Quand les Parques croisent les fils (Rhadamanthys / Velvet Crowe)

Quand les Parques croisent les fils

Après avoir quitté les marais, Velvet se retrouve dans la forêt qui se trouve non loin avec Rhadamanthys. Tout ceci était d'abord une simple partie de chasse, Velvet c'est bien rendu compte qu'il y avait un gouffre entre elle et le spectre. Un gouffre immense, même. Il est bien plus rapide qu'elle, bien plus fort et semble bien incapable de craindre le moindre coup. À la taverne, il n'avait rien à craindre du petit couteau de chasse. Alors, devant cet écart, elle fit une étrange demande, celle que le spectre l'entraîne. Où lui permette plutôt de mieux connaitre ses limites actuelles, de ce jauger afin de savoir qu'elles sont ses ressources. Ce sera aussi une occasion parfaite de tester cette nouvelle armure.

La Therion c'est isolée pour se changer, elle abandonne son ancien vêtement pour enfiler une armure d'un bleu nuit. Elle couvre l'entièreté de son corps, ce qui change de la légèreté de ses vêtements habituelles. Elle laisse son bras gauche majoritairement libre intentionnellement, faisant apparaitre ses bandages qui cachent sa main corrompu. Elle a trouvé étrangement le même style d'arme que les siennes sur l'armure mythique. Oíche Shamhna semble avoir connue de nombreux combats cabosser de toute part, marqué de la strie des armes qui ont tenté de l'entamer sans jamais réussir à la percer. Velvet met finalement par-dessus sa tête le casque, un casque lui aussi marqué des traces des combats légendaires qu'il a connu, laissant apparaitre la bouche de la jeune femme, ainsi que ses yeux d'or, mais couvrant sa tête de son métal sombre sans aucune mesure dans le monde des vivants.
Elle apparait ensuite vêtue de cette armure devant le spectre. Sa longue chevelure ressortant de son casque crée une sorte de cape sombre qui ressort dans le bleu nuit de l'armure. Velvet à des airs d'une créature sorti tous droit du royaume des morts, une créature qui a connu de terrible combat et qui reste encore debout malgré cela, renforcer par l'impression d'inachevée que laisse son bras gauche couvert de bandage. Elle active le mécanisme de son gantelet, faisant sortir son épée de la même couleur que l'armure. Elle ne va pas encore sortir son bras corrompu ou les lames de ses bottes, ils ne sont qu'à l'échauffement après tout.

"- Vous vous sentez prêt ?"

Elle se met en position de combat, avec un regard et un sourire profondément sérieux.

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Quand les Parques croisent les fils

Le spectre avait fait venir son compagnon, une sorte de squelette mage, dans le même type de créature qu'elle avait dévoré dans un village de Shuza. Bien que le squelette a l'air plus puissant que les simples esclaves qui avaient alimenté de leur faible énergie vitale, la puissance de la créature mangeuse de dieu.

La créature des mondes souterrains indique qu'il est prêt, Velvet s'élance alors, comme une bête, sa lame en avant pour donner un premier coup totalement téléphoné. Le corps de Velvet après son arrivée par le portail est extrêmement lent comparée à son ancienne force. Un coup que Rhadamanthys ne peut qu'esquiver facilement. Mais, la Therion élance alors sa jambe faisant paraitre une dague qui sort de la semelle de sa botte par le même mécanisme que celui de son bracelet et qui vient après un mouvement agile frapper dans la direction du spectre. Comme si elle avait prévu qu'il échappe de sa lame et s'évade dans cette direction. Comme un serpent prévoit les gestes de sa proie pour se jeter sur elle au moment où elle est dans la plus fâcheuse posture.

Sa technique laisse voir un vestige de la combattante qu'elle devait être dans son monde d'origine. Une technique de combat basée sur l'agilité et des assauts effrénés et sauvages s'enchaînant les un après les autres et des gestes prévus pour aller contourner la défense ennemis. Des mouvements qui sont réfléchis pour se suivre, laissant supposer qu'elle prévoie plusieurs coups à l'avance et que ce n'est pas que des attaques dans le vent mis bout à bout sans logique. Si elle était face à un homme peu entrainé, elle pourrait le défaire facilement avec juste ce genre de technique. Ce n'est cependant qu'un des aspects de ce d'ont est capable Velvet qui veut juste mettre en jambe Rhadamanthys pour lui montrer toute l'envergure de ses compétences. Après tout, il voulait goutter à ses capacités et jeter tout du premier coup ne permet pas de dévoiler ses compétences dans toute leur subtilité.

