Qui peut juger sans me connaitre ? [Feat Ellen]

Regardez-le à me sourire ainsi, à croire aveuglément pouvoir me tuer. Je le vois, je le sens, il y a pensé en affichant fièrement ses ailes pointues. Mes pupilles se dilatant progressivement alors qu'il s'approche de moi, je sens son souffle chaud sur mon visage. Je l'observe silencieusement, il est intrigué par le fait que je connaisse son nom et visiblement son histoire aussi. Il me parle de la fameuse Hélène de Troie, mon nom lui faisant penser. Héhé, il est vrai qu'ils ont la même prononciation, mais ils n'étaient pas écrits de la même façon- malheureusement, ce n'est pas le moment pour lui montrer cela. De toute manière, il se rend lui-même compte que je ne suis pas cette femme légendaire.

Huhu... Vous êtes bien curieux.

Il tranche le buisson d'où j'étais sortie tout à l'heure et s'approche de la cascade en continuant de parler, avant de se justifier d'une belle manière au sujet d'avoir vu mon corps nu, tout en me proposant courageusement d'essayer de l'éventrer, déclarant s'être assuré qu'aucun potentiel danger ne pouvait être lui être caché désormais. Oh, le croit-il vraiment ? Je ricane en le suivant du regard, mes yeux se plissant intensément. À ma grande surprise, il se déshabille, retirant toute son armure pour ne dévoiler que des bandages autour de sa taille. Il y a là quelque chose d'intriguant : des marques bleues, qui me rappellent les symboles de Fuyu- ou plutôt, de Reifuu. J'hausse un sourcil, avant de me lever.

Au fur et à mesure que je m'avance vers lui, je retire lentement la serviette qui occulte mon bas-ventre. Il me fait savoir que la deuxième âme qu'il possède - probablement la lueur étrange que j'ai pu percevoir aux côtés du dragon - est celle d'un homme qui a "péché" et qui se trouve, pour une mystérieuse raison, à être condamné à suivre cet homme aux cheveux d'or, jusqu'à-ce qu'il sache quoi en faire. Hm. Intéressant. Je n'ai encore jamais vu jusqu'à ce jour, une autre personne que moi-même possédant plusieurs âmes.

Alors que je deviens de plus en plus proche de lui, il me demande comment je peux avoir une âme pareille. L'étrangeté et la monstruosité de mon âme a dû sévèrement le rendre curieux à mon sujet, maintenant qu'il souhaite connaître mon histoire, et d'où je viens, tout en ajoutant vouloir savoir si je viens du même monde que lui, en me citant quelques noms mythiques... Et le nom de la planète dont je venais bel et bien.

Mais avant que je ne réponde, il marmonne des mots qui m'offrent un sourire carnassier. Il ne semble pas avoir apprécié que je me compare ouvertement à son "maître" Hadès. Oh si il savait... Je suis certainement bien plus puissante que ce soi-disant Dieu des Enfers...
À ses côtés, je laisse l'eau douce glisser sur mon corps à nouveau. Je le toise avant de lui attraper le menton, et le caresser en ayant un rire étouffé.

Si je connais votre nom, c'est parce que dans le monde que l'on appelle Terre et dont je suis le Dieu des Enfers, vous n'êtes qu'un mythe, vous, comme tous les autres. J'étais fascinée par les écrits à vos sujets. Et visiblement, ils ne mentaient pas.

Je lui lâche le menton pour faire glisser mon index jusqu'à son torse pour souligner ses muscles plutôt charmants et bien marqués.

Nous ne venons pas du même monde. C'est si amusant de voir que je sais déjà tant de choses sur vous, et que vous, vous ne savez rien de moi., je marque une pause en caressant son buste puis ses bras, laissant l'eau le laver avec sensualité. Vous n'avez pas besoin de connaître mon histoire. Personne n'a besoin de la connaître. Sachez simplement que je ne suis pas quelqu'un qu'on aimerait avoir pour ennemi. Qui voudrait avoir une divinité comme ennemie ? La Reine des Démons... La Maîtresse des Enfers... La Grande Dévoreuse...

