L'Oasis Inépuisable [Quête] - Solo feat Pnj

L'Oasis Inépuisable

Quête:

Voilà déjà plusieurs jours que Saga arpentait le désert à la recherche de cette fameuse oasis légendaire sans avoir pu trouver la moindre piste concrète jusqu’alors; cette expédition était la cinquième qu'il entreprenait depuis que le Conseil lui avait demandé de trouver la localisation de l'oasis de légende.
Accompagné de deux chevaux et pourvu de provisions en eau et nourriture assez importantes, le Chevalier avait préparé cette expédition avec soins, car le désert de Kaên était rude et mortel pour les inconscient y pénétrant la fleur au fusil.

Aidé d’une carte sommaire, il avait déjà couvert presque la moitié du désert, mais un retour à la capitale s’avérerait nécessaire pour se réapprovisionner avant de s’attaquer à l’exploration de la seconde partie.

Alors que cette énième journée à progresser dans la vaste mer de sable était déjà bien entamée, la lointaine silhouette d’une masse se découpant à l’horizon attira le regard du Chevalier qui, faute de mieux, décida d’en prendre la direction.
La forme devenait de plus en plus nette à mesure qu’il se rapprochait, les contours s’affinaient et l’ensemble commençait à gagner en précision, jusqu’à ce qu’enfin il soit à une distance respectable du massif rocheux qui trônait, isolé, dans cette partie du désert.

De prime abord, rien ne semblait attester que cet endroit valait plus la peine d’être investigué qu’un autre, c’est du moins ce que Saga songea avant qu’il ne remarque un détail des plus intéressants concernant le massif : l’entrée d’un bâtiment avait été taillée à même la roche, conférant aussitôt au lieu un intérêt dans sa quête de l’oasis.

Face aux marches sans âge de l’édifice qui ressemblait en tout points à un antique temple, le Chevalier prit quelques instants avant de se décider à pénétrer dans le bâtiment, qui s’il ne renfermait pas d’informations concernant l’oasis légendaire, s’avérerait tout de même peut-être utile pour le Conseil de Kaên.

Se tenant à présent dans la salle principale du temple, Saga inspecta rapidement la pièce du regard. L’endroit n’avait semble t’il pas été visité depuis des décennies, le mobilier présent était couvert de poussière et de sable, signe que le temps avait fait son œuvre.
Il esquissa un léger sourire, il tenait une piste, il le sentait.

Mais avant d’aller plus loin dans l’exploration du temple, il se devait de prendre quelques précautions, mais également installer un campement de fortune, sans savoir combien de temps lui prendrait l’exploration de ce temple, il valait mieux pour lui prendre quelques précautions, juste au cas où.

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Le campement était à présent établi, dans cette première pièce proche de l’entrée du temple. Les deux chevaux avaient été délestés du matériel qu’ils transportaient et leurs rênes étaient attachées à un pilier non loin de là où Saga avait installé son lieu de résidence provisoire. Il n’y avait qu’un seul accès donnant sur le reste du temple depuis l’endroit où il se trouvait, mais jusqu’à quel point le bâtiment était il vaste ?

Un rapide repas consommé plus tard et le Chevalier était prêt à se lancer dans une exploration plus approfondie des lieux, empruntant alors la seule porte menant au reste de l’édifice.
Il faisait très sombre dans les couloirs et les pièces qui se succédaient presque sans fin devant lui, fort heureusement, il n’avait rien laissé au hasard et s’était muni de quelques torches qui lui permettaient de voir clairement où il mettait le pieds.

Il n’y avait apparemment aucun piège, aucun mécanisme caché destiné à entraver la progression d’éventuels intrus; les murs étaient par endroits décoré de peintures à moitié effacées pour la plupart, et ici et là pendaient des draperies presque entièrement décomposées par l’implacable passage du temps.

Explorer ce temple rappela, pendant un instant, à Saga l’époque où il était encore au Sanctuaire et gardait la 3e maison. Bien entendu, les architectures étaient bien différentes, mais il ressentait tout de même une sorte de nostalgie en arpentant ces couloirs désespérément vides et sombres.

Arrivant alors dans une salle plus vaste, plus encore que celle dans laquelle il avait monté son camp, le Chevalier prit le temps d’inspecter cette dernière en détails, essayant même d’étudier les inscriptions illisibles qui ornaient certains des murs de la pièce.
Rien de bien probant, mais un détail attira cependant son attention, une représentation graphique de ce qui ressemblait furieusement à une oasis, était-ce là un indice important, un début de piste ? La seule chose dont il était certain, c’est qu’il devait poursuivre ses investigations, pousser encore plus l’exploration de l’endroit.

Cela faisait plusieurs heures à présent qu’il s’était lancé dans ses recherches, et bien qu’infructueuses pour l’instant, ces dernières n’étaient pas vaines, il en restait convaincu.
Les salles se succédaient et se ressemblaient presque, toutes étaient vides ou presque, et contenaient du mobilier ancien et délabré ; arrivant alors dans une nouvelle pièce, dans laquelle trônait une imposante statue dont il n’arrivait pas à définir avec certitude ce qu’elle représentait, il ne remarqua plus aucune porte, plus aucun accès vers un autre couloir ou une autre salle, il était donc arrivé au terme de ses recherches.

Il fut tenté, pendant quelques secondes, de rebrousser chemin et de repartir dans le désert à la recherche de l’oasis, mais quelque chose en lui lui indiquait qu’il devait se montrer plus consciencieux, et cette statue était des plus intrigantes.
Passant derrière cette dernière, il fut assez surpris, mais également satisfait, de voir la flamme de sa torche se mettre à soudainement vaciller, signe de la présence d’un courant d’air ; un rapide examen du mur derrière la statue lui révéla la présence d’une fissure, par laquelle s’engouffrait l’air.
Il venait de trouver un accès caché, et l’éventualité de trouver l’oasis dans ce lieu se faisait plus précise à présent.

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Qui disait porte secrète disait forcément mécanisme d’ouverture caché, il n’aurait certainement pas été judicieux de tout simplement faire exploser cette paroi, sans savoir si cela ne risquait pas de fragiliser dangereusement la structure de l’édifice bien qu’il soit taillé à même la roche, la prudence était de mise.

Son attention se reporta alors sur la statue, et en inspectant cette dernière plus en détails, Saga remarqua, sur le socle, une petite partie mobile savamment dissimulée derrière ce qui semblait être le pied gauche de l’être qui était représenté.
Actionnant alors le « levier », il put entendre un antique mécanise se mettre en branle dans le sol et les murs autour de lui, et dans un raclement sourd de pierre, la partie du mur par laquelle filtrait l’air s’ouvrit en deux, laissant place à un escalier qui descendait dans les profondeurs obscures.

Toujours muni de sa torche, le Chevalier emprunta l’escalier sans hésiter un seul instant, toujours en faisant preuve de précaution. La descente ne fut pas très longue, a vue de nez il venait de s’enfoncer d’une quinzaine de mètres sous le niveau du sol, et un couloir lui faisait à nouveau face, mais au bout de ce couloir, il y avait de la lumière.

Il couvrit rapidement la distance qui le séparait de la lumière du soleil et, lorsqu’il sorti du couloir, il fit face à un spectacle des plus incroyable.
Il se tenait en haut d’un petit promontoir de pierre qui surplombait une vaste étendue d’eau entourée d’un végétation luxuriante et à laquelle on pouvait accéder via un escalier taillé à même la paroi ; en levant les yeux, Saga comprit qu’il se trouvait au centre du massif rocheux qui était creux et offrait ainsi une protection naturelle pour ce lieu presque irréel.

Venait-il de trouver l’oasis de légende ? Il en était à présent convaincu, mais il ne pouvait se permettre de repartir simplement afin de prévenir le Conseil, il devait être certain qu’il avait en face de lui l’objet de sa quête.

Empruntant alors l’escalier, le Chevalier descendit calmement les marches qui l’amenèrent aux pieds de palmiers et autres plantes d’un vert éclatant et qui contrastaient tant avec le désert qui se tenait tout autour de ce lieux, à l’extérieur du massif rocheux.
Il s’approcha doucement de l’eau et posa un genou au sol une fois arrivé sur la berge, capturant un peu du liquide dans le creux de ses mains pour se désaltérer mais il figea son geste alors que l’eau n’était qu’à quelques centimètres de son visage.

Il venait de ressentir une présence, humaine très certainement, qui rôdait autour de lui. Pourtant, tout indiquait dans le temple qu’il venait de traverser que les lieux n’avaient été visités depuis fort longtemps.
Méfiant, le Chevalier se releva tout en lançant un rapide regard circulaire autour de lui, sans voir cependant qui que ce soit. Bien que la prudence soit de mise, il était trop tard pour tenter de se cacher, et de ce fait, il se contenta simplement de s’adresser à l’être qui se tenait non loin, encore dissimulé par la végétation dense.

- Qui est là ? Montrez vous, je ne vous veux aucun mal.

En guise de bonne foi, Saga leva doucement les mains au niveau de ses épaules, prouvant ainsi qu’il n’était pas armé, même s’il était revêtu d’une lourde armure.

Messages : 112 Date d'inscription : 04/07/2020

L'Oasis

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Nous avions été promis à la tranquilité. L'Oasis, source de bonheur, de calme, de bienêtre. Même le cataclysme n'avait su le défaire, à moins que... Peut être l'avait t'il créé ? Qui c'est depuis quand cet eden au milieu du desert était né. Du moins, au milieu non. Il n'était pas mirage, mais caché sous la voûte terrestre, des yeux du monde, des yeux peu innocents, des yeux de la convoitise. Si de rares personnes tombaient de fatigue dans les sables chauds, aux abords de l'oasis, ils seraient sauvés, mais amenés loin d'ici...

Combien avaient tentés de chercher ce paradis ? Cette rumeur fondée ou infondée, ce rêve perdu dans l'horizon chaud des dunes. Mais aujourd'hui, voila que la porte scellée s'ouvrait de l'extérieur et qu'un inconnu pénétrait le sanctuaire. Il voyait alors la roche laisser place à l'herbe, l'ocre laisser place au vert, le chaud laisser place à la fraicheur et la rosée d'une fine pellicule d'eau et d'air ambiant. Les arbres ici, étaient plein de vie, les animaux n'étaient même pas semblables à la faune du désert. Ici, tout était plus paisible, il était normal de voir l'inconnu se rapprocher de l'eau, ses cours descendant de quelques petites cascades dans la roche moussue. Elle était claire, limpide, pure, s'y désaltérer après un tel chemin, était alors l'unique option qui passa en tête de cet homme, qui s'agenouilla, mais qui arrêta son geste aussitôt qu'il se senti observé.

Un, deux, trois, quatre, puis une dizaine d'individus entourèrent alors Saga. Etait t'il prit au piège pour autant ? Pas vraiment, ces derniers ne semblait pas avoir de comportement hostile, un visage plutôt doux à son encontre même, un sourire et surtout, des corps particuliers. Comme ne faisant qu'un avec la nature de cet endroit.

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Oadruide : Bienvenu dans l'Oasis étranger. Rares sont ceux à l'avoir un jour découvert. Ceux qui arrivent ici, sont deux genre de personnes. Les protecteurs et les destructeurs. Nul ne cherche l'oasis pour une autre raison. Mais vous, mon brave, de quel coté être vous ?

L'individu marqua un temps de pause de quelques secondes, laissant s'envoler oiseaux et papillons de ses épaules, s'approchant alors doucement de Saga. Ses pieds enracinés dans le sol, chacun de ses pas s'enracinaient à nouveau, comme ne faisant qu'un avec cet endroit.

Oadruide : Je me prénomme Orokarn et je suis un oadruide de l'Oasis. Ce lieu saint, ce trésors sans pareil. Nous sommes les gardiens de l'Oasis et également ses habitants. Nous n'avons que peu de visiteurs, le dernier remonte à trois cent cinquante huit ans et il n'était pas vraiment venu en ami.

Tout en disant cela, Orokarn se baissa légèrement, dans un bruit lourd et sourd d'armure métallique et de bois comprimé, comme une écorce craquelé et un bruit de feuillage. Ses mouvements étaient d'ailleurs lents et lorsqu'il fit atteindre sa main vers le sol, ce fût pour toucher le sommet d'un champignon poussant sur le sommet d'un crâne squelettique.

Orokarn : Le bougre ne nous avait point laissé le choix. Mais sachez le, nous sommes un peuple pacifique, nous avons simplement jurés de protéger l'Oasis à tout prix et parfois, ce prix inclus la vie des intrus venus avec de sombres intentions. Mais je parles... Je parles... Peut être que je devrais me taire et vous écouter à présent.

Fit t'il en souriant. D'ailleurs, ils avaient tous plus ou moins le même faciès souriant, chaleureux et gentil, des mouvements lents et la nature poussant sur eux. La dizaine d'individus continua d'observer Saga en silence. Les oiseaux piaillait et le bruit des battements d'ailes et de l'eau qui coule rendait la situation apaisante plus que vraiment pesante. Mais que ferait le chevalier d'or ?

