Dragon servant, Dragon dirigeant (Feat Rhadamanthys)

Le spectre avait des manières et ploya le genoux, par respect. Les âmes volantes autour de lui, le roi les ignora, il souhaitait savoir ce que cet élu avait à dire. Liu Zarong observa le chevalier, il l'avait déjà croisé dans les couloirs, ce dernier avait vu Amaïa et mis à mal l'intru qui s'était fait passer pour Sou Reï. Mais Rhadamanthys salua Sou reî en tant que roi de l'ancienne Fuyu et non le roi de Reïfuu, alors ce dernier, posa son verre et leva la main pour l'interrompre.

Sou Reï : Je vois à quoi vous faites allusion. mais ne parlons plus de Fuyu, parlons de Reïfuu désormais.  

Heureusement, il n'y avait pas besoin de refaire un discours au chevalier, qui se souvenait de l'ère passé, de tout ce qu'il avait apprit. Annonçant au passage quelques faits d'armes, comme le renversement d'une révolte, l'entrainement de la garde ou même la mission tentée pour retrouver le roi, lorsqu'il était en prise de Tenkasuru. Liu Zarong acquiesça pour soutenir Rhadamanthys.



Liu Zarong : Je suis témoin de ses efforts, mon roi. Cet élu a servit loyalement Amaïa et il a aussi découvert l'usurpateur qui se faisait passer pour vous, sur ce même trône.

Sou Reï : Etes vous entrain de me dire, qu'il a été plus capable que vous, pour découvrir cela seul, alors que vous êtiez entre ces murs depuis plus longtemps ?  

Liu Zarong : Ou plus chanceux votre altesse, mais le résultat seul compte. Les métamorphes sont rares, nous n'osions pas remettre en question votre retour, mais des précautions ont étés prises, j'ai moi même massacré tous les métamorphes del a région après cela. De quoi envoyer un message fort à nos ennemis. Je peux vous ramener leurs têtes, selon vos désirs. C'était sur ordre d'Amaïa.

Sou Reï : Inutile, mais ne faites plus ce genre d'erreurs à l'avenir.

Le roi reprit une gorgée de son vin, puis tourna à nouveau la tête vers le chevalier d'Hadès, tandis que Liu Zarong reculait d'un pas dans l'ombre du roi. Sou Reï ne se levait pas, mais son regard se posa sur l'élu et une aura puissante commença à l'envahir.
 
Sou Reï : C'est ce qu'un élu comme vous doit découvrir, non ? Kerenys est un ennemi dangereux, plus dangereux que l'était Karui Hanja ou Jeong Tekina. Tenkasuru doit disparaitre.

Il ne répondit pas vraiment, prétendant que c'était le rôle des élus de trouver ce genre de réponses. Mais justement, Rhadamanthys demanda comment défendre un pays et une nation, dont le roi avait été enlevé une première fois. Liu silencieusement, se posait la même interrogation.

Sou Reï : En faisant mieux que vos predecesseurs... Hmphf, Kerenys à peut être réussi son coup il y'a des années, mais cela ne marchera pas deux fois. Assurez vous que nos ennemis nous craignent, comme autrefois. Que cette nation retrouve sa grandeur d'antan. Tenkasuru possède plusieurs points faibles. Son mage, O'Hiki pédia et la femme de Kerenys. Ces deux cibles pourraient faire pencher la balance, encore faut t'il les approcher. Travaillez sur ces deux points ou trouvez en d'autres.

Rhadamanthys était prêt à faire sa mission, mais émettait des reserves. Voulant d'abord redorer le blason de Reïfuu, munir la nation d'une force militaire écrasante. Pensait t'il que le roi des rois ne le savait pas ?

Sou Reï : Je le sais fort bien. J'ai vu de mes yeux ce que mon absence à fait de cette nation. Lorsque Tenshi est tombée pour se transformer par la suite en Shintan, elle a laissé ses technomagies tomber avec elle et arriver aux mains des puissants, comme Zang ou moi même. Nous avons quelques uns de ces outils utilisables, les élus sont un plus. Mais si je ne m'abuse, a l'époque de Fuyu, avant vos arrivées, la nation était déjà forte, ne prétendez pas êtres obligatoires. Je vais m'assurer de faire rugir notre force à nouveau, soyez en sur. Cependant... Comme vous semblez le prendre à coeur, autant vous rendre utile et ramenez les élus qui voudrons servir la prochaine nation victorieuse des conflits à venir.  

