Le retour de Zoro [Feat Zoro / Sou Rei]

Le terrible juge des enfers

Le retour de Zoro

Le trajet pour poursuivre le voleur fut extrêmement rapide pour le juge des enfers et pour cause : il n'avait jamais transporté quelqu'un d'aussi rapide que Zoro depuis qu'il avait commencé a voler en Kosaten car peu était véritablement capable de supporter sa pleine vitesse aussi longtemps ... Si en combat, le juge de la wyverne était surement l'élu le plus véloce en ce monde : il l'était encore plus quand il s'agissait de voler a trés haute vitesse entre les nuages afin d'atteindre une destination au point qu'on pourrait croire à de la téléportation mais il n'en était rien, comme avait pu le vivre le sabreur quand le spectre lui recommanda de se couvrir avec l'étrange énergie qui teintait sa peau en noir avant qu'il ne vienne lui saisir le bras afin de prendre son envole à la vitesse de la lumiére.

Une chance pour lui : il avait emporté tout l'élu aux cheveux vers et pas seulement son bras au passage.

Voyager a cette vitesse : c'était aller plus vite que tout ce qui pouvait exister, plus vite que les balles ou le son, plus vite même que la pensée... Et il n'y avait que les véritable surhommes capables de supporter une vitesse pareille comme venaient alors de le prouver Rhadamanthys et Zoro alors qu'après avoir traversé le ciel qui les séparaient de la capitale de Reifuu, la comète qu'était les deux élus vint s'abattre sur l'un des balcons du palais royal afin de révéler l'épéiste spolié ainsi que son accompagnateur des plus énervés : Le roi de Crète en personne. Posant un instant le regard sur son comparse du jour afin de vérifier que la friction de l'air ne lui avait pas arraché de membre sous la folle allure de sa course dans les cieux : le juge dit alors à ce dernier en l'invitant a avancer à ses cotés.

"Hâtons nous ... Je suis sur que Zarong nous attends déjà avec ton sabre en sa possession et possiblement avec une méthode de te faire prononcer la formule d'une manière ou d'une autre. Comme je te l'ai dit avant, si tu tiens à ta liberté alors ne prononce pas les étranges mots que tu pourrais entendre sinon tu redeviendras un esclave, Zoro. "

Dit-il en relâchant énormément de fumée depuis sa gueule aux canines de prédateur alors que le feu dans sa poitrine brulait si fort qu'il en était douloureux pour celui qui avait utilisé la puissance de son titan des enfers pour rester au maximum de ses forces pour ce qui risquait de se passer maintenant qu'il avait conduit Zoro dans le palais de Sou Rei ... Pourquoi l'avait-il amené ? Pourquoi Zoro lui avait demandé son aide ? Ce n'était pas bien sorcier de trouver la capitale, allait-il lui répondre avant que l'ancien emplacement de son sceau ne vienne lui faire comprendre via une sensation étrange qu'il devait mener le sabreur ici même : pour le bien de Reifuu, Zoro devait revenir en ses terres; avait compris Rhadamanthys sous l'appel de Long mais ... Pourquoi ? Etait-il un pion posé par le dieu dragon pour l'aider a défaire Sou Rei et son laquais ou bien, était-il lui même le pion du dragon divin dans ce grand jeu divin qui le dépassait en cet instant ? Pourquoi avait-il accepté de venir alors qu'il avait lui même dit à Roronoa qu'il ne pourrait pas l'aider dans cette affaire ?

Ne laissant rien transparaitre de ce qui agitait ses pensées entre le pourquoi et la raison de sa venue ici : le juge des enfers sentit des présences en approche et découvrit alors des gardes craintifs venu demander qui était cet homme à ces cotés... Serrant les dents tout en laissant alors pleinement apparaitre sa soif de sang et de violence : le fils de Zeus poussa un lourd grondement a leur encontre.

"Cet homme est mon invité et j'ai tout droit d'aller dans ce palais : je suis Rhadamanthys, élu de Long ! Maintenant, vous allez tourner les talons et annoncer a ce chien de Zarong que je suis venu le voir ! Qu'il soit prêt a me restituer ce qu'il a fait dérober à mon invité. Exécution !"

Ni une ni deux, l'un des soldats fila obéir aux ordres de Rhadamanthys sans demander son reste alors que le second lui : avait les yeux révulsés et bavait abondamment, ne semblant plus se tenir ou même se contenir alors qu'il était inconscient. Grognant a ce spectacle déplorable, le chevalier noir cracha au sol sa fureur et poussa les battants qui séparaient le balcon où ils se tenaient de l'étage tout en venant imprimer la forme de sa main dans l'une d'elle sous la colère qui gagnait un peu plus son esprit.

"Dire que Fuyu est devenue comme ça ... Viens Zoro : trouvons ton sabre et finissons notre combat, je ne laisserais personne m'arracher le plaisir de t'affronter ni la gloire d'un tel affrontement."

Finit-il avec un regard noir sans savoir que sans le vouloir : il œuvrait pour les desseins du dieu dragon et du roi de Reifuu car a l'heure actuelle; ramener Zoro en ces terres, était la meilleur chose a faire pour le bien de la nation ... Mais pas forcément pour celui de l'élu en question.

On ne trouve pas plus aveugle que celui qui croit choisir lui même sa route ...

Dāo Ānjìng :

Le retour de Zoro

Un voyage à vitesse lumière était bien pratique pour une situation aussi urgente. Le samouraï refusait de laisser son précieux une minute de plus entre les sales pattes de cette nation méprisable qui l'avait soumis par le passé. A la recommandation du roi de Crète, le bretteur se recouvrit intégralement du haki de l'armement afin de ne pas se désintégrer en vol. Son adversaire, fou de rage, lui saisit le bras et fonça vers la lugubre capitale enneigée. Son oeil de lynx ne parvenait même pas à discerner une seule forme en contrebas tant l'espace se déformait et s'étirait sous la vélocité hallucinante du roi infernal.

Débarquant à toute berzingue sur le balcon royal, le sabreur prit un instant pour contempler la ville. Jamais il n'avait eu l'occasion d'admirer ces toits blancs par ce prisme de domination absolue. On se sentait maître, propriétaire, créateur des lieux ici. Mais les vraies raisons qui le poussaient à venir ici ne ressemblaient en rien à une promenade de printemps. Il n'était pas en état pour jouer les touristes.
Quelque chose de plus impérieux cramait sur le feu : sa rage qui ne cessait d'augmenter.

Il écouta l'homme furieux à ses côtés qui le mit en garde contre le piège qui risquait de se refermer sur l'épéiste. Quoi qu'il en soit, il ne partirait pas de ce palais de glace avant de récupérer son bien. Le Wado Ichimonjo, l'arme de son amie, la lame blanche, le katana d'une promesse, plutôt crever que de continuer sans lui. Toute la raison de son existence et de ses progrès résidaient à travers ce sabre. Lui arracher un bras reviendrait au même en terme de sensation. Il ne pouvait se défaire de cet élément qui faisait intégralement partie de son âme.

https://youtu.be/OlutIGlO0NQ?t=60

Son chauffeur personnel était vraisemblablement pressé de poursuivre leur duel. D'apparence calme, mais très faussement calme, le bretteur entretenait sa rage au sein de son corps, s'apprêtant à la faire exploser au moment venu. Il se servait de son esprit méditatif pour ne rien laisser déborder de prime abord, contrôlant doucement la montée du volcan. Rhadamanthys fit jouer son statut d'élu auprès des gardes pour pouvoir pénétrer au palais et en martyrisa au passage. Zoro regarda d'un oeil glaçant le faiblard qui convulsait au sol, moussant comme un escargot dans lequel on plantait un bout de bois, puis l'enjamba froidement avant de ramasser son arme au sol ; une espèce de faux qui ferait l'affaire le temps de retrouver son troisième sabre (on peut la voir sur le gif ci-dessus)

Il suivit son guide qui connaissait les lieux sans l'ombre d'un doute mieux que le bretteur qui ne pipait pas un mot depuis leur arrivée. Déjà que le bretteur n'était pas un grand bavard, le fait de ne même pas lui faire cracher une seule onomatopée n'était vraiment pas bon signe. Il arborait une mine gravement silencieuse, dégageant une aura qui en effrayait plus d'un dans ces les longs couloirs sinistres de ce palais...

Ils arrivèrent devant une porte gardée absolument colossale, mesurant bien 7 fois leur taille, avec des gravures et des motifs absolument ahurissantes représentant des chimères de Kosaten, la culture de Reifuu et son histoire. Certainement la porte de la salle du trône ?

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Le règne immortel de Sou Reï

La mission de Rhadamanthys et de Rinkyu, entre autre, était de ramener Zoro à la maison, dans sa nation natale et pour ce faire, Liu Zarong avait prit au bretteur son sabre blanc. Une bonne chose, avant que ce dernier ne parte en mission pour le compte de Sou Reï. Car oui, Liu Zarong n'était pas ici aujourd'hui, ni depuis quelques jours. Il avait un devoir à accomplir et s'il ne voulait pas voir sa tête sur une pique, il allait bien l'accomplir un jour et revenir victorieux lui aussi. Quoiqu'il en soit, le roi des rois attendaient le retour triomphal de ses élus et de l'un de ses bras droits, la wyverne grecque. Chose qui fut annoncé par quelques gardes un peu trop peureux à son goût. Il les ferait executer pour la peine... Plus tard.

Il annonça vouloir les voir et tenait dans sa main, une coupe de vin et le sabre de Zoro. Posé sur son trône, le roi des rois, le tyran de Reifuu et de l'ancienne Fuyu, tapotait de ses doigts griffus le manche du katana. Il laissa la lourde porte ornée s'ouvrir et découvrir l'homme en armure et le samurai. Puis les fixa de loin, avec une aura qui était impressionnante, telle une vague de froid cinglante, venant transpercer le plus solide des aciers.

Sou Reï : Approchez donc. Rhadamanthys de la wyverne et ... Zoro Roronoa.

Sou rei se leva de son trône, chose assez rare pour être signalé, le roi des rois mis alors une pression sur les deux élus, les forçant à plier le genoux et se retrouver au sol. Il les fixa de ses yeux plissés et son aura les écrasait soudainement, tous les deux, sans qu'ils ne puissent rien faire contre cela. Enfin, vu leurs niveau respectable, ils pouvaient resister un peu, voir même se relever légèrement et se tenir difficilement sur leurs deux pieds, si le coeur leurs disaient de resister bien entendu. Sinon, c'est à genoux, ou à peine debout qu'ils écouteraient la suite...

Sou Reï : Rhadamanthys, vous avez tenu parole, vous méritez votre place de bras droit. Cependant, vous esperiez peut être me cacher vos intentions pendant un temps indéfini ? Et vous Zoro, vous pensiez pouvoir vivre en dehors de Reifuu. Cette nation est la votre, celle des guerriers... Celle des vainqueurs. C'est la dernière fois que vous tournez le dos à cette nation. Vous voulez retrouver votre arme ? Je vous suggère de répéter ces mots.