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Quand les Parques croisent les fils

Comme prévu, la première attaque est esquivé par le spectre, se plaçant au bon endroit pour la seconde attaque qui vient ripé sur son armure sombre comme la nuit. Des étincelles naisse du contact entre la lame et l'armure, éclairant par une faible lueur les deux êtres infernaux dans leur combat.
Rhadamanthys, le juge des enfers ouvre ses ailes, ne dissimulant pas son envie de jauger l'armure de la Daemon. Les pointes métalliques viennent alors se planter entre les jointures de la jeune femme.
Velvet, le visage proche du guerrier d'Hades, se met a grimacer sous la douleur.

L'ancien roi de Crète arme son poing et se prépare à envoyer un coup dans l'armure de Velvet. La Daemon se dégage de l'emprise des ailes sautant en arrière au moment où le poing part. Un coup tellement fort que le vent semble se créer sous la puissance de celui-ci. Propulsant la Thérion en arrière dans les airs. La Daemon qui se voit propulser au-dessus du sol, active sa main corrompu. Une main gigantesque, suffisamment grande pour prendre un torse humain dans sa paume aux griffes acérées ponctuer d'une énergie obscure qui suinte de celle-ci, comme si sa puissance était telle que l'énergie ne pouvait en être contenue, se dégage des bandages de la jeune femme, les éclatant sans aucune difficulté. Velvet plante cette main dans le sol, raclant la terre pour ralentir sa course et repose les deux pieds sur le sol. Les griffes creusent des sillon sur son passage, des sillons dont la terre semble corrompu par l'énergie obscure prenant une couleur mauve et lâchant une légère fumée de la même couleur. Velvet se relève alors, regardant de son regard froid celui qui lui a lancé un coup qui aurait put la tuer.

"- Tu voulais savoir pourquoi on me nomme Therion ? Regarde la terre et dit toi que ce n'est que la plus faible partie de mon pouvoir."

La Daemon s'élance alors sur le guerrier, tentant de lui donner un coup de griffes, dont l'air au bout de ses doigts dégage lui aussi cette fumée violette.

"- Je suis telle une bête vide, toujours affamés, jamais rassasié, la représentation de la haine et de la vengeance."

Elle enchaîne son attaque avec sa main, avec un coup latéral de son épée dans une suite de mouvement gymnique rapide, avant de profiter de l'élan pour donner un violent coup des griffes de sa main démoniaque.

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Quand les Parques croisent les fils

Le bras de Velvet semble faire naitre l'excitation dans le regard du juge. Il semble aimer ce qu'il voit. Le loup, la bête qui dévorera le monde, une image qui n'est pas si éloigné des mythes sur les Therion, les démons dévoreur de démon et de dieu. Mais Velvet irait-elle jusqu'à dévorer Rhadamanthys ? Pas vraiment, elle ne mange pas les gens aux hasards, enfin plus maintenant, aujourd'hui, il lui faut une raison pour le faire.

Le spectre attrape les armes de la jeune femme, son épée dans une main qui remonte jusqu'à la garde. Il prend de son autre main la main démoniaque sans aucune crainte, elle est entourée d'une sorte d'énergie que Velvet ne connait absolument pas. Cela n'empêche cependant pas la griffe et l'énergie dévorante de venir faire leur travail et blesse le juge. Rhadamanthys rapproche ensuite son visage et demande à Velvet de lui expliquer ses motivations. Avant de la repousser avec force par un coup de pied qui vient finir dans le ventre de la Therion qui sent la douleur naitre malgré son armure. Projetait en arrière, elle s'éloigne du juge qui regarde sa main blessée avant de réutiliser son étrange énergie pour faire apparaitre une lance faite de cette puissance qu'il dégage. Il explique ensuite que cette puissance se nomme cosmo-énergie, un pouvoir lié à la création de son monde et qui peut détruire les atomes au toucher. Puis il lance sur elle sa lance qui part en une sorte de tir de barrage dans sa direction.
Instinctivement, la Thérion se projette sur le côté dès qu'elle le voit exécuté son geste pour s'éloigner de la zone d'impact. Elle est aveuglée par toute la lumière, mais poussé par son propre instinct elle continue son action de fuite. Finalement, l'attaque la frôle sans la toucher. En vérité, elle le voit bien, si elle y a échappé, c'est parce que le juge la bien voulue. Elle se redresse face à lui, faisant apparaitre un sourire comme si elle est satisfaite. Elle est visiblement essoufflée et se rapproche des limites que son corps fraichement arrivée sur Kosaten lui impose. Toujours sa douleur au ventre, elle range sa lame dans son gantelet, se tenant le ventre avec sa main humaine. Inutile de continuer le combat, même s'il est amical, elle risque de finir désintégré ce qui n'est pas le but de la manœuvre.