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Saga ne dut pas attendre longtemps avant de se retrouver entouré par une dizaine de personnes au physique des plus particuliers, comme si ils faisaient partie intégrante de la flore de l’oasis.
N’ayant montré aucun signe d’agressivité, le Chevalier fut rassuré de voir qu’il en était de même pour ces étranges personnages, dont l’un d’eux prit la parole afin de souhaite la bienvenue à l’étranger qu’il était, mais aussi pour lui poser quelques questions tout en lui expliquant de manière concise qui ils étaient et ce qu’était cet endroit.

C’est avec politesse que le Chevalier écouta parler l’Oadruide qui se prénommait Orokarn, et qui avec ses comparses étaient les gardiens de l’oasis légendaire, confirmant ainsi à Saga qu’il avait enfin atteint le but que lui avait confié le Conseil de Kaên.
A présent que la parole lui était donnée, il était temps pour le Chevalier de se présenter à son tour, et de rassurer les Oadruides sur ses intentions.

- Je vous remercie pour votre accueil, Orokarn. Je me nomme Saga, je suis un élu du millénaire passé, à présent au service de la nation de Kaên, de son Conseil et de son peuple.

Les intentions des Oadruides avaient été clairement exposées par l’interlocuteur du Chevalier, ils n’hésiteraient pas à employer la force si cela venait à s’avérer nécessaire ; et devant tant de franchise, il était plus que normal que Saga soit tout aussi franc concernant ses intentions.

- Je ne suis pas arrivé ici par hasard en effet, je suis à la recherche de cette oasis depuis plusieurs semaines à présent, sur ordre du Conseil de Kaên ; je tiens cependant à vous rassurer, je ne suis pas venu dans le but d’apporter la destruction et le malheur en ce lieu, agir de la sorte irait à l’encontre de mes principes et de mon code d’honneur.

Cependant, la mission confiée par le Conseil n’allait pas être aussi simple qu’il ne l’avait imaginée. Trouver l’oasis afin de permettre à la nation de Kaên de profiter de l’eau inépuisable de cette dernière était une chose, mais parvenir à convaincre les gardiens de cette même oasis de laisser le peuple exploiter cet endroit en était une autre. Une âpre bataille allait avoir lieu, mais elle se tiendrait par mots interposés, il était hors de question pour le Chevalier de risquer d’endommager ce sanctuaire naturel.

- La raison pour laquelle je me tiens ici devant vous aujourd’hui est toute autre. La nation de Kaên manque cruellement d’eau potable, et le caractère inépuisable de cette oasis permettrait de résoudre bien des problèmes, autant pour l’agriculture que pour la vie quotidienne des habitants.

Le Chevalier fit alors une courte pause dans son discours, laissant ainsi le temps à Orokarn et ses confrères de bien comprendre les raisons de sa présence ici aujourd’hui.

- J’imagine aisément que l’idée de voir l’oasis être exploitée ne doit pas vous plaire et je le comprends parfaitement ; aussi, j’aimerai discuter de ce qu’il serait éventuellement possible de faire afin que chacun soit satisfait et que l’intégrité de l’oasis soit préservée.

Privilégier la discussion, voilà que ce Saga avait en tête. Se battre contre les Oadruides n’apporterait rien de bon ni de constructif dans la résolution de sa quête, et malgré leur bonhomie manifeste, le Chevalier ne souhaitait pas faire de ces gardiens ses ennemis et, par extension, les ennemis de Kaên.

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Le chevalier se retourne, pour se savoir désormais encerclé d'hommes, avec certes, un faciès souriant, mais qui ne voulait pas forcément dire qu'ils étaient amicaux, dans les premiers instants en tout cas. Toutefois, les présentations furent rapide et finalement, l'élu de Kaên se présenta à son tour, sous le nom de Saga, étant ici au service du conseil de Kaên et son peuple. Mais comment était t'il arrivé ici ? Les Oadruides et notamment Orokarn le lui avait demandé. Ce à quoi, ce dernier s'expliqua être en mission aux ordres du conseil, pour chercher l'Oasis inépuisable.

Il avait erré pendant plusieurs semaines et sa ténacité lui avait permis de finalement débusquer l'endroit. Mais comme c'était un homme d'honneur, ayant des principes, il affirmait ne pas vouloir du mal à l'Oasis. Pendant que Saga parlait, l'herbe commença à pousser presque naturellement sur ses pieds, avec une ou deux fleurs. C'était assez discret, et sur l'armure, pas certain qu'il puisse le sentir. Mais au niveau du bout de ses pieds, ces derniers semblaient se recouvrir de plus en plus de verdure, de plantes, fleurs etc... Bien sur, ce processus était assez lent.

L'Oadruide se permit tout de même de répondre à ce dernier ;

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Oadruide : Vous êtes donc de la première catégorie, celle des protecteurs. Si cela est vrai, vous n'avez rien à craindre de nous ou de l'Oasis. Si vos principes vous honorent, sachez que nous sommes tous ici, plein de vertus et de principes également.

Mais Saga n'avait pas encore répondu à tout et il confessa encore le reste, la raison de sa venue. Il venait donc aux ordres du conseil, comme précisé précédemment, mais ce but, était de sauver le peuple de Kaên qui peinait à fournir de l'eau à certains villages, notamment depuis le cataclysme, l'assèchement des terres en raison des volcans, l'activité sismiques, les pluies acides qui détruisait les champs...

En même temps que sa courte pause vocale, les Oadruides se regardèrent, puis Saga reprit et termina, désireux de trouver une solution pacifique à tout cela, pour que tous soient gagnants. Toujours dans ce grand bruit de racine, Orokarn se déplaça un peu autour de Saga, se rapprochant finalement de l'eau qui coulait ici. Des petits papillons volant autour d'eux.

Oadruide : Votre honnêteté vous honore en effet, Saga... Cependant, le monde extérieur, hors de l'oasis, est un monde cruel et ravagé. Les uns se tuent pour les ressources des autres. Si nous abreuvons les terres de Kaên du pouvoir de l'Oasis, la jalousie silencieuse s'éveillera dans le coeur d'une autre nation ou d'autres individus, qui trouverons l'oasis, puisque la source sera révélée pour pouvoir la porter au desert. Nous nous sommes exclus pour de bonnes raisons et sommes devenus des protecteurs, vouant notre âme et notre vie à L'Oasis. Mais un protecteur de plus... Serait le bienvenu.

Un papillon se posa alors sur le front de Saga et un peu de verdure poussa alors sur la main du chevalier. De plus en plus, l'Oasis semblait comme pousser sur lui, pour ne faire qu'un, à l'image des Oadruides... Etait ce rassurant pour lui ? Pas sur sur.

Orokarn : Vous l'avez compris, l'Oasis est une entité propre, avec sa vie, sa conscience, nous ne décidons pas pour lui, il décide pour nous... Pour vous. Il vous a choisi comme nouveau protecteur, c'est un grand honneur. Vous pourrez rester ici, avec l'oasis et nous, pour l'eternité. Oubliez donc les fantasmes des nations, ils ne cherchent que le profit... Ils ne grandissent pas dans l'âme et dans l'esprit.

Toujours avec le sourire, il fixait Saga, mais n'était pas pourvu de mauvaises intentions. Toutefois, le chevalier d'or pouvait sentir que ses pieds étaient presque déjà fermement enracinés dans le sol, sans doute pour l'immobiliser le temps que le processus se termine...

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Que faire ?

Resister ? (1d100 force) (1 a 50 tu résistes et tu peux te désenraciner, pour bouger) (51 a 90 tu ne peux pas resister, mais ton cosmos empêche la verdure de l'oasis de t'atteindre et de pousser rapidement) (91 a 100 tu echoues dans la resistance et la verdure pousse plus vite, des champignons, des spores, des racines recouvrent désormais toute tes jambes et tu ne peux plus bouger)

Se laisser faire et continuer de discuter ? (les racines t'empêchent de bouger et les plantes, verdures, recouvrent tes deux jambes)

Autre chose ? (choix du joueur) en cas de mix des deux, 1d100 necessaire

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Trop occupé à converser avec Orokarn, Saga ne remarqua pas l’herbe qui commençait doucement à pousser à ses pieds avec comme but final de les englober et l’immobiliser à l’endroit où il se tenait.
Durant cette conversation, il parvint à convaincre Orokarn et ses semblables de sa bonne foi et de l’absence totale d’animosité envers l’Oasis et ses gardiens, ce qui, selon lui, allait jouer en sa faveur dans la suite de la conversation.

Cependant, et bien que l’Oadruide restait agréable dans ses dires, le Chevalier commençait à ressentir que cette cordiale rencontre venait de prendre une toute autre tournure. Effectivement, l’isolement des gardiens de l’Oasis était censé, et il comprenait plus que ne se l’imaginaient ses interlocuteurs que révéler la position exacte de ce lieu légendaire risquait d’attirer la convoitise de gens bien mal intentionnés.

Ce n’est que lorsqu’un papillon se posa sur son front que Saga comprit que quelque chose de louche se tramait, et voir sa main se couvrir peu à peu de verdure ne fit que le conforter dans cette désagréable sensation que l’on tentait de le flouer.
Alors que la proposition lui était faite de rejoindre les rangs des gardiens de l’Oasis, Saga tenta de résister à cet enrôlement de force en intensifiant son cosmos, l’aura dorée particulière de ce dernier commençant à émaner du corps du Chevalier avec pour but de repousser la végétation qui s’en prenait à lui sans la détruire.

Mais hélas, l’Oasis, en tant qu’entité vivante, semblait bien plus forte en cet instant que l’élu qui, contrairement à ce qu’il avait imaginé, vit le processus s’accélérer, lui paralysant alors totalement les jambes qui étaient à présent presques totalement couvertes de matières végétales diverses, la transformation venait d’accélérer d’un cran.

Cependant, la panique ne parvint pas à s’emparer de lui, pas encore du moins, et c’est en gardant un calme quasi olympien qu’il reprit la parole, s’adressant toujours d’une voix calme et posée à Orokarn et ses comparses.

- J’entends vos craintes et je les comprends. Je sais à quel point le monde extérieur peut se montrer cruel et dangereux, j’en ai déjà fais moi-même la triste expérience à plusieurs reprises…

Le Chevalier esquissa un léger sourire, lorsque l’Oadruide lui confirma que l’Oasis l’avait choisit pour être l’un de ses nouveaux gardiens, mais cela, il ne pouvait se le permettre.

- Vous me voyez honoré d’avoir été choisis par l’Oasis, et c’est avec plaisir que j’aurai accepté mon destin en d’autres temps et circonstances, mais j’ai fais le serment de protéger la nation de Kaên et son peuple, et il m’est impossible de rompre ma parole, que ce soit de gré ou de force.

Il observait, presque impassible, la verdure gagner de plus en plus de terrain sur les pièces d’armures qui couvraient ses jambes, montant à présent jusqu’à plus de la moitié de ses cuisses, il était là en bien fâcheuse posture.

- Réfléchissez un peu, si j’ai été capable de trouver ce lieu de légende, qu’est-ce qui empêcherai d’autres élus, plus puissants que moi et adeptes de la destruction, de la trouver également ? J’en connais certains contre qui malheureusement l’Oasis ne pourrait rien faire, aussi forte qu’elle soit. En autorisant la nation de Kaên à puiser l’eau de ce lieu, le Conseil se fera plus que certainement un devoir de le protéger, au même titre que toutes les villes et villages de la nation.

Plongeant alors son regard droit dans celui d’Orokarn, Saga le fixa durant de longues secondes en gardant le silence, avant de reprendre.

- Et en tant qu’élu de Kaên, protéger l’Oasis fera également partie de mes devoirs, et je serai bien plus efficace dans cette tâche en restant moi-même et libre de mes déplacements.

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Que faire ?

Resister ? (1d100 force) (1 a 50 tu résistes et tu peux te désenraciner, pour bouger) (51 a 90 tu ne peux pas resister, mais ton cosmos empêche la verdure de l'oasis de t'atteindre et de pousser rapidement) (91 a 100 tu echoues dans la resistance et la verdure pousse plus vite, des champignons, des spores, des racines recouvrent désormais toute tes jambes et tu ne peux plus bouger)

~~Se laisser faire et continuer de discuter ? (les racines t'empêchent de bouger et les plantes, verdures, recouvrent tes deux jambes)~~

~~Autre chose ? (choix du joueur) en cas de mix des deux, 1d100 necessaire~~

Résultat du lancé de dés : 100.

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L'Oasis

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Saga ne tarda pas a remarquer que la végétation et les spores de l'oasis commençaient à se répandre sur lui, son armure, sa peau. Ses pieds, sa main, ses jambes commençaient à se recouvrir de verdure. Ceci n'étant guère pour lui plaire, le chevalier usa de son cosmo energie, malheureusement au lieu de ralentir la progression, ou même la stopper, ceci eu l'effet inverse... Toutefois, Saga se maitrisa et garda son calme. Parlant pour répondre à Orokarn, se montrant même compréhensif.

