Une nation portant le nom de Reïfuu, soi-disant sous le règne d'un dénommé Sou Reï, disparu depuis bien longtemps. Quelqu'un, une femme, l'aurait remplacé. La cheffe de la garde royale, Amaïa Hiou. Kiyohime se trouve sur Kosaten, un nouveau monde, et elle est une "élue"... L'Impératrice a appris beaucoup de choses comme trop peu de choses au village des pêcheurs. Un nouveau monde, de nouvelles terres...
Et même si le rêve de la femme dragon était, fut une époque, de voyager, elle ne pensait pas à un jour tomber au cœur de cette situation impensable. Même les dieux sont différents ici- des dieux morts... Pour Reïfuu, un dragon bleu, Long. Il y a bien ces autres dieux des autres nations... Mais le Kami terrestre ne préfère pas s'y pencher. Pas pour le moment en tout cas. En effet, il se concentre sur le peuple dans lequel elle a atterri, et sa première pensée a été de rencontrer la tête de ces horizons gelés...
Avec ses pouvoirs mystérieusement affaiblis voire disparus en comparaison, la descendante de Ryūji le maître des mers... Prend certainement un grand risque à vouloir entrer dans un tel édifice important. Vulnérable ? Ô non, le Dragon ne l'est guère, mais faible, oui. Ne comptant donc que sur la force de son intelligence, l'onna-bugeisha suit le chemin pour rejoindre le palais, se trouvant à l'est de la capitale de Heï.
N'ayant point voulu de l'aide de la part des pêcheurs, songeant qu'ils en avaient déjà trop fait, c'est à pieds qu'elle a réussi à atteindre ces lieux lointains. Même aussi impuissante, Kiyohime reste un dragon, et même dans le froid de cet hiver éternel, elle continue et elle continuera toujours pour atteindre ses objectifs...
Lorsqu'elle arrive dans les profondeurs des domaines luxueux mais couverts de blanc de la ville, l'Impératrice maintient un faciès froid et fier, son Cha-sen sous son nez, éloignant les potentiels fanatiques. Ô hélas, la beauté de cette kuge dojo est infinie, et ô malheureusement, chaque homme et femme ne peut guère rester impassible face à son physique ô si attrayant.
Si pour certains, cela est une qualité honorable et à envier, cela est, dans les faits, une puissante malédiction pour la fille de l'ancien Empereur Shoji. Une malédiction qui la force à toujours cacher ses jolis traits, pour le bien de tous. Un corps impensable, un corps si beau qu'il pourrait rayonner... Les yeux d'autrui ne sauraient pas résister à une telle splendeur.
Soufflant de la braise, le Dragon se montre observateur de ce spectacle qu'est cette large zone d'habitation. L'architecture est similaire à celle de son propre peuple, avec quelques différences çà et là pour se protéger du froid. Les Hommes ici présents, appelés Fuchijins, sont méfiants, distants, et ce n'est que pour le mieux aux yeux du kunitsukami, son nigi-mitama et son kushi-mitama brillant dans son être.
Les pêcheurs étaient bien plus accueillants... Mais maintenant que la japonaise a rejoint les montagnes, tout semble différent. L'ambiance est presque pesante. Le silence trône fièrement en ces lieux... À un tel point que seulement le son de ses getas semblent audible.
Les fleurs de cerisiers manquent au Gardien de la Paix, qui avance avec nostalgie. Le vent a l'air de lui chanter une chanson, sans parole, timidement. Une mélodie répétitive, soulignant cette envie de retourner en arrière. Et pourtant, la guerrière avance. Elle s'approche du palais gigantesque, et fait face à des gardes. Sa taille les surprend, mais ils ne semblent pas intimidés. Ils sont armés, et certainement plus forts qu'elle l'est actuellement. Près d'eux, les pupilles fines, elle leur demande :
Puis-je rencontrer votre nouvelle Reine ?
Et c'est vers elle qu'ils la guident, en ouvrant les portes, et en la plongeant dans un monde délabré mais en reconstruction. Cela n'a rien à voir avec son palais impérial, glorieux, grand, propre et luxueux... Mais les avalanches doivent probablement y être pour quelque chose.
Sujet: Re: La Réincarnation de Long 2020-09-09, 23:44
Sou reï
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Amaïa Hiou
Mieux vaut prévenir
La réincarnation de Long, Avec Kiyohime.
Les gardes virent arriver une femme cornue, géante, elle faisait bien plus de deux mètres et les toisaient de sa grandeur. Certaines femmes avaient parfois des chausses qui les réhaussaient, mais ça ne semblaient pas être le cas et comme les élus étaient désormais en plein retour, il avait été convenu que toute personne "atypique" ou "sortant du lot" demandant à voir Amaïa, devait être conviée dans le palais royal et amenée au plus vite devant elle. Un petit peloton de garde entoura donc Kiyohime en silence, bien que certains la détaille de bas en haut, d'autres la trouve charmante et font des messes basses, avec un sourire en coin. Certains rêveraient bien de soulever ce kimono, mais ils n'en font rien.
Ils mènent la femme jusqu'au palais, montant les marches puis ouvrant les portes. Une cour, des couloirs, un corridor et puis cette architecture particulière et asiatique, qui devait rappeler à l'impératrice son monde. En tout cas, lorsqu'ils arrivèrent devant la porte de la salle du trône, la plupart s'arrêtèrent et se placèrent contre le mur. Deux gardes vinrent pour ouvrir la porte, mais cette dernière s'ouvrit soudainement, laissant apparaitre un homme à l'aura intense, au masque cornu et faisant une grande taille, au moins deux mètres lui aussi. De fait, il n'avait pas besoin de relever le regard de trop pour observer Kiyohime.
Liu Zarong : Entrez élue, Amaïa vous attends.
Les gardes reprirent leurs postes et Liu, le second garde royal, invita d'un geste de la main l'élue à le suivre. Une pièce tout en longueur lui fit face, avec un tapis de soie de qualité rouge et un sol en damier luxueux. Puis le trone du dragon ou Amaïa n'était pas assise, cette dernière était juste devant, debout, les mains posées sur le pommeau de son épée, pointe vers le bas.