"- C'est bien dommage que je n'ai plus mes pouvoirs, notre duel aurait put être plus intéressant."

Il faut se l'avouer, la différence de niveau se fait ressentir et Velvet sent que le combattant en face d'elle ne retient pas ses coups. Devait-elle lui en être reconnaissant ? Cela dépend de ses intentions, elle doit s'avouer ne pas les comprendre. Sa main démoniaque reprend une proportion bien plus humaine et semble dégager moins d'énergie. Elle se rapproche du juge.

"- Merci de m'avoir montré votre force. Il y a une différence entre voir et y goûter, je dois l'avouer, vous êtes une montagne, mais que je compte bien escalader."

Avoir un objectif est ce qui motive la jeune femme, savoir où se trouve le sommet et tenté de l'atteindre est une chose qui la pousse à continuer. Car si elle arrive à se hisser au niveau de Rhadamanthys, Arthorius et son armée d'exorciste n'auront aucune chance contre elle.

La créature pose ses yeux sur la blessure à la main de l'ancien roi, toujours aussi calme malgré la fatigue et la douleur.

"- Je vous ai blessé ? Je vous demande pardon, mon pouvoir peut se montrer bien instable et comme vous avez hissé la barre haute, il était assez difficile de le contrôler. Il faut vite soigner cela avant que la blessure ne s'aggrave. Pourrais-vous retirer votre armure, que je puisse atteindre la zone blesser, s'il vous plait ?"

Sans laisser le temps au juge de rouspétait ou de lui dire que ce n'est pas grave, Velvet va vers son sac cherchait du bandage et une gourde remplit d'alcool pour soigner la blessure. Tout en fouillant, elle continue de lui parler.

"- Vous voulez sincèrement savoir ce qui m'est arrivé ? Je vous dois bien au moins quelques réponses, mais la plupart des gens s'offusque quand je leur raconte mon passé. Il le trouve ignoble et ont tendance à me rejeter."

Velvet fait référence à la première réaction de Ruby qui en réalité autant dut à sa manière de parler de ses évènements que de l'événement en question. Velvet est une femme particulièrement direct voir brute. Ruby n'avait pas vraiment apprécié entendre Velvet parlait de son passé et avait rapidement mis fin à la conversation. Bien sûr, plus tard dans la soirée, la situation s'était arrangé, n'étant qu'un simple quiproquos dut à la volonté d'apathie que Velvet recherche. Elle se ramène devant le juge, les bras chargés de bandage, de deux gourdes et de tissus pour s'occuper de la blessure du juge.

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Quand les Parques croisent les fils

Le juge annonce que c'est bien d'avoir un objectif, mais qu'il y a plus puissant que lui. Il lui avoue aussi que la Therion trouve une certaine grâce à ses yeux de par sa détermination. Puis il lui laisse s'occuper de sa main blessée. Non sans avoir utilisé sa force pour se créer un banc à partir d'une souche d'arbre qu'il a arraché à la force de ses poings. La Daemon voit alors le gantelet ce découpler et donne ainsi accès à la main du juge. Elle commence par sortir la première gourde remplie d'alcool alors que le juge lui indique sa nature, elle ouvre une des gourde remplit d'alcool.

"- Cela va piquer."

Elle fait alors coulé le liquide sur un morceau de tissus puis vient le poser sur les doigts pour nettoyer et désinfecter la plaie.
Elle tend ensuite la gourde au juge avant d'enchainer.

"- Mon monde doit être bien différent du tiens. Dans le mien, les dieux nous ont créé puis abandonné, nous laissant à leur serviteur que nous appelons les Empiréens, mais qui s'appelle entre eux Malakhim, ce sont les serviteurs des dieux, qui parles la langue que tu nommes grec, nous la nommons, la langue Empiréenne. À une époque, les humains l'a parlé aussi, mais c'était il y a bien longtemps."

Elle passe doucement le chiffon entre les doigts du juge, avec une douceur qui semble rare dans la rudesse abrupte dont semble faire preuve la jeune femme habituellement.