Une fois encore, plein d'assurance et d'une certaine condescendance, forcément, presque fidèle à celui qui trônait sur la nation du froid. Celui ci reprit une gorgé de son vin, terminant ainsi le verre et le posant définitivement sur le coté. Pendant ce temps, Rhadamanthys questionna Sou Reî, pour savoir comment il avait été détenu et par quel moyen. C'était à double tranchant. Révéler comment détenir advitam aeternam (rien à voir avec celui ci) un dirigeant à un élu, était plutôt risqué. Cela amusa légèrement le roi, qui laissa transparaitre un sourire.

Sou Reï : Peu importe les détails. Il a pu le faire, car il était préparé à le faire. Kerenys est un homme qui ne laisse pas de place à la chance. En certains points, lui et moi, nous ressemblons. Cela faisait longtemps depuis Karui Hanja lui même, que je n'avais pas senti le poids d'un tel adversaire sur mes épaule. Mais il pense avoir gagné la guerre, avant de mener la bataille, sur ce point, j'ai des millénaires d'avance sur lui.  

Liu Zarong : Cependant mon roi, ce chevalier, Rhadamanthys, il a raison sur un point. Pourquoi a t'il pensé juste de vous libérer ? Il ne l'aurait pas fait sans arrière pensée.

Sou Reï : Lorsque Kerenys m'a attaqué lâchement, mais habilement, ils m'ont opérés à Tenkasuru lors de ma détention. Il ont placés une sorte de bombe en moi. Si je tente de la retirer, elle explosera, mais ce n'est pas une simple bombe, sinon je m'en serais déjà débarrassé depuis longtemps. Il s'agit de quelque chose de beaucoup plus poussé, plus proche d'un artefact magique légendaire que d'une simple bombe artisanale. C'est pour l'une de ces raisons que je veux capturer celui qui l'a construite, ce O'Hiki pédia. Cette bombe à le pouvoir de raser entièrement le pays, elle a été créé à partir d'une fraction de l'arme qui a déclenché le cataclysme, autant vous dire, que ce n'est donc pas seulement sur moi qu'est la pression, mais vous tous ici.

Sou Reï soupira légèrement, roula les yeux et continua.
 
Sou Reï : Enfin, je compte bien retourner ce cadeau au moment opportun. Oh, il va s'en dire que rien ne sort d'ici, si j'apprends que cette nouvelle se sait ailleurs. Rhadamanthys et Liu, vous irez rejoindre les limbes pour l'éternité.

Après sa menace, il se préparait a finir de répondre à propos de porter l'attention sur Tenkasuru.

Sou Reï : Tenkasuru veut éradiquer les élus et chaque faux pas en Kosaten ou ailleurs, seront attribués aux élus, même si c'est faux. Vous voulez porter un coup à cette nation si parfaite ? Amener des preuves qu'ils sont derrière certains de ces faux pas. Salir l'image d'un homme comme Kerenys, serait un bon début...

Désormais le chevalier savait, savait le poids du secret qui entourait à la fois Kerenys et Sou Rei, le fait qu'une véritable épée de Damoclès était au dessus de Reïfuu, mais pas seulement. La puissance de cette "bombe" n'était pas vraiment mesurable, ou quantifiable, mais parler d'une partie infime de ce qui avait déclenché le cataclysme, suffisait pour prendre toute la mesure de l'importance et du sérieux de cette menace. Pourtant, le roi de la nation glacé était à ses aises, il savait que pour l'instant, il ne serait pas de bonne augure pour le stratège de Tenkasuru, de mettre à bien son execution, ce qui laissait du temps et le temps, était une arme dangereuse ! La confiance, en était une seconde.

Pendant que le chevalier se coiffait de son heaume d'acier violacé, ce dernier prit alors la parole, avec de grands mots et un grand ton, comme à son habitude. Il parla des mesures à prendre et le roi lui répondit en deux temps ;

Sou Reï : Pour l'instant, c'est un couteau dans l'eau, car il ne m'aurait pas libéré, même avec cette menace, sans avoir un plan à long terme. Son mage et conseiller O'hiki est une cible et aussi un potentiel moyen de pression, mais je peux très bien disparaitre des radars et me rapprocher de son pays, il n'oserait alors pas la déclencher... Ceci dit, je suis las de ces voyages et je suis satisfait d'avoir retrouvé ce trône. Alors vous aurez du travail et du temps, pour mettre cela en place, Rhadamanthys...  

