée d'une pièce

Sujet: La faces cachée d'une pièce Dim 2 Aoû - 22:59
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La face cachée d'une pièce







Adachi :
Foutu désert, j’en regretterais presque Inaba…





En effet, devant moi se trouvait du sable, du sable et encore plus de sable. Ma veste était dans un sale étant, elle avait gagnée des plis plutôt disgracieux et avait fini par prendre un fantastique teinte marron-orangée, après pour mon pantalon et mes chaussures n’en parlons même pas. Je n’avais pas jugé utile de laver le sang de ce crétin de flic sur mes mocassins, et ce foutu monde m’avait donné raison, en effet le rouge bruni du liquide qui avait tâché mes pompes avait cédé sa place à cette couleur qui s’étendait à perte de vu.

Je marchais au ralenti, le dos courbé par l’épuisement, mes semelles usées et furieusement abîmées soulevant de la poussière à chaque pas. J’avais finis par desserrer encore plus ma cravate que d’habitude. Des gouttes perlaient sur tout mon visage, tellement collantes qu’elles ne prenaient même pas la peine de tomber de mes joues et de mon menton, laissant une simple sensation très désagréable. Enfin, je disais ça, mais en réalité, cette fichu chemise avait fini par devenir une seconde peau, comme une mue qui n’aurait pas voulu partir de mon corps, je l’avais complètement ouverte, mais pareil, rien n’y faisait, les auréoles sous mais aisselles ne trompait pas sur le fait ça faisait déjà bien des heures que j’étais sous ce soleil de plomb.

Je sentais le vent pour fouetter le visage, quelle connerie aussi, le vent ne pouvait pas être frais et me faire comme un ventilateur naturel ? Bien sûr que non ! Il fallait que ce soit une putain de fournaise, j’avais vraiment l’impression d’être un idiot face à un feu dans une fonderie. Ma marche était clairement bancale, mon corps entier se balançant de droite à gauche au rythme de mes pas, faisant au passage bouger la gourde accrochée à mon bras comme un métronome. La ficelle du récipient était attachée par un double nœud à mon poignet, c’était moins fatiguant comme ça.

Dans un sens, l’idée m’effleura l’esprit de l’abandonner là, après tout elle était vide depuis un moment déjà, mais un éclair de lucidité me rappela qu’il valait mieux que je l’ai sur moi si jamais je trouvais un nouveau coin d’eau. Je gardais donc à contrecœur la gourde et sa ficelle imbibée de sueur accrochée solidement à mon corps, de toute façon je n’avais même pas la motivation de me battre pour retirer le double nœud.

Je fixais de mon regard vide et épuisé l’horizon, cet ligne qui était toujours aussi loin peut importe à quel point je m’efforçais à en voir le bout. Je voyais l’air se déformer sous les rayons du soleil, cela me fit penser un bref instant à ce fichu portail, ce point d’encrage qui était resté sur mon lieu d’apparition. J’avais vraiment gagné le gros lot, j’étais passé de meurtrier arrêté par aveux et que l’on interroge tout les jours pour avoir la même réponse à i, gars lambda à moitié mort dans un désert, sacré évolution ! Je finissais par entièrement défaire le nœud de ma cravate et par retirer ma veste de mes épaules, je devrais me la porter à bout de bras, mais au moins ce serait forcément plus supportable.

Je continuais ma marche mécanique, grattant ma peau rougie par le soleil, les rayons avaient dû bien me brûler, à Inaba, même en Été, le temps était plus à la pluie et au brouillard qu’à la canicule et aux coups de soleil. Je finissais par regretter ce bon vieux temps, dans mon boulot de merde dans ce coin paumé pourave, au moins j’avais eu le frisson d’être supérieur à toute cette plèbe et à tout ces idiots, au moins le temps d’une courte année. Le monde d’où je venais ne méritait pas de vivre, ou tout du moins pas tel qu’il était, pourri jusqu’à la moelle, mais alors ce monde là, c’était ps forcément mieux.

J’apercevais au loin ce qui semblait être le profile de bâtiments, je plissais mes yeux aveuglés par cette lumière ambiante, plaçant ma main sur mon front pour me faire un peu d’ombre, comprenant vite que cela ne servait à rien vu que les rayons lumineux de l’astre se reflétaient sur ce fichu sol clair. J’avais eu quelques hallucinations au cours de ma marche, mais là, cette fois cela me semblait bien réel, de toute façon, je n’avais rien d’autre à faire que d’avancer tout droit pour voir s’il s’agissait bien enfin d’un signe de civilisation ou du fruit de l’imagination de mon cerveau en train de surchauffer.

Quelques minutes, demi-heures, heures ? Je ne sais pas, je ne sais plus, bref après un temps indéterminé mais beaucoup trop long à mon goût, je voyais bien mieux les édifices au loin, cela ressemblait à une grande ville maghrébine ou arabique du temps des croisades. Je voyais bien que je n’étais pas loin du salut, mais sans que je fasse gaffe, j’étais par terre. Je sentais la douleur sur ma joue, et le sol au coin de mon regard qui attestait bien que j’étais plus couché que debout. Je ne m’étais même pas senti tomber dans mon état.


Adachi :
Kosaten… quel monde de merde…





Je n’eus pas le temps de dire plus que je me sentais partir, mes yeux étaient trop lourd, j’étais trop fatigué, je devais dormir, mais la chaleur m’en empêchait. Mon esprit était brouillé, mes paupières clauses au moins m’épargnaient plus d’hallucinations, mais j’étais dans un état second, comme lorsque l’on est malade comme un chien et que l’on est cloué au lit. J’étais là, un gars passé de blanc comme un fantôme à rouge comme une écrevisse, sa tenue de fonctionnaire inondée de sueur, sa veste couvrant l’étui contenant mon revolver au niveau de ma hanche. J’étais étalé de tout mon long, face contre terre, ainsi allait se terminer la misérable vie d’un gars comme un autre dans un monde maudit comme n’importe quel autre…



Sujet: Re: La faces cachée d'une pièce Mar 4 Aoû - 21:30
Gemini no Saga
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Gemini no Saga
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La face cachée d'une pièce

Les habitants de Feng n’avaient plus qu’un seul mot à la bouche, qu’un seul sujet de discussion, depuis l’annonce officielle des dirigeant de Kaên qui avait eu lieu il y a quelques jours.
Les élus, ces êtres de légende, étaient finalement de retour après mille ans d’absence. Et le premier d’entre eux à s’être manifesté ici-même dans la capitale arpentait justement les rues de cette dernière, revêtu de son armure qui attirait nombre de regards, autant admiratifs que suspicieux.

Malgré la déclaration du Conseil, beaucoup possédaient encore quelques doutes et se méfiaient, habitués à entendre des histoires de charlatans se faisant passer pour des élus uniquement par profit. Ils changeraient sans doute d’avis, mais cela ne se ferait pas en seulement quelques jours ou semaines, il faudrait du temps pour gagner la confiance totale du peuple.

Mais la confiance des gens de Kaên n’était pas la priorité du Chevalier. Il était totalement improbable qu’il fusse le seul à s’être éveillé après ces mille ans, qui sait donc quelles autres légendes allaient bientôt refaire leur apparition ?
Il redoutait certains élus plus que d’autres, et il ne se passait pas une journée sans qu’il ne pense à ce qu’il adviendrait de la capitale de Kaên si jamais Zayro Jinn venait à pointer le bout de son nez. Serait-il affaiblit tout comme le gold saint l’était actuellement, ou bien serait-il en possession de toute sa force destructrices ? Trop de questions et malheureusement pas assez d’éléments de réponse.

Sur le qui-vive, Saga faisait le tour de la capitale et de ses environs proches régulièrement, s’assurant ainsi de l’absence de danger tout en espérant croiser d’éventuels autres élus ayant fait leur apparition, un peu de renfort ne serait pas de trop en ces temps troublés, surtout depuis cette exécution qui eut lieu dans l’empire. Mourir définitivement, était-ce possible ?

S’éloignant alors des derniers bâtiments qui formaient la limite de la ville, Saga s’enfonça quelque peu dans le désert, tout en gardant Feng à vue malgré tout.
Il avait repéré, hier, une dune de sable bien plus haute que les autres, de laquelle il pouvait mieux scruter l’horizon, dans l’espoir de peut-être apercevoir une silhouette familière. Si les plus terribles élus menaçaient de refaire leur retour, il espérait également que les autres, ceux luttant pour le bien, soient de la partie eux aussi ; repensant alors à l’une de ces élues, un fin sourire se dessina sur son visage, tandis qu’il arrivait tout en haut de la dune.
Est-ce que Ruby elle aussi allait revenir ?

- Je l'espère...

Observant les alentours d’un air à présent impassible malgré le vent sec et chaud qui lui fouettait le visage, le Chevalier ne semblait guère être atteint par les rayons du soleil qui auraient déjà du au moins le faire suer. Pourtant, rien, pas la moindre goutte de transpiration, ni même d’essoufflement dû à cette atmosphère lourde et étouffante ; Saga devait pour cela remercier le peu de forces qu’il avait déjà récupéré, elles étaient suffisantes pour qu’il puisse user de son Cosmos afin de se prémunir des températures élevées.
Une fois de plus, rien ne venait à l’horizon, et il allait être l’heure pour lui de regagner la ville, pour ensuite recommencer cet espèce de rituel dès le lendemain.
Cependant, et juste avant qu’il ne fasse volte-face, son regard fut attiré par quelque chose se mouvant sur sa gauche, à bonne distance.

Une silhouette, à la démarche plus qu’hasardeuse, venait de faire son apparition et se rapprochait tant bien que mal de la capitale sous le regard attentif du Chevalier, qui observa alors la forme humanoïde s’écrouler au sol pour ensuite ne plus bouger.
Ni une ni deux, Saga bondit du haut de la dune et s’élança en direction de cette personne qui semblait mal en point, sans doute quelqu’un s’étant perdu dans le désert ; il ne fallait pas perdre un instant, il était encore sans doute possible de lui venir en aide.

Rejoignant bien vite ce qui s’avéra être un homme en piteux état, et presque aussi rouge qu’une tomate, le Chevalier posa un genou au sol tout en secouant légèrement le malheureux afin de s’assurer qu’il était toujours en vie et donc secourable ; dans le cas contraire, il lui offrirait une sépulture décente à la capitale.
Fort heureusement, l’inconnu était encore en vie et lançait un regard désespéré au Chevalier tout en tentant de prononcer quelques mots qui s’évanouirent dans le vent. Voulant apaiser le pauvre bougre, Saga posa une main sur son épaule tout en lui parlant d’une voix calme.

