Qui tue le roi, devient le roi (Lore - Feat Rhada)

Sur le pavé blanc de la salle du trône, une lettre au sol. Elle était désormais collée, gelée, elle faisait partie du décors. Sur cette simple feuille de papier, les mots de son élu, Rhadamanthys. Ce dernier l'avait défié pour la place de roi... Hors, le destin et la tradition était claire en Fuyu, comme en Reïfuu. "Qui tue le roi, devient le roi". Lizeah le lui avait dit et il avait apprit d'elle, depuis tout petit. D'enfant démon ayant déjà bien trop vécu, à grand roi des rois de la nation des neiges éternelles. Il revoyait encore cette dernière tomber inlassablement comme son amie et sa dernière larme versée, à jamais, tombée dans l'oubli et l'abysse des ses ambitions ; Tuer Kerenys, se venger des Vaharis. Ils paieraient et pour cela, il devait gagner, encore et encore...

Les rayons de lumière traversaient les longues fenêtres de la salle du trône de Heï. L'endroit en lui même, était un panorama unique, qui offrait la prochaine pièce de combat. Oui, pas d'arène, pas de terrain vague, c'était ici que tout se passerait. Amaïa n'y trouva rien à redire, les mots de son dirigeant faisaient foi ! Cette dernière se tenait d'ailleurs fièrement à ses cotés, lorsqu'elle entendit les mots de Sou Reï.

Sou Reï : Il est arrivé, allez donc ouvrir les battants.

Elle inclina légèrement son visage en signe de respect. Puis descendit les quelques marches dans un silence de tombe, en direction de la porte d'entrée de la salle. Aujourd'hui serait un jour historique. Chacun des pas d'Amaïa raisonnèrent, elle ne se retourna pas pour voir le regard de son roi, elle n'osait pas, bien trop concentré à lui obéir et croire en lui. Ce ne pouvait pas être la fin pour Sou Reï, il était l'immortel roi de la nation, celui qui n'était jamais tombé, mais au contraire, avait renversé tous ses opposants et son précédent roi.

Arrivée devant les battants, elle prit une grande inspiration, saisissant alors les poignées à pleine mains, avant de les ouvrir pour laisser pénétrer Rhadamanthys de la wyverne, le spectre d'Hadès, la calamité, l'empereur de Fuyu, l'étoile celeste de la férocité et tous les titres qui allaient en s'attelant à son nom. Elle ne l'observa pas dans les yeux, lui faisant simplement un signe de tête dans le respect et annonçant son nom dans la grande salle.

Amaïa : RHADAMANTHYS seigneur Sou Reï. Entrez seigneur Rhadamanthys.

Mais contrairement à ses précédentes venues, le chevalier d'ébène pouvait observer un spectacle bien différent. Dés lors qu'il entra en posant ses yeux sur le roi et la salle du trône, il pu voir une assemblée d'hommes et de femmes plus rares, mais tous, les uns comme les autres, alignés à gauche et à droite, comme pour former une haie d'honneur. Ils ne pouvait pas connaitre les visages qui regardaient chacun ce dernier.  Mais il pouvait facilement remarquer part leurs postures, leurs physiques, que tous étaient des guerriers.

Leurs corps étaient entourés d'une sorte de voile ou de fumée blanc étrange, scintillant comme une poussière de diamant ou de gel. Ils se tenaient tous dans une position droite, la main sur le pommeau d'une arme planté comme un piquet devant leurs bustes. Lorsque Rhadamanthys passait devant, ils posaient tous un genoux à terre et ainsi fait, Sou Reï prit la parole ;





Sou Reï : Ivar la brute, Koslof l'enclume, Taya l'insoumise, Gakan pic froid, Lord Bakun, Kugo Otchoka, Maga Higusai, Yung le tigre blanc, Katsuke héro d'Heï, Lana à l'ongle noir, Bomsuke Takari, Rigaï le guerrier dragon, Iasu le moine, Otéa l'ambitieuse, Turda mille ours, Nadjk kijh oksa prince des dunes, Akomoa le sauvage, Quon le maitre des 8 arts et enfin...   Rhadamanthys, la wyverne.

Termina t'il. Finalement, ce n'était pas à chacun des pas de l'élu que les personnages posèrent un genoux au sol, mais plutôt à chaque fois que Sou reï prononça leurs nom.  Amaia resta en retrait près de la porte, pour laisser entrer les désireux voulant voir le spectacle. On parlait de Rinkyu Uchiha présent à cette entrevue historique, auquel cas ce dernier serait convié à rester aux cotés de la garde royale.

Sou Reï : Des noms désormais oubliés, mais qui ont connus une gloire éphémère. Ils m'ont tous défiés pour la place de roi, pour se venger, pour d'autres raisons... Et ont tous perdus. Vous venez à votre tour, relever le défis de détrôner plus d'un millier d'années de règne. Vous aller entrer dans l'histoire, qu'importe la finalité. Qui tue le roi, devient le roi.


Sou reï était toujours assit sur son trône, pour ne pas trop changer. Un verre de vin, bien évidemment dans la main. Il posa cependant ce dernier sans en boire. Il croisa ses jambes et leva légèrement le menton.

Sou Reï : Vous vous pensez à ma hauteur ? Dois je me sentir... Insulté ? Vous m'avez tout de même bien servit Rhadamanthys, ainsi, je ne vous tuerais point. Je pense que vous savez quel sort je vous reserve, n'est ce pas ? Ceci dit... Je félicite votre courage. Laissons le destin miser qui de nous deux dois commencer, mais avant d'entamer notre duel, dites moi une chose... Si Kerenys venait en Reïfuu, que lui réserveriez vous ?

Puis il lança une pièce en glace à Rhadamanthys. Un coté (face) ayant le visage de Lizeah duragon, ou de fait, puisque Rhadamanthys l'ignorait, le visage d'une jeune fille. Du coté (pile) celui du dragon.

Sou Reï : Face je commence, pile vous commencez. Je vous laisse l'honneur de lancer cette pièce, après tout, c'est la moins des choses.

Après quoi, il se leva de son siège pour de bon, un bruit de gel craquant ses vêtements, comme s'il était assit depuis l'aube des temps. Il avança alors calmement, descendant à son tour les petites marches y menant, afin de rejoindre le grand plancher de sa salle gigantesque, aux multiples colonnes marbrées. La haie d'honneur des fantômes s'écartant alors de plus en plus, comme pour faire de la place. Sou reï arriva bientôt à la hauteur du chevalier.

Sou Reï : Il est temps.


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Résumé pour les flemmards :

- Sou Reï repense au passé
- Rhadamanthys arrive
- Une haie d'honneur de fantôme du passé (ayant défiés Sou reî) accueillent le chevalier
- Amaia garde la porte et les potentiels invités surprises.
- Aucun autre gardes n'est présent
- Sou rei lance une pièce de glace à rhada pour voir qui commence le duel

Comme pour saluer Long lui même, c'est en dragon, en wyverne plus précisément, que Rhadamanthys descendit le ciel froid de Reïfuu, avant d'entrer dans la salle du palais, fièrement, mais respectueusement. Sans vraiment adresser un regard à Amaïa, avançant même sans jeter un regard aux ombres du passés, les "vaincus" qui avaient tentés comme lui sa chance aujourd'hui. Pour le chevalier d'Hadès, peut être n'y avait t'il que lui et son roi actuel. Mais il s'agenouilla, avant de répondre à la question de Sou reï. Le destin de Tenkasuru et Kerenys serait donc bien d'être détruit.

Sou Reï : Votre parole est engagée. Si vous la trahissez, même Long ne saura vous protéger, même si je venais à perdre... Soyez en certains, Rhadamanthys.

