Comment était-il arrivé dans cette chaîne de montagnes ? Depuis son réveil dans ce lieu aussi énigmatique, Kazuya Mishima ne faisait qu’explorer les environs, à la recherche d'un quelconque indice sur sa localisation, voire même une trace de civilisation qui ne semblait pas être médiévale. Tout son repérage dans les airs semblait être en vain pour son agacement grandissant. Il ne fallut peu de temps avant que le président de la G-corporation décide de fouler à nouveau la terre et reprendre sa forme humaine.

Le seules informations qu'il avait réussi à obtenir était que l'humanité dans les alentours étaient en un retard conséquent technologiquement. Il avait potentiellement été envoyé dans le passé d'une manière ou d'une autre ? Il y avait des compagnies adverses à la sienne qui travaillait dans le voyage temporel, mais le sinistre porteur du Devil Gene n'en avait pas fait grande attention. Entre le conflit mondial contre la Mishima Zaibatsu et un manque de foi à la création d'une telle invention, il ne s'était jamais pris la peine d'explorer ce terrain. Il serra aussitôt sa main droite en pur signe de frustration, rien de cela ne faisait aucun sens à ses yeux. Néanmoins, ce geste alimenté par une haine grandissante lui fit rendre compte qu'il n'avait pas réussi à créer de l'électricité en formant son poing. C'était un trait héréditaire des Mishima, comment aurait-il pu perdre un tel pouvoir ? Plus il découvrait des choses, moins cela lui semblait cohérent à ses yeux. Il frappa l'une des flancs d'une montagne pour vérifier si sa crainte était justifiée : là où il aurait pu réduire une majorité de la roche avec une simple attaque, il était incapable d'y laisser un véritable impact visible.

C'était une affaire des plus étranges. Plus de ressources et plus de force à sa disposition pour faire régner sa loi. Pour la première fois depuis son enfance, il se sentait faible et sans contrôle sur son environnement. Un sentiment répugnant qui força le belliqueux à frapper à nouveau contre la surface de la montagne avec l'effet attendu : rien !

Le mystère s'épaississait à vue d'œil. La raison de sa présence en ces lieux lui était incompréhensible et la perte de sa force brute était alarmante. Bien que frustré de ces nouvelles, Kazuya ne paniqua pas. Il décida tout simplement d'arpenter les chemins qui l'amenaient en bas de la montagne à pied, dans l'objectif de ne pas se faire repérer et de rencontrer des autochtones qui pourraient le renseigner.

Cela ne prit que quelques minutes avant de tomber face à un homme portant un bandeau sur la tête, arme blanche à la main avec un regard qui était sensé intimidant pour sa cible. Malheureusement pour lui, son adversaire du jour était bien qu'avide de voir jusqu'où sa force et ses réflexes étaient impactés.

Avant même que l'inconnu ne puisse prononcer quoique ce soit, le combattant sanguinaire donna un coup de pied dans la poignée de son adversaire pour envoyer sa dague dans un ravin dont il se trouvait à côté. Un sourire satisfait se dessina sur le visage alors que son ennemi du jour se lança vers lui avec un coup de pied des plus basiques et facile à esquiver Là où l'esprit était prêt à parer l'offensive, son corps n'arriva pas à faire de même. Une nouvelle source de frustration se profilait dans l'esprit de l'expert en arts martiaux alors qui reçut l'attaque dans le visage. Il répondit directement avec un uppercut sauté sur le bandit : un coup aurait fait voler sa cible en temps normal, mais ce dernier fut tout simplement envoyé au sol, le postérieur en premier. Kazuya fronça des sourcils avec d'attraper son adversaire par le col et de le regarder directement dans les yeux.

“Tu as commis une grave erreur en te mettant sur mon chemin. Si tu tiens à ta misérable vie, dis-moi où nous nous sommes ?!”

Sa voix était calme, mais il était clair comme de l'eau de roche qu'il ne plaisantait pas. C'était généralement une mauvaise idée de laisser l'homme à l'œil rouge patienter pour une réponse, en particulier quand ce dernier commençait à tirer davantage sur son haut. L'être de bas-échelle finit par craquer et donner des informations que le démon souhaitait.

“No… Tu es dans les territoires neutres de Kosaten.”

