Un type venu de l'est ! [quête] (feat Heiwa / Xiao)

Un type venu de l'Est

Le bruit de la pluie sur les braises rouges du feu de camp, c'était un bruit agréable à entendre. Ce léger "tss tsss" qui envahissait les oreilles, comme le chant des grillons. Rhadamanthys était descendu, Xiao l'avait suivit et Heiwa lui, avait choisi d'observer de loin le campement. A sa guise, pour l'instant il n'y avait personne, mais c'est après environs deux ou trois minutes qu'un individu fit son apparition. Il marchait les mains dans le dos, portant une tenue particulière de cuir léger clouté, de couleur noire. Il avait également un masque qui rendait impossible son identification et tout en arrivant, ses mains étaient constamment dans son dos, dans une démarche à la fois droite et militaire, mais également détendue.

Il arrivait ainsi, comme si c'était prévu, comme s'il avait vu les personnes et les attendaient. S'approchant donc du camp, il se pointa devant eux et s'arrêta. Bougeant sa tête pour fixer Rhadamanthys, Xiao... Puis tournant sa tête vers des buissons, avant de revenir sur le chevalier d'ébène en personne et prononcer les premiers mots. Sa voix était un peu distordu à cause du masque, mais c'était une voix masculine, d'un homme d'une trentaine d'années probablement, dans ces eaux là, difficile à vraiment déterminer, on ne voyait pas même son regard, derrière le voile noir des orbites de la coque protectrice.


Cordix: Cela fait plusieurs semaines que je suis ici, je pensais que les élus viendraient plus vite à ma rencontre. J'ai eu le temps de connaitre les habitudes des villages voisins. Mais vous êtes finalement là, alors, que comptez vous faire ? Et allez vous tous vous réunir pour me parler ? Je sens que deux d'entre vous ne sont pas si communs au reste.

Il fit une petite révérence, la main sur le torse, signant d'un V de son pouce ce dernier, comme pour saluer à la façon Tenkasurienne, probablement coutûmier du fait de saluer au nom de Kerenys Vaharys, le V marquant la première lettre du nom de clan. Mais ce n'était pas forcément l'un d'eux, ni même un Vaharys, ce devait être un geste de respect et de présentation de l'empire en général. L'homme se redressa et ajouta ;

Cordix: Vous pouvez m'appeler Cordix et je viens en paix, au nom de l'Empire de Tenkasuru. Vous me poserez probablement la question de ma présence, alors je vais commencer pour éclaircir ce point. Nous donnons aux natifs du continent monde de Kosaten des livres sur l'empire, sur notre roi empereur et sur les bienfaits de rejoindre notre empire à l'avenir. Ces livres parlent également des élus. Si vous le souhaitez, je peux vous en lire quelques lignes. Ma venue ici a également pour but de croiser des élus, c'est pourquoi je me réjouis de notre discussion en devenir. Car vous êtes des victimes et qu'il vous faut le pardon et la pénitence. Votre salut est encore possible vous savez.


Après quoi, il s'arrêta de parler, laissant les élus possiblement se présenter, poser leurs questions ou... Faire autre chose ! Qui sait, on ne pouvait jamais savoir avec eux !

Un type venu de l'Est

Lorsque Cordix se présenta rapidement à eux, c'est le chevalier en armure qui intervint le premier, d'une voix rauque et autoritaire, comme s'il avait été paré toute sa vie au combat et que chaque minutes passées à parler, ne présageaient pour lui, rien de plus, qu'une énième duel dont il devait sortir victorieux, par la parole ou par le poing. Il avait pourtant agit d'abord d'une manière parternelle avec sa recrue qui le suivait, lui intimant de ne pas approcher, oui, l'ouïe de Cordix était assez fine pour l'avoir entendu.

Quand à contrario, ce dernier parla à l'homme venu de l'Est, ce fut évidemment pour clamer son nom et son statut, qui en plus d'être un élu, semblait briller dans son monde. Rhadamanthys, qui n'hésita pas à demander, en semblant  mal prendre l'intervention du masqué, qui il pensait être pour lui parler de pardon et de pénitence. Fallait t'il un statut pour parler de choses comme cela ? Cordix ne bougea pas d'un pouce, pas même lorsqu'il termina sa tirade en foudroyant légèrement le devant de son poing, se refermant sur ses mots cinglants.


