Palais Vaharis - Salle du trône

Pourparler

Quoi de plus grand et de plus beau comme défis, qu'essayer de changer la face du monde par les mots et non par les poings ? Gilgamesh était venu voir le conseil pour parler, solidifier une alliance et ne cachait pas sa rage et sa determination à l'encontre d'un ennemi, qui au final, lui était tout à fait etranger. Tenkasuru était un empire vieux de presque un millénaire ! Des centaines d'années durant il avait grossit et le retour des élus avait en quelque sorte montré une autre façade de ce dernier. Aujourd'hui, Kerenys dirigeait toutes les troupes et donc, était responsable du courant de guerre à venir.

Les tensions montaient et l'escalade ne pouvait rien donner de bon. Genji entreprit donc de se rendre à Tenkasuru, sachant que malgré la petite invasion de son territoire, il ne serait ni tenu en ennemi, ni en responsable du chaos engendré par les élus peu après. Le discours de ce roi empereur était assez clair et cela aurait ternis son image à tout jamais, d'attaquer une congrégation diplomatique. C'est pour cela d'ailleurs qu'il accepta comme prévu de recevoir le blondinet.

Le route fut longue et pleine de protocoles, avec le siège de Shuzâ, Genji fut obligé de prendre un navire de guerre, bien plus rapide que les bateaux locaux. Poussé par les marins et la magie, il ne mit pas si longtemps que cela à venir à bout de la grande route et ses biens trop longs kilomètres... Un paysage fluide et plat d'une mer bordée par la roche tranchant l'horizon. Dans la cale, entre ses siestes dans le hamac et ses allers retour sur un petit bureau, il chercha ses mots. Que dire face à l'homme ayant la plus grande nation, la plus grande armée et pouvant se permettre d'écraser un pays entier sur un simple claquement de doigt ? Il allait falloir mesurer les propos dit.

Une bonne journée passa avant de réussir à atteindre Raikou. Le navire de guerre s'arrêtant au port, c'est des mages et des soldats qui conduisirent en carioles rapide le jeune homme du conseil, venu en paix. Il fallait encore traverser une petite partie de l'ile de Raikou, sous la bannière de l'éclipse solaire à huit branches. Les drapeaux flottaient aux vents près des plus larges cités, il est vrai qu'avant, cette ile était indépendante elle aussi, mais avait été soumises et au final, ne semblait pas s'en porter si mal. Pas de plaintes, de gens malheureux, de terrorismes ou de rebelles comme à Shuza. Quelle était donc la recette miracle de Tenkasuru ?

Enfin, les paysages ici, plus variés, défilèrent de la fenêtre du chariot poussée par des bestiaux jamais vu et des mages qui réduisaient le poids du tout pour aller encore plus vite, c'était malin. Au final, en augmentant la rapidité, en comptant sur des bêtes faites pour ça et un poids réduit par magie, il ne fallut pas plus de quelques heures pour traverser la moitié d'un petit continent, c'était assez fou. Les moyens de l'empire semblaient sans limite et plein d'imagination. Des Arcanistes, des druides, des technomages, tous aidant à la tâche pour différencier cette nation de toutes les autres.

Bientôt, un grand pont fut traversé et Genji su, lorsqu'on lui dit qu'il arrivait bientôt. A l'horizon déjà, l'immense capitale de Chijiku se dressait au sommet de tout le reste. Une mer stoppé par des murs barrages, un soleil chaleureux, des plaines verdoyantes et des rempart ahurissants, comme si la capitale était prête à tout. Les failles du royaume des morts n'avaient pas épargnés Tenkasuru, mais ils s'en étaient, là aussi, bien mieux sorti ! Les pertes furent les soldats tombés au combat dans le dit royaume...

Le soleil commença a disparaitre peu à peu, au moment ou les murs géants lui firent de l'ombre et enfin... La cariole s'arrêta. Genji descendit pour se dégourdir les jambes et observer un pays riches, luxuriant, variés de cultures et d'étonnements. Les gens semblaient en paix malgré les conflits lointain. Kerenys gardait une sorte de paix innocente à l'intérieur même de son empire. Le blondinet nota tout, cela pouvait avoir son importance pour lui, pour l'alliance, pour les élus.