- Ne vous en faites pas, il y a une ville pas loin, je vais vous y emmener. Votre heure n’est pas encore venue.

Malgré l’état de faiblesse évidente de cet homme, (depuis combien de temps errait-il dans le désert ? ), le Chevalier prit quelques précautions avant de l’aider à se remettre sur pied et le porter dans ses bras. Pourquoi faire preuve de prudence alors que tout portait à croire qu’il n’était pas une menace ? Pour la simple et bonne raison que les vêtements qu’il portait, bien que dans un sale état eux aussi, n’étaient pas originaires de ce monde,bien qu'ils semblaient familiers au Chevalier ; il était donc en présence d’un élu. Ami ou ennemi, pour l’instant il était impossible de le dire, mais ce doute ne permettait pas au Chevalier d’abandonner l’homme à son triste sort, ce n’était pas sa manière de faire.

C’est sans se ménager que le Chevalier emporta la victime du désert vers la capitale, certes il était encore en vie mais mieux valait ne pas traîner plus que nécessaire vu son état.
La ville enfin gagnée, Saga fit irruption dans la première auberge qui croisa sa route tout en demandant prestement une chambre, beaucoup d’eau, et un onguent contre les brûlures, c’était là le minimum dont le pauvre homme aurait besoin dans un premier temps.
Guidé dans une chambre libre par le patron de l’établissement, le Chevalier installa précautionneusement l’homme sur le lit de la pièce, tandis qu’un verre d’eau lui était tendu par un employé des lieux.
Remerciant les natifs de leur aide, Saga approcha le verre des lèvres de l’inconnu, qui devait mourir littéralement de soif.

- Prenez votre temps pour boire, vous êtes hors de danger à présent.





Dernière édition par Gemini no Saga le Jeu 6 Aoû - 20:49, édité 1 fois
Sujet: Re: La faces cachée d'une pièce Mer 5 Aoû - 19:02
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Les faces cachées des pièces







Ma tête était lourde, mon corps aussi, quelle fichue idée d’inventer la gravité… et la chaleur aussi tien, comment font les dieux pour ce genre de choses ? Ils se concertent ? Aujourd’hui, on va inventer des truc chiant, pourquoi pas la mort par chute d’escalier, c’est bien, mais c’est naze, le gars meurt trop vite. La mort par asphyxie ? Mieux, mais la victime fini dans le royaume des morts encore trop simplement. Et pourquoi pas permettre le décès quand il fait trop chaud ? En plus tu te sens partir mais tu peux rien faire et tu délire en cours de route, fantastique.

J’entendis alors des pas lourds sur le sable, au loin, me sortant de ma réflexion qui était somme toute capitale. Je sens quelqu’un me toucher le dos, ou bien le cou, ou l’épaule, je ne sais pas, je ne sais plus. Je comprends vaguement qu’on essaie de me communiquer, la voix était trop calme et assurée pour que ce soit quelqu’un d’autre que ce foutu gamin de Yu. Je tentais de lui réponde « va te faire foutre connard », mais ma bouche était trop sèche pour que cela prenne la forme de quoi que ce soit proche d’un mot.

La suite était flou, on avait dû me mettre sur un bateau, ça tanguait bien trop pour que je sois encore sur terre, au moins j’avais enfin atteint de l’eau, victoire. Il ne faisait pas si frais que ça pour un endroit au bord de l’eau. Ah, je suis stable maintenant, je suis tombé sur le pont ? Non, c’est bien du bois en dessous de moi, mais je ne suis pas à même la planche, il y avait une sorte de matelas en dessous de moi. Je reprends alors vaguement conscience de ce qui m’entoure, émergeant enfin de cet état quelque peu disgracieux.

A mes côtés se trouvait un homme dans une armure en or, franchement, si c’était pour se la péter et montrer qu’il est au dessus des autres, une couronne aurait suffit. Cet homme avait de longs cheveux bleus, après les hommes-animaux, voilà un nouveau truc bizarre. Je n’eus même pas le temps de poser la moindre question que l’individu me colla un verre d’eau dans le mec. Je sais que beaucoup on voulu me faire fermer ma gueule dans ma vie, mais alors celle-là on me l’avait encore jamais faite… surtout que je n’avais pas encore prononcé un mot.

La boisson était un peu tiède mais plus que suffisante pour me permettre d’avoir de nouveau la gorge un peu moins sèche. Aussi pompeux que pouvait avoir l’attirail de cet étranger, ses manières avaient l’air d’être plutôt bonnes. J’avais encore une sacré migraine et mon cœur était douloureux à cause des brûlures, mais au moins j’étais de nouveau bien conscient de ce qu’il m’arrivait.


??? :
Prenez votre temps pour boire, vous êtes hors de danger à présent.





Génial, un nouvel idiot altruiste, je vais finir par croire que je les attire, enfin, cette fois je ne vais pas m’en plaindre, ça aura au moins eu le mérite de me sauver les miches. Je finis le verre avant d’essayer de lui adresser la parole, toutefois, là encore, les mots ne sortirent pas vraiment, ma gorge encore douloureuse me fit tousser par réflexe, histoire de dégager la poussière et le sable que j’avais dû bouffer lorsque j’étais à terre. Je me raclais donc proprement la gorge avant de reprendre.


Adachi :
Merci… je ne sais pas par quel miracle je suis en vie, mais merci…





En regardant de plus prêt mon interlocuteur, j’eus un léger moment de stupéfaction, arquant vaguement un sourcil avant de reprendre un visage plus neutre. C’était clair, sa tenue aussi m’étais familière, normal, il ressemblait en tout point à l’un de ces chevaliers d’Athéna dans l’œuvre de Saint Seiya. Alors après, quant à savoir qui c’était autant dans son nom que dans sa fonction dans ce manga, je n’en avais foutrement aucune idée.

Il faut dire que je m’intéressais à peu de choses dans mon ancien monde, et j’avais clairement ni le temps libre ni l’envie de perdre des heures dans la lecture de foutus bouquins. C’était donc ça cet espèce d’avertissement que m’avait laissé Adam à propos de « tu pourrais croiser des êtres de fiction de ton monde ici », je dois bien avouer que je ne m’attendais pas à cela, et encore moins aussi tôt. Je gardais toutefois mon calme, quand bien même il en avait l’aspect, rien ne me permettais de supposer qu’il s’agissait bien de ce personnage inventé par un artiste dégénéré, il pouvait bien juste lui ressembler par pure coïncidence, mieux valait jouer l’idiot maladroit pour le moment, comme je fais toujours.


Adachi :
Je me suis perdu comme un crétin dans ce désert, il faut dire, c’est pas facile de s’y repérer sans matériel faut dire, quelques panneaux n’auraient pas été de refus. Après, peut-être qu’il y en avait mais je n’ai rien vu de tel, c’est à ce demander comment les gens du coin n’ont pas eu l’idée de le faire.


Adachi :
Enfin quand je dis gens du coin, je parle pas de vous hein ! Je veux dire, vous avez pas trop l’air d’ici, enfin pas de ce milieu avec cette armure. Pas que je veux dire que vous tâche là ici, après tout vous m’avez sauvé la vie je vais vous le reprocher, mais enfin… vous voyez ?


Adachi :
Je parle trop, comme d’habitude, c’est ça ?… on me le reproche souvent vous savez, comme quoi je dis toujours les choses qu’il faut pas, que je suis maladroit, que je devrais apprendre à fermer mon clapé, enfin, vous voyez le topo.


Voilà, ça faisait un mal de chien de parler comme ça et de débiter autant, mais au moins, ça me permettait de lui dresser mon portrait facilement, mieux valait continuer pour bien enfoncer le clou, quitte à l’emmerder un peu.


Adachi :
Au fait, je parle et je parle mais je ne me suis toujours pas présenté, Tohru Adachi, inspecteur Tohru Adachi, mais vous pouvez m’appeler Adachi, tout le monde m’interpelle simplement comme ça, c’est plus court et c’est plus rapide.


Adachi :
Non, attendez, plus court et plus rapide c’est la même chose, enfin pas littéralement mais là oui, parfois les mots peuvent être compliqués.




Adachi :
Puis bon, je dis inspecteur, mais c’est plus vraiment le cas actuellement. Je sais même pas comment je dois dire, ex-inspecteur ? Non, ça fait bizarre et c’est trop long à dire. Par contre, ça fait de moi un chômeur ? Pour ça je devrais être en recherche d’emploi, non ? C’est dur de réfléchir à ce genre de choses avec une telle migraine.


Pour ce dernier point j’étais franc, il était en effet plutôt complexe de rester concentré dans mon état, d’autant plus pour faire l’idiot comme ça. Que d’énergie gaspillé, et pour quelqu’un comme moi qui est partisan du moindre effort, c’était plutôt énervant.


Adachi :
Ah mince ! Encore désolé, quand je suis lancé, je ne m’arrête plus ! C’est super malpoli de ma part.




Adachi :
Je vais vous laisser un peu la parole, histoire de calmer un peu le jeu. Qui êtes vous et qu’est-ce que je fais ici, et où sommes nous d’ailleurs ?




Des questions simples, claires et ciblées. Pour la deuxième, j’avais déjà plus ou moins la réponse, sans doute que cette grande âme charitable est venu à mon secours. Les autres points par contre c’était un peu plus flou, et quitte à faire, autant me reposer un peu la gorge tout en récupérant un maximum d’informations. Je regardais donc de mes yeux gris mon interlocuteur, assis sur le lit, en attendant ses réponses d’un visage neutre, presque benêt.



Sujet: Re: La faces cachée d'une pièce Jeu 6 Aoû - 20:46
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La face cachée d'une pièce

Bien qu’affaiblit l’inconnu parvint tout de même à boire par lui-même l’eau qui lui était offerte, et le moins que l’on pouvait dire, c’est qu’il avait une sacrée descente, cela devait faire un moment qu’il errait dans le désert.
Un peu réhydraté, le voilà qui tousse en voulant la prendre la parole, réussissant finalement à s’exprimer après s’être raclé la gorge une dernière fois pour remercier le Chevalier qui l’avait très certainement arraché à une mort lente et diablement douloureuse.

- Pas la peine de me remercier, je n’allais pas vous laisser en pâture aux vautours tout de même. Vous voulez encore un verre d’eau ?

Sans attendre la réponse de son interlocuteur, Saga lui reprit tranquillement le verre des mains afin de le remplir à nouveau grâce à la carafe qui avait été déposée sur la table de chevet toute proche.
Il remarqua sans mal le subtil et bref changement dans le regard de l’inconnu, avant que ce dernier ne reprenne une façade neutre pour son visage, et qu’il se mette à parler. A beaucoup parler.