Il recus la pièce dans sa main et avec elle, il était prêt à changer son destin. Commencer ou laisser le roi commencer, ce dernier étant d'assez bonne humeur pour laisser l'élu tenter sa chance et voir si Long était ou non de son coté. Qu'en dirait l'avenir ? Cela attendrait visiblement encore quelques instants, puisque la pièce lévitant en tournoyant dans la paume de la main du féroce élu, ne fit pas le jeu de tomber sur l'une des faces. Au contraire, ce dernier posa une question au roi, à propos de l'image gravé de la jeune fille.

L'appelant même "Sul Heï" un nom qui n'avait pas été prononcé depuis déjà milles hivers. Il parla même de l'orphelinat et rappela au roi, de vieux souvenir, d'une vie qui n'était plus là. Amaïa voulu intervenir pour son roi, mais ce dernier prit la parole calmement.

Amaïa : ...

Sou Reï : Je vois que vous êtes renseigné sur mon passé, ce passage à l'orphelinat doit vous avoir donné quelques réponses, même si j'avais l'apparence d'un enfant, j'étais loin d'en être un. Quant à elle ? Ce n'est qu'un vague souvenir de ce même passé, un héritage du temps. Vos questions m'ennuient... Seriez vous devenu un pitoyable élu emprunt d'affection au point de me questionner ainsi ? Des réponses, vous n'en avez nullement besoin. Néanmoins, si vous parvenez à me distraire suffisamment, peut être vous gratifierais-je d'une réponse plus élaborée...  

Il fixa alors Rhadamanthys, la température chutant soudainement.



Sou Reï : ...En revanche vous avez raison, pour vous aujourd'hui, je serais Sul Heï.

Fit il froidement, alors que l'élu récitait la sentence finale traditionnelle de la nation. Oui, qui tue le roi, devient le roi ! Mais ce spectacle ne se ferait pas seul à seul. Un autre invité prit part a ce duel, du moins en spectateur. Sul Heï l'observa déjà du coin de l'oeil et Amaïa l'avait également fait rentrer, invité à se joindre aux rangs de fantômes du passé. Si le roi n'adressa aucun mots envers Rinkyu, c'est sa garde royale qui le prévint.

Amaïa : Rinkyu Uchiha, vous êtes tenu de respecter ce qu'il va se passer dans cette salle, ou je le jure, sur le nom de Sou reï, je vous sortirais moi même d'ici et vous sortirez les pieds devants.

Tout en lui disant cela, elle ne le regarda même pas, concentré sur l'Horizon et les auras qui montaient de plus en plus, tandis que la température elle, avoisinait bientôt le zéro absolu. Elle se couvrit un peu plus de sa fourrure autour de son cou, tandis que sa bouche expulsait un air froid.

Sul Hei et Rhadamanthys se faisaient désormais pleinement face, mais le roi recula de quelques pas, pas plus de six mètres. Avant de finalement lever légèrement la main vers le chevalier, comme pour lui signifier qu'il était prêt.

Sul Heï : Vous pourriez faire mieux que ça... Long est témoin. Dit t'il


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Passif utilisé (maitre de ses propres choix) : Autorise Rhada à relancer son dé PEI une fois.

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Rhadamanthys faisait augmenter de plus en plus son aura et Sou... Non, Sul heï le regardait fixement, le laissant faire, attendant même un sursaut dévastateur, un challenge, une surprise de la part de cet élu qu'il avait vu grandir, presque. Car oui, le chevalier était l'un des élus les plus anciens, la première vague des siens, il se souvenait encore des trios formés entre lui, Piccolo et Zayro. Mais encore qu'il accompagnait bien souvent la bête Asura. Tous ces élus là avaient disparus, sauf lui... Il avait même survécu à Zayro Jinn, prouvant ainsi qu'il était peut être le plus digne de tous les élus de Reïfuu, à tenter sa chance à ce petit jeu.

Et finalement, la surprise arriva, lorsqu'une petite chose brilla au coeur de l'armure du chevalier, déclenchant une aura sans pareille, ce n'était pas simplement le potentiel éveillé des élus, c'était... Autre chose. Evidemment que Sul heï reconnu là une partie du pouvoir divin de l'ossement de Long, cet avatar bestial, réminiscence fluctuante et minimale du Dieu dragon. Ainsi, l'ossement avait choisi Rhadamanthys ou plutôt, Rhadamanthys avait dû l'absorber d'une façon ou d'une autre. L'energie qu'il exultait alors était magnifique, blanche, on pouvait croire à une neige furieuse s'inversant à la gravité pour pleuvoir à une vitesse infinie vers les cieux. Le dirigeant en apprécia le spectacle, il ne lui aurait manqué... Qu'un verre de vin.

Le hurlement, le pouvoir, tout y était, la fresque du destin se dessinait. Sul regarda une dernière fois son trône, avant que le combat ne débute et que la rage ne prenne le dessus sur le reste.  Il était très calme, très posé, d'un flegme naturel et d'une confiance absolue. Malgré tout, c'est le bruit du sol marbré se fissurant qui le fit se tourner à nouveau vers la scène qui se jouait devant lui. Même l'ossement de long s'extirpa du corps veineux et musculeux du Fuyujin. La créature tournant autour de la wyverne, comme s'il s'agissait au choix d'une proie ou d'un but à protéger, avant de finalement exploser pour merger entièrement dans la cosmos energie, enfin... La fusion avait lieu. De cette migration naquit une nouvelle armure et les choses serieuses n'allaient pas tarder à commencer.

Désormais, en terme de puissance, avec cela, Rhadamanthys n'avait pas à rougir face à un dirigeant, il avait les épaules pour diriger ce pays.. Du moins, les aurais si Sul heï ne le dirigeait pas déjà. Mais ce dernier lui fit tout de même un compliment ;

Sou Reï : Vous auriez pu venir déjà préparé en face de moi. Mais, j'aurais alors loupé ce spectacle. Les ossements vous ont choisis, vous devez donc avoir l'étoffe d'un dirigeant. Vous n'êtes pas loin de concrétiser le rêve de bien des élus et bien des adversaires m'ayant affrontés.

Pour répondre au dirigeant, pour lui démontrer sa puissance sur le plan physique, psychique et dimensionnel, le chevalier désormais avatar des ossements, en partie divin par sa forme, esquiva l'une des illusions minime du roi de la nation des glaces. Ce dernier sourit en coin légèrement.

Sou Reï : Je vois cela. Vous débordez de confiance. Mais avant de crier victoire, peut être faudrait t'il l'approcher.

Répondit t'il froidement, en levant légèrement les yeux vers lui, le perçant de ses yeux orangés dans son fond noircis. Alors que pour répondre à l'illusion lancée, ce dernier lança un cristal au sol, un éclat divin qui baigna de lumière toute la dimension et toucha le roi. Son energie descendit fortement, il le senti.

Sou Reï : Oh... Vous aviez un cristal divin, ce n'est pas chose courante, mais fort bien utilisé. Je vous que vous n'êtes pas seulement venu la rage au ventre, mais aussi avec une stratégie.

Fit t'il, tout en regardant à la fois Rhadamanthys, mais aussi derrière lui, Rinkyu aux cotés d'Amaïa. Avait t'il un plan, dans lequel l'Uchiha aurait une mission à accomplir ? Puis ce n'était pas tout, un troisieme larrons s'approchait pour le spectacle et n'allait pas tarder à passer la porte. Lorsque la wyverne parla du second natif le plus fort, Sul Heï qui se voyait naturellement en premier, se demanda de qui il pouvait bien parler. Evidemment, si l'élu faisait référence à Kanzêtsu, qui était un monstre de puissance, ce dernier ne signifiait pas grand chose pour le dirigeant, qui connaissait bien plus de choses en terme d'ennemis et d'histoire.

Les runes brillèrent, le spectacle continuait ? Décidément, comme à son habitude, cet élu ne faisait pas dans la dentelle... Sul hei soupira légèrement, sentant qu'il devait lui aussi prendre cet adversaire au serieux immédiatement.