Dit t'il avec dédain, en lançant un manuscrit sur lequel était marqué les mots suivants : Kervès, Kerma, Abdès, Dociul, Kyna, Vaste, Ëmor." et que le bretteur se devait de répéter. Sou Rei fit tourner la lame du pirate, encore dans son fourreau, avant de la saisir à pleine main en la sortant de ce dernier.

Sou Reï : Si vous vous estimez assez fort pour reprendre cette lame, venez donc la prendre. Si vous echouez, vous repeterez ces mots et je vous montrerais le nouveau sennou. Si vous parvenez à la prendre de ma main, vous pourrez faire ce que bon vous semble...

Fit alors Sou rei, en tendant l'arme vers le bretteur. Répéter les mots et se soumettre, ou tenter de reprendre son arme par la force ? Le tyran savait très bien ce que choisirait ce dernier, c'est pourquoi, sans qu'il ne le sache, il était déjà dans une gigantesque illusion, tout comme Rhadamanthys. Mais il était très difficile de percevoir le vrai du faux de celle ci, tant le niveau était élevé. Cependant, illusion ou non, s'il répétait les mots, ceux ci seraient bel et bien vrais ! Le roi des rois attendait, son aura encore intense empêchant de se tenir debout correctement, comme une pression planétaire écrasante.

Mais que ferait le pirate fier ? Sou rei bu un peu de son vin, souriant légèrement, avant de conclure ;

Sou Reï : Quant à vous Rhadamanthys, vous voulez l'aider non ? Essayez donc de me défaire ensemble, je vous attends. Mais si vous perdez... Vous en subirez les conséquences, tous les deux. Vous pourriez aussi regarder le spectacle et en voir la conclusion, qui se soldera, sans aucun doute, par un bretteur, bien docile et de retour à sa nation.

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NE PAS TENIR COMPTE DE CETTE FT (elle a été réaménagée et complétée)

Credits > Epsilon

Le terrible juge des enfers

Le retour de Zoro

Le chemin vers la salle du trône se fit sans parole ni aucun signe de la part de Zoro qui s'était muré dans le silence : ne laissant perceptible que les cliquetis en provenance de l'armure du juge des enfers alors que le bruit de ses chausses de métal était rythmé par la colère naissante dans le cœur de Rhadamanthys a l'idée que Liu l'avait humilié une fois de plus ! Infiltrer des hommes dans sa Caina ? Et depuis combien de temps ? S'ils s'étaient mêlé dans les hommes du clan de Rinkyu alors il était plus que probable que le roi était au courant que le fils de Zeus préparait tout une armée de dragon, qu'il avait forgé des liens avec des hommes de Kaen comme avec Zayro Jinn, qu'il travaillait main dans la main avec Rinkyu et même s'il était surement déjà au courant que le juge des enfers voulait le détrôner; il devait maintenant être au courant qu'il était en train de se donner les moyens de le faire ...

Actuellement : Rhadamanthys pesait pas mal de "poids" sur la scène mondiale de Kosaten en tant qu'élu de haut rang et de représentant de Long en personne ... Ses victoires, ses défaites et surtout sa survie face a des créatures divines ne faisaient qu'accroitre sa légende dans les contrés en dehors de Reifuu comme dans les frontières de la nation du froid au point qu'on ne commence a raconter des histoires sur ses faits d'arme comme sa rencontre avec le royaume des morts, le Genshijin et même le fait qu'il avait permit de remettre le roi de Reifuu sur son trône. Et a cause de celà, il avait fait des envieux dont ce maudit Liu Zarong qui avait trouvé aujourd'hui une occasion de lui nuire en venant s'attaquer directement a son honneur sous la forme de cette interposition dans son duel avec Zoro et surtout; en l'ayant pratiquement obligé a venir ici pour se soumettre au jugement de Sou Rei ! Alors soit, vint penser le juge en serrant le poing tandis que les portes de la salle du trone vinrent s'ouvrir pour révéler le tyran en personne.

Surpris, le juge se mit sur le champs sur ses gardes en venant lentement faire naitre sa cosmos-énergie autour de lui : prouvant qu'il n'était pas là pour faire des courbettes alors que d'un coups : un phrase vint naitre dans ses pensées.

Alors écoute-moi bien Rhadamantys, serviteur d’Hadès. A partir d’aujourd’hui, c’est mon peuple que tu sers.

"Roi Sou Rei ..."

Eut-il a peine le temps de dire avant qu'un poids immense ne vienne peser sur ses épaules, ses ailes et ses genoux sous la force du roi qui le cloua soudainement sur place : l'empéchant de demander où était Liu tout en laissant ce dernier serrer les dents pour supporter l'immense pression qu'il mettait sur lui avant d'utiliser la pleine mesure de sa propre puissance sous l'impulsion du titan des enfers qu'il était; juste pour rester droit.

"Quelle ... Parole ? Celle de vous défier ... En toute circonstance ? "

Dit-il sans savoir qu'il avait eu pour mission de ramener le sabreur a Reifuu, un coup joué par Liu pour qu'il ne sache jamais sa mission afin qu'il puisse se retrouver dans l'incertitude la plus totale alors que le chevalier infernal se retrouvait prit entre son honneur qu'il allait perdre aux yeux du sabreur et a son devoir de servitude qu'il haïssait plus que tout au monde ! Sans que personne ne le sache, Rhadamanthys avait été mit dans une position des plus insupportables et dans cette situation : allait peut être prendre la pire des décisions... Serrant de plus belle les dents, le juge posa des yeux rougis de fureur a l'encontre de son roi alors que son Ego était en train de le pousser dans la mauvaise direction. Alors que le roi proposait une alternative au juge des enfers : ce dernier dans sa précipitation, allait de nouveau faire une grave erreur alors qu'une fois de plus, des mots étaient martelé dans son crane.

Alors écoute-moi bien Rhadamantys, serviteur d’Hadès. A partir d’aujourd’hui, c’est mon peuple que tu sers.

"Zoro est ... plus fort que ... Que ..."

Piégé dans l'illusion, le spectre infernal ne savait pas encore piégé par Sou Rei et alors que son égo le poussait à le défier : les mots revinrent une fois encore.

Alors écoute-moi bien Rhadamantys, serviteur d’Hadès. A partir d’aujourd’hui, c’est mon peuple que tu sers.

"Bien plus fort et ... Et... Et... Je le suis ... Aussi ! Je !!!

Rugissait-il alors que son esprit lui donnait l'impression de bruler dans son crane ... Que la voix qu'il entendait depuis le début était en train se faire assourdissante dans sa tête casqué avant qu'il ne ressente de nouveau un feu froid lui dévorer les cotes : une force plus grande encore était en train de noyer ses pensées avant que l'aura en provenance de son corps ne vienne se teinter de blanc tout en refroidissant l'air autour de lui... Venant même changer l'espace d'un instant la wyverne noir invoqué dans sa présence par un gigantesque dragon fait d'ossement qui, posa une patte monumental sur la forme du fils de Zeus pour l'obliger a plier le genoux.

Alors écoute-moi bien Rhadamantys, serviteur d’Hadès. A partir d’aujourd’hui, c’est mon peuple que tu sers.

Les yeux perdus dans le vague, le cosmos du spectre infernal était à présent complétement chamboulé par une autre présence qui vint répondre à travers la bouche du juge pour l'homme qu'il avait désigné comme son roi. En cet instant, Rhadamanthys n'était plus lui même et était possédé par une force bien supérieur a celle produite par les sceaux de contrôle.

"J'œuvre pour le bien de Reifuu ... Je suis la main de Long sur cette terre et chacun de mes actes est dicté par la volonté du grand dragon. Aujourd'hui, pour le bien de la nation des glaces : Roronoa Zoro doit revenir auprés des siens."

Fit alors le juge des enfers tout en continuant d'émettre l'aura glaciale des ossements de Long parlant à travers lui... Comme il l'avait dit a Zoro avant de partir : il ne pourrait pas l'aider s'il le suivait a Heï et maintenant, il n'avait même plus le choix.

Citation :: Le serment de Long est activé : depuis sa défaite contre l'avatar de Long, le chevalier des enfers est lié par un serment inviolable contre envers ce dernier et permet à l'esprit du dragon défunt de diriger les actions du juge dans la bonne direction.
- Soumit par son serment, Rhadamanthys perd connaissance et l'esprit du protecteur de Reifuu récite sa directive première.
- Rhadamanthys ne se battra pas

Le retour de Zoro

L'impressionnante porte gravée s'ouvrit lentement, grinçante. Un immense courant d'air frais leur glaça la figure à son ouverture, tandis que la salle du trône se dessinait froidement devant eux, avec un homme au centre, sur son siège.
Le sabreur progressa dans la pièce, aux côtés de son collègue, plus méfiant que jamais avant d'arriver à la portée de ce mystérieux type en blanc.
Desormais, il était à distance suffisante pour le jauger, Sou Rei. Posture pédante, air arrogant, tenant nonchalamment une coupe de vin rouge entre ses longs doigts fins.. a la Crocodile. Fidèle à lui-meme.

La salle se refroidissait au fur et à mesure que le borgne se rapprochait du trône de glace, avançant à travers les colonnes marbrées qui atteignaient des hauteurs vertigineuses. Le plafond blanc se situait à une altitude complètement absurde, ce fut à peine si on le percevait. Et puis... Cette aura. Le sabreur, éveillé à ses sens, captait le danger mieux que quiconque. La menace qui s'étendait devant lui était infinie. Et la puissance de ce type le surpassait de loin, aussi loin que se hissait ce plafond à peine visible, il savait que l'attaquer reviendrait à se suicider en vain. Et pourtant, le voir tenir, toucher son propre katana le rendait fou de rage, lui donnait juste l'envie de le décapiter sur place. Mais il ne pouvait se résoudre à faire n'importe quoi et perdre son sabre, Sou Rei était en mesure de le briser. Il le savait. Il le sentait. Il ne pouvait guère se permettre de le provoquer avec le wado Ichimonji entre ses mains.