Cependant, le Chevalier ne semblait guère gêné par ce flots de mots et de phrases qui sortaient à grand débit de la bouche d’Adachi, vu que c’est ainsi qu’il se prénommait.
Saga n’avait pour ainsi dire pas l’occasion d’en placer une, et il se contentait de hocher la tête à quelques moments clés du monologue de son interlocuteur, lorsque ce dernier lui demandait son avis et dont la réponse pouvait se simplifier à un « oui » ou un « non ».
Malgré tout, il pu apprendre quelques détails sur cet homme dont la tenue lui était familière malgré tout, ainsi que le terme d’inspecteur, sans que cela ne fasse surgir de souvenirs précis dans son esprit.

Alors qu’Adachi s’excusait une dernière fois pour avoir monopolisé la parole et raconté un peu tout et n’importe quoi, le Chevalier se contenta de lui tendre le verre à nouveau remplit d’eau, tout en esquissant un léger sourire.

- Il n’y a pas de mal, je sais ce que ça fait de se réveiller dans un endroit qu’on ne connaît pas, les questions affluent sans cesse et on a du mal à les gérer.

Laissant quelques secondes à l’inspecteur pour boire à nouveau avant de reprendre la conversation, le Chevalier l’observa plus en détails. Il avait souffert de son petit séjour sous le soleil cuisant du désert et allait bientôt avoir de très jolis coups de soleil bien douloureux, sauf si l’onguent demandé à l’aubergiste était assez efficace pour prévenir cela.
Il était à présent temps de se présenter.

- Enchanté de vous rencontrer, Adachi. Je me nomme Saga, et je suis un élu de Kaên, la nation dans laquelle nous nous trouvons actuellement ; nous sommes plus précisément à Feng, la capitale. Pour ce qui est de votre présence ici, c’est le premier endroit qui pouvait vous accueillir que j’ai croisé après vous avoir ramassé dans le désert.

Entendant que l’on frappait à la porte, Saga ouvrit cette dernière afin de récupérer l’onguent qui lui apportait enfin l’aubergiste, ainsi qu’une tenue propre et apparemment à la taille d’Adachi, qui pourrait ainsi porter des vêtements plus frais et adaptés au climat de Kaên que ceux qu’il portait actuellement.
Revenant auprès de l’inspecteur, le Chevalier déposa l’onguent et les vêtements proprement pliés sur le lit.

- Ca vous sera utile, je pense, surtout l’onguent, ça vous soulagera la peau. Dites-moi, Adachi, vous êtes un élu, n’est-ce pas ?

Question plutôt évidente au vu de la tenue et des propos qu’il avait tenus un peu plus tôt dans son presque interminable monologue.
A savoir maintenant s’il venait de fraîchement débarquer en Kosaten, ou s’il avait déjà eu l’occasion de voyager un peu et de connaître un minimum l’endroit où il avait été catapulté.

- Vos vêtements semblent venir d’ailleurs, sans oublier que les inspecteurs sont une notion qui n’existe pas dans ce monde, à ma connaissance du moins.

Le peu d’informations que le Chevalier avait en sa possession était assez suffisant pour qu’il puisse être persuadé du bien fondé de sa déduction ; restait à présent à savoir si Adachi pouvait potentiellement présenter une menace pour Feng et Kaên, ou pas.

- Depuis combien de temps êtes-vous arrivé à Kosaten, Adachi ? Avez-vous déjà eu l’occasion de vous familiariser avec ce nouveau monde ?

Une vague pensée lui traversa alors l’esprit, ainsi qu’une question bien précise. Dans le cas où Adachi était arrivé depuis un petit temps, il aura sans doute déjà eu l’occasion de croiser d’autres élus, voilà une information qui allait s’avérer utile.

- Est-ce que vous avez croisé d’autres élus depuis votre arrivée ? Si oui, pouvez-vous me parler d’eux ? Il y a quelqu’un que j’aimerai retrouver, alors tout les informations sont bonnes à prendre voyez-vous ?



Sujet: Re: La faces cachée d'une pièce Sam 8 Aoû - 0:12
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Le chevalier me tendit de nouveau un verre qu’il avait préalablement rempli, il projetait un sourire amical, bleurg, trop de gentillesse dans son regard.


??? :
Il n’y a pas de mal, je sais ce que ça fait de se réveiller dans un endroit qu’on ne connaît pas, les questions affluent sans cesse et on a du mal à les gérer.



Je prenais donc le verre sans me faire prier, histoire de calmer un peu le feu dans ma gorge, visiblement ça allait être à mon interlocuteur de prendre la parole, enfin. Il attendit avec patience que j’eus fini de vider le récipient de son eau avant de se présenter.


Saga :
Enchanté de vous rencontrer, Adachi. Je me nomme Saga, et je suis un élu de Kaên, la nation dans laquelle nous nous trouvons actuellement ; nous sommes plus précisément à Feng, la capitale. Pour ce qui est de votre présence ici, c’est le premier endroit qui pouvait vous accueillir que j’ai croisé après vous avoir ramassé dans le désert.


Adachi :
Je vois, merci du coup.





Au moins il avait l’avantage d’aller droit au but, ça, c’était plaisant. Quelqu’un toqua à la porte, le chevalier ouvrit, c’était un autre inconnu, mais qui lui n’entra et ne se présenta pas, tant mieux, j’avais d’autres choses à faire que d’augmenter le nombre de connaissances sur mon agenda. Le chevalier ramena ce qui semblait être un onguent et une tenue, pour le premier il était difficile de se faire une idée de son utilité.


Saga :
Ca vous sera utile, je pense, surtout l’onguent, ça vous soulagera la peau. Dites-moi, Adachi, vous êtes un élu, n’est-ce pas ?




Non, sans blague, tu l’as deviné à quoi ? A ma bouille sans doute, ou bien peut-être à ma tenue et à mon arme, comme ces autres péquenots du canyon, à tout hasard. Bon, au moins il avait répondu sans le savoir à l’une de mes futurs questions par rapport à l’onguent, enfin quelque chose d’utile.


Saga :
Vos vêtements semblent venir d’ailleurs, sans oublier que les inspecteurs sont une notion qui n’existe pas dans ce monde, à ma connaissance du moins.



J’espère pour eux que les inspecteurs existent, enfin pas avec ce nom là, mais au moins la fonction. J’imagine déjà la garde aller voir les gens « bonjour, êtes vous celui qui a fait le crime d’hier – bah non pourquoi ? - oh pour rien, sur ce bonne journée, mince ! On a vraiment du mal à trouver les hors-la-loi de nos jours ». Mais bon, au moins ça m’évitera de faire de nouveau cette bourde, point à noter.


Saga :
Depuis combien de temps êtes-vous arrivé à Kosaten, Adachi ? Avez-vous déjà eu l’occasion de vous familiariser avec ce nouveau monde ? Est-ce que vous avez croisé d’autres élus depuis votre arrivée ? Si oui, pouvez-vous me parler d’eux ? Il y a quelqu’un que j’aimerai retrouver, alors tout les informations sont bonnes à prendre voyez-vous ?


Uuuuurg, un type qui recherche quelqu’un, le pouvoir des liens et de l’amitié, pourvu qu’il ne me balance pas ce genre de connerie comme Yu. Bon, au moins restons réglo, je lui en doit une alors autant répondre honnêtement, et puis peut-être qu’il réagira à ce que je dirais, ça pourrait me donner des informations aussi. Je reprenais alors un ton assez neutre et posé, un peu comme lors de mes interrogatoires, sauf que cette fois je ne me ferais pas tabasser par un policier en cours de question.


Adachi :
Je vais tenter de répondre dans l’ordre et du mieux que je peux. Bon, comme vous l’avez deviné, oui je suis un élu, mais bon ça, la plupart des gens le devinent bien vite. Sinon, depuis combien de temps ? Pas tant que ça, quelques jours ? Quand à ce que j’ai vu de ce monde, pas grand-chose en vérité, j’ai surtout vu du paysage, j’ai croisé assez peu de personnes. D’ailleurs la plupart des gens que j’ai croisés étaient des élus, le premier se prénommait Nagato, après il ou elle était caché dans un épais manteau noir avec des motifs de nuages rouges et une capuche, donc je ne pourrais pas vous en dire plus sur ce à quoi il ou elle ressemble.

J’ai également croisé un homme-bête du nom d’Adam Cooper, je l’ai rencontré alors qu’il tombait sur la seule descendante de son clan, c’est là que j’ai appris qu’entre la première vague d’élus et celle dont je fais parti, il s’est écoulé près d’un millénaire, mais là non plus j’ai pas trop d’informations. Enfin j’ai croisé un samouraï du nom de Yone alors que je me faisais alpaguer par un groupe d’hybrides dans des canyons. Je ne sais pas si ça fait parti des personnes que vous recherchez mais sait-on jamais.


En réalité j’avais quand même quelques informations de plus, le passage persistant par lequel j’étais passé, et qui était différent de celui des anciens élus de ce que m’avait dit Nagato. Il y avait aussi le fait qu’Adam m’avait confirmé que sans doute la plupart des anciens élus avaient été protégés d’un cataclysme et que ce passage pour eux d’un millénaire en un claquement de doigt devait y être lié.

Avec Nagato nous avions également conclu que les dieux anciens de ces terres devaient être affaiblis, mais pas tout à fait hors d’état, car sinon les élus ne seraient déjà plus sur ce plan. Là encore nous en avions déduit qu’une autre forme de puissance appelait les nouveaux élus, mais de là à savoir quoi, comment et pourquoi, impossible pour le moment de s’en faire une idée précise avec le peu d’informations à disposition.

Je me levais donc du lit, encore un peu groggy de ma mésaventure mais quand même assez en état pour ne pas rester cloué à l’horizontale. Je retirais encore les quelques vêtements que j’avais, appliquant l’onguent sur les zones touchées, surtout les bras, le torse et le visage. J’en profitais également pour changer de vêtement, j’avais gagné à l’œil un beau kimono aux couleurs de mon ancienne tenue, je n’allais pas m’en plaindre. J'avais fait le tout devant le chevalier sans gêne, de toute façon si cela l'incommodait, il n'avait qu'à détourner le regard. Une fois fait je me rasseyais sur le lit, prêt à poser mes propres questions au chevalier.


Adachi :
Désolé de vous avoir fait un peu attendre. Bref si cela ne vous gêne pas j’aurais moi aussi quelques autres questions à vous poser.




Je n’attendis pas sa réponse, préférant enchaîner tant que c’était possible.