Accompagné de gardes, ou lui ouvrit bien vite les portes du vaste palais de Kerenys Vaharis et lorsqu'il arriva à la salle du trône, s'attendant à voir des colonnes de marbres de partout et un trône géant, synonyme même de son égo, il ne vit qu'une salle, certes immense et bien construite, mais un simple trône de bois, une chaise en vérité... Il fut légèrement surpris mais n'en montra rien et s'avança vers celui qui n'était pas posé dessus, non. Kerenys l'attendait debout, encore une fois, chose surprenante.

Kerenys : Surpris ? Bienvenu à Chijiku, Genji Hanja. Votre réputation vous précède. Fils de Juâ Hanja et petit fils de Karui Hanja.

Genji : Je m'attendais à ce genre de lieu et ce genre de propos. Après tout, on vous dis intelligent, se renseigner un minimum sur la personne qui vient vous voir, me parait des plus normal.

Kerenys : Oh.. Un minimum vous dites. Alors laissez moi vous surprendre d'avantage. Je sais d'ou vous vient votre exceptionnelle longévité et également la raison pour laquelle vous ne pouvez concevoir qu'un seul enfant à la fois.

Genji : Je me serais attendu à du bluff de la part de n'importe qui d'autre.

Kerenys : En réalité, vous avez été béni par l'un des originaux de ce monde, en vu d'une seule chose, que l'un de vous, que ce soit Tsuo, Karui, votre père ou vous, soyez un jour l'hôte du Phénix. Bénédiction ou malédiction, c'est à vous de choisir...

Genji : Vous savez Kerenys, nous pourrions jouer tous les deux à qui sait quoi... Mon père me racontait de son père des choses aussi, qui aujourd'hui me font écho. Les Vaharis ont regnés sur le monde il y'a longtemps, certains ont même travaillés pour mon grand père. Mais je sais aussi, que vos descendants et peut être désormais "vous" même, êtes un original. L'original des Hommes.

Kerenys : Bien, je n'en attendais pas moins de celui qui est désormais à la tête de Kaên. Maintenant que vous savez qui je suis et que je sais qui vous êtes, venez.

Après cet échange, qui semblait destiné à prouver à l'un, comme à l'autre, que chacun des partis avait assez pour débattre, que ce soit dans l'esprit et la culture, Kerenys invita Genji vers une grande table ronde. L'ont venait tout de même d'apprendre un point important, Kerenys était l'original des hommes, c'est à dire que lui ou ses descendants les Vaharis, avaient étés créés non pas par le Père des Dieux, qui lui avait créé les originaux et les non humains, non, ni même par les enfants Dieux Long, Manshe, Fenghuang ou Gensou... Non non non. Les Vaharis étaient les originaux des Hommes, créés par...........

Les deux hommes s'assirent donc à la table, avec une certaine distance les séparant, le discours et les pourparlers pouvaient donc commencer. Kerenys affichait une mine certaine, comme à son habitude. Sur le meuble, il y'avait une grande carte de Kosaten gravée, incluant la grande route et semblant même bien à jour. La magie faisait probablement cela, puisque l'ensemble de la carte, qui était sous une plaque de vitre et faites dans une roche malléable, bougeait en continu. Kerenys avait une geographie en évolution constante et surtout, en temps réel. C'était de la technomagie à n'en pas douter et c'était remarquable. Rien que cela lui donnait un avantage serieux. Genji se mordit la langue de ne pas avoir pensé à un systeme aussi astucieux à Kaên, mais il ne devait pas être le seul.

Kerenys : Ce n'est pas simplement de la technomagie. Fit alors calmement Kerenys.

Lisait t'il dans les pensées ? Genji releva la tête, une goutte de sueur perlant légèrement de son front, avant qu'il n'y réponde ;

Genji : De la télépathie ?