Bordel, il se retrouvait dans une fâcheuse situation. Entre le déchaînement de ses passions qui lui criaient de lui arracher la tête et la voix autoritaire de sa raison qui le suppliait de se contenir. Sans le sabre blanc de Kuina, sa raison d'être n'était plus. Ce katana symbolisait la promesse, l'objectif d'une vie. Regarder Sou Rei le briser reviendrait à tuer sa meilleure amie d'enfance une seconde fois. Et pourtant, le seigneur blanc le provoquait. Piège ou envie de se divertir ? Dans tous les cas, il lui donnerait satisfaction dans un sens comme dans l'autre : en se soumettant ou en combattant alors que tout deux savait que c'était perdu d'avance.
Le comportement de Sou Rei n'était pas un simple excès de confiance, sa vanité se justifiait par une puissance qu'il n'inventait guère. Les combats dont l'issue n'était pas négociable n'intéressaient pas le pirate, il n'était pas son capitaine à foncer dans le tas peu importait l'adversité. Zoro était un fier guerrier qui ne se lançait pas dans des combats perdus d'avance s'il n'y avait rien à gagner au bout. Se lancer dans ce duel ne protégerait personne, ne servirait aucune cause. Un duel dépourvu de sens, vain, avec l'incapacité de pouvoir se dépasser, ne portait aucun intérêt pour le sabreur. Il détestait les combats inutiles. De plus, perdre et se soumettre par la suite reviendrait à se manger une double défaite des plus humiliante, ce qui n'arrangeait pas sa promesse. Sans compter sur le fait qu'il n'était meme pas à fond en l'absence du Wado. Si Basil Hawkins traînait dans le coin, il lui tirerait les cartes et lui annoncerait une chance de vaincre à 0%. Mais en réalité, sa peur résidait avant tout dans le sort du Wado. Il ne supportait pas de le voir pris en otage de la sorte. Il aurait peut-être davantage réfléchi s'il s'agissait d'une autre de ses lames mais dans ce cas, il n'y avait pas 36 solutions.

Et Rhadamanthys se transformait en une espèce d'esclave de Long juste à côté, l'abandonnant à son triste sort. Il semblait lutter contre cette forme étrange. Avait il joué la comédie depuis le début pour le mener jusqu'ici ou était il sincère dans son désespoir ? Peu importait. Le sabreur comprit qu'il ne pourrait plus compter sur ce soutien désormais, trahi et seul, face à l'homme le plus puissant de Reifuu. L'autre continuait à le narguer sur son trône à la con mais... Zoro devait le reconnaître : son heure n'était pas encore venue.
Il n'avait jamais croisé une pareille aura humaine auparavant.
Il serra la mâchoire, les points également jusqu'à s'en blanchir les phalanges, tête légèrement baissée comme pour retenir un torrent de colère avant de venir relâcher subitement ses muscles...

- Bon...

Emit-il en guise de décision, avant de redresser sa tête fièrement vers le roi des rois pour lui faire face. Une éternité qu'il n'avait pas observé ce visage...
Il n'était pas un inconscient malgré ses allures de chien fougueux. Cela lui était déjà arrivé de devoir renoncer à une menace trop grande pour lui dans son monde d'origine, ce n'était pas une honte mais de l'intelligence. Pour devenir le plus fort, Zoro devait éviter la vanité, il l'avait appris a ses dépends avec Mihawk. Cette vanité consistait à se croire plus puissant qu'on ne l'était. Non. Le guerrier apprenait à reconnaître les combats qu'il était prêt à mener et savait remettre à plus tard ceux perdus d'avance, surtout avec une pareille prise d'otage au bout.

- Je ne viens pas pour toi Sou Rei, mais pour récupérer ce qui m'appartient. Je reviendrai plus tard m'occuper de ton cas.

Quitte à devoir se soumettre pour un petit moment dans tous les cas, il ne lui donnerait pas l'opportunité de l'humilier en combat.
Il ignorait en quoi consistait exactement cette soumission mais si elle ressemblait à celle d'il y avait mille ans, alors il finirait pas s'y soustraire avec du temps et de la puissance. Et ce jour là, il viendrait casser le cul de cet abominable homme des neiges.
1) Zayro Jinn
2) Tenkasumerde
3) Sou Rei
Ce troisième nom se rajouta à la liste funèbre.
Le premier étant bien plus accessible que le second dans l'état actuel des choses. Quant au troisième, il était encore irrationnel de penser à le vaincre.

Il balança sur sa droite sa faux et rangea ses deux katanas dans les fourreaux. Puis, sobrement, il s'avança vers ce roi de glace, grimpant la première marche vers le trône, puis la deuxième, puis la troisième... il tendit un bras ferme vers sa lame, avec son culot légendaire, semblant sur le point de l'attraper.
Puis, si Sou Rei décida de laisser Zoro l'approcher aussi près sans rien faire, il put constater subitement que la main du bretteur se metamorphosa en poing qu'il vint tenter violemment d'écraser contre sa face glaciale. Avoir ce visage si encombrant aussi près de lui, il n'était pas parvenu à résister a la tentation...

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Le règne immortel de Sou Reï

Rhadamanthys semblait lutter, lutter contre une force plus grande que lui. Mais finalement à la fin, il finit par se mettre à genoux et obéir, malgré son air arrogant à son arrivée. Peut être avait t'il voulu défier le roi au lieu de se soumettre, mais à la toute fin, le roi de Reifuu l'emportait et finalement, qu'importe que ce soit la volonté du chevalier ou autre chose, il avait ployé le genoux. Le roi sourit alors, tout en restant sur place et fixant ce dernier.

Sou Reï : Je vois que vous n'êtes pas encore prêt à relever ce défis là. Long voit en vous quelque chose, vous resterez donc à mes cotés. Cette arrogance, cette haine que vous avez à mon encontre, je la sens, elle ne m'a jamais échappée. Gardez la donc pour écraser nos ennemis et un jour peut être, vous offrirais je ce que vous cherchez... Un affrontement.

Puis il tourna les yeux vers Zoro, le bretteur annonça quant à lui vouloir s'occuper de "son cas" plus tard.

Sou Reï : Mon cas ? Vous êtes bien mal dressé, mais je ne suis pas surpris, je connais bien votre caractère, ce comportement fait votre force. Peut etre est ce un masque, peut être est ce juste votre caractère, en attendant, j'ai votre katana non ? Je serais vous, je marquerais plus de respect envers celui qui tient l'âme de l'être que vous êtes.

Le voyant par la suite, ranger ses Katanas restant, déployer ses muscles et son aura, sa ferveur et sa fierté était aussi à son maximum. Il prenait sur lui sur beaucoup de chose, mais son approche laissait clairement voir une attaque. Mettant la main vers l'une de ses lames, c'est pourtant bien son "poing" qui arriva droit vers la face du roi des rois. Mais ce dernier passa au travers comme un fantôme et Sou Reï réapparut à coté même de Zoro, le touchant du bout de son doigt, il fit voler le bretteur... Et par voler, entendez qu'il l'envoya valdinguer contre une des colonnes de marbre avec force, juste ce dit doigt... Le verre de vin toujours en main, l'index vint resserrer la coupe, qu'il bu à nouveau, avant de la poser.

Sou Reï : Un chien mal dressé, ne m'est pas utile. Vous devez revenir parmi nous, je suis certains que vous saurez en apprécier les nombreux avantages. Un collier et une laisse, sont comme un guide pour un élu de votre trempe. Allons, je vous laisse encore une chance de répéter les mots par vous même et de rejoindre la nation dans la dignité. Ma patience à ses limites, c'est votre dernière chance... Avant que je n'emploie le sennou contre vous.

Il ajouta cela et sortie de nulle part, par magie (n'oubliez pas que tout ceci n'était qu'illusion après tout) le sennou, qui apparut à la place de son katana. En effet, le Katana blanc de Zoro disparut pour laisser place à cet étrange appareil, une sorte de double croc bizarre, qui semblait s'enfoncer dans des endroits du crâne et dont la vision d'horreur, laissait place à l'imagination d'une douleur palpable ! Mais très vite, le roi des rois fit réapparaitre le katana dans sa main.

Sou Reï : Choisissez, Roronoa Zoro. Provocation et entêtement, ou soumission et obéissance ? Le choix est vôtre, pour le moment, mais je l'ai dis... Ma patience à des limites.

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Le terrible juge des enfers

Le retour de Zoro

Générant une aura glacé tout autour de lui , le grand blond en armure restait silencieux alors que Sou Rei était en train de malmener Zoro de sa toute puissance : jouant les fantômes et les illusionnistes tout en montrant au sabreur ce qui pourrait lui en couter de le défier ... Laissant Rhadamanthys lui : témoin d'une autre scéne a même son esprit alors qu'il était enchainé dans les tréfonds de son âme ...

*** Ce qui suit se déroule sur le plan de l'âme de Rhadamanthys et n'est visible que par ceux ayant une forte présence dans le monde spirituelle. ***

Au coeur de l'âme de Rhadamanthys, se tenait le fourneau infernal de son coeur et plus précisément l'endroit même où brulait sa cosmos énergie sous la forme d'un soleil noir à la couronne violacé ... Un pur astre de puissance brillant dans une galaxie d'étoile rouge et blanche alors qu'au sommet de ce générateur de big bang cosmique : était enchainé la forme de Rhadamanthys dont les jambes étaient fondu dans la masse solaire de l'étoile céleste de la férocité. La représentation du royaume intérieur du juge des enfers où se tenaient chacune des incarnation du juge des enfers dans le monde des vivants et des morts : allant de sa toute première incarnation en tant que roi de Crète de la Grèce antique, celle où il était devenue pour la première fois le spectre de la wyverne, celle où il avait affronté les dieux avant même de se confronter à Hadès lui même pour le sauver du mortel qui lui avait volé ses pouvoirs.

Le chevalier des enfers avaient vécu mille et une vie, comme on pourrait le voir mais jamais, au grand jamais : il n'avait vécu ce qu'il était actuellement en train de subir.

Le retour de Zoro [Feat Zoro / Sou Rei] Break_10

Torse nu et ployant sous les chaines de glace qui le retenait : la voix du juge avait perdu de sa force et aucune flamme ne coulait de sa gorge alors que l'intrus en son cosmos s'avançait vers lui ... Avec ses propres traits.

"Sors de mon corps ... Sors de là et libére moi ... Je dois me battre !!! Je dois affronter Sou Rei ! C'est ma chance !"

Vint rugir le chevalier des enfers alors que son propre reflet s'avançait vers lui en le toisant de ses yeux bleutés : laissant au fils de Zeus découvrir qu'il n'y avait aucune pupille dans les orbites azurés de ce qu'il reconnu aussitôt comme étant Long lui même ou du moins; un écho de la divinité qui interagissait avec lui comme il l'avait fait sous la forme des ossements.

"De mourir ? Si tel était ma volonté : je t'aurais anéantit moi même il y'a bien longtemps et tu ne serais pas là a gémir comme un chien tirant sur sa laisse ... Laisse que j'ai du raccourcir car sans mon intervention : tu aurais connu un sort bien moins enviable que ce que va vivre ce cher Zoro ... Encore un ingrat mais il n'a pas la chance d'être couvé par mon regard.. Contrairement a toi, serviteur."

Ecarquillant les yeux l'espace d'un battement de coeur, le spectre tira de toute ses forces sur les chaines qui le maintenait en place en venant même faire naitre sur sa figure le masque du monstre dont il avait obtenue le pouvoir en affrontant les failles du royaume des morts : invoquant le masque du Vasto lorde qu'il était devenue, bien malgré lui tout en rugissant de colère à l'encontre de celui qui lui a volé son visage.

"JE NE SUIS AU SERVICE DE PERSONNE !!!"

Hurlât Rhadamanthys avant que son masque ne se fasse soudainement fissurer d'un soupire de la part de son double enivré par le pouvoir de Long qui, vint alors réunir les étoiles tout autour d'eux pour faire apparaitre des images en une multitude de forme en tout genre : semblable a des gens de son passé et de son présent.