"- Les dieux avait donné aux races mortelles le droit du libre choix, un droit qu'ils considéraient fondamental, cependant ce choix posa de nombreux soucis aux Empiréens qui incapablent de diriger les humains, jeta sur eux une malédiction, transformant les Hommes en monstre appelait Daemon ou démon, s'il ressente une émotion trop forte ou font des actes horribles la nuit d'une lune rouge sang qui apparait une fois par décennie. C'est ce qui provoqua leur chute, ils avaient donné aux humains, sans le vouloir, le pouvoir de les détruire. C'est ainsi que le règne des premiers Empiréens pris fin, il fut suivie d'une période de trouble puis par un nouveau règne des Empiréens qui fuent lui aussi détruit. À chaque fin de règne des Empiréens, c'était un Therion qui a fini par dévorer l'être qui se prenait pour un dieu, provoquant leur disparition. Je suis née bien après tout cela, il n'y a plus d'Empiréens ou de Malakhim sur le monde, les humains pouvant les voir était de plus en plus rare et les Daemon étaient de plus en plus nombreux."

Elle arrête de nettoyer la main et se retourne pour prendre des bandages, elle coupe une bonne partie avant de se retourner vers le juge.

"- Nous étions trois dans ma famille, ma grande soeur Célica, mon petit frère Laphicet et moi. J'ai perdu mes parents alors que j'étais très jeune, c'est ma grande soeur Célica qui m'a élevé, aidé par un homme nommait Arthur ou Arthorius."

Quand elle parle de l'homme, de la haine sans pondre dans son regard, qui est vite dominé par de la tristesse et de la nostalgie. Elle commence à bander la main du juge avec la même douceur dans ses gestes que celle qu'elle a montré avec le chiffon.

"- Célica et Arthur s'aimait et allait devenir parent quand la lune rouge, la première que j'ai vue de ma vie est apparut dans le ciel. Un groupe de bandit avait attaqué le village le même soir pour devenir des Daemon par cet acte, des hommes-loups, représentation de la violence. Des proie sans intérêt qui ne sont bon qu'à montrer les crocs et grogner, mais à part avoir bon gout, n'ont aucune autre valeur."

Velvet ne cache pas sa colère envers ce type de Daemon. Même si ses gestes restent doux, sa voix se fait plus virulente, mais redeviens vite froide et bien plus triste.

"- Ma mére... Ma soeur enceinte sera tuée cette nuit-là, elle a demandé à Arthur de nous éloigner et quand il est venu pour elle, il était trop tard. Pour Laphicet et pour Arthur, je me suis efforcé à être la plus présente possible par la suite. Je veillais sur mon frère et je m'entraînais pour devenir plus forte afin de pouvoir protéger mon frère. Ce n'était pas simple, mais c'était suffisant pour moi."

Velvet avait finie de soigner la main du Juge, elle s'assoit à côté du juge, le regard profondément triste regardant dans le vide.

"- Nous avions un foyer, une famille, nous mangions à notre faim et nous n'avions pas à craindre les Daemon. Arthur pouvait voir les Malakhim et travaillait avec une certaine Seres. Bien sûr, je ne la voyais pas, mais elle veillait sur nous. C'est comme ça que 10 ans se sont écoulés. Jusqu'à la prochaine lune de sang. J'ai vu beaucoup d'horreur cette nuit là, une grande partie du village c'était transformé en monstre et s'attaquer entres eux. J'ai vu des frères s'entre-tuer, les voisins s'écharper et le père dévorer sa femme et son fils nouvellement née. Dire que l'après-midi même, il me disait être le plus heureux des hommes et voilà que la lune la rendu fou."

De la colère reprend le dessus dans la voix de la jeune femme.

"- Tout ce que je voulais c'était retrouvé Arthur et Laphicet, retrouvé ma famille qui avait disparut. Je me suis rendu sur les ruines de l'ancien temple Empiréens et là, devant moi, Arthur plante un couteau dans le cœur de mon frère. J'ai fait tout ce que j'ai put, pour au moins récupérer son corps avant qu'il tombe dans un gouffre. J'étais agrippé au rebord, quand Arthur m'a annoncé en me regardant droit dans les yeux qu'il se nommait en réalité Arthorius, qu'il était en vérité à la recherche de notre famille depuis des années et qu'il m'a demandé de ne pas porter sur ses épaules ses crimes, avant de me couper le bras. Je suis tombé dans le gouffre et devant le corps sans vie de mon frère, j'ai eu qu'une seule envie, remonter et le tuer. C'est à cet instant que je suis devenue une Thérion et que du fond du gouffre, une intense lumière est sortie pour me propulser à l'extérieur. Mais une fois dehors j'ai attaqué toutes les Daemon autour de moi, l'ensemble du village attiré par la lumière que j'ai tous dévorée, avant de charger Arthorius. Mais plusieurs Malakhim sont apparut et m'ont maîtrisé. Arthorius m'a ensuite enfermer dans une prison dans l'espoir que je n'en sorte pas, me nourrissant de Daemon trois fois par jour, me permettant d'accumuler de la puissance. Un petit jeu qui a duré trois ans, avant que je tente de m'échapper et finisse ici. Dans ce monde paumé."