Une nouvelle élue je suppose ? Vous venez rejoindre la nation du dragon, prêter allégeance à Reïfuu ? Vous faut t'il des informations pour vous décider ? Laisser moi répondre à ça avant que vous ne le demandier. Vous êtes loin de votre monde et c'est la nation de Long, le dragon et de Sou Reï notre roi. La nation des combattants, des ambitieux et des vainqueur, si vous n'avez pas ce cran, si vous n'avez pas cet idéal, tournez les talons... Si vous voulez nous rejoindre, alors récitez cela.
Elle tendit une formule ou était écrit les mots suivant : Kervès, Kerma, Abdès, Dociul, Kyna, Vaste, Ëmor. et que Kiyohime devait réciter pour être accepter et continuer cette conversation. Mais Amaïa soupira en secouant la tête de chaque coté, observant cette femme si atypique, se rendant compte de son impolitesse. Liu Zarong lui, se posta juste derrière Kiyohime en croisant les bras.
Quelle impolitesse... Pardonnez moi. Je suis Amaïa Hiou et je représente actuellement l'autorité de cette nation en l'absence de notre roi. Vous devez avoir fait une grande route pour venir ici et vous avez des questions, j'ai eu une journée particulièrement chargée, je n'aurais pas dû vous manquer ainsi de respect. Malheureusement, je ne dispose pas de la journée à vous accorder, alors je vous en prie, prenez la parole.
Fit alors Amaïa, en saluant l'élue d'un hochement de tête assez simple, mais gardant un visage neutre. La guerrière n'avait pas non plus la journée à faire du babysitting et donner des explications à chaque élus qui passaient, voila pourquoi elle avait mis divers protocoles en place, et elle n'hésite pas à le dire. Quand au fait qu'elle "sache" que c'était une élue ? Peu de gens venaient au palais et encore moins des personnes aussi "étranges" ou "unique" dans le physique...
Dernière édition par Sou reï le 2020-09-10, 10:01, édité 2 fois
Sujet: Re: La Réincarnation de Long 2020-09-10, 09:14
Invité
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La Réincarnation de Long...
Aussitôt, une petite cohorte de gardes entoure le grand Dragon, immense même sous cette forme humanoïde qu'il porte et ne peut guère modifier pour le moment. Des hommes armés, parlant entre eux, souriant parfois… Le Kami, de ses oreilles sensibles, arrive à percevoir quelques mots qui ne lui plaisent guère. Ici, il n'y a pas le même respect qu'il y avait au Japon. Ces êtres n'étaient que des manants, vulgaires et répugnants, tandis que les samouraïs de son peuple étaient des personnes d'honneur, qui savaient montrer leur attirance pour leur Dieu de manière polie et douce.
Kiyohime garde donc son calme et ignore ces gardes qui ne valent pas mieux que les paysans étrangers de son monde. Ces mortels qui protègent le palais… Ne sont pas destinés et méritants de l'être. Ils tâchent la grandeur de l'architecture de ces lieux, les couleurs de cette nation qu'elle ne connaît que trop peu. Il est décevant et presque pathétique de voir qu'il n'y a des animaux qui surveillent château. La japonaise est une impératrice, une noble de chair et de sang, ayant vécu autour des trésors, du respect, de l'honneur et de la gloire. Tout ce qu'elle voit pour l'instant… Ce n'est qu'un pays sans âme, peuplé de sauvages au pouvoir.
Mais la pitié ne submerge guère le cœur de la deité, qui observe les lieux d'un œil sévère tout en avançant. Lorsqu'enfin une grande porte s'élève devant elle, la plupart des hommes qui l'encerclaient se placent contre les murs, tandis que deux viennent à ouvrir la porte- ou du moins, ils en avaient l'intention, car en effet, un homme d'une taille proche de celle du Kami se présente. Son apparence l'intrigue, par son masque s'approchant du visage d'un oni. Gardant toujours ses lèvres cachées, Kiyohime ne prononce pas un mot, le géant toujours plus petit qu'elle, bien que légèrement, l'invitant à entrer par sa voix et d'un geste de la main. Acquiesçant solennellement, le Kami pénètre les lieux, qui se trouve être, sans surprise, la salle du trône.
De l'or, des sculptures typiquement asiatiques, prenant les traits de dragons orientaux. Ce style lui donne quelques souvenirs de ses terres natales et de son propre palais impérial… Une telle similarité est si étrange, si perturbante, que le Gardien de la Paix en reste pensif quelques temps, avant de poser ses yeux jaunes sur la femme au dessus de ce territoire de neiges. Une femme aux cheveux blancs, rappelant la couleur du sol et des toits. Ses yeux sont clairs et froids, et elle tient dans ses mains une épée, en face du siège royal. Le fait qu'elle ne soit guère assise fait hausser un sourcil au Dragon, qui comprend, suite aux premières paroles de la dirigeante. Oui, il est vrai qu'elle n'est que de la garde royale… Attirée seulement pour un temps, en espérant que le véritable monarque leur revienne. Pitoyable est le mot.
Pendant que la Dame parle, le kunitsukami la toise d'un regard froid. Ô à qui croit-elle avoir affaire ? Ô que pense-t-elle donc, à lui parler ainsi ? Le Dieu plisse des yeux, sifflant tandis que la dénommée Amaïa parle et s'excuse, après avoir tendu une formule à prononcer. Une gestuelle et un ton qui laissent penser qu'elle fait tout cela au quotidien. D'autres élus doivent sûrement la voir régulièrement, un par un, ou alors en groupes… Mais ce n'est pas une excuse. Ce comportement n'est pas digne d'un roi- ou du moins, d'une reine. Kiyohime ferme son Cha-sen brusquement, montrant son visage parfait, sa langue fendue ondulant élégamment.
…C'est donc ainsi que vous accueillez ceux qui pourraient rejoindre vos rangs ?