Cordix: Je vois. Bien, je ne suis qu'un humble serviteur et je ne pensais pas que vous vous sentiriez offensé par mes propos.   Dit t'il, avant de répondre sur le sujet des livres. Je vous lirait un extrait avec le plus grand plaisir, mais ce n'est pas vraiment un livre qui parle des élus... Mais plutôt de notre grand Empire et son créateur. Nous y prônons nos valeurs et les villageois ont beaucoup appréciés nos séances de lectures. Certains ont déjà déménagés, vous savez ? Enfin, écoutez donc ;

Mais Rhadamanthys était clairement impatient et le fit savoir. Il désirait connaitre les intentions de son interlocuteurs et les juger a sa guise, notamment savoir pourquoi il était venu ici, à la rencontre des élus. Quand à Xiao, plus timide et qui s'était présenté entre temps, lui aussi voulait savoir son opinion sur les élus. Il prit alors un petit livre d'une sacoche à l'arrière de sa tenue, ouvrit une page au hasard et commença à lire doucement.

Cordix: "Branche 1:8, Des fruits de l'arbre monde, personne n'en manquera. Le cataclysme n'épargna nul homme, et les prêcheurs des faux tombèrent sans nourrir leurs prochains, ni de leurs foi faussé, ni de pitance.  Mais les justes se relevèrent des cendres dans l'Est, pour former un empire nourrit, uni et fort. Accueillant alors ceux qui s'étaient fourvoyés en son sein, de la main de l'homme sous l'égide de la vérité. Les élus ont engendrés le chaos, les hommes l'ont arrêtés et désormais maitre du monde ou ils naquirent, doivent rester unis par la force du bras victorieux. Vaharys Kerenys Eclipse la lumière qui a aveuglé les faibles d'esprits, ses branches sont autant de mains tendus pour vous amener à la plénitude et la paix attendue, jusqu'au pied de l'arbre monde...."


Il referma le livre et le rangea, pour ajouter paisiblement.

Cordix: J'apprécie beaucoup ce verset. Comme vous le voyez, je n'étais pas forcément ici pour les élus, mais plutôt pour les natifs, je m'étonnais simplement de ne pas vous croiser plus tôt. Ces livres ont apportés beaucoup de paix et de foi à ceux qui n'en avaient plus. Mais, pour vous répondre, Rhadamanthys, notre roi empereur Kerenys peut saigner, il n'est qu'Homme. Toutefois, comme je vous le disais, vous êtes des victimes, bien que tous ne le voient pas ainsi, comme moi. Ce que je pense des élus ? Vous êtes des pions d'entités qui vous utilisent pour leurs propres plans, sans que vous n'ayez demandés. Vous étiez peut être des héros, des sauveurs ou des destructeurs dans vos mondes et désormais, vous voila simples marionnettes pour des desseins dont vous ne verrez probablement jamais la fin prophétique. J'ai pitié de vous et j'ai longtemps prié pour vous tous en entendant votre retour.

Soudainement, une étrange sensation d'emprise intervint pour tout le monde et une voix s'éleva dans les airs, comme un écho étrange et énigmatique. C'était le troisième individu, qui ne souhaitait pas se montrer ou s'avancer. Heiwa Jigoku, intervint sur les propos précédent. Revenant sur les mots de "paix", qui pour lui, n'allait pas avec la mort définitive des deux élus exécutés à Tenkasuru même ! Puis le retour de Sou rei, relâché par l'empire sans aucune explication.

Cordix: Et bien, en ce qui me concerne, je viens bien en paix. Tenkasuru en revanche est un empire et même si nos motivation restent pacifiques, nous oeuvrons pour le bien des natifs et des peuples, il est certains que des conflits et des clivages persistent. Sou rei était enfermé bien avant la réapparition des élus, vous ne vous êtes surement pas demandé pourquoi et il ne l'aura pas dit. Peut être que si je vous disais qu'il comptait envahir Tenkasuru et que nous en avions la preuve, puis qu'il avait tué plusieurs émissaires envoyés en paix pour négocier avec son royaume avant, votre avis changerait ? Tout ceci, c'est de la politique. Pour les élus... Pouvez vous m'affirmer qu'ils sont bien morts et non libérés véritablement ? Pour ma part, je pense que les élus sont en paix et ont retrouvés leurs mondes d'origines. N'est ce pas une belle pensée ? Les élus sont après tout les seuls à nous avoir attaqués en premier.