Le regard de Kazuya devint de plus en plus sévères dès que ses premières paroles furent donnés. Kosaten ? Cela ne lui disait rien. Était-ce des renseignements utiles ou essayait-il de mener le dirigeant d'une superpuissance en bateau ?

"Tu n'es pas d’ici, hein ? Tu dois être l’un des élus…”

“Tes balivernes ne m'intéressent plus !”

Il donna un coup de tête sur le front de son adversaire pour l'envoyer inconscient sur le côté proche de la paroi de la montagne. En temps normal, cela n'aurait eu aucun effet sur le champion, mais le contrecoup se fit sentir. Il allait devoir être prudent à l’avenir le temps que sa puissance surhumaine lui revienne.

Le nom d’un pays ou d’un continent inconnu, une histoire d’élus… Le dernier survivant de la lignée des Mishima était toujours aussi perdu, mais il semblait avoir ses premières pièces du puzzle. Il aurait dû certainement lui donner davantage de temps pour continuer à l’interroger avant de l’envoyer dans les bras de Morphée. Cela n’avait plus d’importance dans l’instant présent. Le bruit de la roche écrasée par les pas d'un inconnu commença à se faire entendre. Une nouvelle source de renseignement, un autre adversaire à envoyer au tapis ou les deux à la fois ?  

Un si court affrontement devrait être quelque chose d'aisé et sans conséquences. Hélas pour le nouveau venu, ce combat aussi court qu'insensé ne lui avait apporté rien d'autre que de la fatigue et des questions. Un simple coup lui avait été donné et il sentait déjà fatigué et drainé de son énergie. Il ne savait pas que c'était également dû à sa forme Devil qui lui avait coupé bien plus d'énergie qu'il aurait pu réaliser. Une chose était certaine, néanmoins. Tant qu'il n'avait pas retrouvé sa puissance d'antan, il devait se faire aussi petit que possible. Devoir rester dans l'ombre après tout ce qu'il avait réussi dans sa vie et si proche d'une domination globale de la Terre : en voici une pilule qui allait être dure à avaler pour le combattant égoïste.

C'était après qu'il puisse arriver à cette conclusion que les choses intéressantes commencent. Une nouvelle personne se présenta face à l'héritier du Devil Gene, une jeune écolière japonaise au premier coup d'œil : un habit qui ne semblait pas être d'ici, du moins, dans ses grandes lignées de montagnes. Elle s'avançait vers lui sans aucune crainte, non… c'était plutôt une étrange forme d'admiration. Il était un signe d'un souhait pour retrouver son senpaï ? Le dirigeant de la G-corporation ne fit que croiser les bras avec son attitude habituelle : froid et peu accueillant. Le voir comme un signe de bon présage pour retrouver l'être aimé était tout simplement absurde. Néanmoins, la suite de son discours fut bien plus intéressante que la précédente. Il avait eu droit à l'affirmation qu'il n'était plus dans son monde, mais également un nom.

“Donc il disait vrai. Kosaten…”

Kazuya Mishima n'allait pas encore dévoiler son identité directement à la rouquine, il était bien plus concentré sur l'ampleur de la situation. Il ne venait pas de perdre uniquement la majorité de sa puissance physique, mais l'entièreté de ses ressources, de ses forces militaires et du contrôle médiatique qu'il avait. Dans un sens, c'était une aubaine qu'il ne soit pas encore connu de ses terres le temps qu'il puisse regagner du poil de la bête. Il devait également avoir un moyen de retourner dans son univers à l'avenir. C'était aussi à ce moment-là précis qu'elle fit mention de sa forme diabolique. Il s'était fait repérer ainsi ? Normalement, la solution aurait été de la faire taire à jamais, mais vu son manque de crainte envers lui et son sourire constant, Kazuya savait que ça serait un pari risqué pour l'instant.

“Donc tu as pu m’observer sous cette forme et a décidé de me rencontrer malgré cela. Tu as du cran.”