Velvet fait clairement démonstration de toute sa haine et de toute sa rage mélangeait avec une froideur effrayante. Ce n'est pas une haine flamboyante, mais de la haine froide.

"- Arthorius a détruit notre vie, nous a trompés durant des années. Tout cela pour acquérir plus de pouvoir. Il a pris le contrôle du monde avec ses Malakhim qui ont soit disant sauvé tout le monde. En effet, les grandes villes sous sa domination n'ont plus rien à craindre. Mais celle qui ne se soumettent pas ou les petits villages sans intérêt. Le grand roi Arthorius n'en a pas plus quelques choses à foutre que moi. Et je ne parle pas des Malakhim qu'il a réduit en esclavage par un moyen que personne ne connait. Pendant que moi, je suis bloqué sur ce monde. Mais cela ne changera rien. J'ai tout mon temps pour cela, les Thérion sont immortelle. Je le détruirais lui et tout ce qui se mettrons en travers de ma route. Je les dévorerais tous, même si cela signifie affronter une armée de Malakhim."

Elle dit tout cela avec une grande froideur, alors que de la haine vient ponctuer ses yeux d'or. Des fumerolles de couleur violette émanent de son corps sous la force de sa détermination. Ses yeux finissent par se poser sur le spectre.

"- Mon monde connait bien des violences et bien des actes horribles. C'est pour cela que nous, les Thérion, somme craint, nous représentons ce que les humains craigne le plus. Pourtant, c'est nous qui dévorons les faux dieux que sont les Empiréens, car nous n'en avons connu aucun de juste et qui nous accepter t'elle que nous sommes. Mais ce n'est pas la question la plus importante. Du rôle de ma race, ne m'importe que le sort d'Arthorius qui étrangement, ne se prend que pour un roi. Mais alors juge, ton dieu réprouve-t-il de tels actes ? Que recommande-t-il à la sœur alors que l'homme qui tient l'épée et les lois est un homme corrompu qui a détruit la famille de la jeune femme ? Lui refuserait-il la vengeance ?"

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Quand les Parques croisent les fils

Une fois le discourt sur le monde de Velvet terminé. C'est au tour du juge de parler du sien. Rhadamanthys est au service d'un dieu au milieu d'une guerre qui semble existés depuis les premiers temps de son monde. Comme l'atteste les différentes flammes aux formes humanoïdes. Le spectre serait le fils d'un de ses dieux et probablement d'une mortelle, qui a préféré se concentrer sur la justice que de vivre sur son acquis divin. Son monde a connus plusieurs âges dont la splendeur du métal descend jusqu'au fer, le temps des hommes. Les êtres humains dont le but utopique du maître de Rhadamanthys est la destruction, situation qui aurait directement placé Velvet et le juge dans des camps opposés s'il s'agissait de son monde. Pour son maître, le juge avait connut un nombre incalculable de guerre, de mort et de victoire. Un maître qui a fait de lui le juge des âmes mortelles et son guerrier qu'il envoie contre les soldats d'une déesse. Une silhouette noire inchangé depuis des siècles. Son torse visible montre bien les signes de ses anciens combats ou de multiples cicatrices se trouvent, dont un troue au niveau du cœur comme s'il lui fut arraché.

Rhadamanthe parle ensuite d'Arthorius et de son traitement, un traitement peu enviable, pour un homme abjecte. Puis le juge perle de Velvet la jugeant elle aussi, mais étant une de sienne, une âme méritant de service son maître et pas dans un poste très simple. Mais est-ce un jugement totalement aveugle ? Ou une volonté de la séduire par de belle parole ?

Le spectre lui indique ensuite qu'elle a encore une part d'humanité en elle. Il lui demande ce qu'elle veut faire d'autre, car elle ne va pas passer des siècles à attendre. Il lui parle ensuite du siècle précédant et de son combat pour la liberté contre un des dieux de ce monde pour retrouver le sien. Il se rapproche, prenant sa main corrompu dans la sienne, puis de son autre main, il redressa le menton de la Daemon pour poser son front contre le sien. Le juge fait disparaitre ses yeux d'ors pour laissaient place à des yeux violets, le yeux humains du juge.