Question stratégie et action, le chevalier proposait de faire un grand ménage et trouver les espions dans les rangs et il avait raison, car le leader de Reifuu était et se savait surveillé. Alors qu'il annonçait être bloqué par cela, tout en tapant du poing contre son torse, le roi répondit avec calme, laissant un sourire se dessiner sur son visage.

Sou Reï : Vous êtes compétent, c'est très bien. Nous sommes bien surveillés, pas ici, pas dans cette salle, mais les rats sont partout... Je puis l'assurer. Ceci dit, ne suis je pas Sou rei, le roi des rois ? J'ai déjà identifié une bonne partie des espions qui traine... Inutile de vous expliquer comment je le sais, mais nous avons douze espions dans la capitale, en revanche, à vous de débusquer ceux en dehors et les prochains. Liu vous fournira les noms tout à l'heure, débarrassez vous d'eux dans la foulée, discrètement.  

Liu parti alors cherche de quoi noter, sous les ordres du roi. Mais comment Sou rei, qui n'était pas rentré depuis si longtemps, savait t'il déjà tout ? Il avait quelques petites sécurités mise en place depuis longtemps.... Très longtemps. Sur le principe des illusions espionnes. Dans sa capitale, des murs, des rochers, des arbres, une simple épée décorative, divers choses ou objets avaient étés créé de toute pièce, une pure illusion, capable de capter les sons sur trois à cinq mètres au moins et les refermer, les liés, puis les relier à celui qui en était le responsable, ici, Sou rei en personne.

Lorsqu'il fut mit en prison à Tenkasuru, il perdit cette connexion, mais en récupérant ses pouvoirs, les illusions refonctionnèrent de plus belles et livrèrent diverses informations. Des gens qui parlaient, ici et là, de lui, de la nation, du reste. Cela lui permit d'avoir les voix différentes de douze individus, qui étaient au mieux des espions, au pire des traitres. Bien sur, le stratagème n'était pas infaillible, mais Sou rei n'avait pas mis que trois pauvres illusions mal placées. Il en avait créé deux milles six cent quatre vingt dix... Oui, plus de deux milles illusions trônait en plein dans la capitale, sans jamais avoir eveillé aucun soupçons. Aussi discrètes qu'elles pouvaient l'êtres, jamais ce dernier ne dirait sa technique, mais elle était efficace pour amener son omniscience et sa terreur.

Pour faire craindre un peuple, il fallait le connaitre sans se montrer, que l'ombre effraie, sans apparaitre, jamais, tel avait été son crédo pendant des siècles, tel le resterait. Mais enfin bref, le chevalier d'Hadès louait de nouveau ses services et agitait sans faiblir ses faits d'armes. Sou rei leva la main.


Sou Reï : Il suffit. Le premier point est réglé, passons à la suite... Il est vrai que vous êtes efficace et j'ai justement perdu récemment l'un de mes gardes royaux. Un poste est à pourvoir, mais, un élu n'aime pas rester en place, n'est ce pas ? Ainsi soit t'il, Rhadamanthys. Je vous nommes garde royal et avec ce poste, vous êtes libre de parcourir ce palais comme ce royaume, avec la carte blanche necessaire à vos actions. Ne me decevez pas.

Sul hei écrivit alors les noms qui avaient pu êtres prononcés et entendu par ses illusions. Faisant ainsi une liste de douze personnes à assassiner ou, autre chose, c'était au chevalier de faire ses preuves à ce niveau là. Liu Zarong se rapprocha de ce dernier, se mettant bien face à lui de toute sa hauteur.

Liu Zarong : Vous êtes un élu et désormais un garde royal de sa majesté Sou Rei. J'espère que vous mesurez votre honneur, plus encore, lorsque vous marchez sur les traces d'Amaïa... En son nom, ne salissez pas ce rang, ou je m'occuperais moi même de vous, chevalier.

Avant de lui tendre virilement la note, en la plaquant contre le torse de la wyverne, le bousculant presque au passage de sa force. Quand ce dernier sans saisirait, le garde royal reculerait pour reprendre sa place. Sou rei termina alors, toujours d'un ton monocorde et calme ;
 
Sou Reï : Quand vous vous serez occupés des rats, il faudra serieusement réfléchir ce dont je vous ai parlé à propos du mage ou de la femme de Kerenys. Renseignez vous sur eux, au mieux, trouvez la faille.


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Tu es promus "garde royal de Sou Rei", tu peux avoir cette réputation gratuitement, ou garder la tienne, c'est toi qui vois.