Sou Reï : Bien... Après tout, pour tout cela, vous le méritez amplement.



Amaïa : Mon roi...

Si le chevalier avait mergé avec les ossements et était devenu presque divin, Sul hei laissa un peu de sa nature démoniaque ressortir et ses cornes poussèrent sur son front, bien qu'il garde une apparence bien commune que lui connaissaient ses élus. Sa forme semi-démone était bien sortie et il n'y avait pas de flamboyance extraordinaire, ces simples cornes sur son front suffiraient. Lorsque la wyverne s'ancra sur le sol, prêt à lancer son attaque fulgurante et dévastatrice.

Sul Heï leva doucement la main, tendit légèrment son doigt en avant et son ongle pointu en direction du souffle le plus fort que n'ai jamais fait Rhadamanthys, pas même contre Kanzêtsu ou Liu Zarong. L'ongle du dirigeant vint alors fendre en deux le rayon et le transformer lorsque l'énergie passa à coté de lui, en poudre glacée. Cependant, plus le rayon continuait, plus difficile était la possibilité d'illusionner cela... Sou Reï finit par laisser pousser des écailles sur son corps pour resister au flux, reculant sur le sol marbré en feu et fondu. Il survécut bien sur, mais une partie de sa tenue était abimée et ses écailles noircis.

Il tourna les yeux et vit Rhadamanthys sur son coté gauche, tentant de le frapper de toute ses forces. Seul son regard s'était tourné vers l'élu, d'un air passif, sans laisser trahir ses émotions. Lorsque le poing s'y écrasa, des écailles poussèrent sur la partie visée, réduisant alors l'impact. Malgré tout, Sul Heï recula de quelques mètres, tout en restant debout, sans flancher.  Il avait réussi à suivre les mouvements de l'élu, mais comprit qu'avec l'emergeance des ossements de Long, ce dernier était plus puissant qu'un simple élu... Plus rapide, plus fort. Serait ce enfin....

Après tant d'années...

Son véritable challenge ?

Sou Reï : M'échapper ? Avez vous trop combattu de lâches pour penser une telle chose ? De plus, pourquoi voudrais je m'échapper, alors que je suis chez moi.  

Le colosse continua ses attaques, mais une d'entre elle échoua en passant à travers un sul hei inconsistant, bien qu'il ne tombe pas dans le panneau deux fois et ne parvienne à toucher pleinement le dirigeant les deux autres fois ! Terminant son tour de force avec toujours plus de spectacle, on pouvait dire ce qu'on voulait de Rhadamanthys, mais c'était le genre d'élu à y aller à fond, un vrai guerrier, un vrai Fuyujin. Sul fut satisfait de voir une telle hargne pour le trône. C'était le véritable objectif visé et il irait au bout. Sul hei avait été touché par les deux derniers impact, il avait donc laissé perler un peu de son sang sur le sol. Ce rouge sur blanc... Cela lui rappela alors Lizeah. Il ne répondit rien, lorsque l'autre parla de mort dans l'honneur.

Sou Reï : ....

Observant calmement le sang au sol, son propre sang, ce n'était ici que des gouttes, mais il était parvenu à le blesser, chose qui désormais, n'était pas arrivé depuis vingt ans, depuis que Kerenys parvint  à le défaire en utilisant le vestige de la menace. La goutte de sang vint alors flotter dans les airs, avant de s'enflammer d'une flamme blanche comme la neige et froide comme la mort. Les perles liquide se changeant peu à peu en une toile de flamme immaculée venant étreindre la wyverne, alors qu'il pourrait utiliser ses reflexes ou sa vitesse, il pourrait voir alors l'âtre blanc tout autour de lui, comme pris au piège, ces dernières venant l'embrasser et l'embraser d'un feu d'une froideur infinie, plus brûlant que n'importe quel feu véritable !

Le roi le combina à une puissante illusion ou Rhadamanthys pu voir sa propre défaite, lui, au sol mais pas seulement non... Il voyait également son domaine détruit, le village Uchiha brûlé, les siens vaincus et tués, ainsi que celle qu'il aimait aux pieds de Sul Heï, avant que le mot "Soumission" ne raisonne et ne force ce dernier à se soumettre. Résisterait t'il ? Oh, c'était une certitude, mais les images aurais tôt fait de soit le motiver, soit l'enerver soit... S'il décevait son roi, le traumatiser et briser sa volonté. Mais de cela, le roi était sur que son élu s'en sortirait. Voici pourquoi, il transforma cette fois ci son âtre blanc en immense boule de feu blanche, lorsque ce dernier se réveillerait de l'illusion, il n'en serait que mieux accueilli... Si toutefois, cela marchait.

Par la suite, Sul Heï créa une épée par l'illusion et frappa de plein fouet Rhadamanthys, par des dégâts évidemment magiques, avant que l'épée géante ne disparaisse, il aurait eu le temps de s'apercevoir qu'elle avait la même forme que l'épée de Liu Zarong, s'il était assez attentif lors de la création de cette attaque ! Puis Sul Heï s'arrêta un instant, laissant alors une scène poetique s'installer...

En effet, la neige commença à tomber doucement tout autour d'eux.

Sou Reï : Magnifique.


Avait t'il dit cela, pour la neige ou pour les efforts de la wyverne dans ce combat ? Difficile à dire, mais il laissa tomber ces doux flocons, qui en fait, n'avaient absolument rien de doux. Chaque petite boules légères de cette neige, était un véritable fardeau et un poison qui pouvait tuer n'importe qui ! Bientôt, il y'en eu une véritable pluie entre le roi et son élu.

Sou Reï : Aimez vous la neige, Rhadamanthys ? Aimez vous l'hiver eternel et ses froids horizons ? Le froid est l'image même de la mort cruelle, il est ce que le corps devient, quand l'âme et ses ambitions le quitte. Il est ce que nous devenons, lorsque la fin nous atteint pour de bon. La froideur. Et vous Rhadamanthys, êtes vous prêts pour cette froideur ?

Mais le roi fit apparaitre un petit dragon juste derrière lui, qu'il montra en s'écartant légèrement. Gobyvat, un dragon du froid, de petite taille, mais qui sembla absorber quelque chose de la part de Rhadamanthys et grossir légèrement après coup.



Sou Reï : Plus que le froid, je sais à quel point vous aimez les dragons, j'espère que ce dernier vous plaira. Gobyvat, le dragon de la faim, une engeance qui serait parfaitement allé à Zang... Il est peut être l'un de mes plus vieux compagnon.

Fit il tout aussi froidement, alors que le petit dragon se roula de façon mignonne sur le dos, comme s'il n'appartenait pas à ce combat. Sul hei ne lui adressa cependant pas un seul regard. Il resta concentré sur le chevalier, dont les pieds commençaient à geler aussitôt... Du coté des invités en revanche, Rinkyu se tint à carreau, mais ce fut l'arrivée de "la furie" un nouvel élu, qui fit intervenir Amaïa. Le voyant entrer à son tour, elle le bloqua comme elle l'avait fait pour l'Uchiha, lui sommant de se mettre ou "elle" le déciderait.

Amaïa : Vous, la furie c'est ça ? Vous êtes arrivé il y'a peu, alors profitez du spectacle en silence, respectez le duel et tenez vous à coté de Rinkyu Uchiha.  

Fit sa bras droite, de façon autoritaire. Toutefois, en parlant de spectacle, ce que pouvait voir Rinkyu et La furie, n'avait pas à envier à ce qui se passait, un duel impressionnant se déroulait sous leurs yeux, mais était t'il vraiment aussi impressionnant que le véritable duel qui se jouait en vérité ? Le regard pouvait t'il suivre la vérité ? Les mouvements entre vitesse et illusion ? Rien n'était moins sur...  Et désormais pour Rhadamanthys, Sul heï s'éloignait comme une figure dans un esprit lointain....

Devenant de plus en plus petit...