Ou était-elle tout simplement folle ? La réponse ne s'attarda pas à se faire connaître par les actions au lieu des mots. Le pauvre inconnu que Kazuya avait agressé de manière mécanique ? Il commençait à revenir de l’inconscience. La fille sortit une dague de son dos pour massacrer le pauvre homme. Il avait beau tenté de se défendre et de crier de douleur, ce n’était pas sous le regard sans émotion du diable qu’il allait recevoir de l’aide. La mort faisait partie de tout et ce n’était pas un sociopathe comme le fils de Heihachi allait empêcher un tel acte  de barbarie, surtout que cela empêcherait le mot de se propager. Une chose que Saiko s'empressa d’affirmer cette pensée. Pour le moment, l’avoir de son côté semblait être la meilleure chose à faire pour sa survie et pour commencer à comprendre l’étendue de la situation.

“Je présume que tu ne connais pas la Mishima Zaibatsu ou la G Corporation et j’ai peu à faire d’une nationalité.” déclara-t-il de manière détachée avant de poursuivre sur un ton plus fier: “Je suis Kazuya Mishima.”

Comment lui dire d’où il venait quand il ne savait même pas d’où elle venait justement. Il y avait néanmoins une certitude. Si elle ne l’avait pas reconnu au premier coup d'œil alors qu’il était réputé comme un héros dans son monde, elle ne pouvait pas être du même univers.  Elle parlait qu’il était le signe à son souhait pour retrouver l’amour de sa vie ? C’était complètement insensé, mais facilement utilisable pour en apprendre davantage sur ses terres inconnues.

“J’ai cru comprendre que tu cherchais de l’aide pour retrouver ton senpaï. Tu m’as aidé en te débarrassant de lui” disa-t-il en tournant son regard vers le cadavre fraîchement exécuté : “Dont je veux bien retourner la faveur. J’aurais uniquement besoin de savoir qu’elle était cette histoire d’élus.”

La question était raisonnable. S'il était choisi pour apparaitre dans ces terres arriérés, il devait obtenir le maximum de réponse concernant cette appellation. Néanmoins, cela voulait dire d'être accompagné de Saiko. Suivre une psychopathe dans une quête irréaliste était dangereux, mais si c’était une garantie de protection durant le temps qu’il regagne sa puissance, il était prêt à la prendre. De plus, si les choses s'aggravaient, il pourrait facilement trahir ses quelques paroles. Cela n’aurait pas été la première fois qu’il l’aurait fait. Néanmoins, il y avait une dernière chose à faire.

“Bougeons, rester sur les lieux d’un crime ne nous fera pas de faveur.”

Enfin, rester accompagné d’une personne aux habits ensanglantés ne lui en ferait pas non plus, mais il n’avait pas vu beaucoup de signes de vie durant son observation aérienne des lieux. Son seul salut était que personne ne puisse les voir durant le reste de leur marche.

“Passes devant, tu sembles bien plus accoutumée à ce monde que je le suis.”

On ne voudrait pas un coup de dague dans le dos au dernier moment, après tout.

Un continent entièrement inconnu au Mishima, avec d’autres masses de territoire qui s'avéraient être hostiles aux élus. Au moins, il savait où ne peut pas mettre les pieds le temps que ses forces lui reviennent de droit. Néanmoins, cela ne voulait rien dire sur Kosaten et ses territoires. Avait-il des royaumes, des démocraties, des dictatures ? La folle pouvait-elle donner des renseignements exacts alors qu’elle n’avait qu’à la bouche sa relation amoureuse inutile avec un autre ? Pour l’instant, il n’avait qu’uniquement ses mots à prendre. Autant les garder en vigueur pour l’instant présent.

Saiko ne semblait pas être la plus maligne des assassins qui pouvait exister par ailleurs. Elle ne faisait qu'aggraver la présence du sang sur son accoutrement sans saveur après un assassinat des plus violents. Elle ne valait pas les expertises d'Anna Williams dans l'art du meurtre commandité. De plus, elle s'imaginait que sa transformation en diable pourpre était un coup du destin pour retrouver son âme-sœur. Pathétique, mais utile pour l'instant présent.