Quand à se savoir choisit pour protéger l'Oasis, il affirma qu'il s'agissait d'un honneur, un véritable honneur, mais avança son serment envers Kaên, les promesses et responsabilité qu'il avait envers eux. Les Oadruides se regardèrent alors, avec le même faciès amusés, puis chuchotèrent un peu ensemble.

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Orokarn: J'entends vos paroles, homme d'honneur. Mais comprenez que nous avons également prêté un serment et même si vous avez trouvé ce lieu, le dernier à l'avoir fait remonte à bien longtemps. Si nous cherchons la protection des nations, nous attirerons les regards et c'est bien là, la dernière chose que nous désirons. Nous êtions presque parvenus à devenir une véritable rumeur, une légende inexistante.

Saga assura qu'il protégerait aussi l'Oasis, mais en demeurant libre de ses mouvements, pour assurer également ses promesses envers Kaên. Orokarn fixa Saga, lui posant une main sur l'épaule, amicale.

Oadruide : J'admire cette pugnacité. Peut être .... Je dis bien peut être, que l'Oasis pourrait être puisé pour Kaên, mais nous aurons des conditions. Nous voulons que ce lieu demeure secret, pouvez vous le promettre ? Pouvez vous ici, nous assurer la discrétion, protéger notre lieu des visiteurs et des curieux ? Si tel est le cas, alors nous en parlerons à l'Oasis. Toutefois, abreuver une nation entière est impossible sans nous faire remarquer, voici donc un bien étrange dilemme n'est t'il pas ?

Orokarn se déplaça légèrement à nouveau, reprenant l'une de ses positions initiale.

Orokarn :Que proposeriez vous vraiment ? Nous tâcherons d'essayer d'entendre toutes vos options, si elles peuvent nous convaincre, tout en incluant notre condition de rester secret, nous vous donnerons la réponse de l'Oasis.

Après une courte pause, la verdure sur Saga commença alors à reculer et le chevalier fut à nouveau libre de ses mouvements, le papillons sur son front s'envola à nouveau.

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L'Oasis et les Oadruides veulent que l'endroit demeure secret, quel sera ta solution ?

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La violence ne résolvait que rarement les choses, et la preuve venait à nouveau d’en être faite à l’instant. En n’usant rien d’autre que de mots et de paroles sincères, Saga parvint à se tirer de la situation délicate dans laquelle il était tombé.

Ses mots avaient su toucher les Oadruides et les faire revenir sur leur décision de faire du Chevalier l’un des leurs, et même l’Oasis semblait avoir renoncé à cela pour l’instant ; mais l’heure était à présent venue d’apporter des solutions qui pourraient satisfaire les deux parties sans qu’aucune ne soit flouée dans l’accord qui, il l’espérait, serait conclu prochainement.

Le Chevalier était désolé, sincèrement, d’avoir fait volé en éclats le désir des Oadruides de rester cachés aux yeux du monde ainsi que de garder l’emplacement de l’Oasis secret ; mais rien n’était encore perdu de ce côté, car pour l’instant, il était le seul à savoir exactement où ce situait cette dernière.

- Je sais quelle est la valeur d’un serment et ce que cela représente, aussi je ferais en sorte que le vôtre envers l’Oasis ne soit pas mit en péril.

Une entente était possiblement envisageable, mais des solutions concrètes et efficaces devraient être trouvées et appliquées à la lettre afin que le secret autour de l’Oasis et ses gardiens demeure, cependant, ce secret devrait être malheureusement partagé, mais uniquement à un groupe restreint de personnes en qui le Chevalier pouvait faire confiance.

- Concernant le secret de l’emplacement de l’Oasis, il faut que je vous prévienne que je devrais certainement en faire part à certaines personnes, quatre pour être précis. Ces gens ne sont pas n’importe qui cependant, ils sont les membres du Conseil de Kaên, les dirigeants de la nation qui n’ont pour autre but que la pérennité du peuple et du pays ; ils seront certainement les plus qualifiés pour trouver une solution qui puisse assurer à la fois l’apport en eau de l’Oasis pour le peuple et le secret sur son emplacement exact.

Mais cela ne faisait que reporter le problème, car divulguer l’emplacement de l’Oasis sans être certain que le conseil garde le secret était un risque, très faible cependant, mais un risque tout de même. Heureusement, le Chevalier avait déjà une petite idée sur comment présenter les choses au Conseil, et en fit donc part aux Oadruides.

- Jusqu’à présent, même le Conseil ignore quelles parties du désert j’ai exploré lors de mes recherches, de ce côté ils n’ont donc pas la moindre indications pouvant les mener à l’Oasis. Je n’ai pas les connaissances nécessaire pour établir un plan de ravitaillement qui soit à la fois efficace et discret, mais je pense savoir que l’un des quatre membre du Conseil pourrait avoir les facultés de trouver la solution idéale, aussi bien pour vous que pour Kaên.

A présent libre de ses mouvement, Saga prit place en s’installant sur une pierre assez plate pour pouvoir lui servir de siège, s’assurant tout d’abord qu’il n’écraserait ni plante ni animal dans la manœuvre, il n’aurait été judicieux de se mettre en porte à faux vis-à-vis de l’Oasis et de ses gardiens.

- Voilà ce que je vous propose ; au terme de notre discussion, je retournerai à Feng afin d’avertir le Conseil de la réussite de mon expédition, cependant, je ne leur fournirai aucun indice et aucune indication sur l’endroit où se trouve l’Oasis. Je leur présenterai vos conditions, celles dont vous venez de me faire part et éventuellement celles que vous désireriez ajouter, en leur précisant bien que ces dernières ne seront pas négociables. Une fois que le Conseil aura été avisé de tout cela et qu’un plan d’action sera élaboré, je reviendrai vers vous, seul, afin de vous proposer cette solution. Dans le cas où la solution vous conviendrai, et seulement dans ce cas bien précis, je fournirai les indications nécessaires au Conseil pour trouver l’Oasis.

Encore fallait-il que le conseil trouve une solution dans les meilleurs délais, et surtout que cette dernière puisse satisfaire aussi bien les Oadruides que l’Oasis elle-même. Mais Saga avait foi en Genji, ce jeune homme dont les facultés de décision s’était révélées plus qu’impressionnantes après seulement un simple verre de saké.

- Dans le cas contraire, je ne leur donnerai pas les coordonnée de l’Oasis, du moins tant qu’un accord ne sera pas trouvé et approuvé par l’Oasis et l’ensemble des Oadruides.

Après cette longue exposition de son plan, certes encore léger, Saga se contenta de regarder les Oadruides qui allaient certainement devoir encore se concerter entre eux, pour peser le pour et le contre de cette proposition que venait de leur faire le Chevalier.

- Est-ce que cela vous semble satisfaisant, Orokarn ? Et qu'en pense l'Oasis?

Messages : 112 Date d'inscription : 04/07/2020

L'Oasis

Quête dirigeants

Comprenant la valeur d'un serment et étant rassuré par le fait que l'Oasis ne cherche plus forcément à le prendre de force comme protecteur, Saga se détendit un peu plus. Mais des mots ne restaient que des mots et seuls les actes comptaient. Si les Oadruides décidaient par la suite de faire confiance à Saga, ils devaient êtres certains qu'il respecte son engagement envers l'Oasis.

Quand à se savoir choisit pour protéger l'Oasis, il affirma qu'il s'agissait d'un honneur, un véritable honneur, mais avança son serment envers Kaên, les promesses et responsabilité qu'il avait envers eux. Les Oadruides se regardèrent alors, avec le même faciès amusés, puis chuchotèrent un peu ensemble. Restant donc dans son honnêteté sans ambivalence, le chevalier annonça qu'il devrait probablement parler de l'Oasis à certaines personnes, un tout petit groupe restreint, ceux qui contrôlaient Kaên. Cependant, Orokarn sembla comme gêné, comme si on venait de lui dire une mauvaise nouvelle aux creux de l'oreille. Saga ne pouvait rien entendre, mais le faciès de tous les Oadruides changea subitement, du sourire au mécontentement, avant de reprendre un faciès neutre et un sourire.

L'Oasis Inépuisable [Quête] - Solo feat Pnj Mini_201123030604127876

Orokarn: Bien que je remercie encore une fois votre honnêteté et qu'il est normal que dans cette recherche de solution, vous vouliez en parler à vos supérieurs, vous devrez faire attention. Annoncer cela, conduira inévitablement à une division. L'un des quatre dont vous parlez, n'acceptera pas de partager l'Oasis. La conscience de l'oasis est grande, mais il n'est pas devin ou divin, cependant... L'oasis sait écouter et sonder le coeur de ceux qui l'ont un jour cherché. Nous ne vous dirons cependant pas de qui il s'agit, car même nous et même l'Oasis ne le sait pas. Mais sachez le, l'un d'eux, s'il sait cela, conduira inévitablement à une guerre pour l'Oasis.

Orokarn semblait comme certain de cela et peut être que cette nouvelle déboussolerait Saga, qui avait plein de certitude sur le conseil de Kaên et même Genji. Il voulait partager l'information avec eux, pour permettre la pérénité du pays, ce qui était normal. Mais si ce que l'Oasis prétendait était vrai, et que l'un des quatre n'accepterais pas la proposition, le partage, alors peut être que le plan foirerait, ou alors, Saga devrait chercher à qui révéler tout cela avec précision et mettre le soupçonné ou la soupçonnée à l'écart. Choix difficile s'il en est, à moins que, le chevalier n'avoue tout à tout le monde et cherche une solution à ce nouveau problème sur place ?

La proposition de Saga, était donc de basiquement repartir pour Feng, annoncer la bonne nouvelle, celle d'avoir trouvé l'Oasis, mais ne pas donner sa localisation, ce qui respectait donc le premier terme du marché. Avertissant le conseil des conditions des Oadruides, il ferait donc le voyage entre ici et là, pour annoncer à chacun la nouvelle, cela avait un coté peu pratique, qu'il fallait remedier. Orokarn ramassa alors une racine qui se détacha avec douceur du sol verdoyant. Puis la racine forma une sorte de cercle, un bracelet.

Oadruide : Merci de respecter cela. Pour vous éviter un voyage inutile, qui pourrait par ailleurs compromettre notre position si vous êtiez suivis cette fois, prenez ceci. Un bracelet racine de l'Oasis. Ainsi, l'Oasis pourra écouter à travers et vous saurez s'il est d'accord ou non, avec les positions de chacun. Vous le sentirez ou l'entendrez, je ne peux affirmer par quel moyens vous serez avertis, mais ayez confiance.

L'Oadruide noua autour du poignet de Saga le bracelet racine, ce dernier bougeant tout seul forma un noeud pour se serrer juste afin de ne pas tomber, mais sans faire aucun mal au chevalier.

Orokarn :Il est peu probable que nous nous revoyions un jour chevalier. Je dois redemander une dernière fois. Etes vous certains de ne pas vouloir nous rejoindre, nous, les protecteurs ? Vous aurez une cause noble à défendre, un lieu sacré et paisible à protéger. Dans le cas contraire, bonne route.

Orokarn tentait une dernière fois de recruter Saga, pour voir. Qui ne tentait rien n'a rien après tout. Toutefois, il y'avait peu de chance que Saga accepte vraiment. Munie du bracelet, il pouvait se rendre à Feng et enchainer la quête, il saurait si l'Oasis était pour ou contre sur place. Bien que le chevalier d'or doivent cette fois prendre en compte l'avertissement donné par les Oadruides, sur le fait qu'un des membre du conseil, en apprenant la position de l'endroit, voudrait probablement s'en emparer de force et ne pas le partager, finissant par une division forte et une guerre intra nation.
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Une racine nouée au poignet, avec elle, un sentiment étrange vous parcours. Malgré la chaleur du desert, la fraicheur vous envahie et permet de garder la tête froide. Une paisible sensation peut être ressenti, tout en gardant ses reflexes.
Effets : Permet à l'Oasis d'entendre et comprendre les choses autour et communiquer avec vous d'une manière ou d'un autre.

L'Oasis Inépuisable

Bien que tout semblait être réglé, ou du moins en bonne voie pour l’être, un nouveau soucis fit son apparition, et cela, Saga pu s’en rendre compte avant même qu’Orokarn ne lui en fasse part, il lui suffisait de voir le changement d’expression sur le visage des Oadruides pour deviner que quelque chose n’allait pas.
Et la nouvelle de ce futur problème fut surprenante, et déconcertante pour le Chevalier, qui apprit qu’un des membres du Conseil allait vouloir conserver l’Oasis pour lui seul dès le moment où il apprendrait l’emplacement exact de cette dernière. Il était difficile pour lui de concevoir qu’un des leaders de Kaên se révélerait être si égoïste, au point de déclencher une guerre intra-nation, mais l’esprit humain était parfois retors et donc difficilement prévisible.