Une forme se forgea dans le dos de Cordix et s'approcha de lui, alors que les paroles et les discours continuèrent. Cependant, depuis qu'il s'était mis face à Rhadamanthys, l'homme venu de l'Est n'avait pas bougé d'un millimètre. A part pour tourner la tête au début et prendre le livre, ce furent ses seuls gestes. Ici, il ne se retourna même pas et continua d'écouter, pour mieux répondre ;

Cordix: Je l'admet, même si je venais rencontrer les natifs avant tout, je suis heureux de voir des élus pour de vrai, qui puis est, vous n'êtes pas n'importe quel élu, vous Rhadamanthys. Quand à la force et la prudence du second, si vous êtes de la même nation et que j'ai bien étudier, ce pourrait t'il que vous soyez ... Non, je sais que vous tenez à votre discrétion, je respecterais cela. Après tout, j'ai moi même cet aspect, en portant ce masque. J'aimerais que vous respectiez mon anonymat également. Ce n'est pas moi qui suis venu à vous, mais vous qui êtes venus à moi après tout, n'est ce pas ? Je vous l'ai dis, je viens en paix.

Tandis qu'Heiwa tentait de lire l'esprit de Cordix, il pouvait alors sentir une étrange aura émaner de lui, mais surtout, des mots retentir dans l'esprit de l'homme de l'Est ;

(pensée de Cordix) : ...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...9709... 862...14484...

Des chiffres se suivant et se répétant inlassablement dans son esprit, comme s'il ne pensait qu'à cela. En revanche, il ne se tourna pas comme le voulait ou le prévoyait Heiwa et son masque ne fut donc pas retiré. Au contraire, il reprit calmement la parole, toujours en direction de Rhadamanthys et Xiao.

Cordix: Je sens beaucoup de colère en vous tous. C'est dommage, je viens vraiment en paix, mais vous semblez croire que je ne venais que pour vous, ce qui n'est pas le cas. Les élus ne sont pas toujours au centre de tout. Le monde a besoin des hommes et des natifs, bien plus que de vous au fond. Mais comme je l'ai dis, vous trois, vous pourriez trouver la paix et la pénitence. Il suffit de le vouloir et de s'y engager. Il existe plusieurs voie, la mort n'est pas la seule option qui s'offre à vous. Kerenys n'a tué que les élus qui le méritaient. Le premier par exemple, est apparut dans une clairière de Raikou et a violé une fermière et sa fille, nous avons vite compris sa nature d'élu. Le second, Bashô, a tout simplement tenté de tuer notre roi empereur... Vous auriez fait la même chose. Prenez place autour du feu et je vous dirais comment obtenir le pardon.

Un type venu de l'Est

Rhadamanthys fit appel à une étrange créature pour aller protéger le jeune Xiao, ce qui confirmait donc quelque chose pour Cordix. La pluie tombait encore, sans l'être de façon spectaculaire, mais l'homme de l'Est était curieux de voir comment réagiraient les élus à son verset, même s'il n'était pas celui qui l'avait écrit, bien entendu. Il ne bougeait pas, comme à son habitude, fixé tel un poteau, tandis que c'est le chevalier qui s'approchait, tournant autour du feu de camp, tel un requin ferrant et flairant sa proie. Rhadamanthys semblait en tout cas très fermé d'esprit et ne vouloir passer que par la force à tout prix, le combat.


Cordix: J'espère être suffisamment prêt, cher élu.

Répondit alors calmement Cordix. Mais le chevalier d'ébène n'en avait pas encore terminé, puisqu'il leva son poing et devint soudainement un peu plus menaçant. Pas de quoi faire bouger notre curieux homme de l'Est pour l'instant, car ce dernier continua de l'écouter, alors que les premiers mots sonnèrent comme une épreuve. Rhadamanthys lui tint ses faits d'armes, comme quoi rien ne l'avait arrêté, pas même les anciens Dieux, mais ce qu'il voulait savoir surtout, c'était ce que prévoyait l'empire à ce niveau là.

Cordix: Je ne suis qu'un simple mortel, et je ne peux pas savoir ce que pense notre grand roi empereur Kerenys, pas plus que vous, élu. Je vous l'ai dis, je ne suis pas ici pour vous, comme vous semblez désespérément le croire, mais pour les natifs. Si je m'attendais à vous voir, c'est uniquement parce que j'ai entendu parler de votre réapparition légendaire et prophétique... Il soupira. Vous cherchez des réponses au mauvais endroit. Les anciens Dieux vous ont abandonnés, c'est un fait et ils vous utilisaient, c'est un second fait. N'est ce pas une bonne chose, pour tout le monde, de les voir disparaitre ? Vous, vous êtes encore là, pour êtres pardonnés ! Termina t'il.


Rhadamanthys vint remettre la pression sur Cordix, mais encore une fois, ce dernier resta fixe, droit dans ses bottes en écoutant son dernier discours.