Une fois son introduction donnée, la meurtrière devina rapidement les véritables origines de Kazuya : une nationalité qu'il avait abandonnée, car il n'en voyait aucune utilité d'être lié à une nation qui n'était pas la sienne. Si elle venait de son monde et non une copie, c'était possible que sa ville avait été sous son contrôle du temps auquel le détenteur du Devil Gene était le dirigeant de la Mishima Zaibatsu. Elle commença à tourner autour de lui, le pragmatique s'assura de jamais laisser son dos à découvert durant son observation, se mettant de profil au pire des cas. Elle commença à déblatérer beaucoup de suggestions et de questions tout en répondant vaguement à la question du héros choisit des foules. Ils avaient été choisis par des dieux ? Ce n'était pas que leurs existences étaient douteuses : Ogre était également connu comme Toshin, “le dieu du combat” selon les archives de G-corporation, mais plutôt la raison de l'avoir fait apparaître dans ses terres inconnues. Cherchaient-ils un nouveau champion ou voulaient-ils l'empêcher de dominer son monde. Dans tous les cas, il n'était pas heureux de sa présence sur Kosaten et son objectif n'était plus la vengeance, mais de trouver un moyen quelconque de retourner dans son univers.

Avant d’accomplir cet objectif, s’il était possible pour commencer, il devait assurer sa survie. Dans ce cas-là, autant ne pas faire attendre trop longtemps la meurtrière et lui répondre tout simplement.

“Je suis né au Japon, mais comme dis auparavant, je n’ai qu’à faire d’avoir une nationalité.” répéta-t-il dans son attitude habituelle : froide et fière. “Je suis  le dirigeant de la G-Corporation. Si ce nom ne te dit rien, il est certain que nous sommes du même pays, mais pas du même monde.”

Cette dernière phrase pouvait sembler être d'une arrogance sans nom, mais c'était un fait. Le conflit mondial dans lequel sa corporation menait contre la compagnie créée par son grand-père étaient connus de tous ayant un accès aux médias. L'accoutrement que Saiko portait démontrait clairement qu'elle serait au courant, si ce n'était pas une victime, de la guerre d'une manière ou d'une autre. Néanmoins, la psychopathe marqua un point. Ils faisaient classiques pour leur époque, mais pas pour ce monde. Peut-être qu'un changement d'habit serait nécessaire à l'avenir.

Après une promesse en l'air qu'il ne tiendrait pas tant que cela l'arrangeait, elle fit la remarque que son amour se trouvait à Uruk. Le simple nom de la ville fut une plus grande surprise pour lui que la violence dont la fillette avait fait preuve face à l'inconnu. C'était une cité antique, perdue dans les vestiges du temps. Soit sa folie la menait en bourrique dans une quête sans fin, soit ce monde était l'un où les sumériens étaient encore établis durant les temps médiévaux. Cela souleva son lot de questions en dehors de l'idiote qui se salit davantage en se faisant une accolade à elle-même, rendant le sang encore plus évident à observer.

Kazuya ne fit aucun commentaire sur la remarque déplacée de la gamine. Comme si un futur despote du monde allait perdre son temps avec des choses aussi absurdes. Il se mit à le suivre initialement dans le silence le plus total dans les chemins étroits et cabossé avant qu’elle ne fasse la remarque sur le nombre de victimes que la progéniture de Heihachi avait pu accumuler aux fils des années. Son manque d'intérêt pour la détresse de l’inconnu était en effet suspicieux. Elle voulait également un nom pour sa forme ailée… comme si c’était nécessaire.

“Bien trop pour être compté.” Avoua-t-il en restant le plus vague possible, totalement détaché de la gravité que ses mots pouvaient tenir. “Quant à la forme que tu as pu apercevoir, il s’appelait Devil.”
 
C'était sous ses paroles que le rocher d'une taille considérable tomba sur la scène. La fille n'eut qu'à s'écarter sans difficulté, montrant une agilité décente. Dans le cas de Kazuya, il faillit se prendre la pierre. Il l'esquiva de peu et dût se rattraper à l'une des excroissances de la flore présente dans la montagne pour éviter une chute douloureuse et bien trop familière. Saijo se remit à parler pour le questionner davantage. Son âge, son monde et indirectement à son attachement à son monde. Pour elle, seulement son père lui manquait depuis son arrivée dans cet univers arriéré. Tout l'opposé du sociopathe au cœur de glace.

"Quarante-neuf ans, si cela n'a aucune importance. Il semblerait que le point de bifurcation entre nos deux mondes soit l’existence de ma lignée. Notre technologie ne nous permettaient pas encore de créer des voitures volantes…”

Néanmoins, des machines de guerre comme NANCY ou la production en masse des combattants robots JACKs étaient une autre histoire. Autant ne pas le mentionner, le moins de renseignements il donnait, le plus susceptible il serait de disparaitre sans laisser de trace. Cependant, il se permit de cracher ses dernières paroles.