"Car tu es Rhadamanthys, juges des enfers de la wyverne de l'étoile céleste de la férocité ? Le fils du roi des dieux de ton pitoyable monde d'origine ? Car tu es un guerrier sans faille et sans crainte en plus d'avoir la force de faire plier les dieux de ton propre monde ? Allons... A qui veut tu faire croire cela ? Je t'ai traité de chien tout à l'heure mais je n'avais pas tort : tu abois plus que tu ne mords, Rhadamanthys."

Fit-il d'un mouvement de la main avant que d'autre chaine ne vienne naitre tout autour de la silouhett du juge qui se retrouva pratiquement noyé sous celle-ci alors qu'autour de lui : naissait les images de son passé en tant que mortel puis de juge des enfers sous les mots des "ossements de Long.

"Durant ta vie de mortel, tu as ployé le genoux pour obéir à aux dieux de ton panthéon jusqu'a devenir le guerrier personnel de ce grand enfant d'Hadés ... Puis tu t'es inclinés de force devant celui qui est ton maitre aujourd'hui encore ... Et malgré que tu prétends agir pour protéger ton monde d'origine : tu as besoin d'être sous les ordres de quelqu'un . Comme le cabot que tu es ... Tu penses être fort ? Tu penses pouvoir te tenir la tête haute ? Tu penses avoir droit à tous ça ? "

Dit alors l'apparition en venant faire apparaitre des chimères dans les étoiles et des demis-vérités ainsi que des souhaits honteux en provenance de la psyché du juge qu'il était en train de mettre à nu : On pouvait voir Rhadamanthys courir avec Soi Fon dans les forêts de Jade du temps passé, on voyait aussi le grand blond lire au coins du feu tout en tenant une coupe de vin dans une main et caressant le visage d'Arthoria Pendragon de l'autre, tout comme on pouvait voir le juge installé sur le trône de Sul Hei avec Saber ainsi que sa fille aux cheveux rouges a chacun de ses bras alors qu'il se servait du corps du tyran comme support pour ses pieds ... Plus loin, on pouvait reconnaitre sa forme alors plus démoniaque que jamais alors qu'il dirigeait les armées de démon d'Ellen contre les murs de chaque cité de Kosaten et plus loin encore : il se découvrit avec stupeur en train partager un petit déjeuner tout simple avec Frisk, une tartine dans la bouche et sa main dans les cheveux de la jeune femme dans une paix qu'il n'aurait jamais cru vivre... Même Velvet était là, vit-il alors qu'il avait la singulière vision de lui après avoir rendu son surplis et s'entrainant avec elle tout en surveillant les enfants d'un orphelinat posé sur une île à travers les nuages... Qu'Hadés lui pardonne : il eut même la vision de lui alors en tenue du clan Uchiha en train d'apprendre comment former les signes comme un apprenti.

Puis, l'apparition aux yeux d'azur balaya tout d'un revers de la main.

"Pathétique pour le "grand" guerrier que tu es, n'est ce pas ? Tu as beau dire a qui veut l'entendre que Kosaten nous change mais Rhadamanthys : tu as toujours été faible, tu as toujours eu besoin de quelqu'un pour te guider au point que tu t'en remet au premier petit prince couvert d'or qui prône des idées insensés ... Tu as gagné un peu de pouvoir avec ce masque en provenance d'un autre monde, tu as noué des alliances et des amitiés avec tous ... Tu as même réussis a faire la paix avec Jinn et maintenant tu penses pouvoir affronter ton roi ? ? Pauvre petit dragon noir ... N'oublie pas où es ta place."

Soufflât le dragon gelé alors qu'il s'approchait du spectre infernal tout venant lentement refroidir l'univers en son sein : changeant lentement d'apparence pour réunir les étoiles du cosmos de Rhadamanthys sans que personne ne soit au courant de ce qu'il se passait actuellent dans l'esprit du juge, aussi figé qu'une statue de sel.

Citation :: Le serment de Long est activé : depuis sa défaite contre l'avatar de Long, le chevalier des enfers est lié par un serment inviolable contre envers ce dernier et permet à l'esprit du dragon défunt de diriger les actions du juge dans la bonne direction.
- Le juge des enfers est coincé dans sa tête
- Les ossements de Long lui explique ce qu'il a fait et ce qu'il pourrait faire
- Enfermé dans son propre corps, le chevalier des enfers semble calme et silencieux

Le retour de Zoro

Un court échange s'ouvrit entre Sou Rei et Rhadamanthys, bien que ce dernier ne soit pas au coeur des préoccupations. Zoro gardait un oeil sur ce traître douteux qui semblait comme éteint, voire possédé. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas ses affaires pour l'instant. Il se demandait seulement un bref instant ce qui pouvait bien se passer dans la tête de ce camarade au statut encore à définir.

https://www.youtube.com/watch?v=FyeOPfg_6FE

Sou Reï marquait un point : il possédait le bien le plus précieux de Zoro entre ses mains. Sa raison existentielle. Il semblait également le "féliciter" pour son caractère insolent, sa nature indomptable, une première en Kosaten. Ce comportement insupportait des personnes comme Zayro Jinn mais était loué par d'autres comme Sou Reï.

Et puis, l'ayant étonnement laissé monter jusqu'au bout, le poing du pirate traversa l'image nonchalante du roi adossé contre son trône. Puis, la seconde d'après, le jeune homme fut envoyé bourlinguer à l'autre bout de la pièce, contre une colonne de marbre. Son dos prit le choc de plein fouet dans un gémissement de douleur avant de retomber sur le sol. Il tenta de se redresser, légèrement amoché, se positionnant à quatre pattes, tandis que l'homme à la chevelure de neige proposa l'image du chien mal dressé pour définir le bretteur. C'était ainsi qu'il percevait ses hommes, le cheveux vert serra les dents, agacé par cette odieuse comparaison. Il tapa du poing contre le sol et se releva doucement, en entier, avant d'affronter ce dingue du regard. Pour la préservation de son ego, il ne pouvait pas lui donner satisfaction. C'était plus fort que lui.

- Alors pourquoi perds-tu ton temps à me laisser le choix ? Pourquoi ne viens-tu pas tenter de me dresser, hein roi des rois ?

Hurla-t-il en sa direction avec ferveur comme un adolescent qui se rebellait contre son paternel. Il s'avança, à nouveau, vers lui. Et sans hurler cette fois-ci, il ajouta :

- Tu as besoin de mon consentement, n'est-ce pas ? Elle est belle la toute puissance... J'commence en avoir plein le cul des imposteurs qui se prennent pour Dieu.

Continua-t-il de le provoquer avec assurance, dissimulant ses craintes par rapport au sort de son sabre. Il résistait mais au fond de lui, et honteusement, il espérait que Sou Reï l'oblige à se soumettre par la force. Sa fierté l'empêchait de prononcer ces mots en toute conscience, quand bien même sa raison lui chuchotait de le faire pour récupérer son katana et passer à autre chose. Il savait que Sou Reï ne mentait pas, il savait que ce dernier lui redonnerait son katana une fois le voeu d'obéissance appliqué. Pour une raison simple : Cet homme n'avait aucun intérêt à garder ce katana pour emmerder un soldat lobotomisé à ses ordres contre lequel il n'aurait plus rien à craindre. Il savait pertinemment que Zoro était plus fort avec le Wado Ichimonji.
Mais son honneur, sa fierté le dominaient légèrement plus que sa raison, et cette légèreté suffit à ne point lui faire céder à la pression du chantage.

Et puis, vis-à-vis de cette réponse, Sou Reï répondit en faisant disparaître le katana du bretteur. Son œil s'écarquilla, trahissant son inquiétude, avant de le voir heureusement réapparaître ensuite, avec un bien étrange instrument. Qu'est-ce que c'était ? Un instrument de torture ?

Un long sourire glorieux s'étendit en travers de la puissance mâchoire de l'élu. Il s'avança encore un peu, afin d'arriver non loin de Sou Rei, en bas des marches cette- fois-ci, il se permit simplement d'installer un pied fermement sur la première marche. Il ouvrit soudainement les bras comme pour inviter Sou Reï à prendre son corps , rappelant certaines figures religieuses:

- Massacre, torture, enchaîne mon corps autant que tu le veux, Sou Reï, je te l'offre. Mais mon esprit lui, restera libre.

Le nargua-t-il sans se douter une seule seconde de la réelle utilité de cet objet. Ce qui était certain, c'était qu'il ne repartirait pas d'ici sans son katana. Aucun intérêt à avancer sans l'arme qui portait son âme, comme l'avait si bien dit Sou Reï.

Fiche (c) Espe

Messages : 49 Date d'inscription : 10/07/2020 Age du personnage : 1870

Le règne immortel de Sou Reï

Le temps semblait se glacer autour d'eux, cela provenait donc de l'aura de Rhadamanthys ? Le chevalier de la wyverne semblait être pris dans un tourment interieur, dont lui seul pouvait se libérer. Si Sou Reï en percevait l'essence, la nature, il ne pouvait pas s'immiscer dans l'esprit de ce dernier et le laissait à ses propres combats internes. De toute manière, il avait un autre chat à fouetter, ou plutôt, un autre chien à dresser.

Envoyé contre la colonne, le samurai bretteur tapa du poing sur le sol, tandis que le dirigeant se tourna lentement vers lui, sa longue toge trainant sur le sol marbré de la salle du trône. Il le regarda de ses yeux pincés et l'écouta lui dire de venir le dresser lui même et maintenant. Mais c'était déjà ce qu'il faisait voyons.

Sou Reï : Attention Zoro Roronoa. Il y'a une différence entre l'arrogance impétueuse et la folie des grandeurs. Vous devez savoir à présent quel écart nous sépare, ne soyez pas suicidaire. Je vais vous dresser, croyez le, les hommes aiment êtres soumis à plus forts qu'eux. Ne l'êtiez vous pas envers quelqu'un, dans votre monde ? Reflechissez y, chacun à besoin d'un guide, d'un chef, d'un leader ou d'un roi. Moi même, je suis le servant de Long et je profite du nectar de la vie, pour réfléchir à ma condition chaque jours.

Dit t'il en buvant à nouveau son verre de vin. Il écouta Zoro hurler, dire qu'il était un imposateur, oh non... Pourquoi disait t'il cela ?

Sou Reï : Je vous laisse le choix de vous rendre compte par vous même, à quel point ce camp peut vous apporter. Mais, comme un chien perdu, vous aboyez contre le maitre qui vous tends la main. Je ferais exécuter un enfant pour cette insolence, c'est de votre faute.

Puis Zoro se rapprocha, encore une fois, mettant un pied lourd de sens sur la marche, écartant les bras en croix, comme prêt à recevoir un châtiment corporel. Puis il annonça fierement que son esprit resterait libre, si son corps était torturé. Sou Rei laissa un sourire en coin se dessiner sur son visage pâle.