- Je vois… J’agirai avec prudence dans ce cas, en tentant de trouver lequel des membres du Conseil est à risques pour l’Oasis et pour Kaên.

Afin de lui éviter de nombreux aller-retour entre Feng et l’Oasis, et aussi minimiser les risques de se faire suivre par un espion ou une personne mal intentionnée, Saga se vit remettre un bracelet issu de l’Oasis, qui lui permettrait d’avoir un lien avec elle et les Oadruides pour faciliter la tenue des accords à venir.
L’heure était venue à présent de prendre congé des Oadruides et de l’Oasis, et avant son départ, Saga esquissa un léger sourire amical envers Orokarn qui, une dernière fois, proposa au Chevalier de rester avec eux pour protéger ce lieu légendaire.

- Je vous remercie encore de l’intérêt que vous me portez, vous et l’Oasis, mais je me dois de poliment refuser votre offre à nouveau. Cependant, sachez qu’à la place d’un nouveau gardien, vous avez acquis un allié qui n’hésitera pas à vous porter assistance si jamais une menace venait à peser sur l’Oasis. J’ignore si nos chemins se croiseront de nouveau à l’avenir, mais si une nouvelle rencontre doit avoir lieu, je reviendrai vers vous avec le même état d’esprit qu’actuellement. Au revoir, Orokarn, ce fut un réel plaisir de faire votre connaissance, ainsi que celle de tout les autres gardiens de l’Oasis.

Après un voyage de retour aussi long que l’aller, Saga était de nouveau dans l’enceinte de Feng, la capitale de la nation.
Il avait eu tout le trajet en solitaire pour réfléchir à qui parmi le Conseil pourrait se révéler dangereux pour Kaên et l’Oasis, sans parvenir à trouver un coupable idéal, ou du moins ne pas avoir de certitudes assez précises pour qu’un nom ressorte plus que les autres.

Allant à la rencontre du Conseil, le Chevalier s’annonça aux gardes qui purent l’introduire face aux dirigeants de Kaên qui devaient certainement attendre des nouvelles de cette énième expédition qu’il venait de mener.
Arrivant alors face aux membres du Conseil et à Genji, il laissa son regard se promener sur ses quatre interlocuteurs pendant quelques secondes, se demandant encore lequel d’entre eux pouvait être la menace envers laquelle Orokarn l’avait mit en garde.
Posant un genou au sol, à la manière des Chevaliers, il prit la parole sans plus attendre, sans doute les informations qu’il allait leur délivrer permettrait de confondre le suspect ; c’est pourquoi, tout en parlant, il fixa chacune des personnes en face de lui, cherchant à déceler un changement d’expression, un regard différent, tout ce qui pourrait le mettre sur une piste éventuelle.

- Je suis venu vous annoncer que la mission que vous m’aviez confiée a été menée à bien, j’ai trouvé l’Oasis légendaire.

Restait à présent à voir lequel des quatre, qui ignorait que Saga avait des doutes, allait se fourvoyer.

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L 'Oasis (quête dirigeant)

feat. Saga

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Cela faisait bien un bon moment que Saga le chevalier était parti, que Genji continua sa formation de son coté. Il y'eu plusieurs expéditions de la part de l'élu pour trouver le lieu sacré, c'était bien normal. Pendant ce temps, les choses bougeaient ici à Feng, évoluait, Genji termina par s'asseoir au conseil et s'était entrainé avec chacun d'eux, gagnant les avantages et la confiance allant avec. Mais ce n'était pas le sujet aujourd'hui, non. Car Saga revint dans la capitale et cette fois, il venait voir les dirigeants de Kaên. C'était sans aucun doute pour annoncer une grande nouvelle. D'autres élus étaient apparus entre temps, mais n'avaient pas eu la même mission, ce qui en faisait donc une attente unique.

Lorsque le chevalier arriva, se présenta, il mit un genoux à terre en saluant l'assemblée d'un genoux à terre, respectueux, avant de relever le regard vers ces derniers, les fixant chacun, tout en prononçant la phrase attendue. Oui, il l'avait fait, il avait trouvé l'Oasis légendaire ! Les membres de Kaên se regardèrent tous dans les yeux aux premiers instants. Genji écarquillant les yeux d'étonnement en haussant un sourcil, Dranyan restant assez calme, mais laissant un sourire en coin se dessiner. Plus serieux furent les regards de Mirâ et Jujirô qui demandèrent en même temps.

Mirâ Hibana :Incroyable, ou est ....
Jujiro : Bien joué, ou est... Oh.. Pardon Mirâ, on voulait dire la même chose non ?.
Mirâ Hibana :Oui, mais c'est normal, il a réussi à trouver l'introuvable après tout... Du coup, ou se trouve t'il exactement ?
Jujiro : A l'est ou à l'ouest ?.

Puis un peu en retrait, mais néanmoins presque dans la foulée ;

Dranyan :Dranyan est également intrigué, mais ne doutait pas que l'élu arrive à fournir un résultat pour cette mission. Dranyan est simplement heureux qu'enfin Kaên puisse entrevoir la fin de la sècheresse..

Genji : Wow, c'est super ça, bravo Saga dono ! Du coup, c'était vrai ? Il existe ? Mais c'est quoi du coup, une source infinie ? Une cascade ? Une rivière ? Un lac ?? Et oui, vous l'avez trouvé ou du coup ? Annonça Genji, avec un grand sourire.

Tout le monde était d'accord pour féliciter Saga, mais la plupart voulait également savoir ou était la fameuse source. Deux d'entre eux l'avaient demandés en même temps, presque instantanément, Mirâ et Jujiro. Dranyan lui, avait été certains qu'un élu puisse accomplir la mission et Genji se montra simplement surpris et content en même temps ! Mais du coup... Ou était ce fameux Oasis ?

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la position de l'oasis que toi seul sait pour le moment

L'Oasis Inépuisable

L’annonce de la réussite de cette mission suscita bien des réactions au sein du Conseil.
Jujiro et Mirâ demandèrent pratiquement en coeur où se situait l’Oasis, Dranyan fit preuve d’un peu plus de retenue tout en exprimant son soulagement d’une fin prochaine de la sécheresse en Kaên ; Genji, lui, laissa éclater son étonnement et son enjouement tout en demandant à quoi ressemblait l’Oasis.

Chacun avait eu une réaction différente, mais rien qui ne pouvait encore permettre au Chevalier de savoir lequel risquait, en apprenant la localisation de l’Oasis, d’être la source d’un conflit qui déchirerait Kaên.
Evidemment, il était hors de question de dévoiler cette information cruciale, pas tant que le doute subsistait ; et pour parvenir à écarter toute suspicion sur tel ou tel membre du Conseil, Saga allait devoir la jouer fine.

Il esquissa un sourire en entendant les éloges et les félicitations qui lui étaient adressés, et se redressa en prenant un air humble et quelque peu gêné qu’on l’encense, bien que la mission ne fut pas si simple que cela au final.
Plutôt que de répondre directement au Conseil, Saga préféra leur poser une question en retour, une question d’apparence anodine, mais dont les réponses allaient être cruciales.

- Je n’ai fait que mon devoir envers Kaên, rien de plus, et je suis persuadé que n’importe qui d’autre aurait pu également découvrir l’Oasis ; d’ailleurs, avez-vous également tenté votre chance, membres du Conseil ? Si cela se trouve, l’un ou l’autre d’entre vous était à deux doigts de faire cette incroyable découverte.

Il demanda cela d’un ton léger, presque comme un jeu pour savoir qui aurait été le plus proche de mettre la main sur l’Oasis, en imaginant que tous ici présent s’étaient lancés à sa recherche ; une sorte de petit concours pour savoir qui avait eu, lors de ses recherches, la meilleure piste.

C’était là un moyen de peut-être en apprendre plus et ainsi possiblement démasquer le futur fauteur de troubles, et cela permettait aussi à Saga de retarder encore un petit peu le moment fatidique où il devrait annoncer l’endroit où se trouvait l’Oasis, bien qu’il possède encore quelques atouts dans sa manche afin de faire durer la conversation et donc retarder le moment fatidique.

Il attendait, attentif, que chaque membre du Conseil ne lui réponde, gardant sur le visage ce léger sourire enjoué qui lui donnait l’air satisfait du travail accomplit pour le bien de la nation. Mais sous cette façade de calme, Saga et son alter-égo scrutaient leur quatre interlocuteurs avec le plus grand intérêt.

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L 'Oasis (quête dirigeant)

feat. Saga

Oui bravo Saga, bravo, ce qu'il avait fait était exceptionnel. Trouver l'oasis n'était sans aucun doute, pas à la portée de tout le monde. Bien entendu, le chevalier passa les détails et ne parla pas des oadruides, de la conscience, ni de l'endroit et sa localisation. Après les applaudissements, les louanges, l'étonnement et les questions, au lieu d'y répondre, tout en remerciant les flâtteries de rigueur, ce dernier posa une autre question. Comme pour garder le suspens jusqu'au bout. Les membres du conseil de Kaên devaient trépigner d'impatience de savoir le lieu et ce qu'il avait vécu.

Mais au lieu de ça, non, une simple question, en apparence. L'un d'entre eux avait t'il déjà tenté sa chance ? Déjà osé braver le desert et ses danger, par curiosité ou par interêt, juste pour chercher une légende, une rumeur, un on-dit qui avait peut être traversé des contes. A cette question, Mirâ répondit la première, avec un sourire, en croisant les bras.

Mirâ Hibana :Comme si j'avais le temps de faire ça. J'ai passé une bonne partie de ma vie en tant que nomade, j'aurais bien aimé tomber dessus, heureusement, Hibana n'est pas trop loin d'un lac naturel que ma tribu peut puiser pour se ravitailler. Je n'avoue pas en avoir eu l'utilité honnêtement... Mais c'est une bonne nouvelle que vous l'ayez trouvé.

Mirâ était d'Hibana, Hibana était bel et bien placé sur la carte, près du plus grand lac désertique, même si ce dernier s'asséchait par periodes, sa grandeur permettait un ravitaillement pour Hibana et les tribus alentour, du moins partiellement. Il ne valait mieux pas faire de longs trajets non plus, sans quoi c'était risquer des attaques et des pertes inutiles.

De plus, meme si le lac était vaste, il n'était pas si profond et la majorité des ressources en eau venait des puits dans les nappes phréatiques. Le second à répondre, ricanant légèrement, fut Dranyan, d'un air un peu amusé et enjoué.

Dranyan :Dranyan savait que l'Oasis légendaire était dans le desert, nous les nekomas sentons ce genre de chose. Mais il était inutile pour moi de le chercher. La rivière créée par le cataclysme permet à tout mon territoire à l'Est d'abreuver ma tribu. Je monnaye d'ailleurs l'eau en surplus à mes deux comparses et j'en apporte la majorité à la capitale Nyan..

Une légère grimace agacée de la part de Jujiro, en écoutant les propos du Nekoma, qui avait tout de même beaucoup de profit sur l'eau ou la nourriture, quand les humains et les hommes de sa tribu à lui, tout à l'Ouest, près des volcans, n'avaient plus grand chose. Mais c'est Genji qui prit la parole ne troisieme.

Genji : J'aurais voulu vous accompagner pour voir ça ! J'ai passé une grande partie de mes 346 ans à Feng pour être honnête, j'ai pas vu le temps passer, mais en même temps, j'aurais aimé peut être faire autre chose parfois !

Genji semblait avoir été coincé dans une routine avec la reprise des termes, et maintenant qu'il était dans le conseil, ça n'arrangeait pas non plus cela. Obligé d'être à la capitale encore plus qu'avant désormais. C'est Jujîro qui conclu, d'un naturel un peu serieux.

Jujiro : J'ai bien failli, enfin je crois, franchement... Je l'ai cherché une fois et j'ai perdu deux hommes dans ce foutu desert, ça m'a servit de leçon. J'avais pensé que c'était une rumeur ce foutu Oasis, et pourtant, il existe... Franchement, chapeau ! Mais du coup, ou il est exactement ? .

Termina par demander le samurai, avec un peu plus d'assisance, suivit des mêmes questions de la part des autres, bien entendu. Le suspens c'était bien au début, maintenant, c'était une mission et les membres du conseil attendaient le resultat.

Genji : Mais ouiiii, allez dites nous, je veux annoncer ça a ma copine tout à l'heure !

Mirâ Hibana :Et racontez nous tout au passage, ce qu'il s'est passé là bas, avez vous vu l'ancêtre ? Le gardien ? J'ai lu des contes parlant d'un ancêtre gardant l'oasis, était ce vrai ?

Dranyan :Dranyan voudrait mettre en place un village la bas, ce sera le mieux pour rallier l'eau n'est ce pas nyan ?..