Mes pupilles s'affinent brutalement, et mes joues se déchirent alors que mes dents deviennent subitement toutes pointues, du liquide noir coulant de ma bouche et de mes yeux ronds dont la sclère prend une teinte ébène. Cela dure quelques secondes, avant que, tout à coup, mon visage ne redevienne normal, comme dans un flash soudain. Je ricane.

Et l'incarnation même de l'Épouvante., chuchote-je avant de lever un peu plus la voix, Enfin ! Parlons donc un peu de vous. Vos bandages..., je les touche, avant de les sentir mouler quelque chose de dur, comme un fragment de quelque chose. Comme un cristal. Je reconnais ces runes... Que cachez-vous ? Dites-moi aussi comment vous avez reçu l'âme de cet autre homme... Cela m'intrigue beaucoup...

Je lui prend ensuite une main, pour la poser sur ma poitrine.

...Vous pouvez me laver aussi, si vous le souhaitez.

Ah. Regardez-le à me toucher comme ça, comme un impatient. C'est presque comme si il se retenait depuis le début. Pourtant, je ne vois aucune excitation explicite de sa part. Son regard et ses gestes me parlent, mais son corps lui-même semble rester de marbre. Il me caresse, il m'entraîne vers lui. Ce blond ne sait pas avec qui il danse... Et ce malgré tout ce que j'ai pu lui dire jusqu'ici. Il est inconscient, il est insensé. Et cela me fait grandement sourire. Il a une lueur dans ses yeux, une lueur qui m'amuse. Il observe mes prunelles de la même façon, et il remarque cet amusement. Je ricane face à ça.

C'est exact. Vous l'avez bien deviné...

Chuchote-je d'une voix qui ressemble presque à un soupir lascif et grave. Rhadamanthys, Juge des Enfers... Je ne pensais pas qu'un jour, je rencontrerai une telle entité mythique, et encore moins de cette façon-là... La vie nous réserve réellement de grandes surprises. La vie ? Oh non, plutôt Kosaten ! Même mon monde est, dans mes souvenirs, bien plus ennuyant !
L'eau se jette sur nous, alors que l'homme aux cheveux d'or me fait mouvoir à sa guise. Je le laisse faire avec un large sourire.

Après m'avoir avoué que son maître était marié à la fille de Déméter, probablement la fameuse Perséphone, il me parle ensuite d'une certaine Lilith, et me compare à elle en me disant que je suis peut-être également un mythe, pour lui, dans son monde. Je plisse des yeux. Mes iris violets brillent d'une lumière écarlate. Lilith ? La légendaire première femme ? Celle qui a levé la tête face à Adam, celle qui a tenu tête à Dieu... Simplement pour ne pas se laisser soumettre par un homme. Une véritable preuve d'indépendance féminine, blâmée avant d'être jetée aux enfers. Quel triste destin.

Je garde le silence, et l'autorise à me faire tourner, pour qu'il puisse coller son corps contre le mien, depuis derrière. Quel taquin... Quel séducteur... Je frissonne avec un rire étouffé. Je peux sentir son souffle ma parcourir la surface de mon cou, et de mon oreille. Il me lave avec une sensualité étonnante. Cela ressemble plus à une parade nuptiale qu'à un bain à deux... Non pas pour me déplaire.
Au sujet de l'âme qui l'accompagne, il me raconte qu'il peut sauver comme damner une âme pour l'éternité. C'est un Juge des Enfers. L'homme n'avait pas respecté sa parole de son vivant, alors il devait le suivre, jusqu'à temps qu'il puisse le faire. Damner et sauver une âme, hm ? Intéressant... Mon sourire devient carnassier à cet instant.

Je vois., dis-je simplement.