Siffle-t-elle, son faciès impassible. Une honte.
Je vois bien que ce n'est guère avec vous que je pourrai avoir des réponses à toutes mes questions. Je ne vois pas un Roi, celui qui guide, mais un protecteur.
Elle se met à souffler de la braise. Son ton n'est nullement agressif, nullement hautain, et pourtant, ses mots ont le même effet qu'une lame.
Mon nom est Kiyohime, Dieu-Dragon gardien de la Paix, et impératrice de la nation du Soleil Levant- du moins avant que je ne plonge dans ce monde, "Kosaten"...
Le Kami pose ses yeux sur les mots que la femme a tendus. Une langue étrange… Pourquoi lui avoir donné ceci ?
"La nation des combattants, des ambitieux et des vainqueurs", me dites-vous… Hm, je n'ai encore pas vu un seul homme avec l'aura d'un combattant, d'un ambitieux ou d'un vainqueur jusqu'ici, en dehors de celui qui se positionne derrière moi. Je n'ai vu que des bêtes. Vous devriez songer à l'image de votre nation, fasciner le peuple, le pousser à se battre pour ces terres…
Elle ferme les yeux.
Mais je ne suis point ici pour vous donner des leçons sur l'art de régner., elle marque une pause pour ouvrir à nouveau des paupières, Dites-moi donc à quoi sert ces écrits que je vois, et les effets qu'ils pourraient m'infliger. J'offrirai mes pouvoirs à cette nation, car mon peuple semble trop loin pour que je le protège… Mais aussi parce que se battre pour un peuple nous rend plus fort. Vos valeurs m'intéressent, et s'approchent des miennes, mais les respectez-vous réellement ?
Ses pupilles se dilatent légèrement, alors qu'un nouveau sifflement résonne dans la pièce.
Amaïa Hiou, je me doute que mes pouvoirs reviendront, mais savez-vous quand ? Savez-vous combien de temps cela prend ? Auriez-vous un moyen pour que je les retrouve plus vite ou immédiatement ? Vous devriez avoir rencontré d'autres… "Élus" qui ont posé ces questions, mais je ne suis pas n'importe qui. Votre dieu, Long, est un dragon, comme je le suis.
Son kushi-mitama domine toutes ses autres âmes, alors que ses iris brillent d'une somptueuse lueur. Son Cha-sen prend alors l'apparence d'une naginata vert émeraude, qu'elle tient droite, fièrement. Une onna-bugeisha de légende… Allait offrir sa lame à un peuple qu'elle ne connaît guère.
Je ne connais pas votre roi, "Sou Reï". Ses valeurs, ses principes, son esprit. Mais je sais que vous êtes celle qui se présente comme la Reine de Reïfuu devant moi, alors tâchez de vous comporter comme telle, pour que je vous vois ainsi, et vous respecte ainsi… Pour que je puisse vous appeler "ma Reine".
Un nouveau silence bref.
Dîtes-moi contre qui je vais devoir me battre, pour qui je vais me battre, pour quels objectifs. Dîtes-moi qui seront mes alliés, mes ennemis… Et je prononcerai ces mots.
Sujet: Re: La Réincarnation de Long 2020-09-10, 10:25
Sou reï
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Amaïa Hiou
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La réincarnation de Long, Avec Kiyohime.
Kiyohime avait pu observer ou entendre les gardes à son propos et dénoter un certain laxisme dans les rangs. Les soldats, ces soldats, n'étaient plus aussi efficaces qu'avant, le temps de Fuyu était révolu et le Roi, disparu depuis 20 années, avait laissé s'installer une forme de nonchalance et d'irrespect qui n'aurait jamais eu lieu à l'époque. Mais elle fût accueilli par Liu Zarong, homme masqué et effrayant, venant des confins nordiques de Reïfuu, qui se posa derrière elle tout le long, après avoir ouvert et fermé la porte de la salle du trône.
La première remarque de l'impératrice fut de demander si c'était ainsi qu'elle accueillait les élus, avant de la descendre de son piedestal en annonçant que ce n'est pas elle qui lui donnerait des réponses. Mais Amaïa n'est pas du genre à se laisser faire, elle fixe la grande femme et lui répond du tac au tac.
Et pourtant, vous n'avez que moi et vous êtes venue me voir en sachant que le roi avait disparu, cela se sait. Si vous cherchez quelqu'un pour vous tenir la main, vous pouvez tourner les talons et partir. Je vous aiderais, soyez en sur, pour ma nation, pour mon roi, pour notre Dieu.
Puis l'impératrice se présenta et au moment ou elle prononça le mot "Dieu" suivit de dragon, Amaïa se tourna completement vers elle, en s'avançant, les sourcils froncés et une moue renfrognée.
Vous ? Un Dieu dragon ? Non non, vous n'êtes qu'une élue, avec votre histoire, vos pouvoirs, mais soyons clair, il n'y a qu'un seul Dieu dragon ici, c'est Long ! Tout comme il n'y a qu'un seul roi, Sou Reï.
La garde royale tapa du bout de ses doigts sur le pommeau de son épée, tout en écoutant le discours de la gardienne de la paix. Liu Zarong lui, ne bronchait pas, ni disait rien, c'est simple, on aurait pu le confondre avec une statue. Kiyohime cita Amaïa, avant de décrire ce qu'elle avait vu du peuple, des gardes, disant qu'aucun n'étaient digne, sauf peut être Liu derrière elle. Une chose est sûre, cette cornue était bien condescendante.
Je vois, vous vous croyez supérieure à nous, à notre Dieu, nos gardes. C'est une qualité de se croire supérieur, d'avoir cette ambition, mais la qualité ne suffit pas, vous ne sifflez pour l'instant que des mots.
L'élue avait posée une question sur l'écrit à réciter et ce qu'il pourrait faire.
