Il en aura fallut du temps, avant de retrouver le chemin d'Uruk. La belle cité d'Or avait toujours été si près et si loin en même temps. Dés qu'elle s'en rapprochait, Saiko se retrouvait perdues dans diverses aventures. A croire qu'on l'empêchait de s'approcher de son sempai. Oui, oui, il y'avait Zoro Roronoa, le fier et beau samurai, muscle saillant et caractère de cochon. Mais il y'avait aussi Gilgamesh, le beau blond à l'allure de prince des contrées lointaine, dont l'intellect et le charisme faisait briller plus d'un million de soleil sur les plaines de Kosaten. Comment approcher cette lumière ? Ce n'était pas simple. Sa cité était grande, ouverte à tous oui, mais elle serait contrôlé et alors, qu'adviendrait il ?

Elle ne voulait pas risquer d'être encore une fois séparé de lui, non, pas encore, c'était trop. Alors Saiko consulta Lucky son lapin en peluche, avant de sourire et de le remettre dans un petit sac de voyage. A force de barouder ici et là, elle avait apprit à avoir le nécessaire pour être toujours prête. Mais c'était encore plus vrai cette fois, puisqu'elle allait rencontrer Gilgamesh après tout ce temps. Et elle ne venait pas les mains vides, elle avait un cadeau. Des documents précieux sur l'Autorité, volés avec Alastor, et encore, ce n'était qu'un début.

Cependant, il fallait déjà entrer et en plein jour, avec cette lumière, ces gardes, c'était bien trop compliqué. Comme il s'agissait d'une cité d'un élu, ce n'était pas forcément la mieux garder, mais il y'avait quand même une bonne sécurité. Saiko avait quand même un peu eu le temps d'analyser le terrain et les alentours. Il y'avait cette canalisation en pierre qui deversait un peu d'eau. Il y'avait de la place pour un petit corps, celui d'un enfant ou à peine plus grand, comme... Le sien ? Elle s'accroupie devant en souriant.

J'espère qu'il est là =) 

Saiko pouvait aussi se téléporter sur lui, il était son sempai après tout. Mais... Elle ne voulait pas le surprendre comme ça, pas n'importe quand, n'importe comment, non. Elle voulait l'approcher doucement, tout doucement et puis se faire belle pour le moment venu. Si elle se téléportait comme ça, apres son voyage, elle serait pas lavée, non, ça n'irait pas. Alors, s'apprêter à crapahuter dans les canaux de la ville n'était pas un problème.




La canalisation de roche n'était pas très grande, forgée par la nature et les hommes qui avaient creusés dedans, elle reliait une petite rivière des territoires neutres, jusqu'au palais même de Gilgamesh. Cela servait à évacuer l'eau des bains se trouvant dans les quartiers du palais. Elle rampa à l'image d'un reptile, ses yeux rouges luisants dans le noir.



Aaa... Aaaah.... Aaa... =)

Haletant d'un plaisir palpitant à chacun des mètres qu'elle faisait, son couteau dans sa bouche pour ne pas la gêner dans ses mouvements, certaines fois, les couloirs étaient plus étroits, plus petit et l'eau qui coulait peinant à s'évacuer, manquait presque de la noyer. Mais il y'avait toujours des petites cavités ou des petits trous naturels, pour la sauver pile au bon moment. C'est en arrivant de plus en plus proche du palais, que la roche était soudainement remplacée par le cuivre, l'acier et puis l'or. Elle savait que lorsqu'elle voyait ce dernier, il ne restait alors que quelques mètres à parcourir... Des mètres salutaires pour elle !

Le sourire aux lèvres la fit presque baver. Dans les bains, une petite grille servait à sécuriser l'évacuation et empêcher les gens de tomber dans le trou. A l'image d'un monstre venu des souterrains, ses petits doigts saisirent les cotés de la grille pour la soulever. Elle pesait son poids, puisqu'elle était en acier. Mais avec sa force, ce n'était pas un problème.