Son toucher devient de plus en plus osé. De plus en plus courageux. Il analyse mon corps de ses doigts vicieux. Il souligne ses contours, sa féminité, sans vergogne, et moi, je soupire. Je soupire de plaisir, sans aucune retenue. Pourquoi devrais-je ? Il me fait du bien, alors le lui faire savoir est tout à faire naturel et compréhensible, n'est-ce pas ?
Il me parle ensuite de sa "blessure", me racontant avoir été... Prisonnier de Long ? Il me dit aussi que ce dieu avait été un "redoutable adversaire" ? J'écarquille des yeux. A-t-il vraiment... Combattu contre la divinité de Fuyu ? Enfin... De Reifuu, désormais ? Cette blessure viendrait de cette deité...?

Malheureusement, il change de sujet assez rapidement, pour m'avouer avoir offert son bras à Reifuu, le nouveau nom de la nation du dragon bleu. Ainsi donc, il est revenu donner sa force à ce peuple ? Qui suis-je pour juger, moi qui suis revenue auprès de Shuzâ ? Je ferme les yeux, avant de retrouver mon sourire sournois. Je me retourne, et je pose ma poitrine contre ses pectoraux, laissant mes mains glisser sur ses bras, de ses épaules jusqu'à ses poignets, ma tête sous son menton.

J'ai dit vouloir aider le chef de ce peuple dans le malheur. Je l'ai dit, après qu'il m'ait proposé de le faire. Il sait visiblement plusieurs choses sur les élus de Minshu, par le biais de quelques écrits... Par le biais d'un livre scellé, que je ne peux guère toucher, ne connaissant pas l'incantation, et n'ayant pas la clef., je marque une pause, Même si je prévois de faire chuter cette tyrannie que je trouve répugnante, je ne peux pas m'empêcher d'empathiser pour ce dictateur. C'est un peu comme si je voyais un reflet de moi-même... Du passé.

Je lève une main pour caresser sa joue, le fixant droit dans les yeux.

Il y a des choses que j'ai envie de changer. Comme mon destin., déclare-je, mes pupilles s'affinant bestialement, Je ne suis pas cette Lilith. Je suis Satan, "l'ennemi". "Le Malin".

Mes yeux prennent une teinte rouge... Sanglante.

Croyez-vous que je ne ressens pas vos envies de me tuer ? On ne ment pas au Diable. Et nul ne saurait lui occulter des sentiments négatifs.

J'approche mes lèvres des siennes, jusqu'à-ce qu'il n'y ait que quelques millimètres d'écart, presque suffisamment ignorables pour dire que je l'embrasse.

Dites-moi ce qu'il y a sous ces bandages. Ça ne peut pas être qu'une simple blessure. J'ai senti comme une pierre. Montrez-la moi.

Je plisse des yeux, mon regard devenant plus intense.

Sentez-vous heureux que je décide pas de vous torturer jusqu'à-ce que votre esprit ne décide de quitter votre corps, tant la douleur serait insupportable. N'essayez jamais de me tuer. N'y pensez même pas. Que ce premier avertissement soit le dernier. Je vous aime bien, alors n'abusez pas de ma patience.

"Tu n'as pas besoin d'en voir plus pour le moment ... A moins que ta vision de mon âme ne puisse passer a travers de simple bandage, diablesse ?"

Quelle belle provocation. Quelle belle répartie ! Quel regard intense ! Ses yeux brillent d'une énergie qui m'est inconnue, une énergie qui me donne de ses spasmes ! Quelle est cette chose ? Quel est le sentiment qui brûle en lui, présentement ? Oh je le sais, je le sais... Une envie de se de battre, une envie d'oser se placer devant moi pour un duel ! Il se retient, il se contient malgré tout ça. Mes pupilles s'affinent, et bientôt, ils me donnent l'air d'un félin dans la façon dont je l'observe. Je le vois, je le vois, lui, s'éloigner pour disparaître dans la fumée, pour en sortir ses ailes de métal. Une wyverne, huh ? Très bien...