Puis, il finit en lui parlant des Parques, des sortes de divinité du destin du monde de Rhadamanthys. Et il fait remarquer à Velvet qu'il se ressemble beaucoup. Tout deux immortels, au service d'un maitre cruel, lui Hades et elle, le destin et enfin qu'ils se croisent souvent. Ils étaient tout deux proche l'un de l'autre au point ou un simple geste pourrait transformer cette proximité en baisé. Si au fond, ce rapprochement ne laisse pas Velvet totalement insensible. Son visage semble le laissait faire sans qu'il y ait le moindre mouvement. Elle regarde les yeux du spectre.

"- Tu n'as pas tort Rhadamanthys, il reste au fond de moi, les vestiges de celle que je fus jadis. C'est une chance pour moi et pour Kosaten. Dans le cas contraire, je ne serais qu'une bête vide, se nourrissant sans états d'âmes... Ce que je serais probablement dans quelques siècles, une fois que ce qui reste de mon humanité sera tombées face à la haine et aux désespoirs. Ses maîtresses cruelles n'ont pas finis de jouer avec moi. Alors, non, ne t'attache pas à moi, où tu en souffriras."

Velvet recule, quittant cette proximité qu'elle se refuse face au reste du monde. Son expression redevient froide et calme.

"- Seule la douleur me permet de rester en vie, car elle me rappelle a chaque seconde qui passe, que je respire encore. Je ne mérite pas d'être aimé, car je condamne les autres à cette douleur que je ressens et que je veux porter seule."

Elle observe le ciel un instant, elle semble réfléchir.

"- Le destin est une chose inaltérable et toute chose tant qu'elle existe aura un début et une fin. Comme les oiseaux, je vole pour éviter l'inévitable. Je ne peux rien faire que de retarder cette échéance. Je m'occupe d'orphelin à Zang en attendant, pour combler un vide, je le sais et je l'assume, mais il faut juste que je tienne jusqu'à ce que je tue Artorius. Après, plus rien n'aura d'importance et je me poserais pour ne plus jamais décoller."

Velvet observe le spectre, le mettant en garde de stopper. Il ne doit pas s'attacher, Velvet de toute façon ce le refuse.

"- Je ne vois de toute façon pas ce que l'on peut me trouver, je suis un monstre qui peut dévorer des villages, brisé des vies avec une facilité déconcertante. J'ai dévoré ma meilleure amie alors qu'elle allait bientôt se marier. Alors, non, je ne mérite pas tout cela. Je ne suis pas comme toi, la fille d'une divinité, je ne suis qu'une humaine, jouée d'un destin qui la dépasse."

Le visage froid de Velvet se tort légèrement, signe de la tristesse de ses souvenir, prise dans la malédiction du dieu qu'on ne peut nommer. Désespoir et haine habite son cœur, alors que son humanité se bat contre sa nature monstrueuse, pour pouvoir existé. Mais un combat qu'elle ne pense que perdre, maintenant qu'elle est éloigné de son objectif. Fatigué de se battre seule, de n'être que dans le flou et d'être le jouet d'un destin qui semble vouloir l'emmener dans les pires choix. Si Rhadamanthys est au service des Dieux, Velvet est celle qui doit les détruire, si Rhadamanthys a un père divin, Velvet n'est qu'une simple mortelle qui se bat contre un destin qu'elle veut inéluctable, deux différences qui dans son esprit fait toute la différence au-delà de ses points communs.  

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Quand les Parques croisent les fils