De quoi avez vous peur ? Ces écrits ont étés créés par notre Roi, chaque élus les récites sans se poser de question. Vous disiez vouloir protéger ce peuple comme le vôtre et pourtant, vous les méprisiez en les traitant de bêtes il y'a moins de deux minutes. Mais... Je ne voudrais pas vous donner une leçon sur l'art de régner, bien sur. Répondit t'elle d'un air serieux.
Avant de continuer à répondre à cette femme, qui malgré sa hauteur impressionnante, n'impressionnait personne ici.
Déjà, ce sera Amaïa Sama pour vous, comme pour les autres. Ensuite, un élu récupère ses pouvoirs selon son activité, s'il s'entraine, s'il combat il récupérera deux fois voir trois fois plus vite que les autres. Mais il n'y a pas que cela, ceci étant dit, si vous êtes oisive, ne vous attendez pas à les retrouver comme par magie. Ce sont ceux qui s'investissent qui gagnent, comme dans la vie, comme pour tout.
Une réponse sur un ton ferme, Amaïa commença à faire de courts aller-retour sur place, en réfléchissant aux dernières paroles de Kiyohime. C'était bien la seule fois depuis le début de cette conversation, que la gardienne montrait un respect envers la garde royale. Se faire appeler "Reine", était ce vraiment ce que voulait Amaïa... ?
Tres bien, Kiyohime dono. Seule notre nation compte et nos ennemis principaux sont pour le moment Tenkasuru, ils sont suspecté dans l'enlèvement de notre Roi, ce sont nos ennemis prioritaires. Mais un jour viendra ou les autres nations le seront aussi, pour le moment nous conservons certaines alliances pour maintenir l'économie, la stabilité. Pour le moment, regagner votre puissance pour être utile, autant pour vous même que pour nous. Pour les informations que vous chercherez, nous avons des archives, une bibliothèque, si vous avez du temps, commencez par là.
Puis Amaïa stoppa ses cents pas, se tourna vers Kiyohime, s'approcha d'elle, qui était bien, bien plus grande, levant la tête pour la fixer dans les yeux et lui intimer de réciter les paroles, comme si c'était son dernier avertissement ;
Si vous avez un tant soit peu de "dragon" en vous, vous savez que vous êtes dans la bonne nation. Maintenant, récitez les mots ! Ordonna t'elle.
Sujet: Re: La Réincarnation de Long 2020-09-10, 15:50
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La Réincarnation de Long...
Décidément, cette femme se vexe aisément, et Kiyohime le voit bien désormais. Une femme qui ne supporte guère la critique, une femmes aux nerfs sensibles. C’est donc après la remarque sur l’accueil peu attrayant que ladite Amaïa se “défend” en disant ne pas être le roi, à sa manière, tout en ajoutant des paroles peu respectueuses, et même aussi vulgaires qu’un pauvre homme du bas peuple pourrait dire, et encore. Quelle tristesse tout de même, que celle qui ose se présenter comme la nouvelle Reine, bien que cela soit supposément éphémère, se comporte ainsi…
Mais cela ne se termine pas là, malheureusement. En effet, après que l’impératrice ait donné son identité, la Hiou montre ses signes de nervosité, et s’avance même vers le Dragon qu’elle ne souhaite guère considérer comme tel, ne songeant qu’à Long, un dieu mort, et à son monarque disparu, Sou Reï. Cette attitude est pitoyable, presque scandaleuse, digne d’un véritable enfant dans le chagrin. C’est donc elle qui guide et guidera ce pays ? Elle qui lui donnera des ordres ? Elle à qui il va offrir sa lame ? En voilà un destin déplorable.
Et pourtant, le Kami demeure silencieux, ne bougeant pas d’un cil, observant la soi-disante dirigeante avec froideur. Son stoïcisme est impeccable, et si le garde qu’il a derrière lui ressemble à une statue, il en est presque de même pour lui. A quoi bon perdre du temps à répondre à ce genre de bagatelles ? Si cette Dame croit en ce qu’elle dit, qu’elle reste donc dans ces pensées, Kiyohime ne peut pas dire que cela est un mensonge, elle qui croit, elle qui espère. Une persuasion qui aurait pu faire verser quelques larmes à des personnes plus sensibles…
En tout cas, même au sujet des “gardes” du palais, Amaïa ne semble point apprécier les mots de l’onna-bugeisha. Elle flatte la “qualité” de l’impératrice, en lui disant néanmoins que cela ne suffit pas, et qu’elle ne fait que “siffler des mots” actuellement. Toujours muette, la nouvelle élue fixe de ses grands yeux d’or la guerrière qu’elle a en face. Cette dernière ne lui dit visiblement rien au sujet de ces écrits qu’elle doit prononcer, lui expliquant simplement que cela provient du roi, et que tous les élus lisent sans hésiter. Mais elle ne s’arrête pas là, ô non, elle ne se gêne pas de faire remarquer au Dragon qu’il disait vouloir protéger ce peuple qu’il “méprise” en le traitant comme une bête, soulignant cela comme quelque chose d’étrange, tout en ajoutant un peu d’ironie en le citant.
Un sourire sarcastique s’esquisse sur les belles lèvres de la femme cornue. Ô que cette personnalité est courageuse d’ainsi lui parler de la sorte, malgré tous les titres qu’elle a pu lui avouer ! Se pense-t-elle plus puissante, en sachant que le Dieu n’a plus toute sa force ? Profite-t-elle de la situation, de son nouveau grade ? Certainement, certainement. En tout cas, sans vergogne, elle vient ensuite à ordonner de l’appeler “Amaïa-sama”, ce qui élargit le sourire du kunitsukami. Elle lui déclare que les élus retrouvent leurs pouvoirs plus vite en s’entraînant, ce qui n’est pas réellement étonnant, tout en perdant du temps à la prévenir que si elle reste oisive, cela ne marchera point. Ô mais pour qui la prend-t-elle ? Cette femme ne connaît point la légende qui se montre devant elle ! Mais un jour, ce sera elle qui s’agenouillera, et lui suppliera sa bonté. Suite à ces paroles, la japonaise ne fait qu’hocher la tête silencieusement.