Mon sourire devient de plus en plus grand au fur et à mesure qu'il me parle. Il me menace ouvertement, il continue de me provoquer, mais quand je le vois avec ses mains, quand je le vois vouloir me serrer avec ses griffes, je sais qu'il n'osera jamais s'en prendre à moi. Du moins... Tant que je ne morde guère. Dans ses mots, il m'a parlé de la douleur, en me disant que si nos enfers étaient similaires, alors ce mot devrait m'être familier. Une aura démoniaque s'émane de mon corps. Je ne cherche plus à occulter cette part de moi-même. Mon énergie infernale, ma prestance en tant que Diable et Maître des Enfers... Je l'affiche ouvertement. Elle brûle comme des flammes ténébreuses, qui s'échappent dans l'air et se dissipent mystérieusement en particules à leurs bouts...

Il continue de me parler. Il me fait savoir qu'il est curieux de l'avenir que je prévois et que je désire, mais aussi qu'il est fier de montrer qu'il est celui qui a échappé des prisons de Long, tout en croyant être le seul à pouvoir faire cela. Mes iris brillent d'un éclat écarlate, alors qu'il me toise toujours de la même manière qu'auparavant : il voit mon âme. Il veut en voir ses capacités, toutes ses caractéristiques. Mon âme est unique. Mon âme... Mon âme est celle qui représente tout le Mal du Monde... C'est ce que Akuma m'a dit. C'est ce que...

Vous désirez rentrer chez vous... Comme tant d'élus... Et malgré toutes ces années, votre détermination ne perd pas en lueur...

L'eau commence à s'agiter, voire à bouillir, alors que des ombres prenant la forme de tentacules glissent le long de mes jambes. Elles s'y enroulent, et les serrent avec amour. D'autres remontent jusqu'à mon buste, mon cou, et se séparent pour parcourir mes bras clairs qui font le contraste avec leur noirceur sans pareille. Les ténèbres les plus pures que l'imagination pourrait créer. Les ténèbres éternelles, mes ténèbres. Celles de celle qui tire les rênes des tabous, du malice et des désirs les plus profonds et occultés du cœur de chacun.

Même Akuma me craignait.

Hmmhmm... Ne me voyez donc pas comme un obstacle cher Rhadamanthys... Juge des Enfers...

Tout mon corps se met à fondre dans l'eau, alors que mon visage se déforme et laisse un crâne se dévoiler, la même lueur écarlate dans l'orifice oculaire. Tout mon être se dissipe dans l'eau... Qui prend une couleur sombre... Puis une matière plus visqueuse et enjôleuse, des yeux et des bouches endentées s'ouvrant par plusieurs centaines sous les pieds du chevalier noir. Ma voix se fait entendre comme un écho dans l'air. Une voix douce et réconfortante, tranchant violemment avec l'apparence abominable que je viens de prendre.

Hehe... Hehehehe... Rhadamanthys... Vous voulez connaître le sommet de ma force... Vous voulez savoir à quoi l'avenir que je souhaite ressemble... Hahaha... C'est un avenir que nous pouvons bâtir tous les deux...

Des mains se forment, des mains ténébreuses et féminines qui caressent le corps de l'homme aux cheveux d'or. Elles lui caressent les jambes, le buste, le menton et les joues... Comme je pourrais le faire. Tous ces bras... Sont les miens.

Un avenir... Meilleur. Un avenir qui peut sembler utopique... Tout comme votre rêve de retourner auprès de votre Maître...

La cascade qui se jette dans l'eau prend une couleur noire à son tour, et trois yeux brillants y apparaissent un instant... Avant que les ténèbres ne s'agglutinent à nouveau à un même endroit, pour dessiner un corps féminin parfait, un corps d'une beauté presque interdite, soulignant la luxure des Hommes.
Cette fois, la tenue montre un air de magicien, avec un col relevé et une veste ébène. Un pointeur télescopique entre les mains, j'éclate de rire en m'avançant vers le Juge, mon aura s'enflammant de plus belle, dégageant une odeur séductrice.