Cordix: Le royaume des morts n'est pas l'idéal et la fin pour les élus, vous devez le savoir au fond de vous même. J'ignore comment notre roi empereur fait, mais concernant votre pardon, votre libération, plusieurs choix s'offrent à vous... Mais d'abord...  

D'abord, il devait répondre à Xiao, qui avait murmuré dans sa barbe et dans son coin, pensant que l'ouïe fine de Cordix ne l'aurait pas entendu. C'était pourtant bien l'appel desespéré d'un élu, qui venait d'arriver et était prêt à se repentir. Alors, il parla à se dernier.

Cordix: ... Jeune homme et élu, j'ai entendu ton murmure. Il existe une place dans ce monde pour les élus, à travers la repentance et le pardon. Comme je l'ai dis, la mort qui vous renvoie chez vous, n'est pas la seule option possible. Il existe l'arbre monde, vers lequel vous pouvez entamer le processus de repentance. Liberez vous de votre condition d'élu et de vos pouvoirs, pour devenir un natif à part entière de ce monde. Vous serez alors pardonnés et acceptés par tous. N'est ce pas une magnifique vision ?  

Cordix parla autant à Rhadamanthys que Xiao, pour leurs répondre à ce moment précis. En effet, si la mort était une solution, il y'avait cette histoire d'arbre "monde" vers lequel les élus pouvaient aller et se faire aspirer leurs pouvoirs, entièrement, sans possibilité de récupération visiblement. Après ce processus étrange, ces derniers devenaient donc de simples mortels, à l'instar des natifs de Kosaten. Ils pourraient alors avoir le droit de vivre et d'êtres acceptés ici bas, sans autre jugement par Tenkasuru. Mais encore fallait t'il être prêt à un tel sacrifice.

Xiao posa encore une question, sur le cataclysme, lui qui n'avait pas été là avant, comme Rhadamanthys et Heiwa. Il voulait savoir pourquoi on l'accusait de choses qu'il n'avait pas commise.

Cordix: Malheureusement, en ce qui concerne les élus, il ne s'agit pas des personnes, mais du statut. Comme le fait de ne pas choisir de naitre dans un monde pour y mourir fatalement, cela peut paraitre injuste. Néanmoins, ce n'est pas une fatalité pour autant, si vous choisissez la bonne voie. Mais oui, les élus sont à l'origine du chaos. Leurs simples présence nuit à la vie humaine et non humaine. Pour un élu en vie, cinq personnes meurent toutes les trois secondes dans le monde. C'est une maladie que nous avons nommé la "chronopyro" car elle finit par brûler la personne intensément et la tuer dans l'agonie. Nous avons constaté que cette maladie était à l'oeuvre uniquement durant les periodes ou les élus apparaissait, avant et après le cataclysme.  il fit une pause, c'est vrai qu'il n'avait pas vraiment expliqué ce qu'était le cataclysme... Le cataclysme est un évenement boulversant l'état même du monde, faisant disparaitre pratiquement tous les hommes de Kosaten. Brisant le zawardo, une barrière magique entourant l'ile monde et détruisant les élus et les anciens Dieux. Un évenement bien malheureux si vous voulez mon opinion personnelle... Mais comment s'est t'il vraiment déclenché ? Nul ne le sait.  

Voila qui répondait peut être à quelques questions. Cordix lui même se trouva bien bavard sur le coup, mais comme d'habitude, ne broncha pas d'une semelle. Puis c'est Heiwa qui intervint, indiquant plusieurs fois que l'homme de l'Est avait "raison". C'était donc le plus ouvert d'esprit des trois ? Et enfin, surtout, il apparaissait devant lui. Il ne répondit pas sur l'attente et le retour des élus, puisqu'il avait déjà répondu plus tôt, après avoir soupiré.

Cordix: Vous devez cesser de croire que tout tourne autour de vous, les élus. Je viens pour les natifs et les hommes. Mais nous sommes au courant du retour des élus depuis un moment maintenant. Je suis moi même ici depuis plus d'un mois déjà. Certains élus font déjà parler d'eux.  

Mais bon, il fournissait une réponse de plus, au cas ou la précédente n'avait pas suffit. Le jigoku revint à la charge sur la geopolitique cette fois ci.

Cordix: Pourtant, notre royaume est paisible, je vous l'assure et nous ne cherchons que la paix. Mais nous ne sommes pas pacifiques au point de laisser les menaces empieter. Quand à Sou rei, il n'avait que faire de royaume comme le desert de Kaên et leurs petites tribus. Pour Shuzâ, il a peut être tenté quelque chose, je ne sais pas tout, je n'ai pas autant de pouvoir que vous, qui savez tout.  