De plus en plus lointain... Il se retrouvait à des dizaines... Une centaine de mètres, bien plus... L'espace qui les séparaient se creusaient à mesure qu'il marchait vers lui... Arriverait t'il à le toucher malgré cela ? (Sou rei désormais à 150 mètres)

Sou Reï : Rassurez vous, je ne m'échappe pas, je vous montre juste l'écart qu'il vous reste à parcourir, pour arriver à ma hauteur.

Termina Sul hei, toisant Rhadamanthys de loin. Quels seraient les prochains coups de la wyverne si explosive de nature et qui démontrait toujours une brutalité intense dés le départ ! Avait t'il seulement, encore, des atouts dans la manche ? Ou venait t'il de griller toutes ses cartes...

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Passif actif pour la suite du combat (lointain dans l'esprit) Sou Rei est désormais à 150 m (lui même n'étant pas affecté par le malus de distance sur ses techniques)



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(Avec Rinkyu, Furie et Nox)



Ainsi, l'Uchiha n'était plus le seul, lorsque les portes se poussèrent encore une fois. Décidément, le chevalier avait dû prévenir plus de monde qu'on ne l'aurait crû pour assister à sa défaite contre Sou Reï sama ! Amaïa regarda d'un coin de l'oeil le nouvel arrivant. Faible et doté d'une armure noire, il ne serait pas un grand danger, mais le pire, c'est qu'il se permit de faire des compliments à la bras droit du roi. Au moins il promettait de se tenir à carreau s'il restait à ses cotés à elle, que celui de Rinkyu. La femme se tourna vers la furie.

Amaïa : Qu'est ce que vous ne comprenez pas dans la phrase "en silence" ? Elle se décala pour le laisser bien à coté de Rinkyu.

C'était pour avoir fait le malin ! Lorsqu'il parla de sa "beauté intérieure", elle saisit le pommeau de sa lame.  

Amaïa : La barbe ! Je vais finir par vous trancher en deux pour voir la vôtre, de beauté intérieur, si vous continuez votre insolence ! C'est le combat de mon... Notre Roi ! Ayez un peu de respect, bougre d'âne. 

Mais que voulez vous, il en fallait plus pour éteindre la flamme du coté obscur ! Ainsi, il ne se démotiva pas et sorti un parchemin d'invitation , qui, dés qu'il fut attrapé par Amaïa, termina au sol, écrasé par ses soins. Mais soudainement une femme s'invita aussi au palais, cela faisait de plus en plus d'élus présents, heureusement, à part Rinkyu, les deux dernier semblaient bien plus faibles. Elle ne voulait pas que ça dégénère, connaissant le caractère de bien des Reïfuujins... Cette femme, une plutôt jolie d'ailleurs, s'approcha calmement. Elle semblait connaitre "la furie" qu'elle appela par son nom.

Amaïa les regarda discuter du coin de l'oeil en soupirant légèrement. Ne zappant pas sa présentation et son nom "Dark nox", qui ne lui disait absolument rien.  Puis elle finit forcément par croiser son regard, celle ci lui fit également des compliments. Décidément, c'était quoi ? Son jour de fête ? Elle souffla ;

Amaïa : Mettez vous sur le coté la petite nouvelle et taisez vous donc par la même occasion. Mon nom est Amaïa Hiou, bras droit de Sou reï. Aujourd'hui nous venons assister à la défaite de Rhadamanthys, faites preuve de respect et mettez vous à coté de la Furie.

Ainsi elle répondit aux deux dernières questions de la sith. Son nom et la raison du duel. Oui, Amaïa n'était pas objective le moins du monde, pour elle, l'élu qui affrontait son roi allait perdre, tout simplement. D'ailleurs, en centrant à nouveau son regard vers son roi, elle se mit à rougir, l'encourageant intérieurement en fermant délicatement ses poings.



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(Contre Rhadamanthys)

Jamais un élu n'avait été baigné d'une telle puissance. Sou reî en vint même à sourire en coin, un sourire presque carnassier, mais assez léger, assez retenu, ne laissant voir qu'une petite partie de ses canines. Il n'était pas, au contraire de Rhadamanthys, dans la démonstration des émotions. Les flammes de l'âtre blanc ne semblait pas l'avoir impacté que ça et sa défense était outrageusement efficace. Il parvint même à se relever de la soumission illusoire.

Sou Reï : L'un de mes plus anciens élus. Dire que je pensais voir Zayro Jinn à votre place aujourd'hui. Je me demande qui de lui ou vous m'aurait donné le plus de mal finalement.

Il parvint à passer au travers des coups et des stratégies, il était bel et bien préparé pour ce combat et honnêtement, il avait de quoi le gagner ! Pourtant, Sou reï n'était pas inquiet, pas vraiment du moins. Même si son élu frappait plus fort que lui, allait plus vite que lui, il savait que ce n'était le cas que parce qu'il était l'hôte d'une energie qui ne lui appartenait pas. Le statut qu'il avait pour ce combat, était une chimère éphémère, qui lui servait à briller comme la plus imposante constellation du ciel de Kosaten. Il voulait et donnait du spectacle, c'était une fête à l'honneur, un combat pour le titre.

Lorsqu'enfin il répondit, noyant la salle de son energie, criant à tue tête, le roi se prépara. Il leva légèrement la main comme il fit autre fois, mais son sourcil se fronça... Quelque chose dans l'air était... Différent. Il ne pourrait pas briser la prochaine technique qui allait lui tomber dessus.

Sou Reï : Ca y'est. Vous vous décidez enfin à me prendre au sérieux ?

Fit t'il, en fixant l'energie qui se réunissait pour former l'attaque terrifiante qui allait arriver ! Peu d'élus auraient survécus à cela, très honnêtement, c'était tout bonnement scandaleux, mais à ce moment précis, l'assemblée des fantômes eux mêmes levèrent leurs épées en l'air, comme pour saluer le geste de ce dernier... Comme pour faire comprendre, que de tous ceux qui avaient osés affronter ou provoquer Sul hei, Sou reï, le roi de Reïfuu... Rhadamanthys était le plus puissant d'entre eux, à ce moment précis !

Sou Reï : Les esprits du passé vous salut. Il semble que vous ayez dépassé leurs attentes. Il semble bien... En effet, que vous soyez le plus fort adversaire que j'ai eu depuis plus de mille ans.

Les rares exceptions à ce titre étant peut être Karui Hanja et la sphère dont s'était servit Kerenys pour le piéger et l'affaiblir. Evidemment, il existait encore des entités effrayantes de pouvoir en ce monde. Zang, les originaux... Mais pour l'heure, de ceux qui avaient un jour tenté de croiser le fer et l'illusion contre lui, il faisait parti du top 3. En voyant l'écrasante providence l'envahir pour en terminer avec lui, Sul Heï posa les deux mains au sol et fit jaillir un dragon qui l'entourra complètement, à l'apparence bleuté fantômatique, ce dernier en plus de soigner et guérir les blessures du roi, le protégea en grande partie de l'attaque, mais se brisa malgré tout.

Sou Reï fut envoyé contre l'un des nombreux pilier de sa sale et tomba au sol, le corps fumant et meurtri, mais tout de même, assez resistant et guérir, il ne tarda pas à se relever de nouveau. Ses longs cheveux trainant d'abord sur le sol. Ce n'était pas encore la fin, c'en était même loin. D'un geste de la main, il balaya l'attaque suivante en la transformant en millier de colombes blanches et glacées, s'envolant dans un ciel infini et illusoire de la salle du trône.

Tandis qu'il vit la lumière entourer l'armure du chevalier, Sou Reï créa un bouclier sous forme d'une bulle ultra solide autour de son corps, le temps de se relever. Bien plus solide que les écailles précédentes, qui ne tardèrent elles aussi pas à pousser pour repousser les assauts suivant. Mais une chose était certaine, il se fit valdinguer de tous les cotés par la puissance des corps mortels et supraluminique de l'élu. Malgré tout, sa défense fut bonne et il se permit même de surpasser un instant la vitesse de ce dernier pour esquiver un, deux... Puis trois coup, avant de se faire rattraper et prendre les trois suivants en plein dans le corps.