Sou Reï : Si votre esprit veut être libre, cela ne va pas me convenir... Non, vous ne marchez pas ainsi... N'est ce pas ? Il vous faut une autre brisure, les coups ne valent rien contre un homme comme vous.

Il posa alors le Sennou sur le trône, puis tendit le Katana blanc en direction du samurai, avant de le briser en deux et le faire disparaitre dans des flammes bleutés et légères, s'éparpillant un peu partout dans la pièce, à la manière de feu follet. L'arme de Zoro... Brisée ? En un clin d'oeil, Sou reï venait t'il de rendre le samurai handicapé, d'une certaine façon.

Sou Reï : Je vous avais dis, ma patience à des limites...

Tout en disant cela, il apparut dans le dos de Zoro, pivota légèrement et lui vola ses deux autres Katanas, avant de reprendre sa place sur son trône et repousser avec un vent glacé et puissant le corniaud tout au fond de la salle du trône, le cognant contre la lourde porte ornée. De loin, sur d'être entendu par l'écho et l'illusion, il dit froidement ;

Sou Reï : Ces deux armes ont aussi de la valeur à vos yeux, non ? Vous n'en aurez plus besoin, vous m'avez provoqué, décus, vos mains suffirons. Puis les brisas de la même manière, en les faisant disparaitre aussi.

Zoro avait perdu ses trois katanas en un claquement de doigts, ou presque... Serait t'il enervé ? Choqué ? Tomberait t'il au sol après ce coup bas ? Sou reï prit alors le sennou dans l'une de ses mains.

Sou Reï : Eh bien ? Je croyais être un usurpateur, que vous vouliez vous occuper de mon cas. Ce sera bien difficile sans vos armes. Pensez vous en être encore capable ? Venez donc me le prouver, cette fois ci, je n'esquiverais pas.

Evidemment, comme tout n'était qu'illusion, ses armes n'avaient pas été brisées, pas vraiment... Mais il fallait briser son mental d'abord et avant tout. Cet homme ne vivait que par la fierté, il devait comprendre sa place.

Credits > Epsilon

Le retour de Zoro

Sou Reï osait une comparaison des plus impertinente, mentionnant le capitaine du pirate aux 3 sabres : Luffy. A quel moment ce crétin s'était il renseigné sur sa situation ? Et son baratin sur ses réflexions autour du "nectar de la vie", il avait bien envie de lui foutre dans le cul sa putain de coupe. En plus, il ne partageait même pas son vin l'enflure ! Le rat ! Le jul'if ! La moindre des choses quand on souhaitait que quelqu'un rentre dans ses rangs, c'était de lui offrir un bon p'tit verre. Sou Rei était un piètre négociateur, il ne savait pas parler au sabreur.

- Pff... Toi, Soul Hei, tu réfléchis à ta condition ?

Le railla-t-il machinalement, puisque l'imaginer se remettre en question l'amusait beaucoup.

-Ta condition d'esclave envers un dragon fantôme mort et enterré depuis des lustres ?

L'homme au demeurant calme continuait à siroter le sang du Christ devant un samouraï de plus en plus explosif. Il montait en pression, comme une cocotte minute. Chaque seconde de plus séparée du Wado Ichimonji le faisait perdre en flegme. Et quand cette pisse de vache gangrénée annonça devoir exécuter un enfant innocent pour faire payer l'insolence du sabreur, ce dernier arqua le sourcil.

- De ma faute ?

Prononça-t-il sereinement, ne semblant pas plus heurter que cela face à cette accusation.

- Je te prie de bien vouloir cesser de te servir de moi comme prétexte pour justifier ta soif sanguinaire, monstruosité à poil blanc !

Il avait fait l'effort d'y mettre les formes. La mort d'un enfant, ce n'était pas bien marrant mais de toute façon, avec ou sans lui, des gosses crevaient sous la main de ce fou meurtrier, au moindre de ses caprices.

https://youtu.be/ZiIHyUbLFJg?t=288 (Am i not merciful, très approprié)

Mais ce qu'il se passa par la suite... Ce qu'il se passa... Dépassa tout entendement. Le wado Ichimonji fut tendu vers son propriétaire qui déposa un regard interloqué vers son trésor. Un dernier regard. Il venait de poser son dernier regard sur le sabre blanc. Le dernier. Avant que l'arme ne s'émiette en flamme bleue, évaporée si facilement dans les airs. Qu'il était si simple de briser une promesse, une raison d'être, quand on s'appelait Sou Reï.

La prunelle du cheveux vert se rétrécit au point de presque disparaître sous le choc tandis que sa bouche s'entrouvrit, totalement abasourdi. Quand la plus grande pute de tout Kosaten se téléporta aux côtés du bretteur pour faire subir à ces deux autres lames un sort identique à la première, le jeune homme se figea telle une statue de sel. Il n'osa même pas les regarder mourir sous son oeil brisé, entendant seulement les crépitements qui les firent devenir poussières.
Choqué.
Littéralement.
Choqué.

Il était très rare de choquer cet homme au mental d'acier. Mais ce jour là, Sou Reï s'était attaqué à son plus grand trésor, s'était attaqué à l'essence même du guerrier qu'il incarnait. Il venait de le poignarder sur place. La violence mentale était si puissante que son cerveau afficha un message d'erreur, dans l'incapacité de pouvoir penser ou ressentir convenablement. Il était vidé. Inexistant. Tel un poisson hors de l'eau. Mais il ne plia pas le genou pour autant. L'âme tellement en miettes que son corps semblait hors service. Jusqu'à cet instant... Cet instant... Où Zoro tourna sa tête avec raideur et effroi vers le roi. Jamais Zoro n'avait regardé quelqu'un comme ça, pas même Rinkyu quand il assassina sa fille, pas même Zayro Jinn pour tout ce qu'il lui avait infligé. Personne. Son regard aurait terrifié n'importe qui d'autre tant il portait la mort, le néant, la fin du monde dans les traits de son visage. Le coeur profondément noir, imbibé des ténèbres les plus fous.

Il semblait habité par la mort en personne...

Quand subitement, il ramassa la faux tantôt abandonnée sur le sol, silencieusement. Son mouvement pour s'abaisser, attraper la faux et se relever était saccadé, tel un robot défectueux avec des mécanismes rouillées tant il emmagasinait quelque chose de terrifiant en lui. Il ne quitta pas de son oeil sinistre et absent le roi, tandis que ses deux mains se resserrèrent contre le manche de la faux funèbre, il venait apporter la mort. Les artères de son cou semblaient sur le point d'exploser, il retenait une telle rage en lui.

Une rage qui finit par exploser d'un coup, en une seconde. Une brève lumière blanche vint éblouir la salle du trône telle une explosion nucléaire qui radiait les lieux. Le haki des rois. Il était là, et il s'activait, pour la première fois sur Kosaten.

Brusquement, son visage se défigura sous la furie inhumaine au point de ne presque plus pouvoir l'identifier. Un seul cri déchira la salle du trône, qui vint s'élever en écho infini entre les colonnes de marbre tant il fut intense :

- SOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU REEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Un cri bestial, un cri animal, un cri archaïque, impossible à identifier tant il paraissait provenir de la plus sombre des détresse : la folie. Et puis, tel un orage avec le bruit en retard après l'éclair, les conséquences de ce flash "mystérieux" que Zoro avait émis commença à faire effet : un immense tremblement, la salle entière qui vibrait, les colonnes qui se fissuraient, tout semblait prêt à se casser la gueule à tout moment, tandis que le chien enragé fonça vers le roi dans l'intention de le décapiter avec sa faux imbibé d'un haki noir pétrole :

Fiche (c) Espe

Le terrible juge des enfers

Le retour de Zoro

*** Ce qui suit se déroule sur le plan de l'âme de Rhadamanthys et n'est visible que par ceux ayant une forte présence dans le monde spirituelle. ***

Serrant les dents, le chevalier des enfers pouvait voir son reflet corrompu par Long l'observait de ses yeux mauvais ... Se riant de lui juste en existant, une contrefaçon grossière et hideuse aux yeux de Rhadamanthys alors que la chose s'approchait de lui tout en s'évertuant a lui faire comprendre qu'il avait nullement besoin d'un but pour avancer mais d'un maitre pour le mener à la baguette : car s'était comme ça qu'il fonctionnait en vérité . Aussi loin qu'il s'en souvienne ou du moins, qu'il voulait bien s'en souvenir : il avait toujours été le vaillant soldat de quelqu'un ou le preux chevalier d'un autre car tel était son devoir . Sa mission en tant que guerrier car nul ne pouvait se battre sans obéir a plus haut que soi ... A quoi servait la force si elle n'était pas au service d'un intêret plus grand que soit ? A quoi pouvait être utile le courage s'il n'était pas confronté au plus grand des obstacles ? Qu'était un chevalier qui n'avait en vérité, rien à protéger ?

Ce genre de pensée vinrent parasiter l'esprit du spectre face a son opposé glacé ... Lui embrouillant son esprit déjà bien fragilisé par cette intrusion en sa psyché alors qu'il cherchait une porte de sortie ou du moins : un point sur lequel se concentrer pour ne pas se perdre devant le flot de vérité honteuse qu'il venait de subir.

"Ma place ... Est d'être le bras armée de mon maitre Hadés ... Je suis là pour le protéger ... C'est pour cette raison que je suis sur ce monde et que j'accepte d'être sous le joug de Sou Rei ... Je n'ai ..."

Une main vint soudainement saisir la mâchoire de Rhadamanthys et la bloqua d'un coups d'une prise surpuissante ... L'empêchant de s'exprimer alors que le grec aux yeux couleurs turquoises s'approcha de ce dernier avec un sourire mauvais.

"Pas eu le choix ? C'est ça ? Ha ! Le trône de Sou Rei était a portée de ta main mais dans ton avidité : tu t'es empressé ! Et pour quoi ? Tu t'es fait rosser par une femme ... Même pas une élue en plus ! Tu aimes prendre des coups alors pourquoi es tu toujours honteux de ce qu'il s'est passé ? Car elle t'a forcé a réciter sa formule impie ou bien car tu étais juste trop faible ?"

Demandât l'apparition avant de relâcher Rhadamanthys pour reprendre en reculant d'un pas fantomatique tout observant son cosmos qui se refroidissait à vue d'œil.

"Tant qu'on parle de tes défaites ... Te souvient tu quand les cendres noirs t'ont presque incinéré ? Quand de mon souffle, j'ai manqué de peu d'arracher ta peau de tes os et de me servir de ton armure comme cure-dent ? De la bête du royaum des morts qui a manqué de te dévorer et de Tenkasuru qui t'a emprisonné au point que tu t'es presque donné la mort juste pour sortir de ta pitoyable petite cage ? Pourtant tu as survécu je dois l'avouer ... Tu trouves toujours un moyen de survivre malgré que tes adversaires sont bien plus fort que toi... Si je dois t'accorder quelque chose : c'est que tu es d'une robustesse inexpugnable, petit homme. Et c'est bien cela qui a attiré mon regard sur toi ... Malgré tout ce qui t'es arrivé : tu te raccroches a un mince filet de lumière sans perdre courage ... Tu n'abandonnes jamais. Mais qu'est ce que tu peux être stupide parfois... "

Soufflât le dragon d'os en lui tournant le dos tout en venant faire exprés de concentrer toute la rage du juge sur ce dernier afin qu'il s'en prenne a lui physiquement ... Ce qui ne manqua pas quand le juge vint soudainement vomir un torrent de flamme blanche et rouge sur son opposant qui : bloqua la totalité du souffle de la paume de sa main en usant de l'une des techniques du juge contre lui même alors que ce dernier venait de retrouver un semblant de vie dans sa rage.