L'Oasis Inépuisable

A cette question toute simple, qui pourtant avait d’énormes implications dans la suite des évènements, chacun des membres du Conseil apporta une réponse sincère.
A tour de rôle, ils révélèrent au Chevalier si oui ou non ils avaient, un jour dans leur vie, déjà tenté de mettre la main sur l’Oasis d’une manière ou d’une autre.

Mirâ et Dranyan, dont les tribus étaient déjà assez favorisées au point de vue des ressources, n’en avait guère vu l’utilité et ne s’étaient donc pas mit en chasse de ce lieu légendaire.
Il en fut de même pour Genji, qui avait passé toute sa vie dans la capitale de Kaên.

Ne restait que Jujiro, qui sans le moindre détour avoua s’être lancé à la recherche de l’Oasis, une fois seulement, et avait perdu deux membres de sa tribu dans l’expédition.
La raison pour laquelle Jujiro s’était autrefois lancé dans une telle démarche était facile à comprendre, sa tribu était la moins bien lotie et souffrait le plus du manque d’eau potable vu sa situation géographique ; tout cela, le Chevalier ne l’avait pas deviné, mais il l’avait lu dans les quelques ouvrages traitant de Kaên et de son histoire qui avaient été mit à sa disposition peu de temps après s’être révélé au conseil en tant qu’élu.

Cependant, même si les raisons de Jujiro étaient plus que compréhensibles, Saga ne pouvait risquer une guerre interne, qui aurait des conséquences bien plus désastreuses qu’un simple manque d’eau. Il lui fallait prendre une décision, rapidement, et ce quitte à devoir faire patienter encore un petit peu les membres du Conseil concernant l’endroit exact où se trouvait l’Oasis, et ce malgré leurs demandes incessantes, et compréhensibles, qu’il révèle enfin cette information cruciale.

- Cette révélation devra attendre encore un peu, et vous me voyez navré de vous imposer un tel suspens, mais accordez-moi encore quelques instants, et ensuite je vous raconterai tout dans le détail.

Fixant alors tour à tour les membres du Conseil, Saga finit par regarder Jujiro droit dans les yeux, un air des plus sérieux sur le visage.

- Je dois vous parler, Jujiro, seul à seul.

Tout ce que Saga espérait, c’est que le reste des membres du Conseil n’allait pas voir cette demande d’un mauvais œil, et qu’ils n’allaient pas penser que le Chevalier avait décidé de donner les informations au samuraï en avant-première exclusive.

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feat. Saga

La conversation semblait à sens unique, Saga éluda une nouvelle fois la question posé du lieu. En effet, ce dernier préféra miser encore un peu sur du suspens, car il semblait avoir quelque chose en tête, mais quoi ? Les membres du conseil le regardèrent, puis, le chevalier demanda à voir Jujiro en privé, seul à seul. Mirâ et Dranyan levèrent un sourcil, quelque peu suspicieux de cette étrange demande. L'élu était t'il entrain de les doubler ? Y'avait t'il anguille sous roche ? Ils n'étaient pas nés de la dernière pluie, éluder le lieu aussi longtemps et puis vouloir voir un seul membre du conseil, c'était on ne peut plus suspect.

Mais ils se demandaient le pourquoi final ? Pour le dire seulement à Jujiro ? Ou au contraire, cela n'avait t'il rien à voir avec leurs conversation ? En plus d'éluder le lieu, Saga ne répondit pas non plus à Mirâ concernant le possible "ancêtre gardant les lieux. La jeune guerrière était quelque peu vexée.

Mirâ Hibana :Mouais... Bon, je ne suis pas vraiment fan des messes basses. Nous sommes un conseil, si cela concerne votre quête Saga, il aurait été bien de tous nous en informer en même temps, j'espère que vous aurez une explication solide. Fit t'elle en croisant les bras, s'asseyant dans le fumoir pour tirer une taffe sur la chicha disponible.

Dranyan était aussi un peu vexé, car curieux et interloqué du comportement du chevalier, mais il parti s'asseoir sans un mot, attendant patiemment donc que leurs rendez vous privé soit fini. Genji fit de même. Jujiro s'avança vers Saga, d'abord pour demander ce qu'il se passait, avant de le suivre plus en privé.

Jujiro : Hmm, pourquoi cette rencontre à l'écart ? Les autres vont se poser des questions, vous en êtes bien conscient au moins ? Serieusement... .

L'Oasis Inépuisable

Le fait que les autres membres du Conseil voient ce soudain entretien privé d’un mauvais œil n’étonna pas le Chevalier qui, se mettant à leur place, aurait eu le même genre de réactions. Il devait cependant régler la question de Jujiro avant de pouvoir révéler à l’ensemble des leaders ce qu’il avait découvert et appris à l’Oasis.
Avant de s’isoler en compagnie du samuraï, Saga présenta à nouveau ses excuses auprès de Mirâ, Dranyan et Genji pour cet énième contretemps.

- Ne voyez aucune malice de ma part dans cet entretien avec Jujiro, et une fois que lui et moi en aurons terminé, je répondrai à toutes vos questions sans le moindre détour.

Finalement, et bon gré mal gré, le Conseil accepta cette requête suspecte ; Saga et Jujiro se retrouvèrent alors seuls face à face, et le samuraï ne se priva pas de faire remarquer à l’élu que les autres membres du Conseil allaient se poser de nombreuses questions quant à cet entretien privé ; et, chose très importante, il demanda au Chevalier la raison de cet entretien.

- J’en suis conscient en effet, et j’en assumerais les éventuelles conséquences. La raison de cet entretien est simple, Jujiro ; je vous respecte, en tant que membre du Conseil et en tant qu’homme, c’est pourquoi j’ai choisis de m’entretenir seul à seul avec vous, car le sujet de notre discussion est assez grave et vous concerne en très grande partie.

Inutile de faire patienter Jujiro plus que nécessaire, autant lui dire directement pourquoi cet entretien, pourquoi les autres membres du Conseil ne devaient, selon Saga, être au courant pour l’instant de ce qui allait se dire. Prenant un ton plus solennel, le Chevalier reprit, presque à la virgule près, les paroles qui furent prononcées quelques jours plus tôt par Orokarn.

- « L'un des quatre dont vous parlez, n'acceptera pas de partager l'Oasis. La conscience de l'oasis est grande, mais il n'est pas devin ou divin, cependant... L'oasis sait écouter et sonder le coeur de ceux qui l'ont un jour cherché. Nous ne vous dirons cependant pas de qui il s'agit, car même nous et même l'Oasis ne le sait pas. Mais sachez le, l'un d'eux, s'il sait cela, conduira inévitablement à une guerre pour l'Oasis. »

L’élu fit une courte pause tout en fixant Jujiro, qui devait bien se demander d’où le Chevalier pouvait tirer un tel discours. Quelques petites précisions allaient devoir être amenées.

- C’est ce que m’a révélé le gardien de l’Oasis. Des quatre membres du Conseil, vous êtes le seul à avoir un jour recherché l’Oasis, et des quatre membres du Conseil, vous êtes également le seul dont la tribu souffre le plus du climat et de la rigueur de la vie à Kaên. Je ne vous accuse cependant de rien, après tout, aucune guerre n’a encore été déclarée et si cela se trouve, l’idée ne vous a même pas traversé l’esprit jusqu’à maintenant… Mais je refuse, en tant qu’élu, de prendre un tel risque.

Croisant les bras tout en ne lâchant pas du regard son interlocuteur, le Chevalier l’observa, tentant de deviner ses réactions ; pensait-il que l’élu se moquait de lui ? Ou bien avait-il tapé juste ?

- Kaên est fragile et repose essentiellement sur le partage et l’entente entre les différentes tribus, mais je ne vous apprends rien à ce sujet n’est-ce pas ? Si cet équilibre venait à être rompu, tout ce que vous et les autres membres du Conseil avez passé des années à mettre en place volera en éclats, sans parler du nombre considérable de morts qu’une guerre impliquera. Je sais que vous pensez avant tout au bien de votre tribu, mais, Jujiro, je vous en conjure…

Saga posa alors une main sur l’épaule du samuraï, lui adressant un léger sourire compatissant et compréhensif ; lui aussi avait, en quelques sortes, vécu une histoire similaire fut un temps.

- Ne commettez pas cette erreur, ne vous laissez pas guider par un égoïsme qui semblerait louable… Croyez-moi, vous finiriez par le regretter amèrement, je le sais d’expérience. C’est ensemble, avec les autres membres du Conseil, que vous avez fait de Kaên ce qu’elle est aujourd’hui, et c’est ensemble que vous parviendrez à en améliorer la condition ; vous êtes un homme d’honneur, Jujiro, et je sais que vous ne voulez que le bien du peuple. Pouvez-vous, alors, me jurer sur cet honneur qui est le vôtre que vous accepterez de partager les bienfaits de l’Oasis avec l’ensemble du peuple de Kaên ? Si vous acceptez cette unique demande de ma part, nous pourrons rejoindre les autres membres du Conseil afin que je vous révèle à tous ce que je sais sur l’Oasis… Dans le cas contraire, je ne pourrais vous dire où elle se trouve, et vous ce ne sera pas de gaieté de coeur, je vous l’assure.

La balle était à présent dans le camp de Jujiro concernant cette épineuse question ; le samuraï allait-il accepter la faveur que lui demandait le Chevalier ? Ou bien allait-il, par son refus, s’exclure lui-même de la discussion à venir concernant l’Oasis ? Saga espérait sincèrement être parvenu à toucher le samuraï d’une manière ou d’une autre, afin d’éviter le sombre présage que lui avait révélé Orokarn et l’Oasis. De plus, si cela avait fonctionné et porté ses fruits, est-ce que l'Oasis, par l'intermédiaire du bracelet conféré à Saga juste avant son retour à Feng, pourrait sentir un éventuel changement dans le coeur de Jujiro?

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L 'Oasis (quête dirigeant)

feat. Saga

Saga essaya de rassurer comme il pouvait les membres du conseil, tout en faisant preuve d'empathie, se mettant à leurs place. Il comprenait leurs point de vu vis à vis de cet étrange rendez vous et de repousser les questions qu'ils attendaient tant. Mais chacun acceptèrent et même Jujiro se rapprocha du chevalier pour qu'ils se mettent à l'écart. Le samurai prévint alors que ce genre de comportement, dans un conseil restreint, n'aidait pas à la cohésion du groupe. Plutôt cocasse lorsqu'on savait la raison qu'avait le chevalier d'or pour se séparer des autres pour le moment.

Par la suite, ce dernier répéta mots pour mots ce que lui avait dit Orokarn. En l'écoutant débiter les mots les uns derrière les autres, le samurai fronça légèrement les sourcils et cligna quelques fois des yeux en regardant ci et là à gauche et à droite, comme s'il essayait de comprendre le sens de tout ceci.

Jujiro : C'est quoi ce charabia !. S'enerva t'il.

Le bretteur de l'Ouest n'était pas connu pour sa patience, mais plutôt son fort caractère. Le chevalier révéla donc que l'un des gardiens de l'oasis lui avait dit ceci et qu'en corroborant, il avait comprit que c'était le samurai qui avait un jour, des quatre, cherché ce dernier dans le desert, perdant des hommes et ayant même de bonnes raisons de le faire. En effet, Saga s'était renseigné sur la situation de Kaên, de l'Est, le Centre et l'Ouest, connaissant donc la fragilité du systeme geopolitique en place.

Jujiro : Tch'... Franchement, c'est du délire !.

Judicieusement, Saga rappela à Jujiro ce qu'il avait construit avec Mirâ et Dranyan, une alliance solide, une regroupement de tribu, un effort commun de plusieurs années qui avait finit par payer, renforcer les gens entre eux et permettre à certains de survivre. La masse de travail et d'honneur qui avait été mis sur la table depuis tant de temps, n'était pas à prendre à la légère en effet. Le samurai eu besoin de s'asseoir un instant.

Jujiro : Merde !!. Laissa t'il échapper.

Puis le chevalier d'Athéna finit par demander à Jujiro, le conjurer de ne pas faire ce qu'il aurait sans doute fait, s'il venait à apprendre la position de l'oasis dans les prochains instant. Un long discours qui se termina par une demande, un serment sur l'honneur. Jujiro n'en revenait pas, il était quelque peu jugé sur quelque chose qu'il n'avait pas commis, réfléchissait à tous ces dires et se tint même la tête frustré, enrageant un peu contre lui même, mais aussi un peu contre Saga, il fallait bien l'avouer. Secouant son visage un instant et se reprenant, avant de se relever et fixer l'élu droit dans les yeux en l'approchant.

Jujiro : Je ... Je n'aurais jamais mis en péril l'alliance qui....

Mais l'un des hommes de Jujiro, à en juger par la tenue, entra en furie, haletant et courant vers le duo entrain de parler en privé. Derrière, Mirâ et Dranyan firent des haussements d'épaules, comme ayant voulu le stopper, mais...

Homme de Jujiro : Jujiro Sama, c'est... fff... fff... Important ! Fff... fff...