Kerenys : Non, rien de cela. Je suis un humain, comme vous, à cela près que je vieillis plus vite, ce qui vous confère un avantage. J'ai simplement deviné, en voyant votre oeil fureter sur la carte. C'est une création de technomages, mais c'est un matériaux vivant. L'argile bleue des abysses, très rare, capable de réagir avec l'argile transporté ailleurs. J'ai différents soldats, dévoués qui ères en tout kosaten et ainsi, mettent à jour cette carte en temps réel, grâce au lien de l'argile bleue. Incroyable ce que nous offre ce monde, n'est ce pas ?

Genji devait l'avouer, il ne connaissait pas forcément cet argile bleue. Kerenys semblait avoir de vastes connaissances... Il les étalaient exprès, il voulait montrer qu'un canyon les séparaient et que malgré tous ses plans, lui, aurait forcément pensé à tout. Quel adversaire redoutable. N'en montrant rien, le blondinet préféra user du bluff, avant d'enchainer sur la raison de sa présence, avant d'être noyé sous un flux contrôlé par le roi empereur ;

Genji : L'argile bleue n'est pas répandue à Kaên, et l'obtenir juste pour ça, non merci. Mais c'est très artistique. Sinon, vous avez accepté mon invitation et je suis venu. Alors, si nous entrions dans le vif du sujet ? Vous êtes entré en territoire de Kosaten et même de Kaên, votre but de libération est à double sens, vous voulez faire une chasses aux élus, mais après tout, vous ne vous en cachez pas... J'aimerais obtenir une paix, j'aimerais que les élus puissent vivre libres et non chassés comme des animaux. Il y'a des choses que je sais de vous, mais malgré ma longévité et celle des miens, je ne sais pas d'où vient cette haine persistante envers eux ? Et je veux dire, parlons de dirigeant à dirigeant, d'homme à homme, pas de discours politico-dramatico-melancolique s'il vous plait, pas avec moi Kerenys Vaharis san.

Kerenys croisa ses doigts  dans ses mains et ses yeux fins cherchèrent à bien capter l'attention de Genji.

Kerenys : Les élus sont un fléau, une peste, un ravage. Ce monde se détruit petit à petit à cause d'eux, au delà des combats qu'ils mènent, pour le peu qu'ils croient sauver... La Chronopyrose tue chaque jours des natifs, mais s'il n'y avait que cela. Les élus sont des bombes à retardement, qui tôt ou tard exploserons. Leurs pouvoir grandit de jours en jours et ce, sans limite. Que croyez vous qu'il adviendra, quand ils dépasseront le plus fort des natifs, le plus fort des primordiaux ou le plus puissant des originaux ? Lorsqu'ils auront tout dompté, ce monde qui n'était qu'un terrain de jeu pour eux, deviendra leurs monde. Nous, les natifs, ne seront bon qu'à subir, ce que nous faisons déjà. Les choses ont étés faites dans un équilibre, à l'aube des temps. Dieux, Originaux, Primordiaux, Non humains et Humain se sont tous suivi dans le grand bal de l'équilibre général. C'est ainsi que s'est créé ce monde. Les élus sont arrivés et tout l'univers s'est vu chamboulé, la liaison du premier des mondes à tous les autres à contribué à la perte de l'Humanité. Vous pensez que j'ignore ce qu'il s'est déjà passé, avec les timelines ? Peut être n'êtes vous même pas au courant. Ils jouent avec la ficelle tissé de la destiné, comme un jouet... La face du temps à déjà changé, juste pour eux... Je refuse pour les natifs, pour nous tous, de subir à nouveau les caprices du fléau élu.