Crachant à nouveau du sang sur le sol glacé et vernis... Il se retrouva pour la seconde fois par terre.

Sou Reï : C'est bien comme ça.... Il n'y a pas d'autres voie possible pour nous autres, guerrier de Fuyu... Reïfuu.... Tout ça semble si loin déjà.

Malgré la distance, malgré les stratégies, pour le moment, il ne parvenait pas à suffisamment faire la différence, mais tout était une question de temps parfois. Les prochains tours seraient certainement plus décisif. Sou Reï essuya le liquide ayant la même couleur que son vin délicat, bordant sa bouche, avant de le regarder.



Sou Reï : Peut être ne suis je plus si loin, en effet... Ou peut être que vous vous en rendrez compte plus tard. Vous m'avez fait saigner... Cela faisait longtemps que je n'avais plus gouté mon propre sang. Dit t'il en léchant ce dernier.

Lorsque soudainement tout autour de Rhadamanthys, des cercles de runes par milliers se formèrent, puis accompagnés de centaine d'armes le pointant, noyé par une bulle de ténèbres elle même recouvertes de flammes blanches, c'était comme un mélange de plusieurs technique, une illusion de plus, puissante, qui se chargeait toujours plus, lorsque la magie se dégagea des runes magique, des rayons de lumières digne des cris de l'élu déferlèrent en continu sur lui... Une création faite sous l'impulsion d'un roi, légèrement agacé d'avoir dû gouter son sang....

Sou Reï : Pardon... Je devrais mieux me contrôler, ou ce duel ne vous donneras pas la satisfaction que vous recherchez...  

Ainsi, il enchaina finalement plusieurs atres blancs, sous la forme d'animaux de flammes blanches, des loups, des dragons, des oiseaux, puis des cages de flammes et enfin, une énorme boule d'energie de feu glacé qui vint s'écraser sur la scène d'ou pleuvait plusieurs flocons l'accompagnant à nouveau. Mais si les flocons ne marchaient plus cette fois, Sou rei se promettait que malgré leurs beauté, il ne les utiliserait plus pour la suite de ce duel... Enfin, comme précédemment, le sol, les murs, l'air lui même gela soudainement ! Que préparait l'élu qui avait osé affronter son maitre aujourd'hui ?

Pourrais t'il s'en sortir ?

Oh...

Il n'y avait aucun doute.

Mais pour l'instant, c'est une brume de gel et froid qui envahissait à la fois la salle et l'illusion entière, couvrant les mouvements et les silhouettes dans un brouillard givré pesant. Ce dernier en sorti d'un mouvement de main, en s'avançant légèrement, son aura écartant aux 4 vents le bouillie d'air compacte qui se tenait entre lui et son adversaire.

Sou Reï : Montrez moi vos prochains coups Rhadamanthys, montrez moi, ce qui fait de vous un élu de ma nation.  

Dit t'il alors, avec arrogance, avant de claquer des doigts pour faire apparaitre un fauteuil et s'y assoir. Le temps que son opposant ne se montre de nouveau. Un second claquement de doigt, il fit apparaitre un vin délicieux. Le goût du sang lui ayant donné soudainement soif. Il porta le lèvre à ses lèvres doucement. Allait t'il pouvoir le boire ? Le verre éclaterait t'il ? Que reservait la suite ?


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Passif actif pour la suite du combat (lointain dans l'esprit) Sou Rei est désormais à 150 m (lui même n'étant pas affecté par le malus de distance sur ses techniques)

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Finalement, le duo de Sith alla dans son coin et aucun autre élu ne rejoint l'assemblée. Amaïa pu donc se concentrer enfin sur le combat, qui continuait. Mais elle savait que dans cette bulle illusoire, qui protégeait Reifuu, les choses ne se passaient peut être pas comme prévues...


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Alors que Rhada parlait de la tradition reifuujin, pour, en effet, cultiver la force par les poings, le tyran sourit de plus belle, bien que ça ne reste que discret. Il évoquait des grands noms de ce monde.

Sou Reï : C'était en effet, pour quelque chose de ce genre là... Dés le départ, j'ai vu votre potentiel, même après votre disparition, je sentais que vous reviendriez. Cela n'est pas l'apanage de tous les élus, mais je sais que certains, reviennent pour ça, qu'ils ne se laissent pas dévorer par les ombres et l'oubli.

Bien sur, le dirigeant ne s'étant pas laissé faire, avait piégé le chevalier d'Hadès dans une multitude de cercles d'energie, et on peut dire qu'il l'avait senti passer. Jusqu'à ce que, étonnamment et étrangement même, il ne parvienne à briser les cercles d'illusion, de magie, de colonne infernale de feu glacé, pour venir frapper le dirigeant. Ce dernier avec bien souvent les yeux plissés, mais cette fois ci, il écarquilla légèrement ces derniers, ressentant là tout le poids de son propre coup et partant en arrière.

C'était une déferlement de pouvoir grotesque à ce niveau, qui d'autre que certains dirigeants et plus puissants êtres de ce monde pouvaient suivre ce qui s'y déroulait et subir ce qu'ils subissaient ? La main sur le ventre, le roi aux longs cheveux, se releva doucement, mais surement.

Sou Reï : Les ossements de long sont un véritable cadeau, n'est ce pas ?

Annonça le roi, en observant la nouvelle forme qui se dessinait devant lui. En effet, une armure bien unique, d'ébène, à l'allure de dragon, scintillant d'un bleu lapis et d'une aura noire intense. Sou Reï reprit peu à peu sa respiration, le souffle avait été légèrement coupé durant ce coup qui aurait été fatal à bien des personnes, élus ou natifs.  Le plus drôle, étant le sarcasme ou le cynisme dont faisait preuve Rhadamanthys, en le rendant à son roi. Sul ne dit rien, mais commença alors à rire un peu.

Sou Reï : Ha ha ha... Vous... Me rappelez quelqu'un que j'ai connu, il y'a fort longtemps. Montrez moi ce que vous valez, je vais répondre à votre question, celle sur la pièce.

Et comme pour avoir une réponse, dans ce monde de brute, il fallait passer par la force. Etant donné que Sul se mettait également en position, prêt à se défendre, Rhadamanthys n'attendit pas pour électrifier l'entièreté de l'univers illusoire bordé pour eux. Mais le pire, c'est qu'il jouait avec la mort et son royaume, bien qu'en voyant cette pléthore d'âmes, le dirigeant comprit de quoi il s'agissait. Ces âmes n'avaient pas encore trouvé le chemin vers leurs royaume, le colosse les subtilisait juste avant, afin de les utiliser une dernière fois. Un dernier baroud d'honneur pour elles, mais un jeu dangereux pour qui flirtait avec le royaume interdit de l'au delà. Plissant les yeux un peu plus, Sou Reï se prépara à l'impact.

Sou Reï : Et je suis Sul Hei, roi de Fuyu, roi de Reïfuu, maitre des illusions et de la réalité. Mon royaume n'a donc aucune bordure, je règne sur un univers entier. Approchez donc... Chevalier.

Les écailles poussèrent sur Sul, il savait avec l'ampleur des dégâts précédents, qu'ici, ça ne le protégerait pas, d'autant plus que ses écailles partaient pour ne pas revenir et il sentait même jusqu'au savoir de sa technique se sceller ou être emprisonnée. Une sorte de malediction ? Peut être. Etrangement, ce qui inquiéta bien plus Sul, fut l'attaque suivante, contre laquelle il devait absolument contre attaquer. La création d'un puissant effet d'illusion à défaut d'une puissante illusion elle même, était tout ce qu'il pouvait faire. Ainsi, Sul ferma les yeux, complètement, déclenchant plusieurs vagues illusoire devant lui, comme une mer calme, devenant de plus en plus déchainée ! Avec cela, c'est toute la temporalité elle même du lieu, qui finit par changer petit à petit. Il se vit lui contre Rhada et changea alors l'ordre des choses. Inversant alors les deux prochaines attaques entre elle, pour mieux s'en protéger.