Saiko venait de ramper sur presque un kilomètres, dans l'eau parfumée et mousseuse des bains utilisés du palais. Il était tard, très tard dans la nuit. Il n'y avait plus personne pour profiter du lieu. On sentait toute l'humidité de l'endroit, la fraicheur aussi et la mosaique du sol sur ses pieds lorsqu'elle parvint à sortir pour s'y accroupir. Un assassin aurait très bien pu emprunter le même chemin. Mais shhht... Elle se planqua derrière une petite colonne marbrée au moment ou une patrouille passa avec une torche. Eclairant les lieux, ces derniers faisaient donc bien leurs travail...

Garde du palais : J'aurais juré avoir entendu quelque chose..

Garde du palais : Tu délires, avoue, tu voulais voir Asia, la servante qui s'occupe de la litterie, faire son petit bain de minuit pour tes beaux yeux !

Garde du palais : Ce que tu peux être con. Non, hmm, attends...

Le garde s'approcha du milieu de la pièce. Saiko saisit son couteau dans sa main en toute discrétion. Encore bien planqué dans le noir, avec le sourire, elle s'apprétait peut être à faire un carnage. Mais le garde remit simplement d'un pied la grille d'évacuation, qui avait été mal remise par la collégienne.

Garde du palais : Ca doit être un rat qui s'est fait la malle. La grille était mal mise. Allez, on y va.


Sauvés, oui, je parlais bien des gardes, ces derniers se remirent à leurs patrouille. Ce n'était pas assez inquiétant pour alerter qui que ce soit et laissait donc le terrain libre à Saiko pour déambuler tranquillement et discrétement dans les couloirs. Après tout, elle marchait pieds nus. Elle en profita donc pour se déshabiller et prendre un bain quand tout fut tranquille pour elle. Il n'était pas impossible que des serviteurs ou des gardes prenne une bonne douche pour se rafraichir apres un long service. Elle quitta les lieux en se séchant pour ne pas laisser de traces mouillées sur le sol, rejoignant une salle spécifique aux femmes.

Il y'avait de quoi se changer, se parfumer, se pouponner en somme. Elle avait toujours son bagage un peu mouillé sur elle, mais heureusement les documents sur l'Autorité étaient scellés et donc encore lisibles... Enfin, il fallait l'espérer ? Elle n'en avait foutrement aucune idée, obnubilé par Gilgamesh à ce moment précis. Saiko se regarda dans un glace.

Il doit m'aimer, je dois me faire belle pour lui =)

Elle se coiffa et trouva dans ces quartiers, une très belle tenue à mettre. Elle allait l'éblouir, elle allait le séduire, l'aimer et lui allait aussi l'aimer en retour et ce serait une merveilleuse, très merveilleuse soirée. Sur son 31, elle pu parader dans les couloirs. Personne le l'embêterait avec une telle tenue. Gilgamesh avait une bonne sécurité, mais cet homme avait une confiance en lui suffisante pour ne pas poster de garde devant sa chambre. Rappelons le, il était tard.



Seeeem... Paiii  hi hi hi !  

Honnêtement, elle était belle, très belle même. Ouvrant délicatement et discrètement la porte, elle pu constater que Gilgamesh était là, mais pas debout, ni conscient. Le vent léger balayait finement les rideaux aux fenêtres et lui, était dans ses draps de satin ou de soie. Il dormait paisiblement dans son grand lit royal... Seul, desespérément seul (ET TANT MIEUX). Il l'attendait déjà dans son lit, c'était délicat de sa part. Elle le fixa là, pendant quelques secondes, après avoir refermé la porte (a clé).

Cl.... ic....

=)

Délicatement elle s'avança. Pas de plancher qui grince non, un sol de marbre et d'or, elle pieds nus, rien à craindre. Elle n'allait pas le réveiller, du moins, pas tout de suite. Se posant près de lui, debout, elle l'observa avec le sourire, dévisageant son corps, de la tête au pied. Un corps sculpté, un visage doux. Elle s'approcha ensuite de l'autre coté, vide, du lit, puis commença à lentement s'y faufiler, à l'image d'un prédateur s'approchant de sa proie. Glissée sous les draps avec lui, elle commença alors a lentement approcher sa main de son visage pour le carresser, avant de peu à peu rapprocher cette fois ses lèvres des siennes.

Que voulez vous, c'est si beau l'amour !