Comme prévu, pas de drame, Kerenys expliqua les choses avec intensité, son regard ne trompait pas, il venait de dire la vérité, toute la vérité. Sa haine des élus avait un fondement, que l'ont soit d'accord ou non, que ce soit prouvé ou non, ces racines là étaient démesurément ancrées dans un sol dur. Le roi empereur expliqua donc que les élus étaient le mal, qu'ils apportaient le mal, sous forme de maladie, à travers les combats menés et que même ceux qui œuvraient pour le bien, œuvraient quelque part pour le mal, en faisant ce même bien... Kerenys était illuminé sur ces propos, mais il n'était pas question de lui dire de but en blanc, sous peine de voir la négociation tourner court...

Il avait aussi parlé de l'équilibre renversé d'un monde créé sur des bases divines, Dieux, originaux, primordiaux, non humain et humain, puis la cerise qu'il ne voulait pas, sur le gâteau terminé, l'arrivée des fameux élus.  Le faire changer d'avis la dessus semblait difficile, voir impossible. Mais Genji n'allait pas abandonner pour autant.

Genji : La plupart n'ont rien demandés, ils sont ici, comme vous et moi avons étés créés ici. Difficile de le leurs reprocher. La Chronopyrose n'est pas prouvée, aucun natif en kosaten n'en souffre. Si elle existe, peut être pourrions nous la soigner ici, ou pourquoi pas, demander l'aide des élus que vous détestez tant. Peut être sont t'ils la clés de vos malheurs au fond, puisque vous êtes intelligent, mais je doute, vu vos propos, que vous ayez essayé cette hypothèse.

Kerenys : Oh j'ai essayé. J'ai eu deux élus entre mes mains jusqu'ici, ne l'oubliez pas.

Faisant référence au tout premier élu, inconnu, tué par Tenkasuru et Bashô bien sur... L'ancien leader de Basho tokai, devenu désormais Shuto tokai et ayant laissé sa trace dans l'histoire. Genji serra les dents. Il venait de dire, qu'il avait donc essayé avec les élus qu'il avait détenu, il ne voulait pas savoir comment, mais le devinait. Il reprit, reprenant son calme ;

Genji : Hum... Quoiqu'il en soit, la guerre qui s'amène, ou la libération comme vous l'appelez, va déborder et faire du mal aux gens. Certains aiment les élus et ont fondés une famille avec. D'ailleurs, vous comptez aussi brûler les bébés élus tant qu'on y est ? Voyons Kerenys, c'est indigne de vous, vous êtes intelligent, vous contrôlez un empire, il doit bien y avoir une autre alternative ! Tout en disant cela, Genji, qui avait été un peu au courant de "l'arbre monde", essayait de voir si le roi empereur allait saisir la perche ou s'il ne désirait aucune paix.

Kerenys ne lâcha pas du regard son interlocuteur.

Kerenys : L'arbre monde ne fonctionne pas de façon miraculeuse. Il peut, en théorie changer les élus en natif, leurs faire perdre tout pouvoir, oui. Mais ceux ci doivent ardemment le désirer et, nous savons vous et moi qu'ils ne choisirons jamais cette solution. Ce qui nous laisse un seul autre choix possible, leur extermination. Mais je ne veux pas que les natifs, qui sont pris en otages par eux, souffrent par leurs fautes. J'emploierais, croyez moi, tous les moyens à ma disposition pour y parvenir, sans blesser les miens. Mais si les natifs décident corps et âmes de protéger les élus, alors ils seront considérés comme des élus. Quand aux enfants élus, tout porte à croire qu'ils sont autant natifs que nous. La ligné Tekina parle pour elle même.

Cet homme avait réponse à tout, mais restait aussi borné. Comment obtenir la paix d'un tel individu ? Ils pensait que les élus étaient le mal, que les élus prenaient les natifs en otage, ce qui s'avérait vrai pour certains élus comme Zayro Jinn, Eleanor ou Rhadamanthys, oui... Oui, il le savait... Mais pas tous ! il mettait chacun d'eux dans le même panier, bon sang, que c'était frustrant.