C’est alors que des informations plus intéressantes tombent. Reïfuu vit pour elle-même, bien qu’elle s’allie à d’autres peuples autour de l’économie, peuples dont Amaïa ne dit point les noms. Cependant, elle lui avoue douter que “Tenkasuru” serait potentiellement coupable de l’absence du roi, avec un présumé enlèvement. Gardant cela bien à l’esprit, tout comme le fait qu’elle puisse aller mieux se renseigner dans les archives et la bibliothèque, ses pupilles se dilatent lorsque la garde royale s’approche d’elle pour la fixer droit dans les yeux, en lui ordonnant de prononcer la formule qu’elle lui a donnée. Elle lui dit que “si elle a du dragon en elle, alors elle devrait savoir qu’elle se trouve dans la bonne nation”, à sa manière, et d’un ton fortement agressif. Les yeux du Gardien de la Paix se plissent, tandis que son sourire dévoile ses longues canines.
...Me voilà donc forcée de prononcer des mots dont je ne connais guère l’utilité. Des mots qui me feront probablement subir des conséquences qui ne me plairont point… Mais sachez, chère Dame, que je ne suis pas l’un de vos gardes, que je ne suis pas ces “autres élus” naïfs… Je suis un dragon, et si votre incantation fera office de cage, prenez conscience que je la briserai. Je n’obéis à quelqu’un que lorsque je le souhaite.
Elle se penche vers la femme longs cheveux incolores, jusqu’à-ce qu’elle puisse sentir sa respiration brûlante sur son visage. Sur ses lèvres. Son regard est intense, dégageant presque une sorte de chaleur.
Vous me plaisez, même si je n’apprécie pas votre manière de régner. Ni la façon dont vous osez, sans vergogne, me donner des ordres.
Un sifflement. Sa voix est grave et suave, alors que son kushi-mitama brille en elle.
Vous avez de la force dans votre voix, une personnalité brûlante. Enfin…
Sa langue s’agite, alors que ses pupilles s’affinent brutalement, comme un prédateur affamé, son sourire devenant plus sombre. Elle prononce la formule, alors que ses iris s’illuminent.
Kervès, Kerma, Abdès, Dociul, Kyna, Vaste, Ëmor... Comme convenu, je vous offrirai ma lame. Mais sachez une chose…
Sa langue rentre dans sa bouche, alors que son regard s’adoucit.
C’est vous que je vais servir. Pas votre Roi. Ni votre Dieu. C’est vous que je vois en face de moi, en face de ce trône. C’est vous qui m’avez assignée à ce peuple. Alors c’est vous que j’appellerai “ma Reine”...
Le Dragon Bleu se redresse, un petit rire étouffé suivant ses paroles.
Vous semblez tenir à ce Roi disparu… Une telle loyauté est admirable. A-t-il été si fascinant pour cette nation ? Pour vous ? Cela fait maintenant vingt ans qu’il n’est plus sur ces terres, c’est cela ? N’étiez-vous pas trop jeune pour avoir pris conscience de la valeur de son règne ?
Dernière édition par Kiyohime le 2020-09-10, 21:08, édité 1 fois
Sujet: Re: La Réincarnation de Long 2020-09-10, 20:34
Sou reï
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Amaïa Hiou
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La réincarnation de Long, Avec Kiyohime.
Une attitude muette et quelques sourires percent finalement le visage de Kiyohime, mais au moment de répondre, elle semble agacée. Qu'on la force à réciter cette formule, voila qui état trop dérangeant pour sa sérénissime impératrice !
Vous n'avez pas à craindre les conséquences si vous êtes certaines du choix que vous faites. Reïfuu est la nation du dragon, des combattants et des forts, une nation guerrière, mais qui comme les autres a souffert du cataclysme.
Puis soudainement, Kiyohime se penche vers Amaïa et si elle peut le sentir, Liu Zarong se décale légèrement pour avoir une vu sur ce qu'il se passe. Mais il reste derrière, en retrait. La gardienne de la paix disait apprécier la femme, mais pas la façon qu'elle avait de gouverner ou encore de lui ordonner les choses.
Oh, vous feriez mieux peut être ? Je vous donne des ordres pour vous montrer votre place, ça vous irrite ? Tant mieux, c'est que vous avez du cran, de l'ambition et que vous allez vous déchaîner pour devenir plus forte et me montrer que j'ai tort. Si c'est ce qui traverse votre esprit, alors je ne suis pas si mauvaise que ça dans mon boulot.
Amaïa était peut être une garde royale, mais savait se montrer impitoyable et même démontrer quelques formes de leadeship par moment, restait à voir ce qu'en dirait cette femme cornue. Elle qui flattait à son tour l'égo de Hiou, en parlant de son caractère autoritaire, respectable. Ce qui déboucha sur le fait que Kiyohime accepte la requête et offre bien son allégeance, bien qu'elle n'ait pas encore récité les mots. En revanche elle précisa une chose, vouloir servir Elle et non le roi, c'était elle qui l'avait accueilli, qui était devant le trône et qui régnait actuellement, c'était donc elle que la gardienne voudrait appeler "Reine". Mais au moins, elle prononça la formule dans le même temps.
Bien que j'apprécie cela, je ne suis pas de sang royal, je n'ai, je le sais, pas l'étoffe de mon roi. Mais je règne effectivement en attendant son retour, alors soit, vous pourrez bien m'appeler votre Reine si vous le souhaitez, ou Amaïa sama. Mais soyons claires toutes les deux, lorsque le roi reviendra, je reprendrais ma place, lui la sienne et ce sera votre roi... Votre unique roi. Dit elle froidement en pesant le mot.