Le plan fonctionna et avec ce coup de génie, le tyran parvint à survivre aux deux coups. Mais ce petit tour de passe passe ne pourrait pas marcher à chaque fois. Les illusions créées ne pouvaient jamais êtres vraiment "pleinement" refaites dans un même univers. Certaines règles demeuraient immuables, même pour un maitre de l'arcane.

Sou Reï : Oh ? Vous en avez assez ? Dommage, ça ne fait que commencer mon cher. Navré que votre technique n'ait été dévié par une autre temporalité... Ma foi..... Oups ?

Mais le serviteur d'Hadès était aussi bourrin que beaucoup de ses élus, comme un Zayro ou un Asura, il continua ses assauts avec fureur et certains passèrent bien évidemment. La défense ultime n'existait pas et rester sous les coups de l'ennemi, n'était ni le genre de Sou rei, ni le genre d'un membre de cette nation ! Alors il encaissa, en faisant preuve de dignité, de silence, ne montrant que peu sa douleur, serrant les dents pour éviter de devoir salir de nouveau son sol marbré et sa tunique blanche. Puis, lorsqu'enfin, le bruit assourdissant des coups s'arrêta, il se releva à nouveau. Cela devenait désormais, une réelle habitude dans ce duel de titans.

Sou Reï : Je ne sais pas si vous êtes encore prêt pour m'affronter au sommet de mon art. Mais, soit, je vais vous montrer quelque chose... Malgré tout, je dois bien admettre que votre force me surprends, les ossements vous ont choisis et, il faut reconnaitre que vous êtes physiquement supérieur à moi désormais.

Bien sur, il précisait uniquement "physiquement", car, d'une part c'était vrai, mais aussi parce qu'il ne perdrait pas la face pour autant ! Avant de continuer, il répondit toutefois à sa question précédente, comme promis.

Sou Reï : Vous m'avez montré un grand potentiel et je sais que plus encore m'attends. Alors, vous méritez bien votre réponse. Elle s'appelait Lizeah Duragon, c'était une native qui a connu le même orphelinat ou j'étais, celui là même ou vous avez fourré votre petit nez trop curieux. Elle avait l'ambition de devenir reine, de s'extirper de sa condition. Elle a échouée, mais sa pensée à traversés les âges. "Qui tue le roi, devient le roi". Son envie, sa façon d'être, vous lui ressembler traits pour traits en cet instant. Bien... Trève de bavardages, continuons.

Fit alors Sul en planant légèrement dans les airs, avant de revenir sur le sol doucement. Ce dernier se changeant en un horizon blanc infini, avant que tout ne se rétracte d'un coup, comme avalé par un trou noir dantesque absolu. La silhouette de Sul toujours dans la même position, regarda le corps meurtri de Rhadamanthys et ses ossements brûler comme un acide par la même occasion.

 

Sou Reï : A une époque, cette technique aurait détruit un élu, l'époque... A bien changée.

Mais ce n'était pas ce qui le stopperait à faire des assauts, puisqu'après ça, une voix raisonna encore une fois dans l'esprit du chevalier, une voix qui grandit, grandit, grandit encore "SOUMET TOI ELU" et qui se répétait jusqu'à lui faire exploser le crâne ! Mais, est ce que désormais, l'élu était assez affaibli pour tomber dans celle ci, ou encore une fois, briserait t'il ses chaines ? Peu importait, qu'il soit ou non prit dedans, le dirigeant n'attendit pas pour lancer ses âtres à la chaine, brûlant d'un feu glacé la zone, avant de creer des murs illusoires, destinés à s'écraser et compresser son ennemi entre eux !

Puis il soupira, regarda sa main trembler légèrement.... On approchait d'un point particulier.... D'un point de non retour..... De la véritable forme du roi.... Mais, ce n'était pas encore ça.

Toutefois, sachant très bien que Rhadamanthys était encore en vie, il dit ceci ;


Sou Reï : Si.... Ce duel devait perdurer. Vous allez être témoin de quelque chose que je ne veux montrer à personne. Si vous le voyez, je devrais prendre une décision vous concernant, en cas de victoire. Dit t'il froidement, en continuant de regarder sa main.



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Amaïa regardait d'un mauvais œil le duo de Sith qui se la coulait douce derrière une colonne, pour discutailler joyeusement et faire connaissance. N'avaient t'ils aucun respect ? Ici se tournait une page de l'histoire, se jouait un destin, tout un monde ! Amaïa ne voulait pas que les élus parlent, mais elle ne voulait pas non plus qu'ils fassent ainsi preuve d'une telle désinvolture à l'égard du duel de son maitre absolu. Elle alla donc d'un pas ferme et décidé en direction de la Furie et de Dark Nox, puis sortie sa lame, qu'elle mit vers la nuque de ce dernier. Puis prévint les deux d'une voix froide.

Amaïa : Je vous laisse trois choix, pas un de plus. Le premier, votre tête tombe sur le sol. Le second, vous rejoignez le rang dans le silence et le respect en regardant la fin du duel de notre roi. Le troisième, vous sortez d'ici. Choisissez, mais... Choisissez bien. Je perds mon temps à vous inculquer le respect, au lieu de regarder ce qu'il se passe. C'est la dernière fois, compris ? Puis, histoire que ça soit clair pour tout le monde, elle se tourna également vers le reste de l'assemblée.




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Alors que le combat allait crescendo, que l'élu offrait à son roi un spectacle grandiose, son et lumière... Transformation en dragon, percé de ses illusions, entrée dans le monde du cosmos et pluie d'energie infinie, oui... Oui, tandis que la sauce montait, comme on pouvait le dire, c'est le roi qui baissait de rythme. Peu à peu, il ralentissait les attaques, ses coups n'étaient plus aussi rythmes, soutenus, puissant  !  Il se défendit bien sur encore une fois et en silence, face aux assauts. Il observa bien entendu le chevalier prendre sa forme ce wyvre géante pour tenter de lui sonner le glas, mais, entre défense et esquives, le duel semblait plus ... Plus mou.

Ou était donc passé l'épique me direz vous ? Peut être qu'on arrivait simplement au bout. Peut être que le roi se rendait compte que la fin du combat approchait à grand pas et que...

Oui...

Peut être voulait t'il que cela dure encore un peu ?

Peut être qu'il ne voulait pas en finir, car il y'avait des enjeux qui dépassait tout le monde ici présent, Rhadamanthys compris. Si le roi tombait, qu'adviendrait t'il de ses objectifs ? Mais en même temps, il n'avait jamais eu pareil adversaire. Etait ce le bon ? Etait ce vers lui, que le roi tournerait son choix ? Il réfléchissait et par cette reflexion, l'ont pouvait voir une significative baisse de rythme dans ses attaques. D'ailleurs... Lorsque son élu le provoqua en disant qu'esquiver l'attaque était un signe de crainte, tandis que lui le pouvait, il regarda fixement ce dernier pour répondre ;

Sou Reï : J'envie cette ambition que vous nourrissez, cette fougue et cette confiance qui ne semble pas pouvoir être stoppé... Quand bien même je pourrais vous écraser si je m'y mettais serieusement. Mais, vous dire ceci, ne vous poussera qu'à deux choses. Me provoquer pour le prouver ou appeler au bluff n'est ce pas ? J'envie cette confiance aveugle, qui vous fera prendre un tel risque. Moi.... Cela fait bien longtemps que je n'ai plus rien à prouver, plus aucun défis... A part peut être, aujourd'hui.