Genji : Apaisons les tensions.  Retirez vos troupes de Kosaten, essayons de parlementer tous ensemble. Pourquoi pas dans un grand sommet ? Tenkasuru pourrait rencontrer des élus, des dignitaires, faire des compromis, organiser un traité, quelque chose... Vous pourrez cherchez avec EUX si la chronopyrose est de leurs faute ou non... En avez vous seulement la preuve ? Puis, les élus luttent aussi contre d'autres élus mauvais. Ils ont un sacré potentiel, peut être nous dépasserons t'ils un jour, mais ça ne veut pas dire qu'ils exterminerons tous les natifs pour ça. Votre vision de l'avenir et du monde est pessimiste au possible. J'ai comme vous entendu parler de l'histoire de reboot de la timeline, mais c'était pour lutter encore une fois POUR ce monde.  

Kerenys : Il n'y aurait eu besoin d'aucune lutte, s'ils n'avaient pas étés là. Je sais que vous devez trouver cette attitude têtu peu digne de mon rang. Mais ce combat est le combat à mener, celui comme nul autre. Je ne retirerais pas mes troupes avant d'avoir fait tomber Zang. Réjouissez vous, il est un ennemi commun des nations, autant que des élus. Lorsque Zang sera tombé, les drapeaux de l'empire flotterons à sa place et je libèrerais le reste des nations, une par une.

Genji : Dans ce cas, si les mots ne suffisent pas, alors ce sera les armes et j'en suis désolé. J'espérais vraiment... Naïvement peut être, Gilgamesh m'avait prévenu... D'autres aussi... Que je pourrais, à défaut de vous faire changer d'avis, obtenir un cesser le feu, du temps, un apaisement. Je vois que vous voulez la guerre et que vous écraserez vos ennemis, qu'ils soient élus, ou sympathisants d'élus. Vous aurez du sang sur les mains, le sang de ceux que vous désirez tant protéger. Kaên est désormais fermé à vos troupes. Tentez à nouveau d'y pénétrer et cela sera perçus comme une déclaration de guerre. Vous avez dit employer tous les moyens pour parvenir à vos fins, j'emploierais tous les moyens pour vous stopper dans votre folie.  

Kerenys : Ne vous inquiétez pas, je ne m'attendais guère à vous voir vous apercevoir de la vérité également. Vous êtes endoctriné, car votre grand père servait les élus, en étant dirigeant d'une nation les accueillants. Vous êtes un sympathisant, mais je ne vous considère pas encore comme un ennemi. Car vous le verrez de vous même, mais ce sera bientôt trop tard. Vous vous préparez à une bataille que vous ne pourrez gagner, Genji Hanja.

Alors que Kerenys ajoutait cela, c'est sans plus de cérémonie et de salutation que Genji se leva de sa chaise, quittant la table pour se diriger d'un pas décidé vers la sortie. Des gardes le stoppèrent avant qu'il ne parte, croisant deux armes devant lui ;

Genji : Eh bien, dois je comprendre que je suis prisonnier maintenant ?  

Kerenys : Du tout. Je souhaitais simplement vous montrer une dernière chose, avant votre voyage de retour...

Kerenys se leva alors à son tour et tira un rideau vers la salle du fond, derrière la table rond ou ils eurent leurs petite conversation. Le rideau tiré dévoila alors une énorme sphère, un vestige ancien. Genji se tourna donc machinalement vers cet objet étrange pour se demander ce que c'était ;

Genji : Une nouvelle de vos armes contre les élus ?  

Kerenys : Bien au contraire, c'est ce qu'on appelle un Neant. Un vestige ancien, un artefact divin, capable de rendre le pouvoir des élus encore plus puissant... Infiniment plus. Cette chose ne peut exister, mais elle est là, indestructible. Celle ci était enfoui sous Reifuu, je l'ai saisi lorsque j'ai vaincu Sou reï il y'a de cela des années. Il possède de nombreux pouvoir et un potentiel incroyable une fois contrôlé, même par les natifs. C'est ce qui a déclenché le cataclysme... Oui, ces choses ont détruit le monde et... Elles sont liés aux élus.