"Oui ... La voila ... La réelle source de ta force et le secret derrière ta vigueur : ta haine, Rhadamanthys. Cette même haine qui t'a fait prendre la mauvaise direction là où le monde aurait dû être a toi... Cette colère est le combustible qui fait bruler ton cœur alors conserve et cultive là pour écraser nos ennemies ... Et un jour tu recevras ce que tu cherches : la tête de Sou Rei. "

Cette annonce vint tout d'abord surprendre le juge des enfers avant que celle-ci ne se change en une fureur sans nom :

"Je t'interdit de me prendre de haut, fantôme de Long ! Tu n'es qu'un maudit éclat de ton être d'origine et tu crois pouvoir me tourmenter de la sorte ? Tu penses me torturer en me jetant a la figure mes échecs pour ensuite me faire de vaines promesses ? De qui te moques tu donc, résidus de Long ?"

Rugit alors le fils de Zeus avant que les ossements ne viennent reprendre sa forme d'origine tout en s'effaçant doucement dans les étoiles composant la galaxie dans le coeur de Rhadamanthys.

"Je ne me moque d'aucun de mes enfants, Rhadamanthys ... Mais n'oublie pas que Reifuu est la nation de la force : mon peuple suit la plus ancienne des régles depuis que la pensée existe ... La loi du plus fort... Si tu arrives a défaire Sou Rei alors tu auras gagner le droit de régner mais pour l'heure : connais ta place, bras droit du roi ... Ce que tu qualifies d'ingérence avait pour but d'empêcher une nouvelle fois ton avidité de prendre le dessus sur ce qui doit être fait pour le bien de mon peuple. Reifuu a besoin de Roronoa Zoro tout comme elle a besoin de toi, Rhadamanthys de la wyverne ... De gré ou de force, vous allez utiliser vos puissances pour rendre ma nation la gloire qu'elle a perdu car le roi est revenue : et il a besoin de ses soldat."

Soufflât le dragon d'os tout en venant disparaitre alors que l'état de "transe" de Rhadamanthys vint soudainement être perturbé par l'aura en provenance de Zoro : l'énergie qu'il dégageait été si puissante qu'elle avait réussis a repousser en partie l'esprit du monstre légendaire hors de la psyché du juge dont les yeux reprenaient lentement leurs teintes dorés...

Beaucoup trop lentement hélas car il voyait déjà le sabreur courir à sa perte comme lui l'aurait fait si la créature divine n'était pas intervenue ... La scéne semblait se passer au ralentit à ses yeux : Zoro était sur Sou Rei dans un accés de folie comme celui qui l'aurait emporté si la main du dragon n'était pas encore posé sur son corps pour qu'il assiste impuissant à ce qui allait suivre...

Laissant alors le spectre libéré de l'illusion voir que le pirate allait perdre sa liberté ... Pour rien.

** C'EST UN PIEGE !!! **

Hurlât-il intérieurement de désespoir entre ses pensées alors focalisé sur le fait que le sabreur se jetait de lui même dans les griffes de Sou Rei.

Citation :: Le serment de Long est activé : depuis sa défaite contre l'avatar de Long, le chevalier des enfers est lié par un serment inviolable contre envers ce dernier et permet à l'esprit du dragon défunt de diriger les actions du juge dans la bonne direction.
- Piégé par l'esprit de Long, le juge est torturé mentalement par ce dernier
- Entends les promesses de l'esprit divin ainsi que la colère du sabreur
- Ne tardera pas a se libérer de l'influence du dragon divin pour assister au sort de Zoro sans aucune chance d'intervenir

Dernière édition par Sou reï le 2022-02-26, 14:36, édité 1 fois

Le règne immortel de Sou Reï

Toutes les précédentes paroles, tous les précédents propos, toutes les provocations d'avant, Sou Reï n'en avait cure, car son sourire en disait clairement long sur la suite. Il savait que dans quelques minutes, dans les prochaines secondes, il allait briser la psyché de cet homme, le rendre plus faible et vulnérable, sans doute en colère et frustré oui... Mais la colère était une faiblesse. C'était laisser dépasser sa propre condition, sa propre serenité, son calme, pour une rage endiablé ou le contrôle ne faisait plus loi. En brisant les armes du bretteur, c'est exactement comme cela que se déroula les choses.

Voila pourquoi il était inutile de relever ses remarques et ses insultes, contrairement à lui, Sou Reï ne s'offusquait pas, ne criait pas, ne perdait pas son calme absolu et la circonstance des choses. Pas même lorsqu'il fut arrêté par Tenkasuru, torturé dans la prison sous marine, il garda son calme pendant des années, il ne donnait à aucun ennemi le bénéfice de le voir faible, car la faiblesse... Il ne la connaissait pas. Le roi des rois observa lentement Zoro craquer, fondre dans un mélange de ténèbres, d'incompréhension. La brisure, la fameuse brisure qu'il voulait, était entrain de se faire, tandis qu'à coté, docilement, Rhadamanthys gardait le genoux à terre et semblait toujours se battre contre autre chose de plus fort que lui.

Musique

Lorsque Sou Reï regarda à nouveau le bretteur, il fut fixé sur un visage terrifiant. Jamais personne ne l'avait observé de la sorte. Il y'avait une profonde noirceur qui se dégageait, mais cela allait bien au delà. L'aura même des lieux avait changée subitement, il y'avait quelque chose de louche qui se passait et même à travers l'illusion, une vibration dans la magie pouvait être perceptible, s'intensifiant, le roi des rois réagit alors ;

Sou Reï : Vous les aimiez à ce point... Ces bouts de d'acier ? Etonnante créature qu'est l'homme et son attachement pour des choses aussi simples, futiles, qui puissent se reconstruire en quelques coups de marteaux dans une forge.

Il vit alors le bretteur se baisser et ramasser la faux de tout à l'heure, qu'il avait jeté précédemment. Que voulait t'il en faire ? Une nouvelle arme ? Eh bien voila, tout est bien qui finit bien.

Sou Reï : Voila, vous voyez, vous avez déjà trouvé un nouveau joujoux.

Tandis que le regard du pirate ne le quittait pas et laissait la mort s'infiltrer en lui, pour s'extirper de son oeil et aller frapper le roi des rois. Espérait t'il le faire vaciller ainsi ? Juste par cet échange silencieux ? Il était toujours intriguant de voir comment un élu pouvait être brisé... Mais le plus surprenant, restait ce qu'ils pouvaient dégager dans des moments aussi... Spéciaux. Une lumière vive blanchit soudainement la pièce, qui trembla un peu ! Le roi Sou Reï plissa encore un peu plus les yeux, jetant son verre au sol qui s'éclata et tâcha le marbre blanc de la salle du trône.

Sou Reï : ....

Lorsque le cri de rage terrifiant déchira d'un écho cinglant la pièce et fissura les quelques vitres, laissant entrer un froid glacial et un vent polaire dans l'endroit déjà gelé par les auras inégales. Portant son auriculaire à son oreille, il répondit à ce cris, dans un calme olympien et une pique provocante.

- SOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU REEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Sou Reï : C'est bien mon nom.

Mais même les colonnes se fissuraient à ce cri et le roi des rois en personne compris que ce n'était pas normal. Il ne fallait plus jouer et attendre avec cet élu, il était temps de le punir. Devait t'il allait à lui ? Non, il allait venir, avec toute sa rage et toute son ardeur du moment. L'arme qu'il tenait devint noir et lui ? Il commença donc comme prévu à courir vers le dirigeant Reifuujin. Le visage de Rhadamanthys reprit un peu de couleur et de vivacité, il semblait comme perturbé... Mais ne bougeait toujours pas. Tandis que Zoro n'était plus qu'à quelques mètres... Centimètres de Sou Reï.

** C'EST UN PIEGE !!! ** pensa Rhada... A raison

Car oui, ce qu'était entrain de crier dans ses pensées le chevalier d'Hadès était vrai. Car lorsque Zoro, fou de rage, arriva proche de Sou Reï, ce dernier fit tourner le sennou dans sa main, esquiva la faux en acier noire qui lui frôla la joue illusoirement, avant de rompre l'illusion et que le paysage bleue ne devienne plus gris et blanc et qu'une pique ne s'enfonce à la fois dans le crâne du pirate, et qu'un crochet ne lui accroche la machoire par le dessous. Un attirail archaïque de torture à la fois physique, mais surtout... SURTOUT mental ! Car une fois la pique et l'accroche faite, c'est une puissante magie qui fut déversé dans le cerveau de ce dernier, calmant son haki, calmant sa rage et lui montrant une autre voie.

Sou Reï : Hmphf....

Dans l'esprit de Zoro, il se voyait comme appartenant à la nation depuis le départ, il y'avait aussi un mélange des souvenirs du millénaire dernier dans la nation de Fuyu, devenue Reifuu. La puissance que ça lui apportait, la force, le coté guerrier, le coté loyal ressortait. Il n'était pas jusqu'à dire que Sou rei pouvait être vu comme le "luffy" de Zoro, ni son capitaine, mais il y'avait un profond respect pour la nation et son dirigeant, respect qui s'ancrait en lui... Comme si ça faisait partie de lui et de ses propres décisions. Il allait être de retour sur le droit chemin et écouter le roi des rois. Rentrer dans les ordres. Cependant, pendant ce processus, Sou Reî se tourna vers Radhamanthys.

Sou Reï : Eh bien... Vous voila sorti de votre torpeur, devrais je appliquer la même sanction sur vous, chevalier ?

Reprenant le sennou, en l'arrachant du crâne et de la gorge de Zoro, Sou Reï s'approcha alors lentement de Rhadamanthys. Allait t'il y passer lui aussi ? Peut être que le roi des rois n'avait plus la patience de se voir discuter son autorité. L'effet continuait dans le cerveau de Zoro, lui montrant une autre réalité, d'autres idées, d'autres décisions qu'il n'avait pas prise, mais qu'il serait convaincu d'avoir prise. Cela prendrait quelques minutes, à peine, la nouvelle formule du sennou était parfaite !

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Citation :: [color=#000000]Sennou :

Pendant l'effet du sennou, vous êtes obligé d'obéir a votre dirigeant et être loyal à votre nation. Vous ne pouvez et pourrez plus tenter de vous rebeller, puisque le sennou change votre "perception" même des choses et vous voyez la nation et le dirigeant comme "votre nation" et "votre dirigeant". Un besoin d'appartenance et de protéger, d'obéir en somme. La liberté restreinte ne peut être brisée avant le premier mois. Au bout d'un mois, sachant que le sennou à été "modifié" pour être plus fort, vous pourrez bien entendu tenter d'en briser le pouvoir.