Adachi :
Il ne fait aucun doute que vous soyez aussi un élu, du coup, Nagato m’a dit que ce monde avait bien changé, à quel point exactement ? Je veux dire, c’est normal qu’en près de mille an tout ai été chamboulé, mais à quel point ? Aussi de ce que j’ai suivi à Shûza c’est une dictature qui est en place, mais ici à… Kaen ? C’est ça ? Qui dirige ? Un roi ? Un président ? Un empereur ? Et sinon, que savez vous de ce pays, je cherche un coin où vivre ma vie paisiblement sans ennuis, ici ça vous paraît bon ou pas ? Je veux dire, c’est le premier lieu vraiment civilisé que je croise donc si il y a un meilleurs endroit où aller je préfère le savoir tout de suite.

D’ailleurs je parle de passer une petite vie tranquille, mais Nagato m’a dit que des dieux forçaient les élus à combattre pour eux, c’est une fatalité et on doit vraiment aller sur le front ou l’on peut juste faire notre vie comme on l’entend ? Enfin je dis ça, mais du coup, vous, vous êtes sur Kosaten depuis combien de temps ? C’est juste pour savoir si je peux vous demander plein de choses ou pas.


Ce n’étais que quelques questions, mais il valait mieux tâter le terrain avant de rentrer dans le vif du sujet, Nagato avait été avare en informations, mais lui, cela semblait être tout autre chose, et si effectivement ce lieu est un coin sympa où vivre, peut-être pourrais-je m’y installer sur le long terme.



Sujet: Re: La faces cachée d'une pièce Dim 9 Aoû - 22:20
Gemini no Saga
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La face cachée d'une pièce

Malgré les nombreuses questions qui lui furent posées alors qu’il était encore dans une situation délicate il y à peu, Adachi prit la peine de répondre aux interrogations du Chevalier, lui apportant sans le savoir quelques informations non-négligeables sur lesquelles il devrait se pencher à l’avenir.
La description qui fut donnée à Saga du dénommé Nagato lui sembla très familière, si ce n’était que le nom ne collait absolument pas, une autre personne, ou bien une fausse identité ? La question allait devoir être légèrement approfondie pas la suite, mais pour l’instant, le gold saint laissa la parole à l’élu de la nouvelle vague.

Les deux autres élus rencontrés par Adachi n’étaient pas connus du Chevalier, même si apparemment l’un d’entre eux était de son époque, en terme d’apparition des élus ; il ne serait peut-être pas négligeable de chercher à rencontrer ce Yone et cet Adam Cooper, des noms à retenir, juste au cas où.
Une fois ces informations données, Adachi prit la peine de savoir si cela avait aidé notre ami, dans un sens non, car le nouvel élu n’avait pas croisé la route de celle que Saga recherchait, mais d’un autre côté…

- Vous avez dit Nagato ? Avait-il les cheveux roux, et ses yeux étaient-ils particuliers ? Et savez-vous si il faisait partie de l’ancienne vague des élus du millénaire passé ?

Le chevalier portait un certain intérêt à cette personne, sans paraître trop insistant cependant, il donnait plutôt l’impression de quelqu’un voulant s’assurer que l’on parlait bien de la même personne. Peu d’élus d’il y a mille ans correspondaient à cette description, et s’il s’avérait qu’il s’agissait bien de Heiwa, Saga allait devoir redoubler de prudence.
Voulant ne pas éveiller le moindre soupçon, le Chevalier coupa court au sujet en question.

- Navré de vous poser tant de questions, surtout vu votre état.

D’autant que, s’il y avait bien une personne qui avait des questions sans doute bien plus importantes à poser pour l’instant, il devait s’agir d’Adachi qui, après s’être appliqué l’onguent sur les morsures du soleil et changé en délaissant ses vêtements au profit du kimono généreusement cédé par le propriétaire de l’auberge, posa à son tour de nombreuses questions au Chevalier.
Des questions très intéressantes, et qui apportèrent encore plus d’informations à Saga sur l’identité de Nagato, qui faisait donc bel et bien partie de l’ancienne génération, vu qu’il avait dit à Adachi que le monde avait fortement changé, comment pourrait-il savoir ce genre de chose autrement qu’en étant un élu du millénaire passé ?

Saga allait pouvoir apporter des éclaircissements sur certaines questions, mais il ne pourrait malheureusement pas toutes leur apporter une réponse claire et complète, il allait cependant faire de son mieux afin de contenter son interlocuteur.
Il attendit patiemment la fin de la salve de questions, se servant un verre d’eau au passage avant de prendre la parole. Difficile en effet de ne pas deviner qu’il était lui aussi un élu, avec ses cheveux bleus et, surtout, son armure entièrement faite d’or des plus voyantes et hors-contexte comparée aux tenues des natifs.

- Je suis effectivement un élu moi aussi, je suis à l’heure actuelle le seul qui se soit révélé aux dirigeants de Kaên. J’ignore à quel point le monde a pu changer, je n’ai pour l’instant pas encore quitté les frontières de la nation, cependant, je peux vous dire que le système politique de Kaên est bien différent de ce qu’il était il y a mille ans, lorsque ce pays s’appelait Seika et était un puissant empire.

En effet, depuis son réveil, Saga n’était pas allé plus loin que la région des profonds canyons qui se trouvait au nord-est de la capitale, ainsi que les champs de culture à l’est. Pour l’instant, il n’était pas nécessaire pour lui de quitter la ville, mais cela allait sans doute changer au fil des jours et des semaines à venir ; si les élus se réveillaient et apparaissaient à nouveau, des temps troublés étaient à redouter.

- Pour ce qui est du système politique de Kaên, il faut savoir que la nation est composée de nombreux clans aux coutumes variées, cependant, ils se sont en majeure partie ralliés derrière les chefs des trois clans les plus importants de la nation ; d’après ce que le Conseil m’a rapporté, il existe encore ici et là des clans qui préfèrent rester totalement indépendant. Je pense que Kaên serait un bon endroit pour qui désirerait y vivre.

Reprenant une petite gorgée d’eau avant de continuer la discussion, Saga esquissa un léger sourire. Sûr à presque cent pour cent que le Nagato qu’Adachi avait rencontré et le Heiwa de son époque étaient la même personne, trop de coïncidences pour que cela ne paraisse pas évident.

- Lorsque les élus arrivaient à Kosaten il y a mille ans, chaque dieu choisissait ses champions et leur apposaient un sceau magique à leur effigie qui leur permettait d’avoir un certain contrôle, pas total, mais presque. Cependant, la donne à changé en mille ans. Je suis un élu de l’ancienne génération, et j’appartenais à une des quatre nations de l’époque ; j’étais moi-même marqué d’un sceau, mais ce dernier a complètement disparu, et je suis d’avis de penser qu’il en est de même pour les autres. D’ailleurs, vous n’avez pas de sceau sur vous non ?

La disparition du sceau de Long qu’il avait arboré durant les dix années passées sur Kosaten ne pouvait être que la preuve que les dieux n’avaient plus d’emprise sur les élus, mais dans ce cas, qui les avait protégés durant le cataclysme ? Et dans quel but ?

- Si vous avez d’autres questions à me poser, n’hésitez pas, cela vous aidera sans doute à mieux appréhender ce monde et votre nouveau statut d’élu. Au fait, maintenant que j’y pense, vous devez avoir faim non ? Après tout ce temps passé à marcher, j’imagine qu’un repas vous fera le plus grand bien.

Se dirigeant à nouveau vers la porte pour l’ouvrir, Saga héla une employée qui passait par là en lui demandant s’il était possible de faire monter un repas, léger ou copieux, dans la chambre ; suite à la réponse affirmative de la jeune femme, et son rapide descriptif des différents plats proposés, le Chevalier s’enquit de connaître les préférences d’Adachi en la matière. Restant dans l’encadrement de la porte, il tourna la tête vers l’inspecteur tout en s’adressant à lui.

- Vous avez le choix, il y a du poulet rôti, du steak de tongu, ou du filet de poisson, le tout accompagné de légumes frais et de riz bien entendu.

Manger un morceau allait certainement permettre à Adachi de récupérer plus rapidement de son épopée dans le désert. Saga allait lui aussi passer commande d’un petit quelque chose à grignoter, car si effectivement son interlocuteur souhaitait lui poser encore de nombreuses questions, la conversation ne serait que plus cordiale autour d’un bon repas.



Sujet: Re: La faces cachée d'une pièce Ven 14 Aoû - 17:33
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Les faces cachées des pièces







Saga :
Je suis effectivement un élu moi aussi, je suis à l’heure actuelle le seul qui se soit révélé aux dirigeants de Kaên. J’ignore à quel point le monde a pu changer, je n’ai pour l’instant pas encore quitté les frontières de la nation, cependant, je peux vous dire que le système politique de Kaên est bien différent de ce qu’il était il y a mille ans, lorsque ce pays s’appelait Seika et était un puissant empire.


Ok, donc le système politique des nations avait changé, ce qui n’était guère étonnant avec le temps. Je retenais également le nom de Seika dans un coin de ma tête, et le fait que ça a été un empire.


Saga :
Pour ce qui est du système politique de Kaên, il faut savoir que la nation est composée de nombreux clans aux coutumes variées, cependant, ils se sont en majeure partie ralliés derrière les chefs des trois clans les plus importants de la nation ; d’après ce que le Conseil m’a rapporté, il existe encore ici et là des clans qui préfèrent rester totalement indépendant. Je pense que Kaên serait un bon endroit pour qui désirerait y vivre.


Un système clanique donc, le soucis c’était l’idée d’unité dans cette histoire, c’est bien beau que pour le moment ils tiennent avec juste trois gros clans à leurs tête, mais ça sent le genre de nation qui peut éclater à tout moment, autrement dit un territoire facile à conquérir, surtout ) côté d’une dictature. De fait cette information donnée par Saga m’avais clairement refroidi à l’idée de m’installer là, d’autant que je voyais mal un clan m’accepter comme ça. Le chevalier d’or prit une gorgée d’eau pour s’éclaircir la voix avant de poursuivre.


Saga :
Lorsque les élus arrivaient à Kosaten il y a mille ans, chaque dieu choisissait ses champions et leur apposaient un sceau magique à leur effigie qui leur permettait d’avoir un certain contrôle, pas total, mais presque. Cependant, la donne à changé en mille ans. Je suis un élu de l’ancienne génération, et j’appartenais à une des quatre nations de l’époque ; j’étais moi-même marqué d’un sceau, mais ce dernier a complètement disparu, et je suis d’avis de penser qu’il en est de même pour les autres. D’ailleurs, vous n’avez pas de sceau sur vous non ?


Je haussais les épaules en lui répondant d’un signe négatif de la tête, effectivement je n’avais pas de sceau, je l’avais vérifié lorsque j’étais avec Nagato, et même plusieurs fois sur la route, rien de tel n’était apparut sur ma peau. Au moins j’étais en parti rassuré, je ne risquais pas de me retrouver avec un dieu m’ordonnant contre mon gré à aller sur le front, très peu pour moi ce genre de choses.