Pour finir, Kiyohime se posa des questions autour du roi, pourquoi cette loyauté, etc etc... Amaïa retourna près du trone et toucha les rebords de ce dernier, faisant glisser sa main dessus, puis son regard sur les statues de chaque coté, et les braseros lumineux... Puis d'une voix plus mélancolique, mais toujours aussi sèche et autoritaire, elle répondit ;
J'avais cinq quand quand il a disparut du trône. Mais je me souviens encore de comment les gens parlaient de lui et comment certains encore aujourd'hui le respecte et le craignent, ne savent pas s'il est toujours sur le trône ou non. Le roi Sou Reï est un conservateur, un monarque digne, il a cela dans le sang, il était sur le point de faire grandir Reïfuu... De plus, il est légendaire, immortel, il a probablement connu le cataclysme, comment ne pas être fasciner par un tel être, il n'est pas comme nous. C'est un digne représentant de Long. Voila pourquoi je me suis engagée pour être sa garde rapprochée, et le jour ou il reviendra, il saura qu'il peut compter sur moi. Je donnerais ma vie pour lui, parce qu'il est le coeur de Reifuu et le bras droit de notre Dieu.
Après ce monologue quelque peu fanatique, mais on ne peut plus loyal, elle se retourna vers Kiyohime.
Si vous n'êtiez pas convaincu de nous rejoindre, vous ne seriez jamais venu, mais la vérité, c'est que ce n'est pas la curiosité qui vous a poussée à venir, c'est un instinct, une sensation invisible qui vous a menée ici aujourd'hui. Autrefois, on disait que les élus n'avaient pas le choix, qu'ils arrivaient et servaient directement sous l'influence de sceaux, de brides... Maintenant, les élus que j'ai vu, ils avaient cette étincelle en eux, digne d'être dans cette nation et je sais que vous l'avez en vous aussi et c'est pour cela, que vou nous avez rejoins.
Sujet: Re: La Réincarnation de Long 2020-09-17, 20:29
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La patience des servants de Long n'est pas infinie. Amaïa tape du pied face au silence de Kiyohime.
(Sans réponse prochaine, le rp se finira en édition du post précédent le 19/09/20 a 20h)
Sujet: Re: La Réincarnation de Long 2020-09-19, 13:48
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La Réincarnation de Long...
Il est plus qu’évident que cette étrange formule deviendra une sorte d’épée de Damoclès pour l’impératrice. Le comportement de sa “Reine” est douteux, et ne cesse de dévier la question avec une maladresse qui saurait intriguer n’importe quel coeur, et ce même le plus naïf. Amaïa Hiou ose donc dire que si Kiyohime était certaine de son choix, alors elle ne craindrait rien, mais cela ne peut pas être aussi simple, et le Dragon le sait. Le Dragon a conscience qu’il a probablement créé un obstacle futur, mais cela ne le dérange guère, car, en effet, il sait que rien ne pourra l’arrêter, et qu’en faisant ce vulgaire sacrifice dont il ne connaît point encore les conséquences, il aura quelques privilèges. Alors il ne perd pas le sourire, fier de sa décision, bien qu’il aurait ô combien aimé savoir ce qui l’attend. Mais cela offre un certains mystère, une petite surprise qu’il ne saurait haïr.
Le garde présent derrière semble avoir bougé suite à ce que le Kami se penche vers celle qui gouverne ce peuple. Il n’est point difficile pour un reptile de sentir les mouvements proches, l’odeur qui s’agite, et c’est par cela que le Dieu gardien de la Paix sait que cet homme se prépare méticuleusement à agir si quelque chose arrive à sa supérieure, qui, pourtant, a l’air de bien savoir se défendre seule, avec son épée et sa forte tête insolente. Par ailleurs, elle prend un ton sarcastique qui élargit le sourire de la déité. Elle sait retourner la situation en sa faveur, ce qui amuse la légende japonaise, qui garde le silence face à ces paroles peu respectueuses, bien qu’accompagnées d’une sorte de flatterie.
Suite à ce que Kiyohime avoue ne point vouloir obéir à un dieu et à un roi qu’elle n’a pas vus, la femme aux cheveux blancs se montre modeste vis à vis de son statut, mais accepte cela, cependant, elle ajoute qu’elle souhaite que la nouvelle guerrière de Reïfuu accepte le roi en tant que tel, si celui-ci vient à revenir, et ce sous le ton d’une menace. Le Dragon siffle sournoisement, ses yeux plissés, ne ressentant aucune peur face à cette Dame qui doit être probablement bien plus forte qu’elle à cause de son affaiblissement aux origines inconnues. Ô non, l’onna-bugeisha n’est nullement atteinte par la peur, bien au contraire : elle est amusée face à une telle flamme en guise d’esprit. Cela contraste bien avec le froid glacial de ces terres noyées par un hivers qui paraît éternel. Ainsi donc, le peuple se réchauffait avec la flamme qui crépite en leurs coeurs guerriers ? Pour l’instant, le Kami n’y voit que des barbares, des sauvages, des bêtes comme il a osé le dire à sa Reine, mais il espère bientôt observer des samouraïs à ses côté, de véritables combattants d’honneur…
Mon “unique Roi”, hm…
Son regard seul montre qu’elle n’allait peut-être pas suivre cet ordre, un regard intense et presque sombre, ses yeux d’or étincelant toujours d’une beauté luxueuse et divine.
Voyons voir ce que nous réserve le Destin…
Murmure-t-elle, ses pupilles aussi fines que des fils. Le Dragon est une créature guerrière, ayant toujours été respectée, admirée, adorée depuis des millions d’années… Reïfuu allait avoir en ses rangs une personne comparable à la réincarnation de leur propre Dieu, la réincarnation de Long ! Sous ses pieds, le sol tremblera bientôt, et les corps se fendront sous sa lame sans rivale ! Une nation de guerriers audacieux, Amaïa n’avait peut-être pas tort, sa place est sûrement ici, cela est certainement un signe du Destin… Il serait bien difficile de ne pas le voir, de le nier… Ainsi donc, le peuple des neiges allait avoir entre ses mains… Le Feu Originel. En y songeant, tout semble si drôle et presque grotesque pour le Kami. Que va donc lui montrer ce nouveau monde ? Pourra-t-il vite retrouver ses terres natales ? Tant de questions flottent en son être. Quel sera son rôle en tant qu’élu ?