Pour se faire, un lancé de dé (1 par mois) SAUF LE PREMIER MOIS (ou vous êtes forcé d'être sous le sennou) sera possible, dont voici les effets :

1 : Echec, vous restez sous l'emprise du Sennou
2 : Echec Morphique, vous restez sous l'emprise du Sennou, mais votre corps change en partie (des parties animales ou non humaine ou autre poussent sur vous, pendant une semaine, ce n'est qu'une illusion, mais bien réelle pour vous)
3 : Echec Lepreux, vous restez sous l'emprise du Sennou et avez l'impression de voir vos membres se détacher pendant plusieurs heures
4 : Semi Réussite, vous restez sous l'emprise du Sennou, mais vous pourrez faire un second lancé le mois prochain.
5 : Reussite critique, vous vous libérez de l'emprise du Sennou et vous souvenez de ce que vous avez vécu...
6 : Echec critique, vous restez sous l'emprise du Sennou et le mois prochain ne pourrez pas faire de lancé de dé
7 : Echec Douleur, vous restez sous l'emprise du Sennou et ressentez une violente douleur au crâne, paralysante pendant plusieurs jours
8 : (se retire après 3 lancés) Echec Folie, vous restez sous l'emprise du sennou, mais vous devenez fou pendant 2 a 5 rps (max, a vous de décider), vos propos sont incohérents et vous delirez completement.
9 : (se retire après 2 lancés) Echec mais Ne fait rien
10 : (se retire après 1 lancé) Echec mais Ne fait rien

Credits > Epsilon

Le terrible juge des enfers

Le retour de Zoro

Lorsque Zoro tomba dans le piége de Sou Rei : la volonté du spectre infernal sombra avec ce dernier ... Le contrôle mental des ossements de Long l'ayant débarrassé de l'illusion du roi de Reifuu, le chevalier des enfers vit la scène dans sa totalité alors que l'engin servant a appliquer le sennou était utilisé sur ce pauvre Roronoa qui était finalement tombé, pour rien ... Ses sabres n'avaient pas été brisé pas plus que les souvenirs qu'ils contenaient et pourtant : il était là, gisant sous le pouvoir manipulateur du sennou qui s'insinuait dans ses pensées.

Pourquoi ?

Pourquoi ?

Vint alors se demander Rhadamanthys en baissant le regard alors que les mots de Long vinrent de nouveau résonner en son esprit quand ce dernier lui expliqua qu'il n'était pas intervenue pour protéger Sou Rei : il n'en avait clairement pas besoin, non... C'était lui qu'il protégeait de son propre égo et de sa propre fierté mal placé. Zoro était absolument comme lui quand il s'en était prit a l'imposteur du roi et finissait à présent dans un état encore plus mauvais que le sien. Non, affronter Sou Rei maintenant n'était pas la solution, il n'était pas encore assez fort ni encore assez préparé pour ce qui l'attendait... Il devait endurer , comme lui avait chuchoté Long à même ses pensées alors pour cela : il allait devoir faire quelque chose pour Sou Rei, il allait plier de nouveau.

"Roi des rois ... "

S'exprima Rhadamanthys en se redressant pour lui faire face : se tenant droit devant lui alors qu'un changement s'effectuait en son sein tandis qu'il récita intérieurement un mantra pour calmer son esprit... Puis, reprit la parole d'une voix calme en se saisissant de son casque.

"Le dragon, fier, se dresse. Il ne craint rien, ni personne. Sa légende devient mythe et on loue, avec respect, sa pugnacité. Ses partisans répandront sa volonté par leurs robustesses... Tel est la leçon que le grand dragon divin m'a enseigné alors que dans mon avidité : je ne cherche qu'a obtenir quelque chose qui m'a l'air inaccessible ... "

Fit-il en posant de nouveau le genoux au sol tout en tenant son casque a ses cotés, baissant la tête un instant avant de relever ses yeux en direction de l'homme en kimono : ayant finalement retrouvé la dorure de ses pupilles.

"Ma place en ce monde ... Et je l'ai finalement trouvé : je suis un élu de Reifuu, un gardien de votre nation et votre bras droit; je suis la main du dragon divin et j'oeuvre pour le bien de ce pays ... Ce lieu où régne la plus ancienne des lois qui a jamais existé dans le multivers : la loi du plus fort et vous êtes le plus fort, Roi Sou Rei. "

Avoua alors le fils de Zeus tout en laissant l'Impénétrabilité de Long faire son office sur ses émotions et son esprit : il ne pouvait pas gagner a présent et ne pourrait le faire sous le Sennou. Pour l'heure, il se devait de faire ce que lui ordonnerait son serment sacré car ce dernier venait de modifier subtilement son but a long terme en lui offrant une opportunité qu'il ne pourrait obtenir en se rebellant : celle d'affronter Sou Rei quand il serait prêt.

"Je suis le serviteur de Long, je suis le bras armée du peuple de Reifuu et je suis ... Le chevalier aux ordres du haut roi : Sou Rei."

Terminât alors Rhadamanthys en venant a présent diriger les flammes de sa haine en sommeil contre son véritable adversaire : comme lui avait conseillé le roi... Restait a savoir qui était à présent son ennemie.

Le retour de Zoro

https://www.youtube.com/watch?v=t6Hz6oscEPc

Dans sa déferlante fièvre obscure plus aucun son ne parvenait aux oreilles fumantes du bretteur. Les paroles de du coton de tige geant sonnerent comme un bruit crissant parmi le brouhaha ambiant de sa colère, tout comme ses commentaires acerbes. Et dans le feu de l'action et le torrent d'adrénaline, le pirate aussi brisé que ses katanas ne ressentit même pas l'appareil de torture pénétrer son crâne et le dessous de sa gorge. En revanche, une brutale vague de sérénité l'empara subitement au point de lui en faire lâcher la faux contre le carrelage translucide. Ses muscles tendus à s'en éclater les tendons se relâchèrent si violemment qu'il manqua d'en perdre l'équilibre.

Il en oublia la raison de sa rage actuelle, si détendu, mieux que d'la marijuana. L'image de son capitaine souriant, de Kuina, et... de Lux défilaient une à une dans sa tête, bientôt rejointe par celle de Sou Reï, son père spirituel, celui qui l'avait pris sous son aile et éduqué honorablement depuis son arrivée. Quelle bonté ! Il lui avait pratiquement tout appris. Un jour, il comptait le surpasser comme tout bon élève envers son maître mais non avec l'intention de le tuer comme précédemment mais pour le rendre fier. Sou Reï était un exemple depuis toujours, comme Mihawk.
Ici, dans cette nation enneigée, il se sentait bien, il se sentait en sécurité, il se sentait dans un cocon, il se sentait chez lui. Un nationalisme exacerbé naquit en lui, développant une forte attache envers ces terres froides. Un sentiment de nostalgie se créait à destination des rues qui semblaient l'avoir vu grandi. Un sentiment bien illusoire crée de toute pièce par le sennou mais que le pirate ne pouvait ignorer. En somme, il restait lui-même, le fier bretteur persévérant, solide et nonchalant mais à la différence qu'il vouait un immense respect à sa patrie désormais. L'envie de se rebeller ne l'envahissait plus, sevré. Une chaîne symbolique entourait son cou, une chaîne que Sou Rei tenait dans sa main assurée mais que le sabreur ne percevait guère.
Il lui arriverait probablement de mal parler à Sou Rei encore, cela faisait partie de son caractère, mais maintenant, ce dernier n'avait plus à douter de sa loyauté car, Roronoa Zoro, n'éprouvait plus aucune animosité à l'égard de sa nation. La haine annihilée, il se battrait jusqu'au bout pour elle.

Une fois les souvenirs trafiqués, le sennou se retira de son visage et le borgne s'avança vers son maître. Non dans un but de le défier, mais dans un but affectueux. Il posa un genou contre le sol tel un chevalier devant son roi, tel un samouraï loyal à la botte de son seigneur, près au sacrifice pour sa nation, et prononça solennellement :

- Laissez-moi mettre ma force au service de la nation, ma puissance est vôtre. Laissez-moi mourir pour vous, pour Reifuu, pour Long.

Jura-t-il dans une émotion inexplicablement amere mais semblant tout à fait "naturelle. Il lui offrait officiellement sa lame. Luffy et le reste lui paraissaient si lointain. Cependant, quelque chose paraissait le tracasser et il ne put s'empêcher de relever un visage exprimant l'inconfort vers Sou Reï...

- Si je peux me permettre... Mes sabres... Pour..Pourquoi ?

Il préservait l'image de Sou Reï entrain de désintégrer ses lames comme du pudding mais il ne parvenait pas à se remémorer la raison de cette action. Une action certainement juste, il ne remettait pas en question sa décision mais... Cela lui brisait le coeur. Comment son maître tant admiré avait-il pu commettre un acte aussi "violent" envers son plus fidèle sujet ? Zoro ressentait un vide en lui contre lequel même le plus puissant des sennou ne pouvait rien. Le sennou ne comblait pas le néant, la perte.

A côté, Rhadamanthys, son allié de toujours témoignait également sa loyauté. Cependant, le cheveux vert ressentit une pointe de jalousie à son égard. Sou Reî semblait le préférer, semblait nouer une relation privilégiée avec lui, chose que le sabreur ne supportait pas. Une rivalité s'installait progressivement entre lui et à l'insu du roi de Crète. Zoro comptait bien prouver au roi des roi qu'il était son plus grand et meilleur atout. Il voulait obtenir sa fierté, son attention, sa reconnaissance, son amitié :

- Je serai le plus grand guerrier que Reifuu n'aura jamais portée. Je vous ferai honneur, mon seigneur.

Exprima-t-il totalement lobotomisé. Un nouvel objectif pour lui.

Fiche (c) Espe

Messages : 49 Date d'inscription : 10/07/2020 Age du personnage : 1870

Le règne immortel de Sou Reï

Puisqu'il avait rempli sa mission, sans faillir et généralement faisait du bon travail, Sou Reï s'arrêta devant le chevalier, lorsque ce dernier l'interpela en le nommant "roi des rois" et se décida à l'écouter, penchant très subtilement la tête sur le coté droit, observant ce qu'avait à dire ce dernier. L'homme en armure, si fier d'ordinaire, se redressa pourtant pour bel et bien se soumettre, n'était ce pas un curieux paradoxe que de se lever physiquement, pour s'abaisser psychiquement ?

Ses paroles, salutaire et claires sur Reifuu, Long et son dirigeant, montrait la grandeur et la fierté de servir un tel pays, une telle nation, mais il finit par poser le genoux et joindre le physique à la psyché. Cela le sauverait du Sennou... Sa dernière confession, ses flatteries sur Sou Rei, il y'avait peut être du mensonge, mais il y'avait probablement un emprunt de sincérité. Ainsi, avant d'en finir pour de bon avec Zoro, il laissa le spectre terminer son discours pour y répondre calmement.