Lui répondit t'il calmement. Mais il reprit sur le coté juge et bourreau.

Cordix: Et combien d'élus ayant commis des crimes ont étés condamnés, de votre temps ? Combien a t'il fallut de morts civils, de villages détruits ou d'endroits saccagés pour voir un seul élus mis aux fers ? Pouvez vous me répondre, élu ?

Heiwa voulait mettre une pression à son tour sur Cordix, pensant peut être mieux réussir que Rhadamanthys sur ce coup ? Mais l'homme de l'Est demeurait impassible et droit. C'est aussi précisément à ce moment que le Jigoku avoua lire l'esprit de ce dernier et qu'il cachait ou camouflait certaines choses, ce qui n'était pas vraiment une preuve de confiance. Mais comment appeler quelqu'un qui lit en vous sans votre consentement ?

Cordix: Oh, vous violez mon esprit pour avoir ma confiance ? Je trouve le procédé étrange, moi qui vient en paix pour vous parler et qui répond calmement à vos questions. Mais, devrais je être surpris de ce qu'on m'a prévenu sur vous, les élus ? Apparemment non... Vous êtes vraiment maléfiques a ce point.  

Et pour finir, une grande porte et des bras éthérés étranges saisissant l'homme dans le dos et l'obligeant à répondre de la vérité, ou sinon il mourrait ! Voila qui était les élus. Heiwa semblait presque cracher haine et colère en disant que cordix cachait des choses depuis le départ.

Cordix: Moi, cacher des choses ? Amusant, venant de celui qui se cachait dés le début.... Mais...Nous y voila... Comme prévu. Moi qui pensait éviter cela, O'Hiki pédia sama est vraiment impressionnant...  

Malgré l'urgence de la situation, il ne bougea pas. Cependant dans le ciel, un grand vrombissement eu lieu, comme un orage lointain et Heiwa pu détecter de plus en plus de formes de vie se rapprochant alors de leurs positions, mais en terme de puissance, non, il ne s'agissait pas d'élus ou de soldats ou de mercenaires puissants....

Cordix: Eh bien, bravo, le monde entier a vu de quoi les élus sont capables, quand un homme vient à eux en paix et sans bouger. Des pressions, des menaces et enfin, l'attaque en premier. Ils ont vu grâce à un sort puissant au dessus des nuages et par mon regard. Maintenant, ma mission est terminé.  

On pu entendre un bruit venant de la bouche de cordix, comme quelqu'un qui croque un bonbon ou une pastille, quelque chose du genre. Après quoi son corps convulsa et il perdit connaissance, non... Il mourut. Mais son corps, contrairement à d'autre, ne laissa pas s'échapper une âme ou ne partie pas en particules lumineuse, non, il se désécha comme une vieille plante fanée. Rhadamanthys et Heiwa ne pouvait dés lors rien en tirer, mais Cordix réapparut juste à coté d'eux.

Cordix: Je ne suis pas aussi puissant que vous, mais j'ai moi même un pouvoir. Je suis capable de me réincarner via toute créature vivante autour de moi. Une simple fourmis suffit comme receptacle pour reprendre forme. Bien sur, je ne peux pas le faire au delà d'un certain nombre de mètres. Mais... J'espérais vraiment que nous puissions avoir une autre finalité à cette rencontre. J'ai vu votre vrai visage, élus... Mais je ne suis pas le seul à l'avoir vu.  Un portail s'ouvrit dans le dos de Cordix, tandis qu'il reculait en applaudissant ces derniers. Disparaissant dans le portail.


Les formes vu précédemment, étaient celle des villageois d'un village voisin s'approchant et constatant avec horreur la mort de Cordix, le cadavre desséché. On pouvait entendre les villageois dire combien il avait été bon avec eux, les avais aidés financierement etc etc, en plus des gentils versets. Bientôt, les habitants se retournèrent vers les élus avec un visage mauvais et désapprobateur. Ils avaient étés prévenus d'une manière ou d'une autre de ce qu'il venait d'arriver.

Villageois (ensemble) : Honte à vous ! Attaquer un homme sans défense ! Il n'avait rien fait ! Cordix était bon ! Pourquoi le tuer ! Tirez vous d'ici ! Vous n'êtes pas les bienvenus !


La vindicte populaire continuait de plus en plus et de plus en plus intensément, si bien que certains vinrent même attaquer Xiao, même si il était protégé par la créature de Rhadamanthys et d'autres entourèrent le chevalier pour le saisir comme ils pouvait. Tandis que les derniers courraient vers Heiwa. Comment réagirait encore une fois les élus, face à ces natifs en colère ?