Remerciait t'il, indirectement bien sur, Rhadamanthys ? Il venait en tout cas d'estimer l'élu à la hauteur, lui dire qu'il était peut être le défi qu'il attendait depuis si longtemps. Mais il disait également, ou se prétendait tout du moins, toujours aussi fort, voir même plus puissant que lui, capable de l'écraser s'il s'y mettait serieusement. Pour le passé de l'orphelinat, bien après les premiers assauts, le roi décida également d'y répondre ;

Sou Reï : Je n'étais pas vraiment un enfant, vous le savez j'espère ?  

Sou rei ne s'expliqua pas plus, mais par ce propos, il voulait dire que cet "enfant" n'était que l'une de ses formes, voir peut être même "sa véritable" forme ? Tout ça, s'était passé il y'a d'innombrables années, Sou rei était revenu plusieurs fois sous cette forme à l'orphelinat, dont une fois qui marqua les esprits et ou il "rejoua" la scène d'antan, sans Lizeah... C'est après cela que les élus enquêtèrent, pensant trouver un fragment du passé du roi, alors que ce passé lui même... N'était... .Qu'une illusion voulue ! L'illusion qu'il avait créé d'un souvenir remémoré. Le roi vit son trône illusoire éclaté en morceaux et la furie du chevalier exploser de nouveau.

De nombreuses attaques passèrent au travers de sa forme, l'une d'elle fut bloquée, une autre annulée, quand à certaines, elles passèrent enfin, frappant de coups le corps du dirigeant qui se retrouva au sol, une fois de plus, la tenue de plus en plus en lambeaux. A terre mais pas encore vaincu, il soupira, le dos contre le marbre, le visage rivé vers le plafond craquelé mais entouré d'une aura magique. Rhadamanthys avait finit son tour d'attaque et il jouissait véritablement. Au travers de la puissance que lui confèraient les ossements, mais aussi et étrangement, en raison du nombre d'élus croissant, se massant à l'entrée du palais, venus pour voir le spectacle.

Tous là ? Presque... Oui en effet. L'un d'eux attendait dehors, Sou rei tourna légèrement la tête, toujours au sol, en fixant l'une des fenêtres. Dehors, le temps n'était que bourrasque de neige furieuse et tempête. Mais lui, était calme, si calme. Alors que, tranchant avec ce même calme, l'élu terminait un discours cinglant, encore une fois. Sou Reï prit appuis sur le sol, se relevant doucement, tout doucement, d'abord en se redressant, retirant une mèche de cheveux tombant sur son visage.

Sou Reï : Vous n'avez jamais cessé de rêver de cette place, contrairement à d'autres élus. Heiwa avait également ce plan, n'est ce pas ? Je ne le vois plus, il doit avoir comprit son erreur, contrairement à vous. Du moins, je ne peux pas vous en vouloir d'essayer, tel est le crédo de la nation. Jusqu'ici, sachez le, vous ne m'avez pas décus. Mais j'aimerais voir votre meilleure technique. Alors, je vous montrerais vraiment...

Il se releva enfin, ainsi que son regard sur Rhadamanthys, qui pu alors sentir une pression intense sur lui, comme si le "pire" l'attendait... Avant de reprendre ;

Sou Reï : ... De quoi je suis capable.

En attendant que ce moment n'arrive, le roi fut presque lassé et envoyait des attaques d'âtres blancs sans réelle conviction. Comme s'il voulait que Rhadamanthys ait doit à ses meilleures chances, ici et maintenant ! Il n'attaqua que très peu d'ailleurs. C'était... Bientôt la fin ?

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C'était donc à ce petit jeu que voulait jouer l'élu, il voulait d'abord voir, avant de montrer. Sou Reï n'était pas dupe, il sentait bien que ce n'était là qu'une basse manipulation, destiné à retourner peut être sa technique contre lui. D'un autre coté, même si Rhadamanthys cachait un atout de taille, il le savait, cela ne pouvait pas être supérieur au sien, c'était impossible. Alors que le chevalier parlait, parlait et parlait encore, le monarque écoutait silencieusement. Mais les actes défensifs rejoignirent également les mots et on pouvait bien l'admettre, les ossements avaient choisis là, un élu de qualité. Bien que ce dernier ne réponde guère à propos d'Heiwa et du reste. Faisait t'il ainsi, une croix sur son passé ? Ou ne voulait t'il pas répondre, de peur de se déconcentrer ?

En tout cas, il était passé au travers du feu de l'âtre blanc, de la neige glaciale, des flocons malfaisant, des illusions enchainées et déchainées... Que restait t'il encore au roi ? L'élu lui même l'avait dit, il le sentait, oui... Sul Hei... Sou reï, il était encore bien puissant. Néanmoins, il ne fallait guère se leurrer, les coups pris commençaient à faire mal, se ressentir et proche était sa condition de défaite, plus proche qu'elle ne l'avait jamais été. Malgré cela, un roi blessé se doit de rester digne.

C'est donc en se défendant encore avec ferveur, ardeur, classe aussi, tout en esquivant ce qu'il pouvait esquiver, par des clones de glaces et de jeux de miroirs, Sou Reï apparut d'un air un peu plus fatigué, las et à bout. Du sang coulant de sa bouche, qu'une fois de plus, il essuya délicatement, d'un revers de l'index, avant d'en lécher la trace. Etait t'il invincible ? Infatigable ? Non... Non... Rhadamanthys le poussait au bout du bout, dans ses derniers retranchements.  La tête pourtant bien haute, le menton relevé, un léger sourire discret au visage, il répondit alors ;

Sou Reï : Et aujourd'hui, ce que vous avez enduré, vient s'éprouver à mon contact. Invaincu, oui, je l'ai été jusqu'à Kerenys. A ce propos, même lui n'a pas vu, ce que vous allez désormais voir. Je n'ai pas eu le temps de le prendre assez au serieux pour cela, ce fut mon erreur. Je ne la ferais plus.





Tandis qu'il dit cela, l'illusion commença à s'effriter, comme gelé par un froid encore plus mordant, plus intense. Tout autour devint blanc à nouveau, tel une plaque de verglas infinie, le corps des deux protagonistes se reflétaient parfaitement sur la surface et des flocons, tout ce qu'il y'a de plus réel cette fois ci, tombèrent, non sans peut être évoquer une méfiance de la part du colosse transformé en dragon. Toutefois, il pouvait le sentir, aucune magie n'émanaient de ceux là, pas "ce" genre de magie du moins. Puis le vent frais, presque en tempête, puis le brouillard hivernal, avant qu'enfin, la silhouette du roi des rois ne disparaisse dans ce dernier...

Puis que sa voix, caverneuse, presque en écho, ne surgisse à travers le brume gelée, aux quatre coin de la dimension, pour parler à l'élu qui lui faisait face, sous l'apparence d'une wyverne géante.

Sou Reï : Vous vous souvenez de mon discours sur l'hiver ? Son froid, l'image même d'une mort cruelle, de la fin de toute chose ? Et bien....

Une ombre se souleva au travers de la mélasse qui ne faisait que descendre encore plus la température. Bientôt, ce n'est plus de l'air qu'on respirait, mais des cristaux de glace, venant pourfendre les poumons à travers chaque inspiration.

Sou Reï : .... Contemplez, car voici venu l'hiver eternel... Voici venu le froid mordant la chair, les os et l'âme.... Voici venu.....  

Puis soudain, il apparut, couronné de cristaux de glace scintillant, à la couleur même de l'hiver. L'esprit de l'hiver dans toute sa splendeur, la forme d'un roi, la forme du souverain, la forme d'un esprit ultime ! Mais.. Au delà de la fraicheur mortelle, ce n'est pas simplement la vie qui s'éteint, mais la magie elle même autour... Tout était consummé, car elle était arrivée... La fin de toute chose, vous savez bien....

Sou Reï : ..Fuyu ! L'esprit de l'hiver.