(clique sur l'image pour voir en plus grand)

Ma voix sera distante, tandis que mon ombre couvrira le monde..., je marque une pause en fermant les yeux, tapant la paume de ma main avec le pointeur. Un univers où tout le monde aura droit à sa redemption. Un univers où la perfection sera dans son imperfection. Chacun se mettra à adorer son statut actuel. Chacun... S'aimera, qu'il soit une abomination intérieurement ou extérieurement...

Ma voix se double. L'une est celle d'une femme douce, et l'autre celle d'un homme, grave et suave. Mes paupières s'ouvrent, alors que je pousse Rhadamanthys dans l'eau. Les ombres s'agitent et nous recouvrent, créant une zone d'ombre où l'intérieur change de couleurs, peignant un faux ciel étoilé, comme une aquarelle. Je pointe ces fausses étoiles.

Je serai la Mère de ce monde, de ce paradis que je n'ai jamais pu avoir ! Un monde où plus personne ne se limitera dans ses choix ! Un monde où chacun cherchera à atteindre ce qu'il désire !

Je tends les bras, ricanant toujours plus fort.

Mes bras infinis auront la même sensation que la douce caresse d'une mère aimante... Je leur montrerai la beauté de cet avenir ! Je leur montrerai UN PARADIS QU'ILS VIVRONT ! ET NON PAS UN MENSONGE ! Plus personne ne se baignera dans l'ignorance du Royaume des Morts, et chacun profitera de sa vie sous mon ombre ! Ils trouveront la vérité, l'amour et la satisfaction de désirs enfin réalisés ! EN TANT QUE DIABLE, JE TROUVERAI LA RÉDEMPTION EN LEUR OFFRANT LA LEUR ! Il n'y aura plus aucun criminel, car le concept de la criminalité n'existera plus ! QUI A BESOIN DE LA PAIX ? CE TERME STUPIDE ET IRRÉALISABLE ? CETTE IDÉOLOGIE NAÏVE QUI CHERCHE À NOUS ÉLOIGNER DE NOS ORIGINES ? À NOUS FAIRE INTELLIGEMMENT PRISONNIERS ? AHAH ! CHACUN POURRA ÊTRE VÉRITABLEMENT HUMAIN, CHACUN SUIVRA SON ESSENCE MÊME !

Mes pupilles se dilatent tant que mes yeux deviennent noirs. Ma tête se penche sur le côté, et du liquide noir coule de mes yeux et de ma bouche, avant qu'un nouveau flash n'arrive, et ne montre encore qu'un visage féminin et rassurant.
Un sourire sournois se dessine sur mes lèvres.

Rha~Da~Man~Thyyyys... Une fois que j'aurai retrouvé mes pouvoirs, je vais faire voir mon rêve à chaque habitant de ce monde. D'une corruption éphémère, qui ne servira qu'à présenter ce que je leur réserve. Tout commencera à partir d'une secte... Et alors que chacun me verra comme une héroïne optimiste et fragile, ne cherchant qu'à faire tomber la ridicule dictature de Shuzâ... Je me dévoilerai, un jour, comme une héroïne différente. Une Déesse-Mère qui les guidera tous.

Je soupire... Et la zone d'ombre disparait. Puis je ris, d'un ton presque innocent et énergique, en tirant Rhadamanthys par le bras, pour le relever.

Ne trouvez-vous pas tout cela excitant ? Rêver... Croire... Et tout faire pour y arriver ? Et ce même si tout semble perdu d'avance ? Vous devez me comprendre, vous qui cherchez à revenir auprès de votre patrie...

Je m'approche, encore et encore... Et...
Je pose mes lèvres contre les siennes. Je l'embrasse avec une douceur et une délicatesse presque ensorcelante.

Je ne désire pas rentrer chez moi. J'ai déjà atteint l'absolu... Recommencer avec autant de difficulté... Cela me rend... Vivante.