Le vent souffle, voire gronde dehors, tandis que la Reine a l’air nostalgique suite aux questions de l’impératrice. Elle était si jeune quand elle a connu son règne… Et sans surprise, elle avait donc plongé dans ce fanatisme pour lui uniquement par le biais des rumeurs, des légendes, des paroles autour de lui. Elle ne sait donc, dans les faits, rien de son comportement véritable. Ce comportement, cette fidélité, tout ceci paraît maintenant presque adorable, presque enfantin. Elle veut, par le biais de ses mots, montrer une différence que tous auraient par rapport à lui. Il “n’est pas comme eux”, selon elle. Pour Kiyohime, Amaïa Hiou n’est pas une Reine, et son potentiel est étouffé par un fanatisme puéril. Tout ceci ne provoque que de l’attendrissement et de la moquerie dans le coeur du Dragon jugeant cette femme qui poursuit, en disant que soi-disant, autrefois, les élus n’avaient “pas le choix” dans l’attachement à une nation, ce qui est plutôt curieux. Que veut-elle dire par “autrefois” ? Avant le fameux cataclysme ? Ils avaient des sceaux visiblement, et maintenant, ils viennent “instinctivement”, comme l’a fait le Dieu. Quelle étrange situation…
Le visage du gardien devient plus calme, plus doux, sa langue rentrée et ses pupilles plus dilatées.
Des sceaux, hm ? Les élus d’autrefois étaient donc bridés… Par autrefois, que voulez-vous dire ? Avant cette histoire de cataclysme ? D’où venaient donc ces “sceaux” ? Savez-vous pourquoi ils ont disparu ?
Kiyohime marque une pause, son visage plus sérieux.
Vous m’avez dit que votre Roi a vécu avant le cataclysme, donc il y a plus de mille ans, si je comprends bien… Je ne suis sur ces terres que depuis peu, alors je me renseignerai certainement davantage en votre bibliothèque, si vous me donnez l’autorisation d’y entrer, et si on m’y guide… Dîtes-moi donc, ce Roi est donc immortel ? Un humain ne peut guère survivre aussi longtemps… Il règne depuis si longtemps ? Sans descendance et aïeux ?
Sujet: Re: La Réincarnation de Long 2020-09-19, 21:38
Sou reï
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Amaïa Hiou
Mieux vaut prévenir
La réincarnation de Long, Avec Kiyohime.
Kiyohime et ses pupilles perçantes, ses petits sifflements, son attitude presque noble, arrogante, elle avait une étincelle de Reifujin, clairement, et le potentiel d'aller et d'arriver loin. Amaïa la surveillait bien sur, mais savait qu'elle pourrait qu'appartenir à cette nation. Au seul moment ou elle reprit la parole, c'était à propos du roi, sur le fait qu'elle devait se rendre prête à n'avoir qu'un seul roi le jour ou il reviendrait. Le ferait t'elle le jour venu ? Difficile à dire, en la voyant répéter cela et siffler. Elle préféra mettre cela dans les mains du destin, cette réponse incertaine ne rassurait pas la reine intérimaire, mais elle s'en contenterait. Soupirant légèrement, elle répondit ;
Je vois, le destin hein ? Nous verrons, mais je sais que lorsque vous le verrez, de vos yeux, vous saurez qu'il sera votre roi.
N'ayant aucun doute la dessus, et une confiance absolue, elle toisa cette dernière, malgré ces pupilles aiguisés comme un félin prêt à bondir. Un instant de latence s'installa, laissant le vent souffler au dehors, on pouvait même entendre des portes claquer dans le palais. Mais la salle du trône était tout de même en assez bon état pour isoler les sons, comme les paroles.
Tres vite, le sujet des sceaux fut abordés, il est vrai que Kiyohime ignorait tout du monde d'avant le cataclysme et pour être honnête, Amaia n'avait que les renseignements des livres et des mots à ce sujet aussi, elle non plus n'avait pas vécu cela. Aussi, la gardienne demanda au sujet des sceaux, s'ils bridaient les élus, mais surtout qui en était la cause.
Je vais prendre quelques pincettes, sachez que je n'ai pas vécu en ce temps là et que ce dont je suis informée vient des livres, des légendes, etc... Mais il parait que c'était la marque des Dieux, apposé sur les élus qu'ils avaient fait venir dans ce monde et cela bridait leurs puissance jusqu'à un certains stade. Cette marque restait sur le corps et ne pouvait être retiré d'aucune manière, je crois avoir lu qu'elle se dissipait avec le temps, plus elle était effacée, plus l'élu était puissant. Je ne sais pas pourquoi ils ont disparus, mais il doit y avoir une raison.
Amaïa refusait d'admettre la mort des Dieux et surtout de Long, ou le rapport avec eux. Non, pour elle, la disparition des sceaux avait une autre explication, mais elle n'avait pas la réponse à cela. Détournant le regard vers une fenêtre, voyant la neige soufflée par le vent tonitruent au dehors, elle répondit à la prochaine interrogation de Kiyohime, à savoir si Sou Reï avait bien vécu avant le cataclysme, mais la encore, elle n'avait aucune preuve de cela.
C'est ce que je crois. On ne peut pas être aussi respecté et crains, en étant un simple homme. Il est au dessus des hommes et je suis convaincu qu'il a connu les évenements que la plupart des hommes n'ont pas connus. Mais, je l'admet, ce ne sont que des rumeurs, des légendes... Vous serez convaincue quand vous le verrez, moi, je le sens déjà au fond de moi. Mais je ne crois pas qu'il ait eu de descendance, enfin, je ne sais pas... Je ne pense pas.
Elle fixa soudainement le Dieu dragon, pour lui répondre ;
Vous trouvez cela naïf n'est ce pas ? Je m'entends aussi, je sais comment ça sonne aux oreilles d'un autre. Mais, je crois en la force et un tel respect, une telle crainte, n'est acquis que par cela. De plus, ceux assez vieux pour avoir connu son regne et ses apparitions l'ont assez dépeint pour confirmer ce fait. Il est le roi des rois et il n'est certainement pas humain, mais qu'importe, c'est lui, le seul à pouvoir s'asseoir sur ce trone et diriger Kosaten tout entier ! Assura t'elle avec ferveur.