Saga :
Si vous avez d’autres questions à me poser, n’hésitez pas, cela vous aidera sans doute à mieux appréhender ce monde et votre nouveau statut d’élu. Au fait, maintenant que j’y pense, vous devez avoir faim non ? Après tout ce temps passé à marcher, j’imagine qu’un repas vous fera le plus grand bien.


Le chevalier se leva de nouveau, ouvrant la porte de la pièce pour interpeller une employée, après quelques secondes de discussion il se retourna vers moi.


Saga :
Vous avez le choix, il y a du poulet rôti, du steak de tongu, ou du filet de poisson, le tout accompagné de légumes frais et de riz bien entendu.




En vérité, peu m’importais, j’avais rarement eu de vrais bons repas dans ma vie, mon salaire et mes horaires faisant que je passais plus de temps à manger des choux, notamment ces foutus plats de cette vieille enquiquineuse. Du fait ça pouvait bien être du pain et de l’eau je m’en fichais royalement.


Adachi :
Qu’importe, mais si vous voulez vraiment que je choisisse, le steak sera très bien.




Il passa donc la commande, avant de s’asseoir de nouveau, j’en profitais donc pour poser plus de questions.


Adachi :
Comme vous parliez plus tôt des sceaux, ce Nagato m’en avait parlé, et désolé je n’ai pas d’informations physique à vous fournir, il ou elle est resté caché dans son manteau et sa capuche tout du long, ce qui masquait tout son corps. Effectivement je n’ai pas de sceaux et il ou elle non plus, bien que comme vous l’avez deviné Nagato est de la première vague.

De ses dires, son lien avec les dieux s’est estompé, si vous me dites la même choses alors il y a dû se passer quelque chose de gros pour que ces derniers ne donnent plus signe de vie. Mais du coup la question reste toujours la même, pourquoi une nouvelle vague d’élus ? Comment ? Pourquoi maintenant ? Le fait que nous n’apprissions que maintenant aurait-il un lien avec le retour des anciens élus ? Et si oui, lequel ?

Bref ce sont pleins de questions sans réponse actuellement, mais je suppose que pour celui qui cherchera la vérité, cela lui apparaîtra en temps et en heure, voir même se manifestera pour tout les élus.


Je m’allongeais sur le lit, les mains derrière la tête, quitte à faire autant me mettre à l’aise.


Adachi :
Mais bon, je pense qu’actuellement il vaut mieux se concentrer sur autre chose, tenter de comprendre ça risque de prendre du temps, beaucoup de temps, et d’énergie aussi, or je n’aime pas trop fournir trop d’efforts, donc je préfère attendre que quelqu’un d’autre fasse les découvertes. De toute façon pour le moment j’ai d’autres choses à gérer.


Adachi :
Oh, oh fait, je n’ai pas d’argent. Je sais que je vous en passe l’information tard mais je ne peux pas payer ma part, désolé d’avance.




Quelqu’un toquait à la porte, je me levais du lit.


Adachi :
Bon, cette fois c’est moi qui y vais, que ce ne soit pas toujours les même à se lever.




Je me dirigeais donc vers la porte pour l’ouvrir, une jeune femme était là avec deux plateaux en mains, comprenant bien vite qu’il s’agissait de nos repas, je la délestais de son fardeau.


Adachi :
Merci, mon ami vous paiera tout à l’heure, bonne journée.





Je refermais la porte un peu au nez de la demoiselle, mais de toute façon je n’avaisrien de plus à lui dire et elle devait avoir du travail. Je tendais son plat au chevalier, m’asseyant de nouveau sur le lit face à Saga. Commençant à couper la viande.


Adachi :
Au fait est-ce que vous recherchez exactement ? Quelqu’un de l’ancien temps ? Un autre élu peut-être ? D’ailleurs qui avez vous rencontrés comme autres élus à l’époque ? Je veux dire, être la première vague ce devait être quelque chose, autant pour vous que pour les habitants, ça à dû vous faire drôle vu que contrairement à moi, vous n’aviez aucun vétéran à qui poser vos questions.


Je commençais à manger mon plat, attaquant la viande en première, ce n’était pas mauvais, un vrai goût de fait maison. Mes questions visait surtout à savoir qui je risquais de croiser mais aussi d’avoir plus d’informations sur la première vague et cette période.




Sujet: Re: La faces cachée d'une pièce Dim 16 Aoû - 12:17
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La face cachée d'une pièce

Le steak était un excellent choix, et Adachi allait pouvoir goûter à la viande d’un animal originaire de Kosaten. Une fois la commande passée, Saga revint se poster auprès du nouvel élu afin d’écouter les nouvelles interrogations de ce dernier ; il lui faudrait répondre le mieux possible afin que l’inspecteur aie en sa possession toutes les informations nécessaires pour survivre dans ce nouveau monde qui pouvait, malheureusement, bien souvent s’avérer cruel et impitoyable.

Il était dommage de ne pas obtenir plus de détails sur ce Nagato, mais les coïncidences étaient bien trop nombreuses pour qu’il ne s’agisse pas en réalité d’Heiwa. Le Chevalier devrait à l’avenir prêter attention aux nouveaux venus, et s’enquérir des desseins de l’ancien élu de Fuyu qui lui aussi avait fait son retour.
Les interrogations d’Adachi étaient les mêmes que Saga avait en tête depuis son réveil ; pourquoi une nouvelle vague d’élus ? Pourquoi le retour des anciens élus ? Les dieux ne semblaient plus là ou, du moins, ne s’immisçaient plus dans la vie des élus passés et présents, mais encore une fois, pourquoi ? Quelle en était la raison profonde ?

- Quelqu’un finira sans doute par trouver la réponse effectivement, et si cela se passe comme il y a mille ans, tout les élus seront mit au courant.

Saga faisait bien entendu référence à la fameuse vision que tout les élus avaient eu l’occasion d’avoir, vision qui avait révélé de nombreuses choses tout en rajoutant une nouvelle fournée de questions par la même occasion.
En effet, il n’était pas vital pour Adachi de se concentrer sur toutes ces questions, sa première préoccupation serait de parvenir à vivre correctement à Kosaten, et surtout d’éviter les mauvaises rencontres.
Le gold saint sourit légèrement à la remarque sur le manque d’argent de son interlocuteur, et rassura ce dernier d’un léger geste de la main.

- Ne vous en faites pas pour le repas ; vous venez d’arriver et je doute fortement que vous possédez de l’argent local, je me charge de payer.

Repas qui fut apporté assez rapidement à la chambre, et c’est Adachi qui se chargea de récupérer les assiettes, avant de reprendre place sur le lit pour continuer à converser tout en mangeant.

La conversation repartit alors sur l’ancien temps, cette époque où les élus commençaient à apparaître sur Kosaten, et sur la personne que recherchait Saga. Prenant quelques bouchées de son steak de tongu, le Chevalier prit un peu le temps de rassembler ses souvenirs avant de répondre à l’inspecteur Adachi.

- La personne que je recherche est effectivement une élue d’il y a mille ans, une jeune femme qui s’appelle Ruby ; si jamais vous veniez à la rencontrer, pourriez-vous lui dire que je me suis éveillé moi aussi ? Elle a les yeux rouges et les cheveux blancs si cela peut vous aider à la reconnaître.

Les fameux élus qu’il avait rencontré de par le passé, certains s’étaient avérés être d’agréables rencontres, pour les autres par contre… Il fallait que Saga mette Adachi en garde contre certains de ces anciens, qui ne seraient pas aussi avenant que lui si l’inspecteur venait à les rencontrer.

- Ce n’était pas simple effectivement, il n’y avait personne pour nous guider, nous étions livrés à nous-même ; sans parler de l’impact que les sceaux avaient sur notre vie… Pour ce qui est des élus que j’ai rencontré à l’époque, je ne pourrais malheureusement pas tous vous les citer, certaines rencontrent furent plus anecdotiques qu’autre chose… Pour le reste, il y a bien quelques noms que je pourrais vous donner.

Reprenant une gorgée d’eau afin de se nettoyer la gorge, le chevalier reprit.

- Si il y a bien un nom que vous devez garder en tête, c’est Zayro Jinn. Cet élu était le plus puissant d’entre nous et, malheureusement, le plus dangereux… C’est un tueur sans pitié et sans état d’âme, si vous croisez sa route, méfiez-vous de lui et surtout ne l’énervez pas. Il y a Ruby, dont je vous ai parlé, une jeune femme que j’ai accueillis dans ce monde et qui était affiliée à la même nation que moi ; Nobio, un jeune homme qui a le coeur sur la main avec qui nous avons défait un groupe de bandits… Il y a aussi Rhadamanthys, qui lui est originaire de mon monde, bien que je ne me souviennes pas vraiment de ma vie avant Kosaten ; je me rappelles juste qu’il est mon ennemi et que, tout comme Zayro, il est dangereux. Et, bien entendu, Nagato ; il m’avait proposé une alliance afin de destituer le dirigeant de notre nation qui, à l’époque, était un roi tyran intraitable…

Il avait cité là les élus dont il avait gardé des souvenirs presque intacts tant ces rencontres avaient eu un impact important sur lui ; mais il y en avait tant d’autres, était-ils d’ailleurs de retour eux aussi ?

- Je pourrais aussi vous citer Piccolo, Asura, Kaneki, Blair, Phoenix, Zoro, Li-Ming, Seryu, Aladdin, Spyro… Pour la plupart, je n’ai plus eu de nouvelles d’eux au fil des années, j’ignore donc si ils sont encore en vie et si ils vont revenir également.

La liste n’était bien évidemment pas exhaustive, mais c’était là les noms dont il se souvenait le mieux, en espérant que cela soit suffisant pour Adachi au cas où il viendrait à rencontrer l’un des élus cités.

- Vous l’aurez compris, tout les élus ne sont pas bienveillants, certains étaient des héros dans leur monde, d’autres de vraies calamités ambulantes ; et j’ai peur que la nouvelle vague d’élus apporte son lot de monstres assoiffés de sang également. Il vous faudra être prudent à l’avenir, tous ne seront pas aussi avenants que moi.

La mise en garde était à présent terminée et Saga espérait qu’Adachi en tiendrait compte lors de ses futures rencontres avec les élus, anciens ou nouveaux.
Il y avait d’autres problèmes à régler concernant l’inspecteur ; les soins pour sa peau mordue par le soleil, ses vêtements ainsi que son hydratation étaient déjà des affaires classées, mais il restait bien d’autres choses auxquelles le Chevalier, en son temps, du faire face.
Quittant la chaise sur laquelle il était installé, Saga, après avoir fouillé dans une petite bourse, déposa une poignée de yens sur la table de chevet proche d’Adachi, la somme n’était pas mirobolante, mais cela serait suffisant pour l’instant.