Jujiro : Il y'a plutôt intérêt, j'étais en discussion privé imbécile. Reprends ton souffle et parle !.

Homme de Jujiro : Il y'a eu une eruption au col d'Enma, trois villages sont touchés, j'ai eu la nouvelle rapidement grâce à des mages sur place. Beaucoup de morts, de blessés, il y'a aussi une pénurie d'eau immédiate et le chaos la bas n'arrange rien, vous devez vous rendre immédiatement sur place !

Le visage de Jujiro se figea, comme s'il encaissait mal la nouvelle. Soudain, tout devint clair. Non, il n'avait jamais pensé à trahir les siens, le conseil de Kaên et détruire tout ce qui avait été construit... Du moins, pas jusqu'à ce que cette nouvelle arrive. En y réfléchissant, si ce que Saga disait était vrai, il aurait apprit la localisation de l'Oasis bien avant, si le chevalier avait répondu aux questions quelques minutes plus tôt. La, il serait en départ immédiat pour l'Ouest profond et passerait surement à la position de l'Oasis... Oui, pendant un court et curieux instant, il y pensa... Détourner l'oasis pour sauver les siens de cette catastrophe en priorité, puis... Le garder pour équilibrer les choses.

Jujiro se décomposa un peu sur place, l'homme à ses cotés le pressa de venir, mais les mots sonnaient comme des bombes et ces mêmes bombes comme un impact dans l'eau. Le bretteur prit une grande inspiration et lâcha une grande expiration. Puis une fois encore son regard croisa celui de Saga. Dans le regard du bretteur, il y'avait un mélange indescriptible de frustration, de colère, de peine, de rage, de demande à l'aide et de plein d'autres sentiments.

Jujiro : ... Vous aviez raison... Je viens d'y penser.... Comment pourrais je promettre quelque chose comme ça, à l'heure ou les miens meurent à l'instant dans la cendre et les flammes ? Je dois partir, prenez votre décision élu, dites le moi, ne me le dites pas, mais je ne peux plus perdre mon temps ici, je dois aider les miens la bas. Navré de ne pas pouvoir vous promettre ce que vous desiriez.... Pas cette fois.

Le samurai attendit quelques secondes de voir si, en dépit de tout, Saga lui révelerait la position de l'Oasis, puis, il se mit en route en silence et avec un faciès serieux. Dranyan et Mirâ comprirent que cette urgence était dû à quelque chose de grave, l'homme de Jujiro le succéda et ils fermèrent la porte du fumoir pour de bon. C'est évidemment légèrement secoués et interloqués que les autres approchèrent du chevalier.

Mirâ Hibana :Eh bien ? Que s'est t'il passé ?

Dranyan :Dranyan a le sentiment que les mots qui viennent de s'échanger, ont joués un plus grand rôle dans la roue du destin qu'il n'y parait... Nyan..

Genji : J'ai jamais vu Jujiro donô comme ça... J'espère que tout ira bien pour lui.

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Dire la position de l'Oasis a Jujiro ?

ou

Ne pas lui dire ?

L'Oasis Inépuisable

Après avoir écouté ce que l’élu avait à lui dire, Jujiro commença par réfuter cette hypothèse selon laquelle il pourrait, d’une manière ou d’une autre, mettre en péril l’alliance qu’il avait formée avec les deux autres chefs de tribus, Mirâ et Dranyan, cependant, la certitude du samuraï se brisa lorsqu’un de ses hommes, en panique, vint lui annoncer une terrible nouvelle concernant plusieurs des villages de sa tribu.

Une terrible éruption volcanique venait d’avoir lieu et la situation était presque désespérée. De nombreuses victimes, trois villages touchés, Jujiro devait à présent faire face à une véritable crise qui s’abattait sur sa tribu, et réalisa à cet instant précis que les craintes énoncées plutôt par Saga se révélaient être exactes.
En plus de se rendre compte de cela, le samuraï avoua au Chevalier qu’il avait vu juste, et qu’il ne pourrait malheureusement pas promettre de ne pas garder l’Oasis pour lui au vu de l’urgence que lui imposait cette catastrophe naturelle frappant les siens.

La décision revenait alors au Chevalier, devait-il donner la localisation de l’Oasis à Jujiro et lui permettre ainsi de sauver sa tribu et risquer que la guerre éclate comme le lui avait prédit Orokarn ? Ou bien ne rien dire, et laisser des gens innocents mourir ?
Saga serra alors les poings et son visage se durcit durant quelques secondes ; quelle que soit sa décision, des gens allaient souffrir et mourir, et c’est la mort dans l’âme qu’il donna sa réponse à Jujiro, le regard baissé.

- Je suis navré, Jujiro, mais sans votre promesse, je ne peux vous révéler où se trouve l’Oasis je… Je suis profondément désolé de ne pouvoir vous apporter ce salut…

C’est ainsi que se conclut l’aparté entre le samuraï et le Chevalier, le premier quittant les lieux prestement afin de porter en aide à sa tribu, le second sentant son coeur se serrer alors qu’il aurait pu aider cette même tribu, mais à quel prix ?

Bien vite, les trois autres membres du Conseil virent auprès de Saga, afin de savoir avant tout ce qui avait provoqué le départ soudain de Jujiro, et si tout allait bien.
C’est avec la mine sombre que l’élu les regarda se rapprocher de lui, il était temps de leur expliquer.

- La roue du destin est parfois bien capricieuse, Dranyan… Je vais vous expliquer à tous ce qu'il vient de se passer...

Et il leur raconta alors quelle était la teneur de sa discussion privée avec Jujiro ; la mise en garde d’Orokarn, la question en apparence innocente qu’il avait posée pour savoir lequel d’entre eux avait cherché l’Oasis par le passé, et sa tentative d’arracher au samuraï la promesse d’un partage équitable de l’Oasis, jusqu’à l’annonce terrible de l’éruption, il n’omit pas le moindre détail de cette conversation.

- Sans cette éruption, je pense que Jujiro aurait accepté sans rechigner de partager l’Oasis avec l’ensemble de Kaên mais… Vu la situation, le doute était trop présent, trop risqué… Je ne lui ai pas dis où se trouvait l’Oasis.

Une terrible décision qui avait scellé le destin de nombreuses personnes, innocentes pour l’écrasante majorité, qui allaient dès lors se retrouver dans la détresse la plus totale alors qu’une aide providentielle aurait pu leur être apportée grâce à l’Oasis.

- Je m’en veux, d’avoir refusé cela à Jujiro, savoir son peuple en souffrance doit être horrible pour lui, et se voir refuser le seul moyen de le sauver… Je n’ose imaginer ce qu’il ressent en cet instant… Ais-je agis pour le mieux ? Je l’ignore, je voulais juste éviter qu’une guerre éclate entre les tribus pour l’Oasis mais… Par ma faute, de nombreuses personnes vont mourir…

Le coeur du chevalier saignait, et la triste réalité des choses s’imposait à lui une fois encore ; il était impossible, même avec les meilleures intentions, de parvenir à sauver tout le monde et, quelque fois, il fallait faire des sacrifices, même si cela impliquait de laisser de pauvres hères à leur triste sort.
Cependant, tout espoir n’était pas encore perdu, il était encore temps d’agir, et donc d’avancer.

Reprenant de sa contenance, Saga passa une main devant ses yeux afin de réorganiser ses idées et d’enfin parler plus en détails de l’Oasis au reste du Conseil ; il lui fallait être concis, bref, et que chacun comprenne que tout n’était pas encore gagné.
Fixant alors Mirâ, Dranyan et Genji, il commença à raconter ce qu’il avait vécu à l’Oasis.

- Lorsque j’ai découvert l’Oasis, j’ai fais la rencontre de ses gardiens, les Oadruides. Les contes que vous avez lu disaient vrai Mirâ, il y a bel et bien des gens qui gardent l’Oasis et le protègent d’éventuels intrus, ils ne font d’ailleurs qu’un avec l’Oasis, d’une certaine manière, car l’Oasis est une entité en elle-même, capable de communiquer avec les Oadruides.

Afin que l’ensemble du Conseil, hormis Jujiro qui était parti, Saga leva le poignet auquel était attaché le bracelet végétal qui lui avait été offert par l’Oasis et Orokarn.

- Ce bracelet que vous voyez est un moyen pour l’Oasis d’entendre et de comprendre la discussion que nous allons avoir à son sujet, et également de me communiquer sa réponse, car bien qu’il ait accepté que la nation de Kaên puisse puiser son eau, cela ne sera possible que sous une condition inaliénable… L’Oasis doit rester secret, quoi qu’il arrive, afin d’éviter la convoitise éventuelles des autres nations et la venue de curieux ou autres personnes mal intentionnées… Je sais que garder l’emplacement de l’Oasis secret rend la tâche de puiser son eau bien plus compliquée que prévu, mais je pense... Non, j’espère que notre ami Genji ici présent pourra trouver une solution qui conviendra à la fois à l’Oasis et au Conseil.

Saga conclut son rapide monologue en posant le regard sur Genji justement, espérant qu’une fois encore le jeune homme allait faire preuve d’une sagesse d’une logique imparable afin de trouver le moyen que tout le monde y trouve son compte.

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+ Bracelet de l'Oasis (Item de quête temporaire)
Une racine nouée au poignet, avec elle, un sentiment étrange vous parcours. Malgré la chaleur du desert, la fraicheur vous envahie et permet de garder la tête froide. Une paisible sensation peut être ressenti, tout en gardant ses reflexes.
Effets : Permet à l'Oasis d'entendre et comprendre les choses autour et communiquer avec vous d'une manière ou d'un autre.

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Décision : Saga ne révèle pas l'emplacement de l'Oasis à Jujiro

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L 'Oasis (quête dirigeant)

feat. Saga

Lorsqu'il fit son choix et donna finalement sa réponse, Jujiro était encore dans la pièce, sur le départ, il s'arrêta une courte seconde, écoutant le refus du chevalier de lui donner la position de l'Oasis qui aurait pu sauver les siens. L'oasis qu'il avait déjà cherché avant les autres et pour lequel il avait déjà perdu des hommes, des bons. Mais non, le chevalier refusa, car les enjeux étaient trop gros pour lui à ce moment là. Même si le samurai lui avait dit qu'il avait eu raison, Jujiro ne pu s'empêcher d'ajouter ceci, avant de quitter pour de bon les lieux ;

Jujiro : J'espère que vous vous souviendrez longtemps avoir cru des foutus inconnus, gardiens d'un endroit que j'ai longtemps cherché, avant vous, au lieu de croire l'un de ceux vous ayant accueillis ici, à Kaên, parmi nous..

Se sentant quelque peu bafoué, floué, salit et trahis, Jujiro quitta les lieux sans adresser un seul regard au reste de l'assemblée, ni se retourner vers Saga. La porte se claqua et laissa finalement le chevalier d'or en compagnie des autres membres du conseil, qui se demandèrent ce qui venait de se passer... Les réponses n'allaient donc pas tarder, pour de bon.

Saga parla alors de tout, d'Orokarn l'oadruide, de l'oasis, de la question innocente en apparence et le pourquoi du comment sur le fait d'avoir éluder les questions sur la position, notamment en expliquant que de ce choix pouvait découler une guerre, une division, liée à Jujiro. Les membres du conseils étaient un peu perplexe, puis il parla de l'eruption qui venait d'avoir lieu et pour lequel le bretteur avait été prévenu, c'était ce qui aurait été le déclencheur de tout cela.

Evidemment, Saga se sentait coupable de ne pas avoir aidé Jujiro, ne pas lui avoir fait confiance vu les confidences de l'Oasis. Il cherchait le réconfort des autres, cela se voyait. Genji regarda par l'une des fenêtres du fumoir, voyant Jujiro monter à cheval avec d'autres de ses hommes. Dranyan resta silencieux, Mirâ approcha un peu le chevalier.

Mirâ Hibana :Je comprends mieux maintenant. Franchement, vous n'êtes coupable de rien, cette eruption était imprévisible, ce sont les aléas de Kaên, je vis aussi à l'Ouest, je connais les coins ravagés de mon pays. Jujiro sait que son clan et sa tribu est condamnée en restant la bas. Il se rattache a ses traditions, sa cultures, ses ancêtres, ceux qui veulent rester. Il voit ces épreuves comme un renforcement de l'âme, de l'esprit, de la voie du guerrier, mais au fond, il est tout aussi inquiet pour les siens que nous le sommes pour les nôtres. En revanche... elle soupira un instant, avant de reprendre Je ne sais pas si Jujiro vous le pardonnera, mais bon, ce choix était le vôtre, vous allez devoir vivre avec. Si vous voulez mon avis, vous avez raisonné logiquement en voulant sauver le plus grand nombre. Nous aiderons Jujiro et les siens avec les ressources dont nous disposons, mais ce sera difficile en cette periode...

Mirâ savait qu'en effet, le choix de Saga avait certainement condamné des vies immédiates, pour sauver des vies "futures". Dranyan prit la parole en second pour lui répondre aussi à ce moment précis de la conversation.