“J’ai coupé tous liens familiaux.”

Encore une fois, l'arctique pourrait sembler être plus chaleureux que les mots du chef d'entreprise. Mais c'était plus que lui de faire une remarque, bien que minime, sur sa relation familiale. Cette conversation principalement alimentée par Saiko semblait se finir alors que le terrain commençait à devenir plus plat, une preuve qu'ils arrivèrent à la fin des montées. Néanmoins, la psychopathe avait une dernière révélation à faire au père de Jin Kazama. La mort n'était pas définitive dans ce monde. Rien de bien troublant pour le moment, Kazuya lui-même était revenu des enfers dans son monde d'origine, mais ce fut les prochaines phrases qui allaient s'avérer décisives. Elle allait pouvoir jouer avec son aimé toute sa vie grâce à cela. Il n'était pas outré, choqué ou même dégouté de cela… il était bien trop pragmatique pour cela. Maintenant, il voyait Saiko pour le danger qu'elle représentait. Si le meurtre était un moyen d'avouer son amour pour son prochain, la lignée de Mishima serait la famille la plus aimante que le multivers pouvait espérer. Garder une personne aussi malsaine n'allait pas lui attirer des faveurs, loin de là. Même la protection qu'elle pouvait lui offrir ne le valait pas.

Elle se retourna avant de finir son petit cours d'introduction au nouveau venu. Donc, ces lieux avaient des dirigeants et la politique était une chose existante ? Autant était prévisible par la simple mention d'Uruk. Pour le moment, il n'en pensait rien, même si dans un coin de son esprit, l'idée de se renseigner sur ces civilisations naquit. Soit ils allaient être une marche vers la domination globale et le chaos, soit des obstacles. Seulement que cette fois-ci, il allait être sans les ressources prédisposées de la Mishima Zaibatsu ou de la G-Corporation pour atteindre ses fins.

Un petit village pouvait s’apercevoir non loin d’ici, une aubaine pour le sociopathe. Il ne recherchait pas un endroit pour se reposer ou se renseigner, du moins pas dans l’immédiat, mais plutôt un moyen de se débarrasser de Saiko encore couverte de sang et qui continuait son petit bout de chemin comme un rien.

“Saiko, attends !” Ordonna Kazuya sur un ton autoritaire. “Tu vas ainsi dans ce village, nous serons chassés directement. Laisse moi me renseigner sur où se trouve Uruk et je reviendrais vers toi.”

Cela semblait être une attention bienveillante de la part de celui qui avait promis d'aider son accomplisse. Il se mit alors à se diriger dans la direction du village. Les infrastructures et l'accoutrement de ses habitants étaient clairement de l'époque féodale japonais. Aucun mur pour le protéger de possibles bandits néanmoins. Il faisait clairement tâche dans ses lieux avec ses habits modernes. Néanmoins, il devait à tout prix essayer son plan. Une fois à l'intérieur de la petite communauté, il repéra rapidement des personnes armés, des gardes certainement. Il se dirigea vers eux alors que leurs yeux devinrent méfiants. L'apparence du monstre au cœur fait de glace sortait de l'ordinaire et n'était pas des plus accueillants. Il le savait, mais qu'avait-il à perdre ?

“J’ai vu une fille avec des habits ensanglantés proches de la montagne. Certainement une élue. Je me doute qu’elle s’en soit pris à un membre de votre communauté. Je préfère vous avertir pour le bien-être de ce village.”

Sa manière de parler était fait pour être alarmante, malgré le peu de sentiments qu'il y mettait. Les protecteurs de cette commune se regardèrent un instant et s’échangèrent quelques paroles murmurées de l’un à l’autre. Les deux se dirigèrent vers la sortie du village la plus proche des montagnes, pour être sûr, alors que le sociopathe commença à faire l’inverse. Dans un cas normal, le combattant aurait défié la cinglée et l’aurait achevée de ses propres mains, mais vu la perte de ses forces, il devait utiliser des moyens détournés pour s’en sortir. Il quitta le village avant de disparaître dans les terres neutres en s’assurant de perdre la folle. Qu’allait en venir de cette petite communauté féodale ? Ce n’était pas son problème.