Bien sur, Kiyo voulait un accès à la bibliothèque et Amaïa la lui assura, d'un hochement de tête.
Bien sur, vous aurez accès a notre bibliothèque, des gardes vous montrerons le chemin. Aviez vous autre chose en tête ou nous pouvons clore cette réunion ? Comme je l'ai dis, je suis très occupé par ce pays... Ceci étant dit, je suis heureuse de vous voir rejoindre nos rangs.
Sujet: Re: La Réincarnation de Long 2020-10-01, 16:11
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La Réincarnation de Long...
Elle saura qu’il est le roi, c’est ce qu’elle a dit… Peut-être, peut-être, après tout, même en tant que Kami, Kiyohime n’a jamais su voir à travers l’avenir, et il est agréable que cela soit ainsi, et que cela le restera, car le Dragon apprécie les mystères du Destin, le suspense. Car les surprises de la vie arrivent à tirer un sourire chez le Dieu, qui, malgré son titre, n’est jamais lassé par les miracles. Peut-être qu’elle verra ce “Sou Reï” comme un roi- mais son roi ? En y songeant présentement, l’impératrice n’y croit pas vraiment, elle est même plutôt amusée de la naïveté de sa dirigeante.
Oh, voilà qu’il semble que la cheffe de ce peuple de glace ne sache pas grand-chose au sujet des “anciens élus”, ce qui n’est pas étonnant, on doit avouer. Elle ne sait pas le pourquoi de leur disparition, cependant, elle donne des informations qui ont le don de faire hausser un sourcil le Dragon Bleu. Des marques divines, qui auraient le pouvoir de bloquer les capacités des élus, mais à quel prix ? Pourquoi cela ? Et si ces marques viennent des dieux de ce monde, comment se fait-il qu’elles se dissipent avec le temps ? Gardant ces questions pour elle, Kiyohime se dit que pourtant, ces paroles auraient pu justifier au moins un peu son incroyable perte de puissance, mais cela ne concerne visiblement que ces “anciens élus”. Elle n’avait point remarqué de sceau sur son corps, rien. Le seul dessin sur sa peau n’étant qu’une carpe Koi remontant une rivière, tout le long de son dos, occulté par son furisode aux teintes aquatiques.
Peut-être que la disparition de ces sceaux-là est causée par la soi-disant mort des déités de ce monde ? C’est en soi la théorie la plus probable, bien qu’il est évident que Amaïa ne la partage pas, il n’y a qu’à observer ses traits faciaux et à se souvenir du fanatisme qu’elle a pour ce “Long”, cet autre Dragon Bleu.
Enfin ! Pour en revenir à ce Sou Reï que la Hiou adorait tant, celle-ci reconnaît qu’elle ne se base que sur des légendes, mais elle souligne pathétiquement le fait qu’il n’y a qu’à le voir pour savoir que tout ceci est vrai. Un homme craint et respecté… Celle qui régnait sur le pays du Soleil Levant garde son air sarcastique, peu voire nullement convaincue par tout ceci. Il ne possède pas de descendance, malgré les années ? Kiyohime ne peut pas le juger, elle qui est restée vierge depuis plus d’un millénaire… A voir cette femme en parler avec tant d’admiration, il est évident qu’elle est aveuglée par la beauté des légendes et des rumeurs, évident qu’elle est certainement éloignée de la réalité… Ainsi aimer quelqu’un est niais, naïf, presque stupide. Elle l’a à peine connu, elle était si jeune lorsqu’il est parti… L’esprit humain est véritablement particulier, toujours plein de surprises, le plus souvent bien pitoyables.
Le “roi des rois”. Un homme qui n’est pas humain- ou qui ne l’était pas… Il est si drôle de voir comment les légendes et les rumeurs peuvent dessiner un tel charisme probablement faux, ou loin de la réalité. Kiyohime connaît très bien tout cela, elle qui a connu les danses et ce qui s’approchait des pièces de théâtre, à l’époque Heian. Toutes ces chansons autour des Kamis, pour embellir leur image, ou encore pour les rendre plus puissants qu’ils l’étaient… A la fois craints et adorés, des créatures surpuissantes, inégalables, bien éloignées de ce que pouvait être l’humain. Il y avait bien ces samouraïs qui ont marqué l’histoire, des combattants, des duellistes de courage et d’honneur… Mais même eux ne sauraient atteindre la prestance des Kamis, et ce malgré les arts autours d’eux, poèmes comme mouvements élégants…
Bien silencieuse, la descendante du Kami Ryuji a patiemment écouté, jusqu’à la fin, où la femme aux cheveux d’argent lui donne l’autorisation d’aller à la bibliothèque, lui laissant même la possibilité d’être guidée par des gardes, bien qu’ils aient autant de valeur que des chiens errants. Sa naginata bien tenue, l’impératrice hoche la tête solennellement.
Ceci sera tout pour moi, je vous remercie pour toutes les informations que vous m’avez fournies. Je me dirigerai vers la bibliothèque plus tard, si vous le voulez bien. J’ai un monde à découvrir par mes yeux.
Elle tourne vivement des talons, ses manches et le bas de son kimono suivant le mouvement avec une légèreté fascinante.
Je suis ravie de connaître votre joie vis à vis de mon entrée parmi vos guerriers. Vous pouvez désormais me considérer comme votre lame, et vous assurez que cette nation sera toujours glorieuse tant que j’y serai.
Elle frappe le sol de sa lance.
J’ai hâte de faire la connaissance de ce… “Roi des Rois”...
Elle s’éloigne, s’approchant des grandes portes et de l’autre guerrier, avant de murmurer, comme pour elle-même, avec un sourire sombre sur ses lèvres brûlantes :
Mais qu’est-ce qu’un Roi pour un Dieu, après tout ?