Le juge reprend sa nature de monstre, écoutant Velvet parler de son passé et de ses états d'âmes. Mais se fut lorsque la Thérion parle du destin que Rhadamanthys semble le plus actif. Cette vérité que la Thérion semble avoir accepté, lui ne l'a visiblement pas accepté. Le juge invite Velvet a combattre son destin et à le regarder, ce que la Thérion fait. Le juge laisse ensuite couler son énergie au maximum de sa puissance. Rhadamanthys dans son apogée et son apothéose faisant pâlir toutes les lueurs du monde. Velvet s'attend à ce qu'il la frappe, mais avant même de pouvoir réagir, quatre lueurs foncent droit vers son crâne. Elle ressent la même impression que celle qu'elle a déjà ressentit dans le gouffre. Elle ne sent, nie ne voie, ni entend plus rien, plus rien à part les derniers mots du juge lui indiquant la perte de ses sens. Ainsi le juge à l'image du dieu innommable lui a enlevé ses sens. Ne lui laissant que le toucher pour ressentir autre chose que la douleur.
Elle sent la main du juge se resserrer sur sa gorge. La soulevé comme si elle n'était rien. Velvet sent dans son esprit que le juge n'aurait aucun mal à la tuer et que cela ne lui poserait aucun problème de le faire. Mais le juge préfère laisser durer réactivant ses oreilles pour qu'elle entende sa voix. Il la menace, lui indiquant qu'elle pourrait mourir en cet instant. Et qui s'occuperait alors de ses orphelins, qui torturerait Arthorius si Velvet est détruite jusqu'à son âme ?
Elle sent que le visage de son agresseur est proche.
Devant la perspective de mourir, la réaction normale de toute créature est la peur, Velvet à peur, peur de mourir sans avoir put se venger. Mais la réaction de Velvet envers la peur est la violence. Elle n'est pas du genre à fuir, mais à donner des coups d'épée dans ce qu'elle craint. Son regard vide, malgré son impuissance, transpire d'une haine farouche. Même dans une telle situation, elle ne s'agenouillera pas et ne demandera pas pitié.
Mais elle voit bien que le juge joue un rôle, loin d'être stupide, Velvet sent qu'il veut la mener quelques parts.
Alors, au lieu de lui sauter à la gorge, quand le juge la repose, elle écoute gardant sa haine froide en elle. Le juge réactive ses autres sens. Elle observe le serviteur d'Hadès avec froideur et une certaine arrogance. Il la sermonne sur le fait de ne pas laisser ce monde la dévorer, sur le fait que c'est son indomptabilité et son côté farouche qui lui a plut, qu'il est le maitre de son propre destin et que si elle devient cette créature vide, il la tuera quand même.
Puis il se rapproche d'elle, l'invitant à lui en mettre une. Un coup de poing de toutes ses forces dans sa figure.

Velvet l'observe froidement. La petite faille qui s'était ouverte avait totalement disparut, il ne reste plus que dans son regard une expression d'une haine froide et tenace. Il n'y a plus aucun doute, on peut le sentir dans son regard qu'on pourrait la mettre seule face à une armée, elle les dévorerait tous sans aucune pitié. Elle arme son poing et envoie dans la figure du juge un coup de poing de toutes ses forces.

"- Satisfait ?"

Sa question est froide, sans aucune émotion apparente. Le ton en dit d'ailleurs certainement bien plus long que les termes employés. Le juge est loin d'être une personne simple à comprendre, mais il est dans une triste ironie.
Ce que dans le sens commun, les mortel appelle destin, n'est souvent que le résultat d'une suite d'action complexe et aléatoire qui mènent en un seul point. La suite d'action n'est pour les Parques qu'un simple fil et que le juge le veuille ou non, il est tout comme Velvet, un simple fil. Qu'il fasse ce qu'il peut pour contrôler son destin ne change rien, car beaucoup des actions qui influent sur ce fil sont souvent hors de contrôle ou de sa connaissance pour son propriétaire, autant que pour les gens dont le geste est la cause de ce changement. Comme le fait qu'une Thérion parle de Rhadamanthys à une certaine vampire et les décisions que cette dite vampire va prendre contre lui. Mais à ce moment-là, cette partie de leur deux destins ne sont pas encore actés.
Velvet se tient droite et fière devant le juge.

"- Depuis mon arrivée en ce monde, rare sont les gens qui m'ont aidé comme tu l'as fait. Je sentais bien qu'il n'y avait plus que la volonté de simplement tendre une main, comme par le passé on l'a fait pour toi. Pour une question de principe, je t'ai prévenue que toutes les personnes qui se sont attachés à moi sont mortes et ont souvent souffert. Mais je pense que tu le savais, puisque tu parles de moi comme farouche et insoumise. Alors, tu sais que je ne reculerais devant rien et que si je souhaite protéger ses orphelins de la bouche cruelle de Zang, tous les sacrifices et toutes les méthodes sont possibles, que ce soit s'allier à Eléanor ou bien bruler tout Shuzâ, si c'est la seule solution."

Velvet parle avec une voix monocorde, mais certaine. Au-delà de la haine, il y a une détermination à toutes épreuves dont même les menaces de mort du juge ne saurait pas ébranler. Car si le juge peut éparpiller son corps au quatre vent et Eléanor prendre contrôle de ses actions. La profondeur de l'âme insoumise de Velvet ne leur est pas accessible. Elle prendra toujours ce qui lui plait, ou moment ou ça lui chante et toute personne qui se met en travers de sa route chutera que ce soit directement en le tuant ou bien par des moyens plus subtil.