Dranyan :Dranyan ignore quel choix aurait été le bon, dire ou ne pas dire à Jujiro. Mais Dranyan sait que le passé ne change pas, seul l'avenir compte, ce qui est fait est fait nyan, merci de votre confiance, nous parlerons à Jujiro quand il aura passé cette periode sombre nyan..

Genji laissa le rideau retomber sur la fenêtre et l'ambiance tamisée du fumoir revenir. Avant de se retourner vers le chevalier, une mine légèrement déçus.

Genji : Vous auriez dû lui dire, on devrait lui dire. Il pourrait sauver des vies maintenant et nous aurions pu éviter le conflit plus tard...

Le coeur du chevalier était dans un étaux, cela se voyait et se sentait, rien qu'en le regardant, c'est pour cela que Genji ne continua pas plus loin son propos, pour éviter de lui faire inutilement du mal. Il devait déjà vivre en portant dans son coeur les raisons de ce choix et les conséquences qui allaient avec. Mirâ avait comprit, Dranyan ignorait, Genji était contre, chaque conseillers partageaient eux même un sentiment différent, peu importait son choix, il y'aurait eu des déçus au final... Mais le chevalier d'or se reprit un peu, après des minutes bouleversantes.

Parlant plus précisément de l'Oasis, des gardiens, répondant par ailleurs à Mirâ par rapport à cela, ajoutant également que ces oadruides ne faisaient qu'un avec et que l'Oasis en soit était une entité à part entière, terminant par montrer un bracelet confié la bas et permettant de transmettre les informations pour que ce dernier annonce son accord ou désaccord. Et en parlant d'accord, Saga parla des clauses du contrat proposé, à savoir puiser l'eau serait possible à condition que l'endroit reste secret. Evidemment Jujiro devrait ne jamais le savoir, même s'il pourrait être aidé grâce à lui. Tout ceci présageait de grandes difficultés et le chevalier d'or le savait aussi, c'est pourquoi il espérait compter sur Genji.

Le jeune homme n'étant de base pas trop dans son assiette en raison de ce qu'il venait de se passer, avait déjà sorti une bouteille et bu au moins deux verres, il entamait le 3eme... Le buvant d'une traite, avant de le poser fermement sur la petite table.

Genji : Vous avez fait un choix difficile et logique. Mes sentiments ont parlés plus tôt, mais au final, ce n'est pas ce qu'il faut en retenir. Si nous avions eu une guerre sur le feu, même hypothetique, cela nous aurait prit du temps et des ressources pour un conflit qui n'aurait fait que couler la nation en plus de la diviser d'avantage. C'est une marque de courage que de prendre la décision, surtout lorsqu'on sait que vous avez cherché l'alternative avant. Mais vous vouliez mon aide et une solution pour l'Oasis, j'espère qu'il nous écoute. Voici ce que je vous propose...

Les membres du conseil et Saga écoutèrent donc le plan du jeune homme, qui, sous l'effet de l'alcool, proposa une solution quelque peu loufoque en apparence.

Genji : Kaên souffre des eruptions volcaniques et autres orages acides, les terres se sont assechés et pour lutter contre la soif, il faut déjà lutter contre la secheresse. Si les puits se remplissent et les terres se cultivent à nouveau, il ne reste qu'à les protéger des intempéries sommaires. Seulement, les orages communs sont rares sur ces terres arides. Heureusement l'Oasis nous laisse une source d'eau inépuisable à portée, hors, acheminer un pays entièrement par voie terrestre serait compliqué, en plus de faire repérer la position de cet endroit. Nous profiterons donc de certains courant d'air froid du nord et de l'Est et même des orages volcaniques et la suie des volcans de l'ouest pour nous aider. Nous allons creer des nuages via l'oasis. Nous aurons besoin de beaucoup de chaleur, de froid et de particules pour faire condenser le tout. Pour la chaleur je pensais à quelques artefact ayant ce pouvoir pour faire s'évaporer l'eau de l'oasis dans l'air, du moins assez pour notre expérience. Il faudra profiter de l'air froid de Reifuu, descendant du nord ou alors dans la hauteur du ciel. Les particules de cendre dans l'air aiderons à la condensation et le processus se formera naturellement... Nous obtiendrons alors des nuages qui iront aux quatre vents deverser une pluie sur tout le territoire. Il faudra répéter cela tous les mois, au moins quatre ou cinq fois. Cette idée necessitera tout de même l'aide des gardiens de l'oasis, s'ils sont d'accords, pour activer et désactiver l'artefact permettant de chauffer l'oasis.

Une idée basée sur la science. Après tout, les nuages n'étaient que des gouttelettes d'eau en condensation dans l'air, ici, avec une source infinie d'eau et de quoi la chauffer pour la faire s'évaporer en masse, il espérait vraiment compter sur tous les points pour l'y aider. Bien sur, cela nécessitait deux ou trois conditions favorable, mais qui heureusement, étaient disponibles naturellement. Les particules tout d'abord, comme la suie et la cendre, étaient disponibles à foison en raison des volcans de l'ouest. L'air froid se trouvait soit en hauteur, soit provenait de courant d'air venant du nord. L'oasis étant placé parfaitement au cendre, dans la voie centrale ou le vent était le plus fort, non stoppé par les chaines montagneuses des zones neutres, quasi inexistantes, cela en faisait donc un parfait creuset pour former cela. Genji fixa Saga et tous attendirent une réponse. Comme savoir si l'Oasis était d'accord ?

Le bracelet du chevalier envoyait alors en lui, sur lui ? Une chaleur bienfaisante, avant que ce dernier ne se détache naturellement et fleurisse au sol en une belle plante, dont les pétales se recouvrèrent de gouttes d'eau. Etait ce un oui ? Ou un non ? De la part de l'Oasis ? Saga saurait probablement le determiner.

L'Oasis Inépuisable

Les paroles de Jujiro, avant qu’il ne quitte le fumoir, furent semblables à une dague plantée dans le coeur du Chevalier qui, même sans cela, n’aurai jamais oublié la terrible décision qu’il venait de prendre.
Après avoir expliqué au reste du Conseil ce qu’il venait de se passer, Saga du faire face à leurs avis sur la situation ; si Mirâ se montrait plutôt compréhensive et Dranyan assez évasif, Genji lui ne se priva pas de partager son désaccord ; mais il était de toutes façons trop tard pour faire marche arrière, Saga avait prit sa décision et, en accord avec ses principes et la promesse faite à l’Oasis, il ne reviendrait pas dessus.

- J’assumerai les conséquences de cette décision, même si cela signifie perdre la confiance de Jujiro et de l’ensemble de sa tribu… Il est préférable, je pense, pour Kaên de voir la réputation d’un élu remise en question plutôt qu’une guerre sanglante et fratricide ; le principal est que le Conseil reste uni, pour le bien de la nation.

Après tout, Saga n’avait pas prêté serment auprès du Conseil pour la gloire et la reconnaissance, mais pour servir au mieux Kaên et son peuple, et si cela impliquait d’endosser un mauvais rôle, il l’endosserait sans hésiter.
Arriva alors le moment des révélations, la condition de l’Oasis pour que son emplacement soit révélé, et surtout, les espoirs que Saga portait sur Genji, le jeune homme ayant déjà fait montre d’un esprit aiguisé par le passé grâce à seulement quelques verres d’alcool.

Et justement, en parlant de ça, notre cher Genji venait de terminer d’une traite son troisième verre de saké et les effets ne se firent pas attendre. Son ton changea, ainsi que sa manière de s’exprimer.
Sentiments mis à parts, Genji tenta de rassurer Saga en lui assurant qu’il avait prit la décision la plus logique et la plus sûre pour les temps à venir, une guerre n’aurait en effet amené rien de bon pour Kaên, et aurait sans doute mené la nation à sa perte. Cela ne consola cependant pas le Chevalier, qui malgré tout, venait de sacrifier de nombreuses vies, cela lui rappela d’ailleurs une sombre période de son passé, au Sanctuaire, mais cela est une autre histoire.

Genji exposa son idée qui, de prime abord, pouvait réellement sembler farfelue ; mais en y réfléchissant un instant, tout ce que le jeune homme avançait était, en théorie, possible à mettre en œuvre.
Tout les éléments nécessaire à la mise en place de ce plan audacieux étaient réunies, et bien que les résultats ne seraient sans doute pas immédiats, il fallait penser sur le long terme.
Saga ignorait ce que Mirâ et Dranyan pensaient de cette idée, mais pour sa part, il la trouvait tout à fait réalisable et, en plus de cela, elle permettrait de préserver le secret de l’Oasis tout comme Orokarn le lui avait demandé. Restait à voir si, justement, cette solution convenait aux principaux intéressés.

C’est justement au moment où le Chevalier se demandait si celle idée allait plaire à l’Oasis, et que les regards du Conseil se posèrent sur lui afin d’avoir une réponse, que le bracelet se mit à réagir.
Saga sentit une douce et agréable chaleur se diffuser tout d’abord autour de son poignet, avant de gagner l’ensemble de son corps ; le bracelet se détacha alors de lui-même et, une fois au sol, se mit à fleurir en une splendide fleur comme il en avait vu dans l’Oasis.

Cette manifestation était sans conteste la réponse de l’Oasis et des Oadruides, mais comment l’interpréter ? La solution était toute simple, si l’Oasis avait voulu communiquer son désaccord quant à la solution de Genji, il aurait choisit autre chose qu’une chaleur agréable et une splendide fleur pour se faire entendre ; Saga était donc persuadé qu’ils venaient, grâce à Genji, de convaincre l’Oasis.

- Je pense que votre solution convient à l’Oasis et à ses gardiens, Genji ; il est temps à présent de vous dire où il se trouve.

Avisant une carte de Kaên posée sur une table, le Chevalier s’en approcha et, après quelques instants à retrouver l’endroit exact où il avait fait sa découverte, il posa le doigt sur l’emplacement tant convoité, dans le désert aride, au sud de la forêt cendrée.

L'Oasis Inépuisable [Quête] - Solo feat Pnj 201125034143477798

- A cet endroit se trouve un temple, taillé à même le massif rocheux qui lui sert de couverture ; dans la dernière salle, derrière une statue, il y a une porte secrète qui débouche sur un escalier, lequel descend jusqu’à conduire à l’Oasis. L’endroit est paradisiaque et respire la sérénité, et les Oadruides veillent patiemment sur les lieux. Ils sont de nature pacifique, mais je ne doute pas qu’ils seraient capable d’être de redoutables adversaires si jamais un indésirable venait à pénétrer dans l’Oasis. Voilà, vous savez tout je pense, avez-vous d’autres questions concernant l’Oasis ?

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L 'Oasis (quête dirigeant)

feat. Saga

Le chevalier assumerait ses choix et ses choix, dessinerons les conséquences du lendemain sur Kaên. Ce n'était mine de rien, pas si anodin. Le conseil le comprit, chacun lui parla et puis tout fut exposé, Genji parla du plan qu'il prévoyait, un peu farfelu de prime à bord, peut être oui, mais reposant sur la science et des études, des faits, des vérités. Il y'avait tous les éléments pour y arriver et si c'était le cas, exploiter plus de terrain dans le desert, maitriser la météo, ce n'était pas rien.

Mirâ Hibana :Sacré plan, maitriser la pluie, est ce vraiment possible Genji ? Desfois, je ne sais pas si tu es un génie ou autre chose, mais j'aurais presque voulu te trouver avant, parfois je me dis que... Non rien...

Si Mirâ avait une arrière pensée, bien qu'elle se demande également si c'était possible, elle savait et avait vu de quoi Genji était capable dans cet état. Dranyan lui, observa les autres et prit la parole ;

Dranyan :Dranyan veut voir de quoi est capable Genji et ce plan, audacieux. S'il est possible, sera profitable à tous, je suppose que je serais le perdant de l'histoire en terme de yens, mais, le bien de tous prévaut sur le bien de quelques uns. Nyan... Toutefois, comme l'a précisé Genji, il faudra protéger nos infrastructures des pluies acides qui continuerons de venir et couvrir les puits contre ceux là, donc, nous devrons savoir QUAND aurons lieu les bons orages et se protéger uniquement des mauvais... Tout ceci est une bonne masse de travail, en sachant que le peuple ne doit pas forcément savoir pourquoi, sinon ils chercherons à comprendre... Ffff.....

Dranyan soupira. Il savait que la position caché de l'oasis compliquait la tâche et ce truc d'orage bon et orage mauvais, il allait falloir jongler entre protéger les cultures et les puits, puis au contraire les ouvrir à la pluie comme une bienvenue. Ceci donnerait une charge de travail qu'il faudrait arriver à expliquer, en mentant. Ceci n'était pas aisé, certains se douterait de quelque chose, mais ils n'avaient guère le choix.