- Avec ça, vous devriez être en mesure de vous procurer de quoi manger et boire pendant quelques jours, ce n’est pas grand-chose mais cela vous donnera un petit coup de pouce.

Il ne fallait pas voir cela comme de la pitié de la part du Chevalier, mais plutôt comme un geste purement désintéressé qui ne visait qu’à venir en aide à l’inspecteur.

- Il ne sera pas nécessaire de me rembourser, considérez ça comme un cadeau de bienvenue dans ce monde… En tant qu’élu au service du Conseil de Kaên, je me dois de vous proposer de rencontrer les dirigeants de la nation ; cela n’est en rien une obligation, simplement une suggestion… Je dois aussi vous demander si vous avez déjà prêté serment d’une manière où d’une autre à l’un des trois autres pays de Kosaten, et j’espère de vous une réponse franche et sincère.

Peut importait la réponse d’Adachi, le comportement du Chevalier à son égard ne changerait pas d’un iota. Lointaines étaient les tensions entre les nations de Fuyu, Seika et Minshu, ce nouveau Kosaten offrait un monde relativement en paix, malgré la menace de l’empire Tenkasuru.



Sujet: Re: La faces cachée d'une pièce Mer 26 Aoû - 23:10
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Le chevalier d’or disait compter payer, tant mieux, je n’étais pas foncièrement près à devoir travailler juste pour éponger la dette d’un repas commandé par quelqu’un d’autre, même si j’en profite. Saga attaquait son repas aussi, répondant à mes questions entre deux réflexions et entre deux bouchées.


Saga :
La personne que je recherche est effectivement une élue d’il y a mille ans, une jeune femme qui s’appelle Ruby ; si jamais vous veniez à la rencontrer, pourriez-vous lui dire que je me suis éveillé moi aussi ? Elle a les yeux rouges et les cheveux blancs si cela peut vous aider à la reconnaître.


Il tentait de retrouver une alliée de l’ancien temps, c’était compréhensible. Après, il était possible que la plupart des anciens élus n’aient pas eu comme Nagato, Adam ou lui-même la chance insolante de survivre d’un cataclysme ayant changé la face même d’un monde par un incroyable bon dans le temps protecteur. Le chevalier rebondissait bien vite sur ma dernière question.


Saga :
Ce n’était pas simple effectivement, il n’y avait personne pour nous guider, nous étions livrés à nous-même ; sans parler de l’impact que les sceaux avaient sur notre vie… Pour ce qui est des élus que j’ai rencontré à l’époque, je ne pourrais malheureusement pas tous vous les citer, certaines rencontrent furent plus anecdotiques qu’autre chose… Pour le reste, il y a bien quelques noms que je pourrais vous donner.


Allait arriver alors une partie intéressante, même quelques noms étaient bien assez pour m’aider, après tout il était possible que je croise certains d’entre eux. Saga prit une bonne gorgée d’eau, visiblement paré à continuer de parler.


Saga :
Si il y a bien un nom que vous devez garder en tête, c’est Zayro Jinn. Cet élu était le plus puissant d’entre nous et, malheureusement, le plus dangereux… C’est un tueur sans pitié et sans état d’âme, si vous croisez sa route, méfiez-vous de lui et surtout ne l’énervez pas. Il y a Ruby, dont je vous ai parlé, une jeune femme que j’ai accueillis dans ce monde et qui était affiliée à la même nation que moi ; Nobio, un jeune homme qui a le coeur sur la main avec qui nous avons défait un groupe de bandits… Il y a aussi Rhadamanthys, qui lui est originaire de mon monde, bien que je ne me souviennes pas vraiment de ma vie avant Kosaten ; je me rappelles juste qu’il est mon ennemi et que, tout comme Zayro, il est dangereux. Et, bien entendu, Nagato ; il m’avait proposé une alliance afin de destituer le dirigeant de notre nation qui, à l’époque, était un roi tyran intraitable…


Je notais le moindre nom dans un coin de ma tête, encore une fois tout était bon à retenir. Lorsqu’il cita le nom de Rhadamanthys comme un ennemi de son monde, cela voulait dire deux choses, la première était ma furieuse méconnaissance de l’univers de l’oeuvre de Saint Seiya car son nom ne résonnait pas dans ma tête, mais aussi qu’il était possible de croiser des élus de mondes très différents, certes, mais aussi appartenant au même monde. Il était donc possible que je croise Yu ici, je me demandais même s’il n’était pas possible de tomber sur un autre moi d’un autre univers alternatif. Cette idée me fit sourire brièvement.

Pour ce qu’il disait de Nagato… c’était étrange, j’imaginais mal ce dernier faire une alliance pour vaincre un tyran. Ce n’était pas cette idée « d’alliance » qui me titillais, ça il se l’imaginait sans peine, c’était plus l’idée de sauver un peuple opprimé qui sonnait étrange. Nagato m’avait laissé cette impression d’un être qui veut tout contrôler, mais aussi qui voyait loin, sans doute qu’à l’époque renverser ce tyran d’il y a mile ans avait une importance dans ses plans, qui doivent aujourd’hui être bien périmés.


Saga :
Je pourrais aussi vous citer Piccolo, Asura, Kaneki, Blair, Phoenix, Zoro, Li-Ming, Seryu, Aladdin, Spyro… Pour la plupart, je n’ai plus eu de nouvelles d’eux au fil des années, j’ignore donc si ils sont encore en vie et si ils vont revenir également.


Aucun de ces noms ne me disait quelque chose, Je n’avais certes pas croisé grand monde, mais il était du coup vraiment d’autant plus probable que pas mal des anciens élus ne soient passés à la trappe du sauvetage ex machina qui avait permit aux vétérans comme le chevalier de rester en ce monde, après tout s’il n’avait croisé que quelques élus parmi tout ceux qui coexistaient à l’ancienne époque, pour qu’il n’en ai pas tant recroisé depuis ou que le monde ne soit pas sans dessus dessous à cause de l’arrivée soudaine de centaines d’élus d’un coup ne pouvait que confirmer cette supposition.


Saga :
Vous l’aurez compris, tout les élus ne sont pas bienveillants, certains étaient des héros dans leur monde, d’autres de vraies calamités ambulantes ; et j’ai peur que la nouvelle vague d’élus apporte son lot de monstres assoiffés de sang également. Il vous faudra être prudent à l’avenir, tous ne seront pas aussi avenants que moi.


Je me retins fortement de ne pas me foutre de sa gueule à coup de grands rires maléfiques clichés. Je gardais mon visage neutre et concentré, après tout cela n’aurait t-il pas été ironique de dire à un tueur en série condamné pour meurtres reconnus de faire attention aux méchants et à ne pas parler aux étrangers. Le chevalier fouilla quelques instant une bourse qu’il portait sur lui, lui en sorti quelques pièces qu’il posa sur la table de chevet.


Saga :
Avec ça, vous devriez être en mesure de vous procurer de quoi manger et boire pendant quelques jours, ce n’est pas grand-chose mais cela vous donnera un petit coup de pouce



Je prit l’argent sans honte avec un grand sourire, s’il s’attendait à ce que je refuse poliment pour ensuite me « forcer la main » pour finalement accepter, il devait être déçu. En tant que grand partisan du moindre effort, je ne crache pas sur de l’argent gratuit.


Saga :
Il ne sera pas nécessaire de me rembourser, considérez ça comme un cadeau de bienvenue dans ce monde… En tant qu’élu au service du Conseil de Kaên, je me dois de vous proposer de rencontrer les dirigeants de la nation ; cela n’est en rien une obligation, simplement une suggestion… Je dois aussi vous demander si vous avez déjà prêté serment d’une manière où d’une autre à l’un des trois autres pays de Kosaten, et j’espère de vous une réponse franche et sincère.


J’espérais bien qu’il ne comptais pas me demander de retour sur investissement de son argent. Déjà que de base je ne comptais pas revoir ce chevalier une fois parti d’ici alors si en plus il m’avait fait signer une reconnaissance de dettes, il m’aurait paradoxalement vu disparaître de la circulation. Il me posait toutefois quelques questions là où encore une fois je comptais répondre plus ou moins honnêtement vu que cela ne craignait rien, mais c’était important de noter qu’il était au service d’un groupe important du coin.


Adachi :
Merci pour l’argent, c’est super sympa, par contre je pense que je vais passer la partie de la rencontre avec vos supérieurs, j’ai envie de visiter encore un peu ce monde avant de jouer dans les rendez-vous politiques. Je suis pas vraiment du genre à aimer qu’on me mette des responsabilités sur le dos, donc si je peux cacher mon identité d’élu le plus longtemps possible pour faire ma vie tranquille dans mon coin, je vais le faire.

Sinon non, je n’ai prêté serment à aucune nation, d’une part pour la raison que je viens de vous donner, mais aussi parce que vous venez à l’instant de me préciser combien il existe de nations ici. Je savais qu’il y avait une nation, celle où je suis apparu, qui était dirigé par un tyran, Zang, que je n’ai pas croisé, puis par la suite j’ai apprit que ce pays s’appelait Kaen, mais en dehors de ça je n’ai pas vraiment de connaissances sur ce monde.

Aussi si vous pouvez m’expliquer un peu comment ça se passe ici, me faire un petit topo de géopolitique et autre ce ne serait pas de refus. Quitte à potentiellement m’installer ici, autant savoir ce qui m’attend en ces lieux, et dans les autres, bien que pour Zang j’ai ma petite idée de comment ça doit fonctionner.


J’avais en image la vision de la Corée du Nord et de leur bon dictateur, Zang devait fonctionner plus ou moins de la même manière, à moins que ce ne soit plus proche de la version Staline avec les goulags et autres joyeusetés. Une nouvelle question me vint en tête.


Adachi :
Au fait vous devez avoir votre petite place ici vu que vous server le pouvoir politique du coin, du coup ça n’aurait pas été mieux de m’emmener là-bas si pour me soigner si c’est le cas ? D’ailleurs comment et pourquoi avez vous décidé de les servir ? Ça vous apportait quoi ? Je veux dire, maintenant que vous n’avez plus votre sceau pour vous brider et vous contrôler, pourquoi choisir aussi tôt un nouveau maître ? Vous avez peur de ne plus avoir quelqu’un pour vous guider ou ?… ah, pardonnez moi, ce n’est pas pour être impoli hein, juste certaines personnes peuvent se trouver bloqués lorsqu’il y a trop de choix et de possibilités, cela leur fait peur et ils préfèrent avoir des choix restreints mais qui est du coup déjà pré-trié pour lui pour que ce soit plus gérable, est-ce votre cas ?