Sou Reï : Chevalier de la wyverne, féroce élue de l'ancienne Fuyu. Vous m'avez servit longtemps et je sens en vous le besoin de me surpasser, de me dépasser, de me... Détrôner. Honnêtement ? Je ne vous blâme pas, cet objectif vous forcera à devenir puissant et un élu puissant est un élu qui écrase ses ennemis. Lorsque vous êtes arrivé en ce monde, la toute première fois, vous n'avez pas eu d'autres choix, asservi par un nouveau serment, de servir nation et dirigeant. Arraché à votre monde et votre ancien chef... Hadès n'est ce pas ? Vous le venerez, vous le respectez, il a acquis votre respect, votre être lui est eternellement attaché, Long, moi, je sais que nous sommes secondaires à vos yeux, je ne suis pas dupe. Seule la force compte à mes yeux, cette nation était autrefois grande, regardez ce qu'elle est devenue Rhadamanthys. Des terres perdues par un cataclysme, une armée apathique... Ma capture à Tenkasuru. Pourtant je suis fort, vous l'avez dit, je suis le plus fort. Un jour, si votre envie de me dépasser dépasse votre attachement à la nation, je vous attendrais ici même pour voir qui de nous deux mérite le trône. Mais en attendant ce jour, j'aimerais avoir le même respect que vous aviez pour Hadès. Je ne suis pas cet homme ou ce dieu que vous veneriez vraiment, mais, je peux vous voir comme mon Elu, pouvez vous me voir vraiment comme votre dirigeant, Rhadamanthys, wyverne infernale, spectre celeste de la férocité, chevalier d'Hadès ?

Il laissa quelques secondes s'écouler, puis se tourna vers Zoro, tout en ajoutant, envers le spectre, une dernière chose ;

Sou Reï : C'est votre choix, tant que vous devenez plus fort et que vous me servez, cela me convient parfaitement. Votre prochaine mission sera de voir ce que désire l'intru qui occupe mon ile à l'ouest de Reifuu. Elle a été envahi, les habitants ont étés dispersés et une structure s'élève sur un large territoire. Allez y et ramenez moi des réponses. Ne me décevez pas...

Evidemment, maintenant il y'avait Zoro, qui avait perdu sa rage, laissant place à la sérénité. Le sennou marchait très bien. Sou rei le fit disparaitre de ses mains et s'approcha du bretteur. Désormais docile, maniable, maléable, c'était agréable de le voir agir ainsi. Le dirigeant tourna autour de lui, avant de se remettre en face pour de bon, lorsque ce dernier indiqua servir Reifuu, mais demanda pourquoi ses katanas avaient étés brisés, le roi des rois claqua des doigts et l'illusion se dissipa ;

Sou Reï : Il n'a jamais été question de briser les armes qui font de l'élu que vous êtes, ce que vous êtes. Sans eux, votre force est réduite et ce qui prime est la force. Voici, Zoro Roronoa, vos sabres.

Tendit t'il alors, dans sa main, les trois katanas de Zoro, dont celui de Kuina. La promesse ne fut donc pas brisée ! Zoro termina sur une touche tout à fait vraie, il serait le plus grand guerrier de sa nation et l'oeil qu'il prêta à Rhadamanthys, ce coté rival, ne manqua pas d'être remarqué par le roi des rois, qui feinta un léger sourire de circonstance. Rendant les armes à ce dernier, il se rassit sur son trône, versa du vin dans sa coupe et leva légèrement son verre vers eux ;

Sou Reï : Disposez à présent. Vous savez tous deux ce qu'il vous reste à faire. Accomplir et progresser, vous en êtes capables non ? Alors... Allez y... Du vent.

Termina t'il, en portant le verre à sa bouche.

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- Rhada echappe de peu au Sennou
- Zoro est sous "le sennou" (voir effets plus haut)
- Rhada dispose d'une mission (voir l'ile ou s'est installé Tyr) libre à toi de la faire avec Zoro

Mission spéciale :

Citation :: Briefing : Sou Rei désire voir quel intru s'est installé sur son ile à l'ouest de Reifuu. Une structure étrange et lumineuse la nuit, perce l'horizon et s'étale sur tout un territoire. Les habitants ont étés sommés de trouver refuge ailleurs et arrivent par petits bateaux sur le territoire principal. C'est intolérable, il faut des réponses !
Demande ou objectif particulier : Obtenir des informations sur les lieux, ce qui s'y passe, etc...
Lieu de la quête : Kougakou (alentours)
Type de quête : Quête de dirigeant
Nombre de joueurs requis : 1 a 2 max
PNJ du staff (oui/non) : Peut être (facultatif) tout dépend de l'approche
Récompense : Correction rp important +5xp +5yens bonus

Credits > Epsilon

Le retour de Zoro

Le bretteur écoutait d'une oreille attentive ce que son maître spirituel déblatérait à son frère rival. Il nota le désir irrésistible du blond au visage libéré pour le détrôner, prendre les rênes de la nation. L'épéiste partageait cette envie, à la différence qu'il appréciait et respectait Sou Reï et qu'il souhaitait simplement le dépasser en bon élève, non comme un ennemi désormais : prendre la relève.

- Je vous surpasserai avant celui-là !

S'interposa-t-il dans l'échange entre Rhadamanthys et Sou Reï afin d'indiquer sa présence. Il déclara officiellement la naissance de cette rivalité entre le roi de Crète et lui. Si avant le sennou, il ignorait où le situer, tantôt comme un traître, tantôt comme un camarade, tantôt comme rien du tout, maintenant les règles étaient fixés. Rhada devenait son rival pour la course à la puissance, pour le trône de Reifuu.

Qu'est-ce qui pourrait redonner à la nation son prestige passé ? Reifuu s'érigeait en dominant les autres, Reifuu était la terre des conquérants. Reifuu écrasait ses ennemis et quel plus grand ennemi que son opposé de toujours ? Kaen.

Et puis, quand dans un excès de bonté, le grand seigneur des glaces fit réapparaître les katanas du bretteur qui n'avaient jamais été brisés, ce dernier en tomba presque à la renverse. Mais il se retint, empoignant fermement les armes tendues devant lui et les rabattit silencieusement dans leurs fourreaux. Quelle satisfaction. C'était le yoyo émotionnel dans cette salle.
Comment avait-il pu douter une seule seconde de son maître ? Il n'aurait jamais pu commettre un acte aussi horrible et inhumain.. Automatiquement, le sabreur inclina sa tête très légèrement :

- Merci.

Dit-il simplement et modestement, sans en faire tout un fromage. Après tout, Zoro restait Zoro, ce n'était pas son truc les grandes arabesques surfaites de politesse pour flatter et sucer l'autre.
Et quand le buveur de vin royal leur intima d'aller vaquer à leurs occupations, le pirate acquiesça d'un furtif hochement de tête avant d'adresser un dernier regard empli de défi à son rival, puis de quitter la salle.

Zoro en oublia complètement son duel avec Rhadamanthys, les souvenirs précédant tout justement le sennou étant devenus complètement flous. Le sennou avait foutu un bordel monstre dans son cerveau. Sa mémoire était truquée et son effet n'était pas encore finie. Des morceaux, certains vrais, certains faux, s'assemblaient encore actuellement. De ce fait, quelques zones d'ombre restaient encore à remplir, l'effet du sennou remodelant les souvenirs sur plusieurs heures.

Une fois en dehors du palais, le sabreur se mit en route vers de nouveaux horizons. Direction Kaen, à condition de ne pas se perdre. Il avait des choses à prouver pour Reifuu là-bas. Il y avait de la route.

Fiche (c) Espe

Le terrible juge des enfers

Le retour de Zoro

Les mots de Sou Rei vinrent raviver les braises dans l'esprit du juge des enfers quand ce dernier lui parla qu'il serait là pour l'affronter quand le moment sera venu : prouvant par cela que tous ce qu'il était en train de subir et ce qu'il subira dans un avenir proche; n'était pas enduré en vain ... A ces mots, le fils de Zeus sentit poindre dans sa poitrine les battements de son coeur a la pensée qu'il avait peut être finalement réussis a prendre le départ qu'il avait manqué lors de sa rencontre avec Amaia Hou ... Peut-être que cette fois-ci : il allait pouvoir faire ce qu'il fallait pour réussir son immense entreprise.

Pour cela, il devait endurer ses prochains mots et mettre toute la force qu'il lui restait pour s'affranchir de ce qu'il était auparavant : il ne devait pas changer pour réussir, il devait évoluer.

"Vous êtes mon seule et unique maitre ... Dans ma vie passé, je n'ai pas hésité a lever mon poing contre Hadés lui même pour le sauver de ses ennemies mortels... Et j'ai accueilli ma fin sans crainte car j'œuvrais pour le bien de ce dernier ... Reifuu nécessite le plus fort de tous et maintenant je sais que quand je vous affronterais : je permettrais l'acensions d'un être plus puissant encore, mon maitre. "

Puis, vint les mots de Zoro qui eux, ne manquèrent pas d'écorcher vif la fierté de Rhadamanthys a la vision de ce que donnait le pouvoir du Sennou sur un élu alors que celui qui aurait dût le prendre pour un traitre : le voyait à présent comme un rival ? Pensant un instant au sort de l'élu, le chevalier de jais y vit cependant une opportunité unique de peut être le faire revenir en devenant d'une certaine façon : la cible de son désir de toujours aller plus loin jusqu'à ce qu'il ne vienne s'en prendre a lui pour peut être retrouver sa soif de combat ? Sentant ces prochains mots lui percer le flanc comme une lance, il reprit alors pour son "rival" avec une expression vicieuse sur le visage .

"Alors que le plus fort de nous deux l'emporte et gagne l'honneur de rivaliser avec notre maitre, sabreur ... Envers et contre tous, nous sommes les élus du roi des rois."

Eut-il le temps de dire avant que Sou Rei ne vienne donner sa prochaine mission : à savoir découvrir qui avait élu domicile sur l'une des îles de la nation ... Etrangement, la chose ne manqua pas de faire réfléchir le spectre au sujet d'un évènement particulier qu'il s'était déroulé non loin puis, d'un autre fait qui avait été rendu possible par sa faute ... Si son intuition était la bonne, il se devait d'y être ! Serrant le poing, le chevalier redressa le visage en direction du roi en train de siroter sa coupe et répondit d'un timbre puissant .

"Il en sera fait selon votre volonté, mon maitre. Je partirais enquêter sur cette île et les intrus sur celle-ci conformément a votre ordre."

Puis, il reprit son casque qu'il posa sur sa tête avant de tourner les talons : gardant ses immenses ailes refermés dans son dos tout en pensant qu'il avait peut être gagné bien plus qu'il ne l'aurait cru en venant ici...

Alors pourquoi, avait-il eu quand même l'impression d'avoir perdu quelque chose en cette heure étrange ?