Et avec Fuyu, cette forme ultime, la force du dirigeant dans ses coups fut décuplé, il cristalisa le reflet de Rhadamanthys dans un miroir qu'il brisa en des milliers de morceaux, avant d'enchainer l'âtre blanc, plus brûlant de froideur que jamais, comme si la mort à chaque étincelles immaculées, venait l'embrasser ! La voix de Sou rei raisonna une fois de plus, tentant de soumettre de façon plus forte encore l'élu.

Sou Reï : Abandonnez.... Soumettez vous... Vous ne gagnerez pas, mais si vous vous mettez à genoux, je réfléchirais à plus de clémence sur votre sort.

Son visage apparaissant autour de l'élu, des centaines de fois, avant qu'il ne frappe à nouveau. Mais, ce n'était pas tout. S'il venait de geler le monde et l'âme, s'il venait de prendre à l'élu l'essence même de sa magie, éteinte, morte... Lui même, s'était à présent enrichie d'une défense plus dense encore.

Les prochains coups ? Il ne les craindraient nullement ! Car nul ne pouvait tuer l'hiver.

C'est l'hiver, qui tuait les opportuns trop confiants.

Sou Reï : Vous vous êtes bien battu.


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Malgré les ailes gelés, la gorge assechée par le froid, les mouvements réduit, l'illusion pesante qu'il fit sur lui, ne parvint pas à le soumettre ! Une fois de plus, à l'image d'un héro, à l'image d'un rival d'antan, Rhadamanthys se releva en criant qu'il ne se soumettrait jamais. Pendant cet instant, Sou Reï se souvint alors... Il revint quelques instants dans le passé, alors que là, devant lui, son élu criait sa rage à plein poumons...

Oui.... Il se souvint alors....

--- Dans un passé lointain....

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Karui Hanja : Tes illusions ne marcherons plus sur moi Sul' Heï. Je ne me soumettrais jamais. Quel que soit tes plans, pour l'empire de Seika, pour la justice des nôtres, ton jeu prend fin ici. Je suis prêt à mourir pour mes valeurs, le phénix renait toujours ! Mais toi ? Tu veux vraiment aller au bout ?

Sul Heï : Je n'imaginais pas que quelqu'un d'autre puisse ainsi me tenir tête aujourd'hui. Bien, insoumis de Seika, Hanja, en tant qu'Humain ta vie finira bien par s'arrêter, de la main du temps, ou de la mienne plus tard. Si vous traversez les frontières de mon royaume, par Long, je raserais votre empire.

Karui Hanja : N'as tu donc aucun objectif vertueux Sul' Heï ? Tu veux être le roi d'une nation gouverné par la peur ? Notre combat m'indique bien plus, tu cherchais quelque chose en m'affrontant, en tentant de me soumettre. Par hasard, cherchais tu à avoir...

Sul Heï : Silence. Les prochains mots pourront êtres tes derniers, à toi et les tiens. Si je ne peux te vaincre et que toi tu ne le peux non plus. N'oublie pas que ce n'est pas le cas des habitants de Seika. Ton domaine est fragile Karui.

Karui Hanja : Très bien. Ainsi soit il Sul Heï. Tu es désormais l'ennemi de Seika, mon plus grand rival. Lorsque la prophétie des élus s'accomplira dans quelques années, si je suis toujours à la tête de ce pays, Fenghuang m'en soit témoins, je te vaincrais... Ou un élu te vaincra. Mais un jour Sul.... Tu tombera, qu'importe ta volonté d'aujourd'hui, elle s'effritera avec le temps.

Sul Heï : Ce jour là, n'est pas prêt d'arriver. Mais même si c'était le cas, Seika aura disparu avant et Fuyu.... Demeurera.

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Dans le présent



Reprenant ses esprits aux mots "Elu libre" de la wyverne déchainé, Sou Reï cligna des yeux un instant. Il observa alors les blessures lourdes se régénérer. Que c'était frustrant de voir un adversaire encore debout après ça, se soigner par dessus le marché et continuer de crier sa rage. Frustrant oui, mais également plaisant. Les élus de Fuyu Ou Reïfuu, prouvaient qu'ils étaient les plus solides et hargneux en terme de combat.  

Mais il ne fallait pas "perdre" le nord comme on dit, au sens propre comme au figuré d'ailleurs. C'est pourquoi le tyran de la nation mis son doigt en avant et lorsque le rayon arriva sur lui, il le fit disparaitre, dispersé en courant d'eau liquide qui se fendit dans l'air en évitant son visage. Pour le reste, sa défense et les réminescences de Fuyu, lui octroyèrent une très bonne resistance pour éviter de lourds dégâts lui aussi. Ainsi, après avoir couvert par deux fois son corps d'écailles, il se permit même de tenter de bloquer l'une des attaques du chevalier transformé, avant d'ouvrir un portail miroir sur une autre de ses offensives, qu'il puisse aller contre lui même... Annulant cette dernière par la même occasion.

Cela se sentait, pour les plus aguerris et un oeil comme celui du démon le savait, Rhadamanthys restait tout aussi digne que lui même, ne montrait pas sa douleur, mais il avait pourtant bien morflé. C'était de bonne guerre de la jouer ainsi, après tout, s'il devait être roi après ce duel, autant garder cette dignité intacte ! Sou reï laissa un fin sourire se dessiner sur son visage, encore une fois. Mais l'assaut n'était pas fini, la wyvre infernale luttait contre l'hiver entier, contre le ralentissement, contre le froid mordant...

Avec une telle témérité, évidemment, certains assaut passèrent et le corps du roi des rois fut de nouveau meurtri. Il tomba encore une fois, se releva donc... Encore une fois. A l'image même de son élu, infatigable et invincible ! C'est là l'image que tous deux se donnèrent après tout. Mais... Mais les coups commencèrent à faire mal, une tâche de sang sur l'abdomen permit de constater l'ouverture d'une blessure que les écailles n'avaient pas su protéger, des bleus et fêlures étaient visibles par ci, par là.

Sou Reï : Vous n'avez pas tenu promesse, vous ne m'avez pas montré ce que vous valiez vraiment. Vous reservez ça encore, vous me sous estimez ? Depuis quand, vous ai je autorisé à me prendre ainsi de haut ? C'en est trop.... Il est temps de vous punir.

Fit t'il froidement, armant alors ses meilleures illusion, il claqua des doigts et le corps de la wyverne fut comme frappé par des balles de glaces le transperçant de toutes part ! Du moins, si cela marchait comme prévu. Chaque claquements étaient une douleur intense qui venait arracher armure, écaille, muscle et os, pour ne laisser que des trous béants ! Cette puissante illusion fut suivit d'une seconde, toute aussi folle, voyant le sabre de glace du tyran se reformer comme au tout début du combat... Mais son image se multiplier pour frapper son ennemi de plus belle, avec acharnement.

Sou reï revint alors sur le sol, haletant légèrement, son soupire n'éprouvant pas la froideur de la pièce. Toutefois, il n'en avait pas finit et arma dans ses mains une lumière blanche. Puisque Rhadamanthys les aimaient tant... Voici donc l'âtre en rayon ! Un immense laser de lumière et de feu glacé venant frapper en continu la bête qui se préparait à l'attaque. Avant de chercher à attaquer, elle aurait interêt de savoir se défendre.

La conclusion du duel ... Approchait à grand pas.

Sou Reï : Vous avez resisté à l'hiver... A Fuyu.... Mais il vous reste moi. Dites vous bien cela, il vous reste moi.

Pouvait on entendre de sa part, avec, peut être pour la première fois, une légère pointe de "rage" de la part du roi de Reïfuu. Décus de voir l'élu encore en vie, résistant à sa meilleure technique et comble du comble, n'ayant pas montré la sienne ce tour ci. Voyant cela comme de l'irrespect, un manque de serieux, comme si l'élu sous estimait son dirigeant. Non... C'était intolérable !


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