J’avais été plus modéré cette fois sur le débit de question, je voulais lui laisser me répondre, après tout mes questions avaient une certaine importance, d’autant que je posais mon assiette maintenant vide sur la table de chevet. Le repas était vraiment de qualité, surtout pout un repas payé à l’œil.



Sujet: Re: La faces cachée d'une pièce Mar 1 Sep - 19:23
Gemini no Saga
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La face cachée d'une pièce

Le Chevalier faisait de son mieux pour répondre aux nombreuses questions de l’inspecteur Adachi, et il s’y prenait à merveille, son interlocuteur semblant ravi de ces quelques précisions des plus importantes pour appréhender la vie d’un élu à Kosaten.

Le fait qu’Adachi ne se soit pas fait prier pour empocher la modeste somme d’argent n’étonna guère Saga, il savait pertinemment que chaque personne avait un rapport personnel vis-à-vis de la richesse, et que certains auraient refusés cette aide, là où d’autres accepteraient sans rechigner, comme c’était actuellement le cas.

Il n’allait pas forcer la main du nouvel élu, si ce dernier ne souhaitait comparaître devant le Conseil, tel était son droit ; mais s’il s’imaginait que sa rencontre avec le Chevalier allait rester un secret, il se trompait.
Un rapport de cette rencontre serait remit au Conseil de Kaên dans les plus brefs délais, pour que les dirigeants puissent savoir quels élus avaient transités par le territoire, et leur nombre. Mais ce point de détail, il se garda de le porter à l’attention d’Adachi, qui répondit à son tour aux interrogations du Chevalier sur son éventuelle affiliation à un autre pays de Kosaten.

Encore libre pour l’instant, l’inspecteur ne savait que très peu de choses sur ce monde, et Saga allait devoir lui apporter les éléments nécessaires à une compréhension plus fine de ce nouvel environnement qui était à présent le sien.
Au moins, son interlocuteur avait déjà quelques bases sur Shuza, l’endroit où il était apparut.

- Sur le continent de Kosaten, où nous nous trouvons, on compte quatre nations. Kaên, Shuza, Shintan et Reifuu. Comme je vous l’ai dit un peu plus tôt, Kaên est dirigée par un conseil de plusieurs personnes, il en est de même pour Shintan ; j’ignore comment ils gèrent leur nation, mais en ce qui concerne Kaên, le Conseil fait en sorte que les membres de chaque tribu puissent vivre dans les meilleures conditions.

Le Chevalier fit une courte pause dans ses explications, laissant le temps à Adachi de bien enregistrer chacune de ses paroles.

- Pour Shuza, j’ai appris que ce Zang est un véritable tyran, et qu’il est en lutte constante contre des rebelles ; ces rebelles auraient à leurs têtes un descendant du dirigeant de Shuza qui s’appelait Minshu à l’époque. Pour Reifuu, je connais juste le nom de leur roi, Sou Rei, il ne semble pas être un mauvais monarque, du moins il n’est pas de la trempe de Zang.

Voilà qui était fait pour Kosaten, mais il restait néanmoins une autre nation, plus éloignée certes, mais qui allait avoir un impact sur la vie des élus d’ici peu.

- Sur un autre continent, il existe l’empire de Tenkasuru, dirigé par un certain Kerenys. Lui et son peuple semblent vouer une haine toute particulière envers les élus, et d’après les rumeurs colportées, ils auraient trouvé le moyen de tuer définitivement les élus. Je reviendrais sur ce point par la suite, c’est un sujet assez important également.

Oui, la morte était une chose à ne pas mettre de côté, car pour les élus, elle n’était pas signe de fin de vie, étrangement. Mais avant d’avancer ce sujet, Saga allait terminer son petit point géopolitique et ensuite embrayer sur la question de son engagement auprès du conseil.

- Hormis l’empire qui posera soucis, j’en suis persuadé, il n’y a pas de tensions remarquables entre les nations ; Kaên fait même du commerce avec Reifuu, et Zang est sans doute trop occupé avec ses rebelles que pour songer à étendre son territoire ; pour Shintan, ils semblent être un peuple pacifique, ce qui est plutôt une bonne nouvelle.

Bien qu’il servait effectivement le pouvoir en place, Saga n’avait pas tant d’avantages que cela, après tout il devait encore faire ses preuves auprès du conseil avant de pouvoir prétendre à telle ou telle compensation, et ce n’était pas son genre de toutes façons, même s’il jouissait malgré tout d’un habitat dans la capitale.

- J’ai effectivement une modeste demeure dans laquelle j’ai pu m’installer, mais elle se trouve de l’autre côté de la capitale, cela aurait prit trop de temps de vous y conduire, j’ai donc opté pour cette auberge, tout simplement.

Et traverser les rues bondées de Feng pour amener Adachi dans les quartiers du Conseil aurait été également une perte de temps qu’il n’avait pas eu le luxe de se permettre vu l’état du pauvre élu.
Un nouveau silence se fit pendant que Saga réfléchissait à comment apporter une réponse claire et simple sur le pourquoi de son engagement auprès du Conseil.
L’inspecteur n’avait pas totalement tort, pourquoi s’était-il mit lui-même des chaînes alors qu’il était libéré du sceau de Long ?

- Cela m’a paru être la meilleure solution. En arrivant, les élus perdent la quasi-totalité de leurs pouvoirs s’ils en possédaient, ils sont affaiblis à tel point qu’ils ont le même niveau qu’un homme lambda en bonne santé et dans la fleur de l’âge. Se mettre au service d’une nation, c’est en quelques sortes se mettre sous la protection de cette dernière, le temps que les forces reviennent, car la perte des pouvoirs n’est pas définitive. Je suis persuadé que de nombreux élus se sont déjà rangés derrière Zang, les rebelles, Sou Rei ou encore le Conseil de Shintan, ce n’est qu’une question de temps avant que l’on en entende parler. Quant à mon choix de la nation de Kaên…

Le Chevalier prit le temps de terminer la dernière bouchée de son assiette avant de finalement continuer.

- J’ignore tout de ma vie avant Kosaten, ou du moins j’ai tout oublié ; mais la manière dont le Conseil voit les choses me semble juste, c’est pour cela que j’ai décidé de me mettre à leur service. Je ne dirai pas que je cherchais absolument quelqu’un pour me diriger, mais plutôt que je cherchais quelque chose à protéger, tout simplement.

Un fin sourire s’esquissa sur son visage, certes cette façon de voir les choses et d’agir pouvait sembler idéaliste, voire même utopiste (ou suintant la bonté, au choix), mais en son fort intérieur, Saga sentait que c’était de cette manière qu’il devait agir bien qu’il ignorait encore pourquoi à l’heure actuelle.
Il allait maintenant revenir sur le point évoqué plus tôt, point qui n’avait rien de réjouissant au vu du sujet.

- Concernant la mort, vous devez savoir qu’un élu ne meurt pas à proprement parler. J’ignore pour quelle raison, mais lorsqu’un élu perd la vie, son corps s’éparpille en poussière lumineuse et réapparaît après un laps de temps aléatoire. J’ai entendu de nombreuses histoires d’élus tombés au combat et revenus d’entre les morts ; mais d’après les rumeurs, l’empire de Tenkasuru aurait le moyen d’empêcher ce processus. J’ignore si ce n’est que de la propagande ou un fait avéré, mais il serait bon pour un élu de ne pas s’approcher trop près de cette nation.

Rassemblant les assiettes vides et les couverts, Saga les déposa sur la table de la chambre avant de se tourner vers Adachi.

- J’espère avoir répondu à vos attentes et que votre curiosité est satisfaite ; et que vous avez à présent les connaissances nécessaires pour mieux appréhender Kosaten et ses habitants. Comme vous pourrez le voir, la monnaie de ce monde est le Yen, elle est commune aux quatre nations donc pas besoin de changer de devise en passant d’un pays à l’autre.

Tout avait été dit, le plus clairement et sobrement possible. Si Adachi avait encore quelques questions à poser, le Chevalier ne verrait pas de problèmes à continuer la conversation ; si par contre la discussion touchait à sa fin, il prendrait congé de l’inspecteur et se rendrait auprès du Conseil pour les informer de cette rencontre.



Sujet: Re: La faces cachée d'une pièce Dim 13 Sep - 15:51
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Le chevalier prit un petit moment pour lui avant de se lancer dans les explications, il avait sans doute pas mal de choses à dire, aussi il était normal qu’il prenne un temps pour structurer un peu sa réponse dans sa tête.


Saga :
Sur le continent de Kosaten, où nous nous trouvons, on compte quatre nations. Kaên, Shuza, Shintan et Reifuu. Comme je vous l’ai dit un peu plus tôt, Kaên est dirigée par un conseil de plusieurs personnes, il en est de même pour Shintan ; j’ignore comment ils gèrent leur nation, mais en ce qui concerne Kaên, le Conseil fait en sorte que les membres de chaque tribu puissent vivre dans les meilleures conditions.


Quatre nation, commes les points cardinaux ou les animaux célestes, c’était relativement facile à retenir comme point, Shintant étaient donc dirigés par un conseil également. Cela me posais tout de même un peu problème, qui dit conseil dit groupe de personnes, qui dit groupe dit avis différents et donc possiblement discorde.

Non pas qu’un pays dirigé par un groupe ne pouvait pas fonctionner, mais un État dirigé par un être unique avait plus de change de garder une bonne stabilité ou à défaut de s’écrouler ou de se faire remplacer par quelqu’un de plus compétent. Les dires du chevalier sur le désir du conseil de faire vivre le peuple dans les meilleurs conditions devait être sincère de la part de chacun de ses membres, mais restait à savoir si ce que chacun d’eux plaçait derrière tout cela était la même chose que les autres… rien n’était moins sûr. Le chevalier reprit la parole.


Saga :
Pour Shuza, j’ai appris que ce Zang est un véritable tyran, et qu’il est en lutte constante contre des rebelles ; ces rebelles auraient à leurs têtes un descendant du dirigeant de Shuza qui s’appelait Minshu à l’époque. Pour Reifuu, je connais juste le nom de leur roi, Sou Rei, il ne semble pas être un mauvais monarque, du moins il n’est pas de la trempe de Zang.