Genji : Nous n'aurons qu'à dire que le conseil prend des mesures pour profiter de la pluie et au lieu de mentir, n'hésitons pas à mettre en avant les nouvelles trouvailles. De nombreux ouvrages Tenshijins et Shinchijins parlent d'effets météos, des courants, même si certains ne se plongerons pas de dans, des explications proches de la vérité existent. Exploiter les vents pour offrir la pluie, voila ce qu'on pourra dire. Pour la protection des puits et du restes, autant utiliser l'argent à cet escient, parlons en aux tribus et réunissons des travailleurs et de l'argent pour les matériaux. Je pense aussi qu'il serait profitable de demander de l'aide à Shintan ou aux zones neutres. Kaên l'a prouvé, l'alliance fait la force.

Prenant une pause, Genji fixa Saga ;

Genji : Il nous reste aussi à fournir l'artefact d'évaporation, qui devra rester à l'Oasis. Je pense qu'avec tout ce que vous avez dis sur ces gardiens, il serait bon qu'ils voient un visage amical. Toutefois, afin de maximiser les résultats, j'aimerais m'y rendre pour voir si il n'y a rien à construire directement sur place pour que le plan fonctionne bien. Je vous aurais bien proposé d'y retourner une seconde fois, mais vous avez mérité de vous reposer je le pense. J'irais, en votre nom Saga, si vous êtes d'accord bien entendu ? Sur ce, excusez moi, je dois voir quelqu'un.

Genji salua l'assemblée et puis s'éclipsa, il devait voir quelqu'un et n'en dit pas plus. Mirâ et Dranyan l'observèrent partir, puis une fois qu'ils n'étaient plus que trois, la conclusion sonnait face à cette fleur magnifique. L'oasis était visiblement d'accord, tous l'avaient vu. Mirâ ramassa la fleur dans sa main, puis observa le chevalier.

Mirâ Hibana :Dans les prochains jours, nous pleurerons les morts du clan de Jujiro, mais soyez en sur, vous avez grandement aidé la nation en découvrant l'Oasis. Merci.

Les conseillers saluèrent Saga, puis tous reprirent leurs quotidien, il y'avait bien assez à faire à l'exterieur et surtout avec ce qui arrivait, que ce soit le bon, avec l'Oasis... Comme le mauvais, avec la catastrophe de l'ouest.

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Quête terminée après ce dernier choix :

Amener toi même l'artefact d'évaporation sans Genji ?

Laisser Genji apporter seul l'artefact d'évaporation ?

L'Oasis Inépuisable

Maîtriser la pluie, un projet pouvant être qualifié d’insensé, de complètement fou, mais qui s’il fonctionnait, permettrait à l’ensemble de Kaên de profiter d’une quantité d’eau plus que suffisante pour régler les problèmes actuels, voire même de faire entrer la nation dans une ère des plus prospère pour tout ses habitants.

Habitants auquel il allait falloir cacher la vérité, afin d’éviter que certains d’entre eux ne se lancent à la recherche de la véritable raison qui pousserait le Conseil à faire en sorte de protéger les puits et cultures d’une partie seulement des orages à venir.
Heureusement, à cela Genji avait également une solution ; se baser sur différents écrits traitant du climat et de la météo qui feraient un parfait alibi pour cette petite entreprise, et qui parviendrait très certainement à empêcher toute suspicion de la part du peuple. Ce gamin avait vraiment de la suite dans les idées, et il était heureux qu’il ai rejoint le Conseil, son aide s’avérait bien indispensable à la bonne tournure des évènements.

- Présenté comme cela, je pense que cela pourra fonctionner, bien entendu, il faudra attendre un moment avant de voir les résultats de cette entreprise, mais sur le long terme, cela sera profitable pour tout le monde.

Restait à présent la question de qui allait apporter l’artefact d’évaporation à l’Oasis ; la logique aurait voulu que ce soit le Chevalier qui s’en charge, il était connu des Oadruides et de l’Oasis et avait, par l’intermédiaire du bracelet, su leur prouver son honnêteté.
Cependant, et comme Genji venait de le soulever, si le jeune homme se rendait lui-même sur place, il pourrait non seulement faire connaissance avec les Oadruides, et voir si il serait possible d’améliorer le plan de base afin de rendre le projet encore plus efficace. Saga réfléchit à la question durant quelques instants, avant de donner sa réponse.

- Il serait peut-être judicieux que vous vous y rendiez vous-même, Genji. Comme vous l’avez dit, vous aurez peut-être ainsi la possibilité d’améliorer ce projet, et cela permettra également au Conseil d’être en relation directe avec les Oadruides et l’Oasis sans plus avoir à passer par un intermédiaire. Je vous demanderai seulement de saluer Orokarn et tout les autres de ma part.

Après cette rapide décision, Genji quitta le fumoir et laissa Saga seul avec les deux derniers membres du Conseil, qui allaient bientôt repartir chacun vaquer à leurs occupations.
Mirâ, après avoir ramassé la fleur, remercia le Chevalier d’avoir trouvé l’Oasis pour le bien de Kaên, ajoutant également que les morts de la tribu de Jujiro seraient pleurés dans les jours à venir.
Un sourire triste se dessina sur le visage de Saga, qui allait lui aussi pleurer les morts du samuraï, dont il était en partie responsable.

- Merci à vous de m’avoir accordé votre confiance pour cette tâche ; j’imagine qu’il serait malvenu de ma part de m’adresser à Jujiro pour l’instant, il doit m’en vouloir et je le comprend tout à fait… Pourriez-vous, lorsque l’occasion se présentera, lui présenter mes plus sincères condoléances ? Je vais à présent vous laisser, mais je reste cependant disponible au cas où vous auriez une autre tâche à me confier.

Saluant alors respectueusement Mirâ et Dranyan, Saga quitta à son tour le fumoir pour se diriger vers la modeste maison qu’il occupait à la capitale. Les jours à venir n’allaient pas être des plus agréables, car le poids de la culpabilité se faisait déjà sentir sur les épaules du Chevalier, une sensation qu’il ne connaissait que trop bien.

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Décision : Laisser Genji apporter seul l'artefact d'évaporation

Messages : 83 Date d'inscription : 10/07/2020

L 'Oasis (quête dirigeant)

feat. Saga

*** Quelques jours après l'entretiens entre Saga et les membres du conseil ***

Genji était parti en expédition dans le désert avec la localisation de l'oasis. Apres avoir vu Saga, il était simplement voir sa copine, il avait profité un peu du temps et de la journée ensemble. Elle lui joua d'un instrument et il se reposa sur la poesie des sons et de sa voix pour s'évader un instant, écouler de son organisme l'alcool et s'embarquer dans un brun de mélancolie suite aux évenements vécus par Jujiro. Puis lui annonça devoir partir pour quelques jours, peut être plusieurs semaines vers un endroit inconnu. C'était pour ça, qu'il voulu passer du temps avec elle...

Désormais, il était dans le désert à parcourir des plaines de sables ocres et jaunit, balayé parfois par des tempêtes ou des orages d'acides. Il était vraiment temps de faire quelque chose pour ce pays, quelque chose de grand. Il regarda dans l'une de ses sacoches l'artefact magique que des grands chamans et magiciens de Kaên lui avait confié. L'artefact d'évaporation necessitait certains préparatif pour être utilisé, il avait été mis au courant de cela. Il le rangea à nouveau puis trouva un abris pour la tempête de sable. Après quelques jours à tourner dans le desert sur sa monture, il trouva la position du temple dont parlait Saga. Il était bien planqué parmi les dunes et déjà peu visible malgré le fait qu'il soit presque au milieu du pays. Beaucoup de caravanes traversaient plutôt les forêts cendrés et forêts mortes, ou une majeure partie des tribus avaient pris refuge, de fait, contournaient donc le plein milieu. Après tout, peu de monde habitait vraiment au milieu de nulle part... C'était peut être pour ça.

Il fit venir sa monture à l'intérieur, puis descendit en la tirant. Continuant à pied, il trouva le chemin derrière la statue, comme prévu. Il ne pouvait y emmener son canasson, mais il lui apporterait de l'eau et de l'herbe plus tard. Ici, il était à l'abris du soleil, c'était déjà ça.

Genji : Reste ici, sage hein, je reviens.

Caressant la crinière de son destrier, il s'aventura ensuite dans le chemin qui permettait de descendre jusqu'à l'Oasis, afin d'y découvrir l'endroit. Ce fut un spectacle en effet saisissant, inimaginable au milieu de cette chaleur. Conservé dans un climat tempéré, l'herbe avait poussé et la source d'eau semblait couler des parois et s'effondrer du ciel en cascade miraculeuse. Des vers, des papillons, des petits animaux, une flore et une faune qui progressait et évoluait en ces lieux, à l'abris des regards.

Genji : Incroyable....

Puis des silhouettes, des pas lourds, enracinés, et une voix sympathiquement grave se fit alors entendre.

Orokarn :Bienvenu dans l'Oasis, Genji. Nous avons entendu votre conversation avec Saga, il y'a plusieurs jours de cela. Nous savions que vous alliez venir. Il est temps, de nous montrer en quoi nous serons utiles à ces terres.

Genji : OH Ou.. Oui, vous devez êtres l'ancêtre ! Enfin, pas dans le sens agé hein, enfin, vous êtes comme des gardiens ici, les Oadruides si je me souviens bien et... Ah oui, Saga vous passe le salut, Orokarn, c'est l'un de vous ? Je...

Orokarn :Je suis en effet Orokarn l'Oadruide et gardien, parmi les autres, de L'Oasis. Allons mon enfant, vous sembliez si confiant, il me semble que cette force est déjà en vous, cette intelligence, cette audace et cette brillance, elles n'ont pas forcément besoin de ce nectar enivrant pour se déclarer.

L'oadruide approcha alors le jeune homme et lui ouvrit la main, puis y mit une graine, avant de refermer sa main et la tenir en même temps, sur la sienne.

Orokarn :Vous comme toutes les créatures qui existent, ont en elle la magie et la force de faire ce qui semble impossible.

La graine poussa alors dans la main de Genji et une petite plante se fraya un chemin entre les interstices de son poing fermé. Orokarn enleva sa main et la plante de rétracta. Le garçon ouvrit sa main et vit la graine à nouveau normale. Pourtant, pendant un instant il avait senti qu'elle avait évolué, comme ? Grâce à la magie ? Cette force ? L'aide du druide ? Qui sait... Ce sentiment le fit en tout cas sourire. Il fixa finalement Orokarn et lui tendit l'artefact.

Genji : Merci, c'est un grand honneur Orokarn do... Sama. Voici l'artefact d'évaporation et la première partie du plan. Il faudra le poser dans l'eau et j'ai ici quelques instructions pour l'activer, quand l'activer et le désactiver. Je voulais aussi voir à quoi ressemblait l'Oasis dans son ensemble, je voudrais faire en sorte que l'évaporation ne se perde pas et n'impact par votre vie, je pensais à un systeme de cheminée, mais en plus gros, j'ai écris pas mal de chose pendant que j'étais saôul et j'ai eu le temps de lire tout ça après... L'idée, pour rester discret, serait de ne compter que sur nous tous ici et aucun matériaux. L'oasis est indépendant n'est ce pas ?

Orokarn :Il est une vie a part entière, conscient de son environnement, mais ni divin, ni devin. Simplement... Eclairé et bienveillant.

Genji : A en juger par ce que je vois et ce que nous avait dit Saga, le chevalier qui était venu ici, vous avez le pouvoir, vous ou L'Oasis, de creer ou développer la nature, les plantes ? Nous pourrions creer au dessus d'un certain point de la source, une cheminée de racine, il faudrait qu'elles soient plus résistantes à la chaleur vers le bas, mais l'avantage, c'est qu'elles pourraient se nourrir de l'eau évaporé. Rien ne se perdrait vraiment et cela permettrait de stimuler l'évaporation et maximiser son effet avec une meilleure précision. Comme la vapeur sera chaude, on pourra penser à un geyser dans le desert, personne ne s'en approchera... Mais j'aimerais passer du temps ici, pour essayer de tout faire pour garder votre tranquillité.

Orokarn :L'oasis à confiance en vous, restez, la visite d'un protecteur est toujours la bienvenue..

Ainsi, pendant plusieurs semaines, Genji resta aux cotés des Oadruides, apprenant d'eux, construisant de quoi maximiser l'effet d'évaporation et préserver la tranquillité et la discrétion de l'endroit. Ce fut un grand défis de ne compter que sur eux même, les druides aidant le jeune homme bien entendu. Il rentrerait quand il serait satisfait, en condamnant la seule entrée de l'Oasis, pour que personne d'autres ne puisse y parvenir, du moins, pas aussi facilement.

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Quête terminée

Positif

Oasis trouvé
Kaên à de l'eau
Oasis en paix
Oadruides en vie
Gain de confiance Genji, Mirâ, Dranyan
Protection des infrastructure
Aucun conflit

Negatif

Perte de la confiance de Jujiro
Perte de profit Dranyan
2000 morts suite à l'éruption de l'Ouest (clan jujiro)