"- Alors, juge, que ce soit par romantisme ou par envie. Que souhaite tu ? Je ne te parle pas de ton objectif à très long terme, tu m'as assez répété que tu espérais retourner auprès de ton maitre Hadès, tout comme je souhaite retrouver Artorius. Je te parles à plus courts termes, que faisons-nous maintenant ? Nous nous quittons ou on fait un feu de camps et on mange."

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Quand les Parques croisent les fils

Au moment où Velvet cogne le spectre, il semble bien trop heureux de son cou, comme si le fait de se faire frapper lui plaisait. Velvet aurait normalement pris plaisir de lui effacer ce petit sourire, mais au vu de la différence de puissance. Rhada souhaite manger et c'est à la dévoreuse de préparer sa nourriture avec la proie que le juge avait attrapé plus tôt. Le juge appelle son squelette serviteur pour emmener la carcasse donc le juge coupe les défenses, perdant un instant l'éclat du spectre dans ses yeux. Il explique qu'il y a mille ans, les sanglier lui semblait plus gros et qu'un d'eux a faillis le tuer durant son arrivée. Velvet l'écoute sans dire un mot de plus. Celui-ci rajoute qu'elle ne sera pas en sécurité que quand elle sera capable de faire de même.

Velvet secoue juste affirmativement la tête avec son expression froide, mais elle doute que le fait de tuer des sanglier aussi facilement qu'on souffle une bougie ne suffise pour la mettre hors de danger. La force est une chose, mais la réflexion en est une autre qui peut la mettre en défaut, donc, non, elle ne sera jamais en sécurité.
Le juge propose à Velvet de s'asseoir près de lui, renvoie son serviteur et arrache les pattes de l'animal, puis jette une des défenses qui se plante au pied de Velvet. La Thérion lui prend les pattes arrachées et par une suite de jette expert, elle retire la peau et le cuir de l'animal avec une facilité qui frise le ridicule. Elle pose le cuir au sol près du feu et va chercher dans son sac différentes plantes aromatiques et épices pour enlever au patte puissante de l'animal, le gout fort, propre au viande de gibier. Pendant ce temps le juge lui parle de ses plans que la Démone écoute tout en reniflant les pattes pour trouver le juste dosage en compensant la perte de son sens du goût. Puis elle rapproche les pattes des flammes pour les faire cuire, tournant lentement les pattes pour uniformiser la cuisson.

"- S'il a trouvé un moyen de tuer définitivement un élu, cet empereur sera un danger pour tous, indépendamment des intrigues politiques du continent. Dès que les hommes on ne serait ce qu'un petit avantage, ils en ont toujours profité pour prendre le dessus sur les autres. Quelques soit le monde, les petits oiseaux essayent toujours de voler plus haut que les autres, quitte à s'y bruler les ailes, c'est dans leur nature."

Une remarque ironique de la part de la Thérion qui observe toujours la danse des flammes qui lèchent la viande, se servant de son nez pour trouver la juste cuisson de la chair. Vaharis, un nom qui est juste une rumeur pour la Démone. Quand a cette histoire de tuer des dieux, ou ce qu'il en reste, cela semble bizarre pour Velvet. Elle ne sait pas si c'est un moyen pour Rhadamanthys de montrer sa force ou juste par amour pour le combat et le défi, probablement les deux en même temps, du peu qu'elle en a vu. La viande finit par être prête et elle tend sa cuisse à Radamanthys pour qu'il puisse se restaurer. Elle avait perfectionné ses recettes pour que son petit frère puisse se nourrir convenablement. Le sanglier était la proie qu'elle chassait préférentiellement dans son monde, un animal brutal à la viande riche. Son frère, à la santé fragile, en avait bien besoin pour guérir.

Elle mange sa cuisse sans aucune convenance pour les règle de l'étique et jette l'os rongé dans la nature. La soirée continua sans autre incident, Velvet garde un œil ouvert toute la nuit comme à son habitude, s'il y a un animal qui lui correspond, c'est bien une louve ou une ourse, un être à l'instinct maternel fort, mais ayant un trop fort instinct pour être qualifié d'humain. Le lendemain, Velvet laissa au juge le soin de vendre sa proie dont ils avaient partagé les pattes et la Démone repart sur les routes pour aller croiser son fil avec la vampire Eléanor. Qui sait dans quelle situation elle rencontrera à nouveau le juge ? En tant que qu'ennemis ou en tant qu'alliée ? Seul les Parques le savent.

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