Kaên et Shintan, conseil, Zang, dictature, Reifuu, un royaume avec un certain Sou Rei à leur tête. Très bien, c’était encore parfaitement compréhensible pour le moment. Le nom de Minshu avait été lancé par Saga, je le gardais quand même dans un coin de ma tête mais sans plus, savoir que les terres de Shuza s’étaient nommées ainsi autrefois ne devait pas avoir grande importance, la plupart des gens ayant dû l’oublier après mille ans passés. Saga reprit une fois de plus la parole mais sur un ton légèrement plus grave.


Saga :
Sur un autre continent, il existe l’empire de Tenkasuru, dirigé par un certain Kerenys. Lui et son peuple semblent vouer une haine toute particulière envers les élus, et d’après les rumeurs colportées, ils auraient trouvé le moyen de tuer définitivement les élus. Je reviendrais sur ce point par la suite, c’est un sujet assez important également.


Tuer définitivement les élus ? Qu’est-ce que cela voulait dire ? Qu’en tant qu’élu nous étions des êtres immortels ? Cela restait bien gros parce que je voyais mal quelqu’un comme le chevalier me sauver si mourir n’avait pas d’impact. En tout cas cela me donnait aussi l’information pour l’empire et son dirigeant.


Saga :
Hormis l’empire qui posera soucis, j’en suis persuadé, il n’y a pas de tensions remarquables entre les nations ; Kaên fait même du commerce avec Reifuu, et Zang est sans doute trop occupé avec ses rebelles que pour songer à étendre son territoire ; pour Shintan, ils semblent être un peuple pacifique, ce qui est plutôt une bonne nouvelle.


En entendant ce point j’étais plutôt sceptique, quatre, pour ne pas dire cinq territoires et aucune faction n’aurait d’envies belliqueuses sur ses voisins ? Pas même Shuza avec un tyran un sa tête juste à cause de quelques rebelles ? Il devait y avoir une raison plus importante que cela pour que le monde de Kosaten soit « en paix », ou en tout cas l’arrivée des élus allait juste tout chambouler c’était à parier.


Saga :
J’ai effectivement une modeste demeure dans laquelle j’ai pu m’installer, mais elle se trouve de l’autre côté de la capitale, cela aurait prit trop de temps de vous y conduire, j’ai donc opté pour cette auberge, tout simplement.


Puis ce fut le silence… plus long que les autres, me souvenant de l’ordre de mes questions il devait en être sur mon interrogation quant à sa servitude envers le conseil de cette nation.


Saga :
Cela m’a paru être la meilleure solution. En arrivant, les élus perdent la quasi-totalité de leurs pouvoirs s’ils en possédaient, ils sont affaiblis à tel point qu’ils ont le même niveau qu’un homme lambda en bonne santé et dans la fleur de l’âge. Se mettre au service d’une nation, c’est en quelques sortes se mettre sous la protection de cette dernière, le temps que les forces reviennent, car la perte des pouvoirs n’est pas définitive. Je suis persuadé que de nombreux élus se sont déjà rangés derrière Zang, les rebelles, Sou Rei ou encore le Conseil de Shintan, ce n’est qu’une question de temps avant que l’on en entende parler. Quant à mon choix de la nation de Kaên…


Le chevalier prit la dernière bouchée de son plat, comme j’avais déjà terminé le mien (après tout Saga avait plus parlé que moi et je devais avoir plus faim que lui après mon passage dans le désert.) avant de terminer son argumentation.


Saga :
J’ignore tout de ma vie avant Kosaten, ou du moins j’ai tout oublié ; mais la manière dont le Conseil voit les choses me semble juste, c’est pour cela que j’ai décidé de me mettre à leur service. Je ne dirai pas que je cherchais absolument quelqu’un pour me diriger, mais plutôt que je cherchais quelque chose à protéger, tout simplement.


C’était une autre forme de chaînes, mais des chaînes quand même. Je ne comprenais pas comment je faisais pour tomber sur autant d’âmes altruistes et voulant sauver la veuve et l’orphelin mais clairement ce n’était pas mon cas. Il était hors de question que je me mette au service d’une nation pour un prétexte aussi bidon, mais bon si cela lui convenait, c’était son choix de se piéger lui-même après tout...


Saga :
Concernant la mort, vous devez savoir qu’un élu ne meurt pas à proprement parler. J’ignore pour quelle raison, mais lorsqu’un élu perd la vie, son corps s’éparpille en poussière lumineuse et réapparaît après un laps de temps aléatoire. J’ai entendu de nombreuses histoires d’élus tombés au combat et revenus d’entre les morts ; mais d’après les rumeurs, l’empire de Tenkasuru aurait le moyen d’empêcher ce processus. J’ignore si ce n’est que de la propagande ou un fait avéré, mais il serait bon pour un élu de ne pas s’approcher trop près de cette nation.


Je prit mon visage un peu surprit et benêt, mais cette fois c’était pour de vrai. On ne mourrait pas complètement ? Pif paf pouf nous voilà poussière puis de poussière l’on renaît comme le phœnix ? Ce devait être intéressant à voir. J’allais lui répondre sur le cas de Tenkasuru lorsque le chevalier termina son explication sur un point secondaire mais qui pouvait avoir son importance.


Saga :
J’espère avoir répondu à vos attentes et que votre curiosité est satisfaite ; et que vous avez à présent les connaissances nécessaires pour mieux appréhender Kosaten et ses habitants. Comme vous pourrez le voir, la monnaie de ce monde est le Yen, elle est commune aux quatre nations donc pas besoin de changer de devise en passant d’un pays à l’autre.


Très bien, ça de moins à gérer. Je me levais avec un sourire du lit, lui faisant face.


Adachi :
Et bien merci pour cette explication, elle était claire et concise, vous devriez presque l’écrire en tant que « petite aide pour les nouveaux élus arrivant » haha ! Enfin c’est pas pour me moquer de vous hein, ça a été vraiment utile, vous avez effectivement répondu à mes interrogations et bien plus encore, maintenant je suis bien plus armé pour affronter ce monde, merci.


Je me dirigeais vers la sortie prenant sous mon bras mes anciens vêtements avant de me retourner une dernière fois vers le chevalier. Je comptais prendre congé de lui, parler avec les autres reste particulièrement épuisant mentalement pour moi, surtout au vu de mon état, mais je ne pouvais pas partir sans un au revoir clair et sans lui livrer une dernière pensée sur Tenkasuru en guise de remerciement pour m’avoir aidé.


Adachi :
Au fait cette histoire de « les élus ne meurent pas vraiment », ça date de l’ancienne période non ? Ça devait se produire lorsque les dieux étaient encore là, assez puissants. Or Nagato m’a dit qu’il ressentait peu leur présence sur cette terre maintenant, du coup est-ce qu’un élu qui meurent aujourd’hui, est-ce qu’il est vraiment protégé de la mort comme avant ? Peut-être que non et que la propagande de Tenkasuru joue sur ça, qui sait.


Adachi :
Après je ne compte pas mourir ou voir mourir un élu pour le vérifier, ahah…





Adachi :
Bon bref, je vous remercie vraiment, vous m’avez déjà beaucoup aidé, aussi je ne vais pas vous tenir la jambe plus longtemps, et puis vous devez avoir d’autre choses à faire notamment des obligations envers votre nouvelle nation. Peut-être que nos chemins se recroiseront, j’espère. Puissions nous ne jamais avoir la réponse à ma dernière question. Au revoir chevalier, passez une bonne journée.


Et c’est ainsi que je traversait l’encadrement de la porte d’un geste de salut final envers mon sauveur. Je ne désirais pas le recroiser en réalité, mais qui était capable de voir l’avenir pour vérifier que nous ne nous reverrions effectivement pas ? En tout cas pas moi. J’avais encore un monde à explorer, d’autant que j’avais maintenant plus de clés en main pour le comprendre, alors autant en profiter tout de suite.


Sujet: Re: La faces cachée d'une pièce Dim 13 Sep - 20:28
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La face cachée d'une pièce

Après ces longues explications, que le Chevalier avait simplifiées au maximum pour que la conversation ne soit pas trop indigeste, l’inspecteur semblait satisfait des renseignements qu’il avait pu obtenir.
L’idée d’écrire un petit manuel à l’attention des nouveaux arrivants était certes amusante à imaginer, mais Saga n’avait pas matériellement le temps de créer un tel ouvrage, d’autant qu’il y avait sans doute des personnes plus qualifiées que lui pour ce genre de choses, il n’était pas un écrivain après tout.

Mais la remarque le fit sourire, ainsi que le fait d’avoir pu réellement aider Adachi qui, dès lors, possédait les connaissances de base nécessaires pour appréhender au mieux Kosaten et ses environs.

L’entretien arrivait à son terme, le Chevalier observait son interlocuteur récupérer ses bien et se diriger vers la porte de la chambre tout en ajoutant deux trois petites choses auxquelles il songeait par rapport à la mort des élus.
L’hypothèse d’Adachi tenait la route, le fait que les élus revenaient sans cesse à la vie était sans doute du fait des anciennes divinités, qu’en serait-il à présent qu’elles n’étaient plus là ?

Il n’avait pas connu la mort depuis qu’il avait mit les pieds à Kosaten, il ignorait donc tout du processus de retour à la vie des élus, processus qui était peut-être caduque à présent.
Lui non plus ne comptait pas mourir, du moins pas de manière intentionnelle, mais s’il devait risquer sa vie à un moment où un autre pour le bien des habitants de Kaên, il n’hésiterait pas, même en sachant qu’il risquait de mourir pour de bon.

- L’avenir nous dira sans doute si oui ou non les élus peuvent encore tromper la mort, pour l’instant je n’en sais rien, il est sans doute encore trop tôt pour avoir une réponse à cette interrogation.

Saga accepta les remerciements de l’inspecteur d’un sourire et d’un hochement de tête, il n’avait au final fait que son devoir en aiguillant Adachi sur ce qu’il devait savoir et qui il devait éviter à tout prix s’il comptait vivre paisiblement dans ce monde.

- Cela m’a fait plaisir de vous rendre service, et j’espère que ces quelques informations vous seront utiles. Passez une bonne journée aussi, et que vos voyages futurs se passent pour le mieux.

Le Chevalier resta encore dans la chambre durant quelques instants, réfléchissant à cette rencontre qui venait d’avoir lieu et à d’autres choses encore.
Il espérait qu’Adachi aurait l’occasion de rencontrer Ruby, pour lui indiquer où elle pouvait se rendre afin de le retrouver, mais les chances pour que cela arrive étaient plutôt minces, mais néanmoins présentes.

Il décida de quitter l’auberge une fois que l’une des employées de l’établissement vint récupérer les assiettes et les couverts sales, réglant alors le prix des repas et de la chambre.
Avançant dans les rues de la capitale, Saga allait à présent regagner sa demeure, et rédiger un rapport à l’attention du Conseil.



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