Evidemment, Kerenys se garda de dévoiler le "comment". Le Genchijin avait bien utilisé le pouvoir incroyable et illimité des vestiges divins du Néant, mais pas comme on l'aurait imaginé. Puisque ces choses étaient destinés à rendre les élus puissants, la théorie probable voulait que le Genchijin ait tenté de les détruire, sans y parvenir, ou de déclencher quelque chose, sans en connaitre le véritable résultat... Le cataclysme eu lieu et quelques morceaux de l'artefact se brisèrent, utilisé par Tenkasuru pour avoir une puissance monstrueuse.

Désormais, ce vestige là était ici, chez Kerenys. Genji l'observa, cette sphère impressionnante par sa taille, semblait comme vibrer de façon étrange et suspecte.

Genji : Est ce vivant ?  

Kerenys : Dire que même votre grand père à gardé ce secret. Les dirigeants ne voulaient pas que les élus découvrent ce pouvoir et à raison. Oui, il vibre depuis plusieurs jours, voir plusieurs semaines... Depuis que les oracles semblent êtres rentrés chez eux, dans chacune de leurs nations. J'ignore moi même si c'est vivant ou non, mais les élus n'y toucherons pas. Maintenant partez donc dire tout ce que je vous ai dis et montré, je veux qu'ils sachent, oui, je veux qu'ils sachent que je détiens la clé de leurs potentiel, qu'ils ne seront jamais assez fort pour me vaincre et... Bien sur, je vais déplacer cette sphère dans un endroit ou ils n'iront jamais. Je vous l'ai dis, cette guerre à venir est mienne, vous avez encore le temps d'ouvrir les yeux. Renseignez vous, pourquoi votre grand père cachait cela à votre père et vous, pourquoi tant de questions sur les élus demeurent un mystère... J'éclipserais les doutes, comme le symbole l'est pour ma nation. Vous finirez par voir, ce que je vois.  Termina le roi empereur.

D'un mouvement de tête, on laissa passer Genji. Le jeune homme resta encore perplexe sur place, observant la sphère ancienne tourner et vibrer. Cet objet lui avait été caché, comme l'argile bleu et bien d'autres choses, il ne savait pas tout. Il inspira, expira, ferma les yeux un instant et laissa tomber son cache oeil, laissant découvrir un Genji avec une cicatrice.


Genji : Je n'ai jamais eu peur d'ouvrir les yeux sur le monde qui m'entoure, encore moins sur mes adversaire. Cette marque m'en soit témoin. Votre symbole est l'éclipse, elle n'éclipse pas les doutes, elle assombris ce qui était en lumière. Parler en métaphore est facile, nous nous reverrons sur le champ de bataille... Puissiez vous, vous, ouvrir les yeux avant ce jour... Kerenys !  


Puis il s'en alla, comme il était venu, libre ! C'était déjà ça. Les gardes le laissèrent passer, il reprit un navire dans l'heure même, le retour plein de pensées dans le crâne. Un garde lui tendit alors une lettre dans le bateau, un truc venant de Zang le despote apparemment. Ce dernier avait envoyé une lettre à toutes les nations, demandant de l'aide partout, même si ça sentait autant le piège que la sincérité. Il secoua la tête, jetant la lettre de coté, il ne voulait pas penser a ça maintenant.  

Débarqué et en route pour Feng, la capitale Kaêchijin, on lui donna la lettre à son arrivée, celle de Gilgamesh et aussi celle de Zang, encore... Décidément, il l'avait vraiment envoyé partout. Parti avant que ces deux là ne soient postées, Mirâ et Dranyan tirèrent donc un peu la gueule, forcément. Lui, s'en voulut de ne pas avoir pu lire cela plus tôt, pour "tenter" quelque chose d'autre avec le roi empereur. Il se mit à écrire une réponse pour le roi d'Uruk, désolé de ne pas avoir réussi à gagner du temps, comme celui ci le demandait. Mais au moins, il pourrait lui en apprendre plus sur Kerenys, c'était en soit, déjà pas si mal.

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Résumé :

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